Les survivants...

Sujet: Les survivants... Mar 4 Déc - 14:55

Cela faisait plusieurs heures que Zsasz était plongé dans un coma profond. Il avait perdu beaucoup de sang, et si Lulla ne l'avait pas amené à l'hôpital, si il n'était pas en train de recevoir tous les soins nécessaires, il serait probablement mort à l'heure qu'il est.

On lui avait implanté plusieurs perfusions et on l'avait muni d'un masque pour l'aider à respirer. Malgré tout, son état était moins grave que ça en avait l'air. Il allait s'en sortir, mais c'était pour en être sur...Et c'était surtout pour éviter de revenir dans cette chambre. Les médecins l'avaient reconnus et ils en avaient tous peur...Même dans le coma.

Il n'y avait qu'une seule personne près de lui, et Victor s'en aperçut bientôt. En effet, Deux heures ou peut-être trois, après leur arrivée, le psychopathe ouvrit les yeux, doucement, sans faire un geste, et sans faire un bruit.

Il essaya de parler mais ses premiers essais furent vains. Puis, après un effort qui lui semblait surhumain, il arriva à prononcer :

"B..Bonjour...Qu'est ce que vous faites ici?...C'est vous qui m'avez amené ici? Pourquoi? En tout cas, ça me fait plaisir de vous voir...En vie. j'avais peur qu'il vous ai tué...Est ce que vous allez bien ? "

Il ne cessa de la regarder, il savait que si il était encore vivant, c'était grâce à elle et aussi pour elle.

Puis, il entendit derrière sa porte, une voix d'homme :

"L'accès à cette chambre est interdit mis à part au personnel de cet hôpital, circulez. On attend que le taré se réveille et l'emmène au trou si il faut."

Il ne savait pas vraiment à qui cette voix appartenait, ni à qui elle s'adressait. Peut-être à la presse, qui aurait été prévenu du retour des deux disparus.

Zsasz n'y préta pas une grande attention, il savait désormais qu'il serait tranquille, à condition qu'il reste discret. Il ne s'arréta pas de fixer la flic et il continua :

"Vous...Vous avez parlé aux policiers? Ou pas encore?...Approchez...N'ayez pas peur, je peux à peine bouger le petit doigt."

Sujet: Re: Les survivants... Sam 8 Déc - 18:54

Lorsque Zsasz ouvre les paupières, je redresse la tête et je le fixe avec circonspection. Je n'ai qu'à dire un mot aux officiers et ils l'embarqueront sans plus attendre. Je ne sais pas bien comment réagir – il y avait bien eu une tempête, mais elle s'est calmée maintenant, me laissant seule avec mes interrogations et mes doutes. Je suis stupide, de me tenir là, à essayer de comprendre. Je ne sais pas ce que je cherche, ni ce que je veux. Les paroles de la vieille femme me reviennent en tête de manière permanente. Ça me hante. Manifestement, Victor veut me parler mais sûrement a-t-il la gorge sèche. Je me redresse du fauteuil pour attraper le pichet d'eau et lui servir un verre. Il parvient finalement à parler et je l'écoute. Il s'étonne de voir que je l'ai amené à l'hôpital. Pour qui me prend-t-il ? J'aurais pu me défendre oui, mais je ne peux pas tuer quelqu'un de sang froid ou le laisser crever sur le bitume. C'est pas vraiment mon genre... Il me demande si je vais bien. Sourcils froncés, je reste à fixer le verre d'eau que je tiens en main, puis je finis par le déposer sur la table – comme si je lui refusais finalement ce petit plaisir. Je croise les bras contre ma poitrine et je ne lui réponds pas de suite, préférant le laisser mariner dans le silence. Il me demande si j'ai parlé aux policiers et désire que je m'approche. Je balaie sa tentative de me rassurer d'un geste agacé de tête.

« Pourquoi t'inquiéter de mon sort maintenant ? Dois-je te rappeler que tu as tenté de me tuer dans ton appartement en feu ? » – Même si je fulmine, ma voix est parfaitement calme, sûrement un peu sèche. Je sais que le flic qui garde la porte ne m'entend pas – mieux vaut pour Zsasz. « Il faut que tu saches, que la Cour m'a demandé de choisir entre ta vie ou celle de ma mère. C'est elle que j'ai choisi, sans hésitation. »

Mes paroles sont dures, j'en ai conscience. D'ailleurs, je le tutoie, pour être certaine que ça lui rentre bien dans le crâne. Zsasz est illogique car il est malade. Même si il a démontré un besoin de m'épargner ou de me sauver, tout ça n'est une preuve de rien. Il est instable.

