Les petites plages calmes débouchant sur la rivière de Gotham étaient des lieux déserts la nuit. Deux 4X4 s'étaient pourtant garés dans les environs cette nuit là.
Un groupe de neuf hommes en sortit. L'un deux ouvrit le coffre et en sortit un homme portant un sac noir sur la tête. Le chef du groupe observait attentivement pendant que les autres obéissaient.

" Déshabillez-le ! Complètement ! "

L'homme implorait la pitié de ces tortionnaires mais rien n'y faisait. Julien chargea son USP 45, arme de poing légère et maniable. Il avançait à pas de loup en direction de sa victime nue comme un ver.

- Pitié ! Ne me faites pas de mal !
- SILENCE ! Tu as dit avoir des infos sur la Cour des Hiboux et tu ne veux rien nous dire ? Parle !
- Je ne sais absolument rien sur la Cour des Hiboux. Relâchez-moi, je vous en supplie.

BANG

Julien souffla sur le canon de l'arme pendant que le corps nu venait de s'affaler contre le sable de la plage.
" Ce n'est pas la réponse que j'attendais mon ami. Tu aurais mieux fait de parler. Tu aurais évité bien des soucis à tes proches. "

Il se retourna vers ses hommes de main.
" Enterrez le corps dans le sable et préparez-vous à partir ! "

Les hommes de Julien Morgan sortirent de petites pelles pliables et creusèrent un trou pendant que Julien s'allumait une cigarette en observant le travail.

[Les justiciers ont le droit de venir ici pour me battre mais je n'exclue aucun autre personnage. La condition reste que je parvienne à m'enfuir à la fin car j'ai un sujet d'importance prévu avec Batman qui se passe après cette scène. Merci de votre compréhension ^^]

Algorithme : Identification faciale

L'ordinateur s'active immédiatement et fait défiler les informations sur la lentille de mon masque. Je suis particulièrement surpris par ce qui m'es indiqué. L'homme qui venait de tirer était Julien Morgan. Franck Morand ne m'aurait donc pas menti ?

Neuf hommes de mains en train d'enterrer une pauvre victime, qui prétendait savoir des choses sur la Cour des Hiboux. La dite Cour n'existe pas. Bruce en es persuadé. Je n'y crois pas également. Il faudra que je mène mon enquête personnellement. En tout cas, je vais devoir éclater tout ce beau monde, avant d'interroger l'écologiste.

Je suis accroupi en haut d'un lampadaire, sur un pont au dessus de la plage et de la baie. Je plonge, déployant les ailes que constituent ma cape sans le moindre bruit. Je me laisse tomber entre les dits hommes de mains en train de creuser. Un coup de botte vole immédiatement dans le visage du premier homme. Son nez est immédiatement cassé, suivi immédiatement d'un petit explosif placé sur son torse. Mes coups volent rapidement d'un ennemi à l'autre, les éliminant les uns après les autres, sans qu'il n'ait le temps de sortir leur arme. L'un d'entre eux tente bien de m'attaquer de sa pelle, mais je le stoppe immédiatement de mon bâton, avant de le frapper d'une volée de coups au visage et au torse. J'active mes explosifs mettant hors de combat les derniers hommes.

Je m'approche de Morgan, qui, trop estomaqué par mon enchainement, n'a pas l'air décidé à s'enfuir. Mon grappin jaillit, transperce sa veste au niveau de l'épaule, et l'attire jusqu'à moi. Il faut être intimidant maintenant.

Morgan. Qu'est ce que tu fais ici ? Qu'est ce que tu cherche ?

Tout s'était passé beaucoup trop vite. Une silhouette sombre et cagoulé se laissa tomber au milieu des hommes en planant avec sa cape. Pendant que le justicier Red Robin, certains l'avaient reconnus, se battaient contre les hommes de Julien. Le sable de la plage fouettait le visage et handicapait les combattants. Julien entendit une détonation et une explosion qui mit hors de combat ses derniers hommes.
Julien avait tenté de tirer avec l'USP qu'il avait toujours sur lui mais l'arme semblait s'être enrayé sur le coup.
Merde...

Un grappin transperça la veste de Julien et le tira vers le justicier. Sa voix était dure et inquiétante.

Morgan. Qu'est ce que tu fais ici ? Qu'est ce que tu cherche ?

Julien avait peur mais il tenta néanmoins de ne rien laisser paraître. Il savait qu'il avait un justicier en face de lui et non un tueur comme l'Ergot.

