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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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 What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela]

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MessageSujet: What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela]   What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela] EmptyLun 29 Oct - 0:23

Solomon Grundy,
Born on a Monday


Et la suite…La suite il s’en souvenait plus. Jason se rappelait de cette chanson, enfin comptine plutôt. Il l’avait trouvé idiote au départ, comme beaucoup de choses, s’en était suivi un espèce de cours magistral de la part de Bruce avec la manière dont les criminels utilisaient parfois les contes, chanson et histoires populaires pour se forger une figure encore plus monstrueuse qu’ils n’avaient pourtant déjà. Quelque chose qui devait sûrement passionner les psychiatres, lui il était juste un peu au dessus de tout ça pour ne pas dire qu’il s’en foutait royalement.
Parce qu’au fond, le monde était bien plus simple que Batman ne le voulait. Ouais, bien plus simple, bien moins noble, alors les comptines, la poésie, tout ça… Cependant il restait des choses complexes, dans la vie, comme par exemple le fait de revenir d’entre les morts. Ca arrivait, c’était rare mais ça arrivait.
Cette comptine elle parlait de quoi : mariage, vie, naissance, mort ? Oui, un jour pour chaque. Conneries… Jason ne se rappelait plus du jour exact où il était mort, de toute manière ça n’avait aucune espèce d’importance. Qu’est-ce qu’il foutait là, alors, dans les égouts à pourchasser un monstre ?
Il pouvait repartir encore, sortir d’ici, allez se défouler sur la racaille des rues de Gotham, tuer un peu, tuer beaucoup.
Ouais, il pouvait, mais il ne le ferait pas. Pas ce soir. Autant le dire, sa dernière confrontation d’avec Batman, il y a quelques nuits, l’avait secoué. Instable psychologiquement, Red Hood se laissait bien trop avoir par ses émotions pour ne pas subir de blessures. Batman, Bruce… depuis le début –enfin le début, depuis son retour- continuait à le voir comme mort, reniait presque le fait qu’il respirait, marchait à nouveau. Du moins, c’était ainsi que Jason le ressentait, et c’était cela qui nourrissait sa rancune envers le Chevalier Noir, comme envers le jeune garçon devenu Robin, après lui. Il avait été vivant, il était mort, puis vivant, il l’était redevenu. Mais il était toujours Jason Todd !
Une question d’identité… Jason oubliait seulement que lui-même se cachait derrière un masque, un casque, complètement anonyme, le déshumanisant presque. Comment lui mettre un nom dessus, il n’était plus rien d’autre qu’une couleur, une menace.

Putain, qu’est-ce qu’il foutait là …C’était pas bon, il allait pas se la jouer fantôme de l’opéra non plus, à philosopher dans les égouts. Il y avait mieux…
Il voulait parler de la mort, lui qui ne s’en souvenait pas, il voulait voir, juste voir qu’il n’était pas seul à avoir ainsi été rayé d’une carte, puis remis ainsi de force à nouveau dans l’échiquier. Il voulait se confronter à quelqu’un, quelque chose… Quelque chose qu’il pouvait être lui aussi, lui que l’on disait si monstrueux dans sa propre croisade contre le crime.

Sauf que, détails mineurs, Jason avait perdu le compte des embranchements.

Il était donc totalement paumé dans les égouts de Gotham City. Une super soirée…
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MessageSujet: Re: What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela]   What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela] EmptyJeu 1 Nov - 15:55