« Ils ne t'ont pourtant pas tué, comme ils n'ont jamais eu ma mère en leur possession. J'ai cru pouvoir te traiter comme un homme sain, mais je me suis trompée. Est-ce que tu comprends ce que je suis en train de te dire ? Tu m'as prouvé que tu ne pourras jamais guérir. Tu as tenté de me tuer, et tout ça en me manipulant. »

Mes derniers mots sont susurrés. Je m'en veux de lui montrer que ça m'affecte autant.

« Tu es malade et tu dois retourner en prison Zsasz. En as-tu conscience ? Les gens sains ne décident pas de tuer à la moindre contrariété... »

Je m'approche d'un pas, mes yeux plantés dans les siens. Je n'ai aucune honte à lui dire tout ça alors qu'il est mal en point et alité. L'espoir que j'ai eu à son égard s'est entièrement dissipé. Je pourrais dire à Jean-Paul qu'il avait raison même si j'en prends un sacré coup dans mon égo. J'ai cru en l'espoir et la guérison et j'ai eu tord.

Sujet: Re: Les survivants... Dim 9 Déc - 23:33

Lulla est cruelle, juste probablement, mais cruelle. Chaque paroles, chaque nouvelle phrase est un nouveau coup de couteau pour Victor...Mais ces coups de couteaux là lui font mal, contrairement aux autres.

Elle précise que la cour lui a demandé de faire un choix. Elle indique même celui qu'elle a fait. Elle n'était pas obligée. Zsasz saisit son pantalon déchiré, et en sort le fameux enregistrement :

" C'est probablement ce qu'il y avait d'enregistré sur cette cassette. Ils ont cru que vous ne me le diriez pas. Ils vous ont cru moins cruelle que vous ne l'êtes en réalité, et ils voulaient que je le découvre par moi-même. Ils pensaient que ce choix me mettrait hors de moi, et me pousserait à tenter de vous tuer...A nouveau.

Ils ont eu tort. Je respecte votre choix...Si on m'avait demandé de choisir entre vous et mon père, je n'aurai pas hésité une seconde...Et vous savez pourquoi"?

La voix du psychopathe commence à trembler, quelques larmes coulent sur ses joues. Il continue :

"Parce que c'était lui la seule personne capable de me soigner. C'était mon père, et il m'a été enlevé...Comme ça! Alors, pour me rassurer j'ai voulu trouver en vous ce qu'il y avait chez mon père. Contrairement à ce que vous pouvez penser, j'ai sincèrement cru pouvoir guérir grace à vous. Et je vais vous dire pourquoi...Tout simplement parce que je vous aime Lulla. Autant que j'aimais mon père, et je pensais qu'au fond de vous, vous m'aimiez un peu aussi....
Mais j'ai vite compris, lorsque vous m'avez laissé pour mort, alors que...Alors que j'étais sur la bonne voie, j'ai vite compris que vous vous en fichiez de moi. Alors, je vous ai fait la même chose, pour vous faire souffrir comme vous m'avez fait souffrir. Mais ça ne marche pas...

Car je ne compte pas pour vous,je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être y at-il quelqu'un d'autre mais en tout cas je vous le promets, envoyez moi en prison ou dans cet asile...Et soyez assurée que je m'en échapperai, une nouvelle fois, et que si vraiment il y avait quelqu'un d'autre, je le retrouverai, et je le tuerai...Parce qu'il a tout gaché."

Evidemment, Victor ne savait pas qui était le "compagnon" de Lulla. Si il se doutait qu'il s'agissait de Jean-Paul Valley, et s'il savait qui il était vraiment, il ne se serait surement avancé comme ça.

Le psychopathe avait retrouvé un ton plus dur.

"Vous avez cru pouvoir me guérir, mais vous m'avez rendu encore pire qu'avant. Est ce que vous vous rendez compte, que grâce à vous, des millions de gens vont mourir. C'est uniquement de votre faute, car vous êtes la seule responsable de mon état....J'espère que vous regrettez de m'avoir sauvé.