" Ce sera monsieur Morgan pour vous. Je suis à la recherche de mes agresseurs et je demande justice car ni la police ni des justiciers comme vous ne sont venus m'aider quand on a tenté de m'assassiner "

Julien avait décidé de dire en partie la vérité car ça pourrait l'arranger et lui éviter de trop souffrir.

" Vous voyez, j'ai été obligé d'interroger moi-même ce truand qui prétendait appartenir à la Cour des Hiboux. Ne vous en faites pas, il ne manquera à personne. Vous allez plaindre ce fou croyant être de la Cour des Hiboux et qui s'avère finalement être un violeur en série ? "

Julien avait lâché cette dernière phrase sur un ton de défi. Il avait peur du justicier mais il reprenait confiance en son talent naturel pour le discours. Son cerveau calculait déjà ce qui pourrait arriver ensuite.

HJ : Cette situation est parfaite, je me permet de vous rejoindre.

Belle représentation.
Ce jeune homme a dû potentiel, mais il le gâche vraiment.

Il n'avait pu le rencontrer. A peine avait-il fait un serment qu'il le reniait quelques temps après.
C'était bien dommage, ce tempérament chaotique lui déplaisait, mais après tout il n'avait jamais bien pu prendre le temps de juger cette oiseau. Ce serait peut-être l'occasion.


L'homme qui venait de parler ainsi, se trouvait en hauteur d'un monticule herbeux à une vingtaine de mètres, il leur faisait face. Il tenait fermement deux calibres pointés vers Julien Morgan et Red Robin. Il était inutile de leur signaler que ces derniers n'avaient pas intérêt à bougez sans prendre le risque de rejoindre la victime de cette scène, en Enfer.
La plage était dégagée et son poste remarquable, ils ne pouvaient rater ses cibles.


Malgré la sombre nuit, les rayons de lunes faisait miroiter les bandes blanches absolument propres qui lui recouvraient le visage, comme si ce dernier sortait à peine d'une opération.
Il n'était pas difficile à reconnaître, puisqu'il agissait sous le nom de ''Silence'', justicier d'État auprès de la Mairie de Gotham, mais hormis cette unique information, tout Gotham ne connaissait rien de ce nouveau ''héros'', même pas l'ancien justicier.

" Ce sera monsieur Morgan pour vous. Je suis à la recherche de mes agresseurs et je demande justice car ni la police ni des justiciers comme vous ne sont venus m'aider quand on a tenté de m'assassiner "

Malgré le danger qu'il encourait, l'homme ne perdait aucunement de sa suffisance. Il m'énerve. Calme toi, Tim, calme toi. Ne cède pas à ta colère en lui mettant une droite. Personne n'ai venu l'aider ? Cela ne l'a pas emperché de tuer. Il allait payer.

" Vous voyez, j'ai été obligé d'interroger moi-même ce truand qui prétendait appartenir à la Cour des Hiboux. Ne vous en faites pas, il ne manquera à personne. Vous allez plaindre ce fou croyant être de la Cour des Hiboux et qui s'avère finalement être un violeur en série ? "

Il a faux ! La cour des Hiboux n'existe pas ! Bruce me l'a prouvé, j'ai fait ma propre enquête et je refuse d'y croire. La ville appartient aux justiciers. Elle ne peut pas appartenir à une sois disant société secrète dominant la ville. Il a tort ! J'aboie plus que je ne répond.

La cour n'existe pas !

Une voix résonne dans le vent. Je me retourne, et aperçoit le justicier d'Etat Silence. Merde. Il est peut être envoyé par la mairie pour me chopper étant donné que je ne suis plus censé exercer. Ses flingues sont pointés sur Morgan et moi. Il pense lui aussi à la réel existence de la Cour des Hiboux. Il faut que je me tire. Morgan peut attendre une autre nuit. Je fouille lentement une des sacoches attrapé à ma ceinture. Une bombe fumigène en est sortie, puis éclate au sol.

Deux shurikens jaillissent de l'écran de fumée avant d'aller se planter dans le canon des armes de notre interlocuteur. Je n'apprécie pas être mis en joue, et vu que je ne suis plus justicier d'Etat, il va falloir que je me tire vite fait. Je vais cependant attendre de voir ce qu'il va dire. Les shurikens bloquant ses armes, si il tire, celles ci vont exploser, lui coûtant ses mains. L'écran de fumée commence à se dissiper. Nous pouvons maintenant parler.

Que veux tu Silence ?

La cour n'existe pas !