Duela fulminait depuis qu'elle avait tenté d'échanger des informations en échange de sa liberté, plus le temps passait,plus elle se demandait ce qui avait bien pu lui prendre . Une criminelle avait un héritage tel que le sien ne pouvait raisonnablement pas s'abaisser à de tels procédés. Elle avait crue que ce pourrait être drôle,elle s'était trompé sur toute la nuit.Mais ce qui l'embêtait le plus en vérité,c'était la réponse qu'elle avait reçu d'Arthur Lindenberg lors de son entretien....
Alors comme ça ses informations n'étaient pas suffisantes? Alors comme ça elle ne pourrait soit disant pas sortir de New Gotham? Eh bien ce petit fonctionnaire au menton imposant allait voir ce qu'il allait voir. De toute évidence,il ignorait ce qu'il avait déclenché chez Duela, elle avait pris son refus de la laisser sortir gentiment de la ville ou elle était internée pour un défi,et elle ne refusait jamais un défi. Surtout ceux lancés par des représentants de la loi. Elle allait prouver leur inutilité flagrante aux autorités. Ou pas. Il ne valait mieux pas que son absence se fasse trop remarquer en fait, si elle se faisait prendre elle finirait certainement dans une petite cellule de prison ou elle serait privée de petite cuillère de peur qu'elle creuse un tunnel pour s'échapper. Duela n'avait aucune envie de devoir manger sa soupe avec une fourchette.

Ses première tentatives de fuite s'étaient révélées infructueuses. En effet, la criminelle à l'esprit nourri de bande dessinées et de westerns avait décidé de creuser un tunnel partant de sa chambre pour passer sous les portes de new gotham. Bien sur,elle n'aurait eu aucun mal à se procurer une pelle,mais il lui semblait que son entreprise se révélerait bien plus efficace si elle usait d'une petite cuillère. La jeune fille se heurta à deux obstacles, le premier était bien évidemment le fait que le sol de sa chambre était couvert de carrelage. Ensuite, son manège se fit vite remarquer; mais les docteurs qui surveillaient le psychopathe prirent simplement ses tentatives de creuser dans du carrelage pour une manifestation de sa folie supplémentaire.
Il avait fallu des jours à Duela pour accepter son premier échec, et des semaines pour trouver un nouveau plan. Elle avait trouvée la solution par hasard en tentant de poursuivre un gros mec qui lui avait volé son goûter dans les rues de New Gotham. Elle était en effet tombée dans les égouts à cause d'un éboueur distrait qui avait oublié de refermer la plaqué d'égouts derrière lui . La réponse l'avait frappée à ce moment la. Bien sur, il était inutile d'essayer de creuser un tunnel sous new Gotham puis ce qu'on s'en était déjà chargé pour elle! C'était évident, en fait, pourquoi n'y avait elle pas pensé plus tôt? Pleine de cette nouvelle idée, Duela abandonna complètement l'idée de récupérer son goûter et décida de quitter sur l'heure cette ville pleine de fous furieux dangereux. (Dont elle ne faisait selon elle, naturellement pas partie)
Et quand elle serait arrivée à destination elle irait narguer Arthur Lindenberg, peut être lui enverrait elle une lettre anonyme disant « nananère », mettrait un chat mort dans la boîte au lettre ou bien tuerait elle sa femme pour lui faire une farce. Elle ne s'était pas encore décidé. Mais elle aurait tout le temps de mettre au point un vengeance bien hilarante d'ici la...
La jeune fille descendit donc en chantonnant dans les égouts, un petit sac ne contenant que le strict nécessaire (c'est à dire un peu d'argent,une chocolatine et une matraque, pour pouvoir voler un peu plus d'argent. Pour s'acheter des chocolatines.) et se mit à sautiller sur la bande de béton à côté du joli court d'eau vert et putride qui coulait joyeusement vers un autre monde. La vraie Gotham city par exemple. Parfois,elle écrasait un ou deux rats pour profiter du son mélodieux qui sortait de ces petites bêtes quand elles agonisaient. C'était un joli voyage, mais la jeune fille finit par se rendre compte qu'elle allait absolument dans n'importe quel sens et n'avait absolument aucune idée de sa localisation....
Bah, elle finirait par trouver, puis au pire, elle pourrait demander son chemin à un passant.
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MessageSujet: Re: What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela]   What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela] EmptySam 3 Nov - 17:09