Maintenant sortez, et faites ce qui vous semble bon de faire. Adieu Lulla. "

Victor ne la regardait plus. Il fixait le plafond...Il savait qu'il venait de perdre toute l'estime de la flic. Mais après tout, c'était idiot de croire qu'il pouvait guérir.

[H.J. : Arthur va intervenir, donc si tu pouvais éviter de faire sortir Lulla trop rapidement. Il aimerait nous parler à tous les deux. Il intervient juste après ta réponse. Moarci Wink

]

Sujet: Re: Les survivants... Mer 12 Déc - 11:03

Quand je jette à Zsasz le choix que m’a demandé de faire la cour, celui-ci encaisse les remarques et je vois que c’est douloureux pour lui à entendre. Il farfouille dans son pantalon pour en sortir un enregistrement qui me transit de perplexité. Quand il m’explique que c’est la cour qui lui a confié ça, sûrement dans le but qu’il sache ma décision – je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire sec et agacé. Quelle bande d’enfoirés ! Zsasz me dit que je suis cruelle et je plisse les yeux d’un air venimeux.

« Cruelle ? Je suis franche. Et à ton stade, t’as besoin de franchise. J’ai vu ce que ça a donné d’essayer d’arrondir les angles… » – Que je lui rétorque.

Il me dit qu’il respecte mon choix, qu’il aurait choisi de sauver son père si on lui avait posé cet ultimatum. Je l’écoute, n’interférant nullement dans ses paroles et je sens la tristesse étrangler sa voix lorsqu’il mentionne son père. Il m’explique que son paternel était le seul à pouvoir le soigner et qu’il lui avait été enlevé. Il me dit qu’il a fait un transfert – qu’il a vu un peu de lui en moi et qu’il pensait sincèrement guérir grâce à moi. Comment réagir face à de telles déclarations ? Et voilà qu’il me dit qu’il m’aime et qu’il espérait que moi aussi mais que l’incident à Arkham lui a révélé que non. Je me contente de froncer les sourcils, le laissant divaguer dans son délire. J’aurais du m’en douter, qu’une chose pareille allait arriver. Peut-être que si j’avais été un mec, je n’aurais pas eu ce problème. Je suis sûrement la première femme saine d’esprit qui tente d’aider Zsasz. Il fait des hypothèses sur la raison de l’échec de notre « relation », et quand il évoque un autre homme dans ma vie et se met à me menacer de le tuer lorsqu’il sortira, je serre les violemment les poings. Frapper un homme à terre ne se fait pas. C’est sûr que Zsasz est mal en point mais ça me démange.

« Tu me menaces ? Encore ? C’est pour ça que tu ne peux pas guérir Zsasz. Parce que tu tuerais un putain d’épicier qui ne t’as pas rendu la monnaie sur tes courses. » - La mâchoire serrée, je lui susurre ça. J’aurais peut-être du le laisser crever dans la rue. Le psychopathe reprend pour dire que je l’avais rendu pire qu’avant. Je vois bien sa manière d’essayer de me faire culpabiliser. Il me dit que je serai responsable de ses futurs crimes – que je l’ai rendu comme ça. Je fulmine. Il m’ordonne de sortir mais au lieu de ça, je le gifle avec violence. Et encore, je me suis bien retenue. « Tu croupiras en taule. C’est tout ce que t’as gagné. Tu ne tueras personne non, car je m’assurerai que ça n’arrivera pas. Si tu veux tuer quelqu’un, prends en toi à moi et ne sois pas un lâche. »

Je le fixe encore durant quelques secondes, sa joue rougie par la gifle puis je fais volte face pour me diriger vers la porte.

Sujet: Re: Les survivants... Jeu 27 Déc - 16:30

Jeudi 29 Novembre 2012
Douane de NGC

Je venais d'arriver aux Douanes, cela faisait la troisième fois que j'y retournais. J'entrais dans l'enceinte du bâtiment gardé par des gardes tous aux ordres du docteur Hurt et du Maire de Gotham. Je ne pouvais bien sur rien dire sur le partage de pouvoir concernant NGC. Je ne m'occupais seulement que du palais de Justice de notre ville.
J'avais rendez-vous pour discuter du cas d'un certain Victor Zsasz. Il avait réussi avec succès sa réinsertion et maintenant en liberté dans notre ville. On avait une nouvelle importante à me faire apprendre au sujet de l'ancien prisonnier.