Il semblait si sûr de lui mais il se trompait comme tous les autres. Il n'avait pas vu les masques de ces assassins, pas entendu la déclaration à mort de l'Ergot.

" En êtes-vous seulement sûr ? "

Une voix se fit entendre soudainement derrière eux. Elle venait d'un homme au visage bandé qui les observait depuis un monticule à vingt mètres de là. Red Robin sembla le reconnaître et n'aimait pas cette présence.
Il pointait deux pistolets sur Julien Morgan et Red Robin et les sommait de suivre ses consignes.

''Que dois-je faire alors ? Je vous tue pour non coopération ? J'alerte les Marshalls pour qu'ils en fassent de même ? Ou bien vous me dites vraiment ce que vous savez de la Cour des hiboux ?''

Red Robin réagit immédiatement en utilisant un fumigène et en lançant deux shurikens vers l'adversaire qui permettait de bloquer les armes. La fumée se dissipait et le justicier parlait.

Que veux tu Silence ?

Julien Morgan se releva car il était tombé sous le choc et il observa les deux personnes avant de prendre la parole.

" Pour répondre à votre question Silence, je sais très peu de choses de la Cour des Hiboux. Je sais qu'elle a les moyens de repérer nous écouter à tout moment et de régler notre compte car elle a réussi à me blesser en attaquant mon penthouse ainsi qu'une de mes résidences secondaires. Ils sont partout et je compte bien les éliminer car la justice que vous défendez n'accorde aucune importance à cette menace. Que comptez-vous faire maintenant ? Me tuer ? Je peux vous montrer le visage de l'Ergot car il s'est montré à mes caméras sans les craindre. "

Julien observait Silence, cet homme au visage bandé. Il avait peur des justiciers et aurait tout donné pour fuir mais il devait la jouer fine s'il voulait s'en sortir

" Vous avez le choix entre croire si la légende est vraie où me prendre pour un fou. A vous de voir. "

Sa voix était plus assurée. Il prenait un ton plus posé et calme pour parler au justicier d'état.

A peine Silence avait-il finis sa phrase qu'un nuage de fumée apparu de nulle part et recouvris les deux cibles de ses revolvers. Immédiatement après, deux shuriken se plantèrent dans les canons de ces armes. Il tenu bon et ne les lâcha pas, même s'ils étaient évidemment hors-service à présent. La manœuvre l'avait singulièrement surpris par la rapidité.
Ce jeune homme avaient de véritables doigts de fée mais surtout une précision exceptionnelle... ce genre d'outils à la ninja n'avaient jamais plus à Thomas lors de ses entrainements intensifs en Europe, mais il reconnaissait là leur singulière utilité.

La fumée disparue vite. Robin lui faisait face vraisemblablement prêt à se battre.
Dire qu'il lui avait peut-être bien sauvé la vie. Cette mésaventure ne comportaient que des regrets, mais jamais personnes n'auraient à le savoir.

''Allons, allons. Je ne suis pas un tueur, je suis un justicier.''
''Ces armes étaient chargés de balles basse vitesse et nous ne sommes pas ennemis, vieux collègue.''

Il sourit en lâchant les deux revolvers dans le sable gris. Il n'approcha pas, la distance l'obligeant toujours à parler fort, notamment pour recouvrir le chant de la houle.

Julien Morgan, dont Silence ne connaissait que le nom et les fonctions depuis son arrivée récente à Gotham, pris alors la parole pour lui raconter sa rencontre avec les fameux hiboux et leur émissaire : l'Ergot.

''Cette ville est pleine de fous, Mr Morgan. Si vous ne l'êtes pas encore, soyez certain de ne pas échapper au fléau.''

''Mais le fait que vous soyez en vie, nous prouve que vous devez bien être un as de l'art de l'évasion ou bien en proie à quelques mauvais tours de la part d'imposteurs. Car, si la Cour est réellement une légende c'est qu'elle n'a dû jamais laissée aucuns témoins, n'est-ce pas la condition sine qua none ?''

''Votre condition physique, est, permettez moi, modeste, ainsi j'écarte la première hypothèse.
J'écarte aussi la seconde, car cette fois-ci c'est votre pouvoir qui joue en votre faveur.''

''Aussi je pense que vous dites vrais, mais qu'ils ont dû volontairement vous laisser la vie sauve. Cette nouveauté peut-être d'origines diverses, mais à mon humble avis de Gothamite de sang, Mr Morgan, c'est un très mauvais présage pour nous tous.
Car, lorsque les contes deviennent réalité, leur moral s'accorde plutôt mal avec notre cité, n'est-ce pas Mr Robin ?''