Il n'était pas seul. Ses sens avaient été alertés un peu plus tôt déjà et il n'en avait pas tenu compte. Les premiers bruits pouvaient très bien être ceux des rats, ceux qui peuplaient cet endroit étaient particulièrement gros et bien nourris. Il en avait vu détaler plusieurs dans son sillage, de gros rats blancs aux yeux roses d'albinos, dernièrement ceux-là s'étaient multipliés, sans doute encore un laboratoire clandestin qui avait dû fermer ses portes suite à l'intervention d'un prétendu héros. Il en avait vu qui se montraient particulièrement malin et organisés. Il les laissait en paix, partageant son territoire avec eux, petits êtres qui le toisaient de leurs yeux injectés de sang où brillait une méfiance respectueuse. Les rats n'étaient pas les uniques habitants de ce coin des égouts, il avait vu des créatures bien plus singulières, parfois des animaux qui n'avaient rien à faire en cet endroit, parfois des humains qui cherchaient à échapper à la cruauté de la surface, parfois il ne pouvait dire précisément s'il s'agissait de l'un ou de l'autre. Cependant, de tout ce qui peuplait les égouts de Gotham, nul n'était un plus féroce gardien que Solomon Grundy.
Les bruits étaient proches et répétés, ils n'étaient pas ceux des rats, ni ceux d'une créature inidentifiable, Grundy avait reconnu la démarche d'un humain, ou peut-être de plusieurs. Les bruits qu'il entendait étaient des pas, des pas hésitants mais calculés, ils lui rappelaient ceux de l'homme chauve-souris, qui s'était déjà aventuré en ces lieux reculés. Il était hors de question que le justicier vienne encore troubler son repos, la justice n'éxistait pas ici.
Le monstre se dirigeait lentement vers les pas, lentement mais avec l'assurance de celui qui connaissait parfaitement cet endroit. Il traversa de grandes salles à l'étonnante majesté qui contrastait avec leur usage. D'anciens collecteurs hors d'usage cotoyaient un fatras d'objets que le monstre avait disposés en une étrange organisation, années après années. Il traversa la gallerie des jouets, un tunnel qui remontait progressivement vers une autre salle. Cette gallerie où coulait le flot sombre dans lequel il marchait était bordée sur ses berges par des amas de jouets de toutes les époques et dans tous les états. Le monstre les avait rassemblés ici, sans but précis, les récupérant là où on les avait jetés. Des milliers d'yeux de poupées reflètaient la pâle lueur des rares lampes qui fonctionnaient encore. La gallerie aboutissait à une rotonde, au dôme élevé, d'où partaient bien d'autres tunnels. Ici le monstre avait réuni de multiples objets qui avaient un lien avec les transports. Des centaines de roues et de pneus, antiques ou modernes, des portières de voitures, l'avant d'une limousine des années 50, rouillée et méconnaissable, une calèche en bois vermoulu aux charnières rouillées et dont on apercevait encore les vestiges d'attelage, une auto-tamponneuse aux couleurs effacées, une moto qui aurait eu une valeur considérable si quelqu'un s'attachait à la restaurer ainsi que le squelette d'un petit bateau des gardes-côte. Des tas de plaques d'immatriculation menaçaient de s'effondrer et on pouvait apercevoir au loin toute une collection d'enjoliveurs, posés ça et là.
Solomon Grundy s'arrêta là.
Ces lieux n'avaient pas reçu d'autres visites que la sienne depuis des années, on n'y accèdait pas facilement, et pourtant il entendait distinctement quelqu'un qui s'en approchait. Il fixa les alentours de ses yeux gris. L'intrus approchait, il venait par le couloir qui lui faisait face, le couloir des verreries, là où s'entassaient phares brisés, vestiges de feux de circulation et tout ce que la patiente créature avait collecté de verroterie colorée. Le monstre reprit sa marche, plus rapidement, peu soucieux du bruit qu'il pouvait faire. Il était seul maître sous la surface et un maître n'a pas à se cacher.
D'un instant à l'autre il allait réveler sa monstrueuse stature à l'intrus. Résolu à lui signifier quel danger il courait, Solomon Grundy se mit à gronder, sa voix inhumaine résonnait sous la voûte de pierre :
-Cher enfant, viens, pars avec moi !
Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
Et ma mère possède de nombreux habits d'or.
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MessageSujet: Re: What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela]   What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela] EmptyDim 4 Nov - 16:41