J'arrivais enfin devant le bureau du docteur chargé de m'apprendre la nouvelle. Je m'assis tranquillement en saluant le médecin qui était juste devant moi. J'avais énormément de dossiers à étudier, j'espère que l'on ne m'a pas appelé pour rien.

Bonjour monsieur le Procureur, nous somme tous ravis de vous revoir dans nos locaux. Nous vous avons convoqué aujourd'hui, ici même pour vous informer de la disparition du criminel Victor Zsasz. Vous savez quand les criminels finissent leurs réinsertions, nous gardons toujours un œil sur eux. Nous avions perdu la piste du criminel Franck Morand auparavant à cause de l'explosion de son appartement. C'est un peu le même cas, monsieur Zsasz a disparu depuis plusieurs semaines, je pensais que vous seriez intéressé d'apprendre la nouvelle.

QUOI ! Un criminel qui a disparu dans la nature et personne ne m'a mis au courant ! Pourquoi arrêter les criminels de Gotham City si ils sont relâchés dans les jours qui suivent ! Je devais me calmer... me calmer... Une réunion devra avoir lieu avec le Maire pour que le programme de réinsertion ne sois plus appliqué dans notre ville. La criminalité est loin d'être bête.

Merci de m'avoir informé de cette disparition docteur Wilton.

Je devais m'attendre à des meurtres peut-être, que faut-il faire alors ? Soit Victor Zsasz est redevenu un criminel, il est mort ou il s'est fait kidnappé Je penche plus sur la première option au choix. Un avis de recherche devra être lancé au plus vite. Je ne pense pas qu'on aura des résultats mais qui ne tente rien n'a rien, n'est ce pas ?

Lundi 3 Décembre 2012
Commissariat du GCPD

Aujourd'hui, j'allais au quartier général du GCPD pour interroger la sergent Brogan. Elle connaissait bien le criminel porté disparu. Les regards des membres du GCPD se fixaient sur moi, je continuais à avancer vers le bureau de la sergent Brogan mais un flic m'arrête.

Bonjour monsieur le Procureur, vous venez au sujet du sergent Brogan. Elle a disparue depuis quelques temps déjà. Aucune trace d'elle, nous ne savons plus ou elle est. Elle n'est pas venue travaillé comme à son habitude depuis plusieurs semaines.

La sergent Brogan avait donc disparu elle aussi. Victor Zsasz a kidnappé Lulla Brogan ! J'en suis pratiquement sûr, il ne me manque plus que des preuves à l’appui. Il fallait organiser des recherches avant qu'il n'y ait un mort. Le Maire de Gotham et le docteur Hurt seront responsables de la mort potentielle du sergent Brogan à cause de leurs programmes de réinsertion qui a mis en liberté un criminel extrêmement dangereux.

Je vais m’occuper de cette affaire, merci de m'avoir mis au courant de ces disparitions.

Mardi 4 Décembre 2012
Courthouse, Bureau du Procureur

J'étais dans mon bureau en train de monter un dossier sur une secte, la Cour des Hiboux. J'avais mis ce dossier dans un tiroir bien fermé de mon bureau. J'avais récolté plus d'un article d'actes qu'ont commis la Cour.

Je devait plutôt me consacrer à l'enquête sur la disparition de Zsasz et Brogan mais la Cour était tellement plus importante pour Gotham. Je devais tout de même faire mon devoir. J'allais donc prendre les deux dossiers concernant ces individus. J'entendis la sonnerie de mon téléphone portable. J'accourus et décrocha le téléphone.

Monsieur le Procureur, ici le Central Hospital. Nous avons reçu deux individus aujourd'hui, le sergent Lulla Brogan et le criminel Victor Zsasz. Quelqu'un m'a fait savoir que vous les cherchiez, je vous ai donc appelé sans attendre.

Vous avez bien fait, j'arrive tout de suite. Je ne veux qu'aucun des deux sorte du bâtiment. Surveillez les, à tout de suite.

Je ne comprenais rien à cette histoire. Rien du tout. Que leurs est-il arrivé au juste. Je le saurais très bientôt. Je pris ma voiture et me dirigea le plus vite possible en direction de l’hôpital de Gotham. La dernière fois que je m'y suis rendu, c'était juste après que l'Ergot m'ait agressé. Depuis j'enquêtais sur la Cour des Hiboux malgré leurs menaces sur ma façon de faire la justice à Gotham City.