Silence parlait d'un unique et juste monologue. Malgré ses tournures interrogatives, son ton soutenu et implacable montrait qu'il n'attendait aucunes réponses tant qu'il n'aurait pas marqué de pause.

''Bien ! Je ne suis pas là par hasard, tout comme vous. Nous cherchons les vérités, mais on ne peut les proclamer qu'avec un peu d'argumentation.''
''Face au sérieux de cet homme, qu'est-ce qui vous fait croire que la Cour n'existe pas, Mr Robin ? ''

Cette fois-ci une véritable question était posée.

Vieux collègue ? N'importe quoi. Silence n'était qu'un rat attiré par l’appât du gain, comme tout les autres justiciers d'Etat. Moi, par exemple, je les avais rejoins juste pour m'opposer à Batman. Ce corps n'a pas lieu d'être et ne sert à rien. Je ne crois pas non plus à sa déclaration sur les balles basses vitesses de ses armes. Je suis un hors-là-loi et il est parfaitement dans son droit de me descendre. Cependant, il laisse tomber ses armes, bon, je vais écouter ce qu'il a à dire, et ne pas lui casser le nez immédiatement.


''Bien ! Je ne suis pas là par hasard, tout comme vous. Nous cherchons les vérités, mais on ne peut les proclamer qu'avec un peu d'argumentation.''
''Face au sérieux de cet homme, qu'est-ce qui vous fait croire que la Cour n'existe pas, Mr Robin ? ''

Batman a fait son enquète. J'ai fait la mienne. Nous avons réussi à prouver que la Cour n'existe pas. Pas de preuves, pas de mobiles, pas de traces, seulement des morts inexpliqués. Un léger doute subsiste, mais rien qui peut prouver l'existence d'une formation aussi puissante. Elle n'existe pas, j'en suis persuadé. Je n'y crois pas. Ce n'est pas possible. Gotham appartient aux justiciers. J'ai beau avoir l'esprit plus ouvert que Batman, je refuse d'y croire.

Elle n'existe pas. J'ai mené mon enquète. Gotham appartient à Batman. Pas à une Cour imaginaire.

''Mais le fait que vous soyez en vie, nous prouve que vous devez bien être un as de l'art de l'évasion ou bien en proie à quelques mauvais tours de la part d'imposteurs. Car, si la Cour est réellement une légende c'est qu'elle n'a dû jamais laissée aucuns témoins, n'est-ce pas la condition sine qua none ?''

Julien Morgan ne put qu'acquiescer à la remarque de Silence. Cela paraissait logique.

''Aussi je pense que vous dites vrais, mais qu'ils ont dû volontairement vous laisser la vie sauve. Cette nouveauté peut-être d'origines diverses, mais à mon humble avis de Gothamite de sang, Mr Morgan, c'est un très mauvais présage pour nous tous.
Car, lorsque les contes deviennent réalité, leur moral s'accorde plutôt mal avec notre cité, n'est-ce pas Mr Robin ?''

Julien les observait tous les deux. Il aurait aimé fausser compagnie à Red Robin car maintenant, on venait de découvrir le visage inhumain de Julien Morgan. Il fallait qu'il garde cette image d'homme d'affaire plus où moins respectable.

''Face au sérieux de cet homme, qu'est-ce qui vous fait croire que la Cour n'existe pas, Mr Robin ? ''

Red Robin semblait sûr de lui voire arrogant. Il ne supporterait pas la triste réalité, c'est sûr.

Elle n'existe pas. J'ai mené mon enquète. Gotham appartient à Batman. Pas à une Cour imaginaire.

Julien se mit à sourire et à rire franchement de la bêtise du justicier.

" Gotham appartient à Batman ? Faites moi rire ! Vous avez tous ce nom à la bouche comme si un dingue en collants faisait régner la justice. Vous admirez ce meurtrier ? La ville n'appartient pas à ce monstre et elle ne lui a jamais appartenu ! "

Sur ces mots, il jeta une enveloppe sur le sable qu'il avait sorti de sa veste.

" Les voila les preuves de l'existence de la Cour ! "

Des photos prises de la vidéo-surveillance du penthouse montrait les commandos portant les couleurs de la Cour des Hiboux. Leur tenue était caractéristique et les photos du massacre des hommes de Julien Morgan montrait que ces types étaient bien plus forts que de simple porte-flingues.