Il y avait quelque chose de fascinant dans ces égouts, fascinant et dégoûtant. Jason se rendit compte bien vite qu’il avait presque comme oublié la ville au dessus de lui, avec ses grands bâtiments, la puanteur de ses rues, le danger sous chaque pavé… Elle était là haut, au dessus, et lui il était là, dans ses entrailles, à parcourir un chemin poisseux vers quelque chose qu’il ne parvenait pas à définir lui-même.
Encore une fois, il hésita à repartir, à oublier. Juste fracasser quelques os pour se sentir mieux, là haut. C’était bien ce que faisaient les psychopathes, non ? Et psychopathes, il l’était un peu, non ? De l’empathie, de la compassion, il en avait, cela était juste plus simple de jouer les sans cœurs.

Un instant il cru être pris au piège par l’écho de ses propres pas. Cela accentua sa nervosité, il caressa du bout des doigts la crosse de son arme, geste aussi futile que rassurant, et se remit en marche. Non il ne rêvait pas, quelqu’un d’autre était ici, non loin…
D’un coup l’obscurité des lieux lui sauta à la gorge, bien que ses yeux s’en soient accommodés, de même que l’atmosphère étouffante. Il cru suffoquer, lui qui avait l’habitude des rues et des toits, et tâcha de reprendre contenance.
L’écho de pas autres que les siens, quelque chose de discret, presque fugace, ne délirait-il pas ? Il y a des lieux sans règles, celui-ci en était un.
Il y avait les rats aussi, énormes, obèses, bien nourris. Ce qu’ils trouvaient à manger dans les égouts, Jason ne voulait pas le savoir. Ils étaient différents des rats croisés dans les ruelles de son enfance. Ceux là, pelé, galeux, faméliques, lui avaient toujours inspiré une terreur sans nom. Parfois aussi gros que des petits chats, ils lui attaquaient les jambes, le mordant au sang et lui, bah lui, du haut de ses maigres années, il avait eu parfois bien du mal à s’en défendre. C’était cela, grandir dans les rues de Gotham…

Il prit un instant pour respirer un peu, se calmer, oublier tout ça. Allons, il n’allait pas jouer les gamins trop influençables quand même ? Les pas se rapprochaient désormais. Jason sortit son arme et la pointa aussitôt vers l’endroit d’où venait l’inconnu(e).
Sauf que d’autres bruits vinrent se rajouter aux premiers, lourds, pesants, comme si quelque dinosaure venait à sa rencontre.
Et puis une voix, des paroles qui tout d’un coup semblaient sans sens, jusqu’à ce que…. Souvenirs d’une salle de classe dans cette école où Bruce l’avait envoyé, l’odeur du bois des pupitres, la poussière de craie, un long après midi qui s’étire, un professeur qui met en marche une antique chaîne hifi… Cours de musique, ça devait être cela, des mots dans une langue étrangère, une chanson, des images de galop de chevaux… laquelle était-ce, déjà ?!

Mon père, oh mon père !

Sa gorge était sèche, il regardait la jeune femme en face de lui au fur et à mesure que les pas monstrueux se rapprochaient.

Mon père n’entendez-vous pas ?!

Quelqu’un pour menacer un petit garçon dans les bras de son père, pour le lui enlever, le père qui ne parvient à le sauver, un enfant mort, un enfant mort dans ses bras.

Mon père, mon père, à présent il m’attrape!

Le roi des Aulnes…

Le roi des Aulnes m’a fait mal!

Mal… et l’enfant mort, ouais mort. Ok, si cette chose qui avait parlé se prenait pour le roi des Aulnes, alors c’est que ça pouvait devenir violent…
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MessageSujet: Re: What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela]   What Day are we, Mr Grundy? [Grundy][Duela] Empty

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