Je venais d'arriver dans le hall de l'hôpital. Un médecin m’indiqua la direction à prendre et le numéro de la chambre de Victor Zsasz. Je marchais dans un des couloirs et m'arrêtais en face d'une porte. C'était la bonne, ils étaient là.

J'ouvris la porte et vit d'abord le sergent Brogan qui était en direction de la sortie. Je m’avançais lentement vers l'agent de police l'air très inquiet et se demandant toujours le pourquoi de leur disparition. J'avais besoin de savoir pour avoir plus d'argument pour que le programme de réinsertion soit interdit à New Gotham City, mais je ne me doutais pas de leur implication dans une histoire qui me tenait plus à cœur.

Sergent Brogan ? Je suis le procureur Lindenberg, j'ai enquêté sur votre disparition et celle de Victor Zsasz, où étiez-vous ? Que s'est-il passé au juste ? Je cherche à comprendre cette histoire sergent Brogan, j'ai besoin de vos explications.

Je me tourne et vit le criminel allongé sur un lit. Les deux disparus étaient réapparus aux yeux de tous mais où était-il ? Ils ne s'attendaient pas à ma visite. La justice est toujours là et elle a besoin de comprendre pour ensuite juger. Cet affaire m'intriguait de plus en plus et la chose que je déteste est le mystère.

Tout les soupçons sont sur vous monsieur Zsasz, peut-être pourriez vous m'expliquer tout en détail vous aussi ? Vous ne partirez pas de l'hôpital tant que vous n'aurez pas répondu à mes questions, j'ai besoin de savoir ce qu'il s'est passé.

Sujet: Re: Les survivants... Dim 30 Déc - 12:09

Les dernières paroles de Victor avaient fait mouche. Elles avaient touché Lulla. Peut-être le croyait t-elle lorsque le psychopathe menacait de s'en prendre à son ami.

En tout cas, au lieu de reculer et de sembler terrorisée, Lulla tint à se mettre entre Zsasz et l'homme qui partage sa vie. Peut-être que était-ce là sa vraie place.

Zsasz est un homme qui a besoin de buts dans sa vie, sinon il est capable de se laisser mourir. Plusieurs buts motivent ou ont motivé son existence : venger ses parents et espérer tuer le pingouin, trouver et protéger la mère de Lulla et enfin assasiner de sang froid son compagnon. Sur ces trois buts, un seul avait été atteint, il reste de la route mais il n'abandonnera pas.

Pendant que la flic se dirigeait vers la sortie Victor murmura, presque pour lui-même

"De toutes façons je m'échapperai...ça ne sert à rien de m'enfermer...Vous condamnez votre ami..."

Pas sur que la flic ait entendu ses dernières paroles. En effet, dans la foulée, et juste avant que Lulla ne franchisse le seuil de la porte, un autre homme entra. Devant la chambre, c'était bourré de flics et peut-être même de journalistes tous plus arrivistes et cupides les uns que les autres...C'est à celui qui fera la plus belle image, la première photo du fou furieux affaibli...Mais de retour.

Si quelqu'un avait réussi à pénétrer dans la chambre, malgré les consignes bien formelles de la flic, c'est que ce quelqu'un était au delà de ça, que son "pouvoir" pouvait lui permettre de forcer les portes.
Il se présenta comme le procureur Lindenberg...Jamais entendu parler. Mais peu importe, il commença l'nterrogatoire, et c'est là que tout allait se jouer.

Victor prit la parole en premier :

"Vous savez, je ne demande pas forcément à sortir de cet hôpital...Malgré tout, je vais vous expliquer la raison de mon absence, même si il y a peu de chances que je sois cru.
J'avais invité le sergent Lulla Brogan à venir diner. Plus tard, dans la soirée, nous nous sommes fait enlever dans mon appartement vers 23h, ça devait être le 26 novembre dernier. Puis, je me suis réveillé, perdu, dans un labyrinthe avec le sergent, j'ignore pourquoi. Après quelques heures passées à l'intérieur de ce trou, je m'en suis sorti. J'ignore comment mais, j'ai survécu et me voici.
Pour ce qui est de ce qui c'est passé avant ou même après cet enlévement, je vous demanderai de vous adresser directement à elle...Et surtout, de la croire car elle dira la vérité."