" En quoi croyez-vous vraiment ? En une chauve-souris ? "

D'un endroit cacher , je voyais Julien abbatre un homme à terre
Mais la chose la plus interressante
C'est qu'il à parler de cette "cour des hiboux"
The Riddler tape sur son pc
Le telephone de Julien vibre

Julien voit : numero masqué
Il réponds :
"Hallo ?"

The Riddler : Monsieurs Morgan
Julien : Qui est-ce ?
The Riddler : Aucune Importance je veux vous rencontrer , vous savez des choses sur la cours des hiboux.
Julien : Ou ?
The Riddler : Est-ce aussi Amusement que son nom l'indique ?

[Je ne peux pas répondre à ce post car tu es en train de jouer mon perso à ma place. Merci de mettre seulement ton appel et à la limite des petites phrases comme "Il attendit la réponse du français". Je trouve ça un peu trop court. Tu pourrais développer en parlant du repaire à Nygma, comment il s'est procuré mon numéro et expliquer ses pensées où son plan.

Je sais que tu débutes mais ça viendra. Tu peux me MP si tu veux de l'aide où des renseignements sur mon persos ]

Comme c'est interressant...

Alors que Julien terminait son discours cinglant face à ce pseudo-justicier, il sentit son portable vibrer dans sa poche de veste. Il le sortit et l'alluma. Le numéro était masqué. Il appuya sur un bouton et mit le téléphone à son oreille.

" Allo, qui est à l'appareil ? "
Sa voix ne tremblait pas. Il essayait de ne pas montrer sa peur face au fait que la Cour des Hiboux aurait pu tenté de le recontacter. Les justiciers pouvaient lire de la peur sur le visage de Julien. Il ne plaisantait pas, la Cour existe même s'il ignorait que ce n'était pas elle qui s'en prenait à lui ce coup-ci. Il lui sembla entendre une voix masculine.
" Que voulez-vous monsieur ? "
Le silence était de quelques secondes mais il lui semblait pesant. Silence et Red Robin devaient se demander qui avait appelé Julien Morgan.

L'homme mystere sourit , il avait reussi à prendre contact avec ce mysterieux francais

"Monsieurs Morgan , inutile de vous dire que vous m'insulterai en tenter de décrypter mon numéro , n'est pas ?
Je suis un homme particulierement interréssé par cette mysterieuse "organistation" tout comme vous avez l'air de la craindres
Alors , commencons , avez vous des renseignements sur cette fameuse "cours des hiboux"

L'homme d'affaire se mis à rire avec mépris à l'écoute des paroles du justicier rouge.
Silence répondit à ses propos.

''Je pense qu'un jeune criminel français, même bien entouré, Mr Morgan, ne devrais pas sous-estimer le Chevalier noir de Gotham. Il a vécu plus longtemps dans cette ville que vous ne pourriez l'espérer pour vous.
Cependant, je vous rejoint sur un point : Jamais les citoyens de Gotham n'ont élus un justicier masqué comme chef de leur cité.''


''Votre arrogance manifeste est décevante, Mr Robin, malgré tout l'honneur que vous mérité pour vos actions. Il peut vous porter préjudice, et dans ce cas ci, il vous aveugle.
Car, ce n'est pas parce-que vous protéger des habitants du mal, que vous êtes l'incarnation du bien, et encore moins leurs maîtres.
Et ce n'est pas parce-que vous pensez connaître ce mal, que ce dernier ne possède pas des formes dérobées à vos yeux.''

Julien Morgan avait jeté une enveloppe contenant visiblement des photographies suit à ses paroles.
Silence s'approcha à pas lourds dans le sable blanc avec l'assurance que le justicier ne devrait pas l'attaquer à présent. Il jeta un regards aux hommes de main étendus autour de cette scène. Les prodiges du jeune homme ne devaient pas être pris à la légère. Dommage qu'il ne prenne pas la bonne voie.

Il arriva à leur niveau et se pencha pour regarder les photographies. Il devait s'agir des émissaires de la Cour et de leur mise en garde. Si Morgan avait survécu, c'était en partis pour transmettre cette information...

Morgan sortit alors un téléphone de sa poche, instinctivement Silence se leva pour lui faire face, prêt à une éventuelle attaque. Visiblement, il recevait un appel, un appel inconnu.
Silence le laissa faire et se tourna vers le justicier dont l'allure fière l'écœurais profondément. Mais, derrière les bandelettes, aucunes émotions n'apparaissaient.