Victor avait n'avait pas menti. Il n'avait forcément pas tout raconté mais n'avait pas créer de mensonges qui arrangeraient sa situation. C'était juste avant qu'il ne rajoute :

"Ah oui, je ne sais pas qui nous a enlevé ni pourquoi."
Lulla était la seule personne qui savait que Zsasz mentait à ce moment. Le psychopathe voulait garder secrète l'identité de ses agresseurs, car il voulait s'en venger seul...Avec un soutien de poids...Batman...ça lui faisait un but de plus. C'était son plan.

Si Lulla balance le nom de "La cour des Hiboux" ces cons de flics risquent de s'en méler et de doubler Victor, surtout si il est tranféré en taule...Même si il y a peu de chances pour de simples policiers de retrouver la trace de la cour, le psychopathe espérait le même mensonge de la part de Lulla.

Sujet: Re: Les survivants... Mer 9 Jan - 12:26

Zsasz me met réellement hors de moi. Je me sens tellement stupide, et comme piégée avec lui dans cette affaire. Je sais pertinemment qu’il doit être enfermé – pour toujours. Alors que, furibonde, je m’apprête à sortir de la chambre - un homme fait irruption, me bloquant ainsi l’accès. Je le détaille vaguement avant de reconnaître son visage. Le procureur Lindenberg. Il m’assaille d’un tas de questions ce qui me désempare légèrement, surtout après ma discussion avec Zsasz. Ma disparition. Combien de temps avait-t-elle duré ? Je l’ignore. Mais beaucoup de monde semble essayer d’éclairer cette histoire. La Cour des Hiboux est responsable, et j’ai d’ores et déjà hâte de me pencher sur leur dossier. Le procureur se montre déterminé et il m’interpelle avec son regard exigeant la vérité. Comme je reste tout d’abord silencieuse, murée dans mes incertitudes, ce dernier s’adresse à Zsasz.

« Monsieur Lindenberg… » – Prononcé-je dans un murmure en inclinant la tête pour le saluer. Je m’incline dans la direction de Zsasz, puis, croisant les bras contre ma poitrine et le toisant d’un regard sévère, j’écoute sa version des faits. Ça ne m’étonne pas vraiment que le psychopathe omette d’expliquer qu’il a tenté de me tuer avec sa détraquée de copine. D’ailleurs, celle-là, pâle copie d’une Harley Quinn, je me demande bien qui elle est. Curieusement, Zsasz s’en remet à moi pour clarifier la situation qui nous a confrontés. Que croit-il ? Que je ne vais rien dire sur le revirement qu’il m’a offert ?! En plus de ça, Zsasz faisait mine de ne pas savoir qui les avait enlevé. Il ment clairement, et je me doute quelles sont ses raisons. J’inspire longuement avant de me tourner entièrement vers le procureur, lui offrant un regard concentré. « Monsieur Zsasz n’a clairement pas appris de son incarcération. En m’invitant à dîner, il a profité de l’occasion pour me blesser et espérer me mettre le feu. Il faut dire que nos kidnappeurs sont arrivés juste à temps. »

Je quitte le regard du procureur pour fixer mes yeux sur Zsasz.

« Il avait une complice. Il faudra que nous la retrouvions. » – Articulé-je d’un ton froid. Je me rappelle assez bien de sa description et de toute manière, ils tâcheront de faire avouer Zsasz. J’me demande bien s’il va tenter de mentir à tout ça. Il a un comportement terriblement paradoxal – il désirait se venger de moi mais a du demander à une autre de le faire pour lui. Peut-être que je devrai me sentir soulagée qu’il ne puisse pas porter la main lui-même sur moi ? « La Cour des Hiboux. Ce sont eux qui nous ont enlevé. Ils nous faisaient passer des sortes de tests. Ils connaissaient ma vie, procureur. Et ils s’en sont joués. Ils m’ont fait croire que ma mère était torturée et m’ont demandé de choisir entre sa vie et celle de Zsasz. »

J’émets un léger soupir, sentant la colère doucement s’envoler, laissant place à la lassitude.

« Je tiens à dire que le comportement criminel de Monsieur Zsasz est clairement du à ses troubles émotionnels. Il a tenté de m’aider après avoir espéré me laisser mourir. Clairement, les psychiatres qui se sont occupés de son diagnostic pour le laisser sortir se sont trompés. » – Conclue-je sur un ton calme. « Que comptez-vous faire monsieur le procureur ? Y a-t-il déjà eu des manifestations de la Cour des Hiboux ? »

Je m’approche de lui sur le ton de la confidence. Je veux vraiment savoir qui ils sont.

Sujet: Re: Les survivants... Dim 20 Jan - 18:25

Les dires du criminel Victor Zsasz n'étaient pas très précis et je ne faisais pas confiance à cet homme. Tout ce que le tueur venait de dire devait obligatoirement être confirmé par la sergent Brogan sinon je n'apporterai pas une grande importance au témoignage de Zsasz. Fort heureusement, la jeune femme inclina la tête pour me saluer puis commença les vrais et véridiques explications concernant leurs disparitions. Elle débuta son monologue en accusant Zsasz de l'avoir blessé et tenté de la tuer. Les propos de la policière prouve donc que Victor Zsasz a participé au programme de réinsertion juste pour sortir de New Gotham City et retrouver sa liberté comme Franck Morand actuellement recherché par le GCPD. Je confierais le Dossier de Zsasz à mon Procureur Adjoint qui à remplacé Rachel Dawes, le criminel était sur de finir en prison avec moi et sa complice sera retrouvée, j'en donne ma parole.

« La Cour des Hiboux. Ce sont eux qui nous ont enlevé. Ils nous faisaient passer des sortes de tests. Ils connaissaient ma vie, procureur. Et ils s’en sont joués. Ils m’ont fait croire que ma mère était torturée et m’ont demandé de choisir entre sa vie et celle de Zsasz. »

Je me sentis mal à l'aise quand j'entendis le nom de la Secte des Hiboux. Ils étaient derrière l'enlèvement de Brogan et de Zsasz. Des témoignages allaient rendre cette affaire de Hiboux plus sérieuse, on ne peut plus nier leur existence. Quel genre de test pouvait intéresser ces criminels ? Et pourquoi kidnapper des individus plus ou moins liés pour jouer d'eux et les mettre à l'épreuve ?

« Je tiens à dire que le comportement criminel de Monsieur Zsasz est clairement du à ses troubles émotionnels. Il a tenté de m’aider après avoir espéré me laisser mourir. Clairement, les psychiatres qui se sont occupés de son diagnostic pour le laisser sortir se sont trompés. »

Elle avait bien raison. Je prendrais rendez-vous avec le Maire de Gotham pour que le docteur Simon Hurt soit retiré de ses fonctions et que tout programme de réinsertion soit annulé. Les criminels ne méritent pas de seconde chance et surtout pas des psychopathes comme Victor Zsasz et Franck Morand.

« Que comptez-vous faire monsieur le procureur ? Y a-t-il déjà eu des manifestations de la Cour des Hiboux ? »

Je connais la Cour des Hiboux, ils m'ont condamné à mort. J'aurais bien plus à vous dire mais nous ne sommes pas en sécurité ici et je ne dirais aucune information concernant la Secte des Hiboux en présence d'un criminel. Prenez des vacances sergent Brogan, vous en avez besoin je pense. Je nous fixerais un rendez-vous au Courthouse pour que nous puissions parler de la Cour sans que personne d'autre que vous n'intercepte ou n'écoute ce que j'ai comme renseignement sur eux. Ne parlez à personne de la Cour, ne faite plus confiance à personne, ils sont partout, ils sont en ce moment même en train d'écouter notre discussion. Faites attention à vous Sergent Brogan. Plusieurs de mes amis sont sur la piste de la Cour des Hiboux. Nous les aurons et votre aide sera bien sur la bienvenue.

Je me tourne en direction du criminel très sérieusement en fixant l'assassin couché dans son lit d'hôpital, vraiment pitoyable... Des gens comme lui ne mérite même pas de vivre, il devrait être condamné à mort. Mais serais-ce la bonne décision ?

Pour vous monsieur Zsasz, je m'occuperais personnellement de votre cas. Nous nous reverrons à votre procès je pense. Sergent Brogan, je suis vraiment désolé de vous laisser dans l'ignorance en ne répondant pas à vos questions. Essayez de me comprendre, nous devons être extrêmement prudent de nos jours. Je vous appellerais pour vous donner une date, je suis sur que nous avons beaucoup de chose à dire et un de mes amis sera présent lui aussi. Sur ce, je vous dis au revoir. A bientôt Sergent Brogan, j’attendrais votre plainte envers monsieur Zsasz pour commencer la procédure d'arrestation habituelle, mais vous devez mieux la connaître que moi.

Je m'avança et serra la main de la jeune policière en signe de reconnaissance à sa franchise envers moi. Alors je sortit de la chambre et marcha tranquillement dans un couloir en direction de la sortie du bâtiment. L'affaire de la Cour des Hiboux avance à grand pas, mais je suis peut-être allé trop loin. Je m'étais peut-être trop impliqué personnellement sur cette affaire, est-ce une erreur de ma part ? Je repensa alors soudainement à ce mystérieux Corbeau qui m'avait envoyé une lettre et qui m'avait menacé dans un appel téléphonique. Je devais laisser mes alliés s’occupaient des Hiboux et moi, je m'occuperais de mon Corbeau...

Sujet: Re: Les survivants... Jeu 24 Jan - 18:34

Comme prévu, elle avait tout balancé...Zsasz en sourit presque, tant c'était attendu. Elle était allé au bout...Il le prit comme une trahison...Et cette fois ci, c'était certain, sa cicatrice n'aurai pas de prix...Alors, pourquoi, pourquoi ne peut-il rien contre elle? Il y réfléchirai plus tard...De toutes façons ils se reverront.

Lulla a vraiment tout cafté...Elle a même parlé d'Alice...Et ça, pour Zsasz ça ne sentait pas bon. Quand il se retrouvera face aux flics, et qu'il ne saura pas répondre à leur question sur elle...Il risque de prendre cher...Ou est elle? D'ou elle vient?...Qui est-elle? Le psychopathe ne le savait pas...Et il s'en fichait.

Elle a même parlé de la Cour des Hiboux. Merde. Meme si il y a peu de chances que ces incapables de flics aillent au bout de l'enquête... Il ne fallait pas qu'ils doublent Victor...Il fallait qu'il se trouve un allié...Quelqu'un de puissant et de solide. Lulla aurait été parfaite poru ce rôle mais il y a peu de chances qu'elle veuille encore l'aider un jour...

Zsasz eut une idée...Il fallait en savoir plus sur La Cour Des Hiboux...Il fallait les faire payer. Et qui de mieux placé que la Chauve Souris, pour aider le psychopathe à en savoir plus sur cette organisation. Le détective a forcément du en entendre parler. Victor était vraiment satisfait de cette idée. Il en sourait franhement d'avance, ses yeux étaient perdus dans le vide...Mais il ne fallait pas qu'il se fasse griller, pas sur ça. Alors il reprit un air un temps soit peu sérieux.

De toutes façons, pour contacter la chauve-souris, il fallait déjà commencer par sortir de l'asile ou il allait être reconduit...Et pour en sortir, il fallait déjà y être. Alors, un peu paradoxalement, Victor avait hâte d'être dans cet "hopital".

La ou Zsasz était rassuré, c'est que même un vulgaire proc' connaissait la Cour...Alors Batman, LE Batmant devait forcément être au courant. Il allait le forcer à l'aider, la chauve souris n'aura pas le choix, ou quelqu'un mourra.

Victor allait avoir un procès sur le dos, mais c'était le cadet de ses soucis...Il avait tellement de projets, sortir d'Arkham, contacter le Batman et faire la peau aux responsables de l'enlèvement de Lulla, tuer son compagnon, et enfin...Tuer le pingouin...Pour être clair, il n'avait pas le temps de moisir à l'asile.

Une fois, le proc' sortit de la chambre du psychopathe, ce dernier fixa Lulla, le sourire aux lèvres.

"Bon, nous avons assez perdu de temps ici...Vous comme moi. Alors, s'il vous plait, appelez vos gars, et emmenez-moi la ou vous devez m'emmener, et nos chemins se sépareront ce soir...A moins que vous teniez à me tenir compagnie dans le fourgon qui me transportera. J'en serai absolument ravi...On y va?"
Le visage de Zsasz changea, son sourire avait disparu...Il feintait bien sur.

"Vous savez, je n'ai jamais aimé les hopitaux...Ils me rendent mal à l'aise. A chaque fois que j'y vais, je me rappelle ce jour, ou j'ai du y mettre les pieds pour la première fois, et identifier mes parents...S'il vous plait, ne m'infligez pas cette souffrance. Sortez moi d'ici. Je préfère l'asile ou la taule que cet enfer...Même si je le mérite"

[H.R.P. : Logiquement fin de Rp pour moi, si Lulla accepte ma requète de sortir. Merci beaucoup pour ce rp encore un grand plaisir)

Sujet: Re: Les survivants...

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée