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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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 Falling bird

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MessageSujet: Falling bird   Falling bird EmptyVen 12 Oct - 22:47

Le tunnel est plongé dans une obscurité quasi-totale. Je regrette presque d’avoir abandonné mon masque à vision thermique dans une marre d’eau verdâtre, quelques minutes plus tôt. J’ai affronté mon mentor et meilleur ami, Batman, et au terme de notre combat, j’ai retiré mon costume et me suis dépossédé de tous mes attributs de justicier. Pour ce que j’ai à faire, ils ne seront pas nécessaires. Ils seront même un handicap, de par le poids moral qu’ils mettraient sur mes épaules. Je ne suis plus Nightwing. Il faut que je me familiarise avec cette idée, sous peine de devenir fou. Je me suis détaché d’une partie de moi-même, l’ai mis au ban de mon esprit, espérant ainsi pouvoir accomplir ma tâche sans que ma conscience ne vienne m’empoisonner le cerveau. Je ne peux plus salir mon honneur, représenté par mon costume, par mon identité de justicier. Je n’ai plus d’honneur, désormais. Je vivrai sans jusqu’à la fin de mes jours, méprisé par mes pairs, jugé en permanence par la société et l’opinion publique, traité comme un moins que rien et mis plus bas que terre par la presse et la télévision. Je suis prêt à subir ces conséquences. Car ce que j’ai à faire doit être fait. Un criminel comme le Saint Samaritain DOIT payer pour ses crimes. Et le prix que réclament ses victimes ne peut-être que la mort. J’outrepasse mon rôle de justicier. J’outrepasse les règles que je me suis fixé durant toute ma carrière. Je détruits le mythe rassurant que j’ai construis autour de mon personnage : Nightwing, le chevalier blanc, l’ami des Gothamites, si sympathique, si propre sur lui. Déjà depuis la mort de Blockbuster, j’ai subi l’opprobre et mon costume s’est sali du sang de mon ennemi. Désormais, être Nightwing n’a plus aucun sens. Je ne peux pas entacher une nouvelle fois mon costume, je ne peux pas faire de Nightwing un meurtrier. Je ne pourrais pas frapper quelqu’un à coup de bâton d’escrime caché sous un masque… Il est temps que Dick Grayson affronte ses problèmes sans l’aide de Nightwing. Il est temps d’oublier le gentil justicier, de le laisser dans une vitrine de la batcave. Il est temps pour moi d’être moi-même et d’accomplir mon destin.

Mes pas m’ont précipité à la suite du Saint Samaritain, que Batman a vainement tenté de protéger. Mais ma détermination est trop forte. Jusqu’à il y a peu, je ne savais pas si j’aurais le courage - la folie ? - d’aller jusqu’au bout… Maintenant que je sens l’adrénaline battre dans chacun de mes muscles, maintenant que je sais toucher au but, je sais que je ne flancherai pas. Je ne peux plus reculer et revenir en arrière. Trop de règles ont été brisé, trop de coups ont été donné… Ma colère est trop intense pour qu’elle soit calmée. Mes sens, exacerbés par le combat d’avec Bruce, traquent ma proie et me font sentir vivant comme jamais. La vengeance m’habite jusqu’aux tréfonds de mon âme. Et rien ne pourra arrêter le train en marche. Je cours dans le noir, mes poings enserrant mes bâtons d’escrime électrifiés. Je me trouve désormais dans l’Old Steam Tunnel, vaste espace souterrain comprenant un réseau métropolitain depuis longtemps abandonné. J’ai croisé des reliques de locomotives, des wagons morts et rouillés, des railles rongées par la rouille. L’odeur de moisie provoqué par les champignons qui se sont développés ici imprégnait l’atmosphère partout. Mais maintenant, je ne la sens presque plus. Mon nez s’est habitué, et se concentre désormais sur l’unique odeur digne d’intérêt : celle de la peur de mon ennemi mortel. Le Saint Samaritain a compris que j’allais le tuer. Et qu’aucun être sensé ne viendrait s’interposer entre lui et moi. Il fuit, il court à n’en plus finir, son cerveau de psychopathe comprenant que sa carrière criminelle allait subir un arrêt brutal. Pense-t-il à ses victimes alors qu’il court dans l’obscurité totale, seulement guidé par son instinct de survie ? Pense-t-il à Michael, douze ans, qu’il a violé puis tué sans remords ? Et à Tomy, huit ans, qu’il a pris un malin plaisir à égorger ? Son tableau de chasse ne comprendra de toute manière pas de septième victime, j’en fais le serment. Pas un de plus. Pas un de plus.

La partie du tunnel que j’aborde est à moitié inondée. Je patauge dans une eau croupie qui exhale des senteurs de mort et de pourriture. Ça n’est pas pour m’effrayer ni me faire rechigner à la tâche. Bientôt, je me retrouve à moitié immergé. Seul mon buste dépasse de la surface. A ma gauche, je sens un mouvement accompagné de petits cris de rongeur : un rat. Lui aussi me fuit en percevant ma présence. Je suis un intrus sur son territoire, une menace potentielle pour sa sécurité. Comme ce rat, le Saint Samaritain a fuit sous terre, croyant pouvoir m’échapper. Mais nul mal n’échappe à mon regard, désormais. L’époque du pardon et de la pitié est définitivement révolue. Définitivement et irrémédiablement. Je ne suis plus un donneur de grâce mais bien un donneur de mort. Un ange noir et sombre. Sans pitié. Finalement, je retrouve le sec quelques mètres plus loin et poursuit ma course, malgré que mes vêtements soient trempés. Je ne sens pas le froid tant l’adrénaline qui parcoure mes veines stimule mon corps et mes sens. Le froid, mordant et dur, viendra après mon travail accompli. Le tunnel se poursuit sur deus-cent mètres, rectiligne comme une voie ferrée, avant qu’un embranchement n’apparaisse. J’ai le choix entre poursuivre tout droit ou bien tourner à droite. Le chemin de droite est sombre, terrifiant. Émane de cette bouche de l’enfer quelque chose de malsain. Je sais que c’est cette direction qu’a pris le Saint Samaritain. Je le tiens.

Je sais que je l’ai rattrapé. Je sais qu’il n’a plus que quelques mètres d’avance sur moi. Lui aussi le sait, et il a peur. L’obscurité est absolue. Mon cœur bat à tout rompre mais je distingue nettement les pas de mon adversaire un peu plus loin. Ses pas sont précipités et m’indique un état de terreur et d’excitation mêlée que seule un psychopathe dans son genre peut ressentir. J’accélère ma course, inexorable, et la distance qui nous sépare lui et moi s’amenuise peu à peu. Je charge mes bâtons d’escrime en électricité, ce qui me permet de distinguer la silhouette du Saint Samaritain devant moi. De dos, il courre à en perdre haleine. En comparaison, ma respiration parait lente et d’un calme terrifiant. Je suis bientôt sur lui sans qu’il puisse m’échapper. Ce salopard va mourir. Qu’il le veuille ou non, je vais le tuer ce soir. Il ne ressortira pas de cet endroit vivant et aucun autre enfant n’aura à subir ses sévices et sa folie.

Mais au moment où j’atteins mon adversaire, celui-ci bifurque à gauche, directement sur la paroi, et ouvre une porte rouillée que je n’avais pas vu, et qui couine lorsqu’elle se meut sur ses gonds. Si il croit pouvoir m’échapper par une porte dérobée, ce taré se trompe. Je lui emboîte immédiatement le pas. Mes dents se serrent, mes muscles se contractent lorsque j’abats mon bâton d’escrime sur son dos, alors que nous débouchons sur une salle voûtée - les catacombes - où s’empilent des crânes et des os à n’en plus finir. Spectacle macabre mais auquel je ne prête pas attention. Eclairé par la lumière électrique de mes armes, je ne pense qu’à une chose : FRAPPER.

Mes coups sont durs, ils sont faits pour faire mal. Très mal. Le premier, tout d’abord, arrache un cri étouffé de mon adversaire qui tombe à plat ventre parmi les ossements. Le second le fait percuter un monticule de tibias agencés les uns sur les autres qui s’écroule sur lui. Je le dégage des décombres pour le cogner avec une violence rare au visage, lui brisant la mâchoire. Je ne dis mots. Le silence uqi baigne la pièce est ponctué par le son que provoque la rencontre entre mes bâtons et son corps. Des bruits sourds. Durs. Inhumains. Toujours accompagnés de petits couinements de porc de la part de mon ennemi. Je vais lui faire la peau. Je vais le tuer ! L’électricité qui émane de mes bâtons crépite au contact de sa peau, lui envoyant des décharges douloureuses qui augmentent ses cris. Dansent sous mes yeux les visages vides de vie des enfants que je n’ai pas pu sauver. Ces six gamins baignant dans leur sang, la gorge tranchée comme s’ils n’avaient été que des animaux envoyés à l’abattoir. Il… Il les as tué. De la plus atroce des manières. Et il a tué Nightwing en quelque sorte, en lui tirant dessus, en le vainquant, tout simplement. Le Saint Samaritain m’a dépouillé de mon identité. Il m’a retiré mon masque et mon costume, a irrémédiablement souillé ma mission de justicier… La plus grande victoire de ce psychopathe que je suis en train de battre à mort. Me priver de moi-même. Me retirer mon innocence. A jamais. Comme lorsqu’il a tué ces enfants.

Sans m’en rendre compte, je pleure. Des larmes de rage. De désespoir, aussi.

Crève ! Enfoiré !

Je tape. Et tape encore. Tape à m’en rompre les muscles. Rien n’a plus d’importance. Seul la mort de mon ennemi est importante. Il a trop fait pour que je puisse m’arrêter, me stopper.

Il continue à sourire, cette ordure. Alors que je suis en train de le tuer, je le vois, à la lumière de l’électricité de mes bâtons, sourire. Son visage n’est plus qu’une masse informe et tuméfiée, il lui manque des dents. Mais il continue à sourire ! Même quand il crie de douleur, ce salopard sourit !!!

« SALAUD ! » hurlé-je sans plus me contrôler.

Les larmes brouillent ma vue. Je ne distingue plus ses formes, elles sont floues et rouges. Rouges de son sang. Peu à peu, c’est ma propre image qui apparaît. Moi, gamin, le jour où mes parents sont morts, tués lors de la représentation de leur spectacle. Puis moi, adulte, devant le cadavre de Blockbuster, que j’ai contribué à tuer. Son sang remplit l’espace, le sature… Une sensation de malaise m’envahit et j’ai un haut-le cœur terrible. L’image change, et apparaît un visage que je ne connais bien : celui de Barbara. Ma Barbara. La femme que j’ai longtemps aimé. La seule qui ait jamais vraiment compté dans ma vie, avec Koriand’r. Mes coups pleuvent sur le visage de ma bien aimée. Et… et… Non… je…

Je me suis arrêté de frapper. J’ai lâché mes bâtons d’escrime. Je suis accroupi, au dessus du corps meurtri du Saint Samaritain. Il respire encore et pleure de souffrance. Il est vivant. Je n’ai pas réussi à le tuer… Je n’ai pas… pu. Bon sang… Je me suis préparé pour ce moment. J’ai fais abstraction de tout ce qui avait de l’importance pour moi, de mon code de valeur, de Batman, de Barbara… J’ai envoyé mon esprit valser au loin. Mais au dernier moment… tout est revenu, comme un boomerang. Mes sentiments. Mon humanité. Je ne peux pas tuer un être humain… pas de cette manière. Ce n’est pas possible. Je ne suis pas un assassin. Je ne suis pas un monstre. Peut-être un jour, excédé par la colère et le chagrin, peut-être que je craquerai jusqu’à tuer un homme, sciemment. Mais pas ce soir…

Pas ce soir…

Je recule en titubant. Je suis soulagé d’un poids terrible. Je ne suis pas le meurtrier que je croyais être. Peut-être qu’il y a encore une chance pour que mes péchés soient pardonner, pour que je trouve la rédemption, pour que…

Un choc violent inonde la base arrière de mon crâne et je sombre dans l’inconscience.




-------------------------------

Le goût du sang dans ma bouche. Une douleur atroce à la tête.

Je tente de bouger mon corps courbaturé mais j’ai mal. Les séquelles de mon combat avec Bruce. Je réussi à me relever et à me mettre sur mon séant. Autour de moi, c’est l’obscurité totale. Que m’est-il arrivé ? Me suis-je évanoui après avoir tabassé le Saint Samaritain ? Où est-il, d’ailleurs ? Je doute de dans son état, il ait réussi à se relever.

J’ai beau scruté le noir, ça ne m’amène à rien. Je cherche un de mes bâtons d’escrime à tâtons sur le sol. Mais il n’y a que des ossements vieux de quelques siècles.

J’ai le cerveau encore embrumé, la bouche pâteuse, le regard terne, lorsqu’une lumière apparaît à ma gauche. Je tourne la tête et un puissant faisceau dont j’ignore la provenance se met à éclairer la salle où je me trouve. A deux pas de moi se trouve le corps du Saint Samaritain. Mais il y a quelque chose d’étrange. Une immense flaque rouge semble l’entourer. On dirait qu’il… qu’il est mort. Je sursaute de terreur. L’ai-je tué ? Est-ce moi qui… ?

C’est alors que j’aperçois un couteau. Un large couteau de boucher, qui se trouve en équilibre sur un crâne. La lame est noirâtre et pourpre… J’ai peur de comprendre. Cette lame a tué le Saint Samaritain. Cette lame lui a ôté la vie. Suis-je le responsable de cet acte de barbarie ?

Le faisceau de lumière se fait plus intense tandis que j’entends distinctement des bruits de pas en sa provenance ainsi que des cris. Mon esprit encore choqué ne réalise pas bien ce qui se passe. Ce n’est que quand je vois débarquer une cohorte de policiers qui braquent tous sur moi leurs lampes torches que je comprends dans quel merde je suis…
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MessageSujet: Re: Falling bird   Falling bird EmptyDim 14 Oct - 19:57

    Lorsque Braddock vient nous informer qu'un coup de fil anonyme qui nous met sur la piste d'un homme courant après un autre, un couteau de boucher à la main dans l'ancien tunnel au dessous de Cold Avenue, je prends en charge l'affaire sans plus tarder. Je réunis toute l'équipe rapidement – prés d'une dizaine d'hommes et de femmes prêts à quadriller les catacombes en peu de temps – et l'on se met en route pour rejoindre la position signalée par le jeune anonyme.

    On arrive sur place en quelques minutes seulement on se déploie dans le tunnel où nos deux témoins ont été aperçus. A peine ai-je posé le pied dans l'eau croupie et nauséabonde que je regrette presque d'être là. C'est pas la première fois que l'on mène quelques excursions dans les égouts de Gotham ou les endroits aussi glauques que ceux-ci mais c'est toujours une épreuve pour l'estomac. Je me concentre, ma lampe torche à la main pour ouvrir la voie à mes coéquipiers. Trouver une aiguille dans une botte de foin n'est jamais évident mais je sens que la chasse sera bonne pour nous – une intuition.
    On se déploie, armés et équipés de lampes torche pour éclairer les alentours. On écoute et on tente de repérer des indices pour suivre leurs traces en espérant ne pas arriver trop tard. Je repère assez bien les traces récentes de leur passage, leur course effrénée ayant éclaboussé d'eau les parois du tunnel.

     « On y va. » – Que je souffle à mes coéquipiers.

    Les sens aux aguets, on se presse jusqu'à arriver au niveau d'une porte rouillée qui est entrouverte. Possible que ce soit par là qu'ils soient passés. Je m'avance dans cette direction et j'éteins ma lampe torche durant quelques secondes, percevant un léger éclat dans le fond du couloir. Une pièce moins obscure par là-bas. Je fais signe à mes collègues et je m'avance dans cette direction. Je débouche sur une salle voutée, parsemée d'ossements. Est-ce vraiment étonnant pour des catacombes ? Je braque ma lampe torche sur une silhouette, assise à même le sol dans l'eau croupie qui git là. Je rive aussitôt mon arme à feu sur l'individu, rapidement rejointe par mes coéquipiers qui en font de même.

     « Bougez plus ! »

    Je repère assez vite le cadavre qui git à terre. Il faut croire que l'on est arrivé trop tard. La flaque de sang écarlate qui se répand sous l'individu n'annonce rien de bon. Je fais signe à mes collègues de surveiller l'homme assis au sol avant de rejoindre l'autre et de tâter son pouls. Rien.
    Je me redresse, soupirant avant de revenir vers le responsable, prés duquel se trouve d'ailleurs l'arme du crime. Un couteau sanglant.

     « Ne bougez pas. Levez simplement les bras bien en vue. Quel est votre nom ? » – Je sors les menottes de ma poche arrière et après m'être assurée que je suis couverte, je m'approche de l'homme.  « Vous êtes en état d'arrestation. Vous avez le droit de garder le silence et ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous avez le droit à un avocat, et si vous ne le pouvez pas, il vous en sera commis d'office. »

    Énième laïus. La situation est obscure et il me tarde d'en savoir plus sur les raisons de ce crime. L'ambulance ne tardera pas à arriver pour rapatrier le corps de l'homme et soigner le coupable avant de le traîner dans nos salles d'interrogatoire. Je m'occuperai personnellement de son cas.
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MessageSujet: Re: Falling bird   Falling bird EmptyLun 15 Oct - 20:01

Une voix de femme m’ordonne de ne pas bouger. Comme si il m’aurait venu à l’esprit de tenter le moindre mouvement devant une dizaine de canons pointés sur moi. Les faisceaux des lampes-torches de la police balayent maintenant la scène du crime au peigne fin. On se croirait en plein jour tant la luminosité est forte. Je plisse les yeux pour éviter d’être ébloui. J’ai toujours un goût de papier mâché dans la bouche et ma langue et sèche et rêche. Mon crâne tambourine atrocement et le sang me bat à temps à un rythme frénétique. Merde. Qu’est-ce qui m’arrive ? J’ai le sentiment d’avoir totalement perdu le contrôle sur mon destin. Un mort git à quelques mètres de moi, un type que je sais avoir haï au point de le tabasser avec une extrême violence. Je me souviens l’avoir cogné et cogné encore. Je me souviens de sa respiration difficile alors que je le matraquais à coup de bâtons d’escrime - bâtons qui ont disparus, d’ailleurs -. Mon ennemi avait souffert, crié, hurlé même. Mais il n’était pas mort. Pas jusqu’à ce que je m’évanouisse en tout cas. Ai-je eu ce qu’on appelle une absence ? Après avoir tabassé le Saint Samaritain, mon cerveau s’est-il mis en berne pour laisser à mes instincts les plus primaires le devoir de le tuer ? C’est ma plus grande frayeur, à vrai dire. Avoir perdu le contrôle. Être à l’origine de la mort d’un homme sans même le savoir, ou se souvenir de quoique ce soit… quelle horreur ! Mais ce que je n’arrive pas à replacer, et cela exclut en partie la thèse de l’absence, c’est ce couteau de boucher qui se trouve juste à côté de moi et qui est éclairé par une lumière blanche. Que fait cette arme ici ? Je sais pertinemment que je ne me trimballais pas avec ça sur moi. Nightwing n’utilise pas d’arme blanche. Il n’est pas Jason Todd. Le Saint Samaritain n’avait, lui non plus, pas d’arme. Pas même un flingue, comme la dernière fois. L’arme aurait-elle était planquée dans cette affreuse salle remplie d’ossements humains ? Ça parait improbable. Il n’y a aucune logique dans tout ça. Moi, pétant une durite et me mettant à massacrer quelqu’un à coup de couteau ? Non. Si j’ai pu perdre le contrôle, j’aurais achevé mon adversaire à coups de bâtons. Et puis l’arrivée de la cavalerie au moment opportun… Non, c’est trop gros. J’ai peur de comprendre une chose parmi le flou dans lequel je baigne : on m’a piégé.

Je n’ai pas le temps de méditer sur le sujet. La femme qui m’a ordonné de ne pas bouger apparaît devant moi, l’arme pointé sur mon torse. Elle est blonde, plutôt jolie pour une flic, mais je ne jouerai pas le mariole avec elle. Elle semble déterminée, je genre de personnes qui connait son métier et les tréfonds de la nature humaine. Je lève les mains en l’air de manière machinale. Elle me demande mon nom puis me livre son laïus habituel : lecture de mes droits civiques. Je sens que mes droits n’ont que peu de poids actuellement, alors que des flingues sont prêts à faire feu sur moi si je tente quoique ce soit pour m’échapper ou me battre. Du suicide. Je me laisse passer les menottes sans dire un mot. Je n’arrive tout simplement pas à prononcer quoique ce soit. Mes dents sont serrées, ma gorge complètement sèche. Et cette douleur qui me tord le cerveau… Ce soir, j’ai été frappé, humilié, j’ai à mon tour frappé, beaucoup, trop fort, de manière trop animale, sans aucune retenue… Le résultat de tout cela, c’est une affreuse migraine. Mais pas que… Je suis en train de me souvenir de quelque chose… J’ai basculé dans l’inconscience trop brutalement, alors que je déposais mes armes, refusant de tuer le Saint Samaritain. Quelque chose m’a… frappé. Une masse s’est abattue sur mon crâne. Quelqu’un m’a frappé ! Quelqu’un qui avait compris que je ne tuerais pas le Saint Samaritain… Quelqu’un qui aurait prévenu la police ? Fort possible. On m’a piégé. Merde.

Je regarde la femme flic dans les yeux, alors qu’elle m’a relevée après m’avoir enfilé les pinces.

« Je… » commençé-je, mais je ne peux pas finir ma phrase et me mets à tousser.

J’avale difficilement le reste de salive qui me reste.

« Dick… Grayson. Je m’appelle Dick Grayson. »

Le fils adoptif du milliardaire Bruce Wayne. Ça allait cogiter dans la tête de la policière.
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MessageSujet: Re: Falling bird   Falling bird EmptyMar 16 Oct - 0:11

    L'homme que je menotte semble abasourdi. Il est pas bien vieux, et tout semble montrer qu'il n'a pas vraiment conscience de ce qu'il vient de faire. Je fais signe à mes coéquipiers de quadriller la scène pour trouver des indices. Le présumé coupable délie finalement sa langue et me regarde avec une certaine détresse. Un quelque chose qui me fait froncer les sourcils. Il est secoué par une violente toux avant de me divulguer son nom – Dick Grayson. Un nom que je connais – et pour cause, j'ai à faire au fils adoptif de Bruce Wayne. Et comme je sais que Wayne est Batman, ça a de quoi me troubler. Je le scrute silencieusement, pensive, avant d'acquiescer et de lui dire :

     « Suivez-moi monsieur Grayson. Vous vous doutez que j'ai quelques questions à vous poser... » – Se pourrait-il qu'il soit un justicier lui aussi ? Ou un criminel, défiant l'autorité de papouné ? J'en sais rien. Il va falloir que j'interroge Bruce sur le sujet.

    Jamais je n'aurais pensé que connaître la réelle identité de Batman me poserait autant de colles. Ce qui est sûr, c'est que je m'occuperai personnellement de l'interrogatoire, et qu'avec un peu de chance, je vais même pouvoir lui extirper quelques informations supplémentaires à l'abri des regards de mes coéquipiers.
    Je mène l'homme jusqu'au fourgon de police et je le fais monter à l'arrière avant de m'asseoir à ses côtés. Je fais signe à l'officier au volant de démarrer pour nous conduire jusqu'au commissariat et j'émets un léger soupir, coulant un regard vers Grayson.

     « Il va falloir que je prévienne monsieur Wayne. » – Je guette sa réaction, pour voir si tout ça a rapport avec lui. Depuis que Batman m'a magnifiquement bien méprisé, prenant Azrael pour son soldat de combat, j'ai beaucoup de mal à me dire que je dois garder son secret. Je le trouve de plus en plus égoïste et virulent. Faut croire qu'y a un problème chez les justiciers de Gotham éduqués par Wayne – si Grayson fait bien partie de la clique de l'encapé.  « Écoutez, je veux juste comprendre ce qu'il s'est passé. Vous connaissiez cet homme ? Pourquoi l'avoir tué ? »

    Pas de caméra, pas de micro. Je lui demande simplement de me confier ce qu'il sait en dehors des sphères de l'interrogatoire. J'aimerais lui faire comprendre que je peux l'aider – que je serais sûrement même sa meilleure alliée dans ce commissariat. Mais j'ai aussi conscience que vu l'état de Grayson, il va peut-être falloir que j'ai recours à un psy. Il semble si décontenancé – peut-être est-il un bon comédien ? La première étape sera d'identifier le mort pour comprendre en quoi le criminel ait pu lui en vouloir.

     « Vous savez, à coup sûr que tout le monde vous croit coupable, mais moi, je ne cracherai pas sur vos propos ni sur vos arguments. Je vous écoute, en espérant que ce que vous me direz est la vérité. » – J'incline mon visage dans sa direction et je le fixe, espérant qu'il délie sa langue pour me parler.

    C'est peut-être trop tôt, mais j'aime à penser qu'il ferait mieux de me livrer une partie des informations maintenant plutôt que dans la salle d'interrogatoire.

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MessageSujet: Re: Falling bird   Falling bird EmptyMar 16 Oct - 21:46

Je ferme les yeux. On m’a fait asseoir sur la banquette inconfortable d’un fourgon de la police. J’ai remonté à la surface entouré de mon escouade de tireurs d’élite, et je n’ai pas bronché, ni tenté de fausser compagnie à mes gardiens. Quel intérêt ? Être reconnu comme fugitif ne m’aidera certainement pas à prouver mon innocence, et mettra dans l’embarras Bruce plus que de raison. Avec un bon avocat, j’ai peut-être une chance de faire tourner la situation en ma faveur… même si c’est loin d’être gagné. L’arme du crime que j’ai soi-disant utilisé pour planter le Saint Samaritain doit être pleines de mes empreintes. Si le marionnettiste derrière cette histoire est aussi bon que je le crois, j’ai pas mal de soucis à me faire de ce côté-là. Ma présence sur les lieux du crime, le mobile possible - personne n’ignorait que je détestais plus que tout l’homme qui m’avait tiré dessus et envoyé dans le coma, meurtrier qui plus est de cinq enfants que je recherchais -, et l’arme du crime, tout concorderait avec mon inculpation et mon passage devant le grand jury. Je peux espérer un vice de forme ou quelque chose dans ce genre pour m’en sortir par une parade, mais mon intuition me dit que ça sera difficile. Me blanchir complètement ne sera pas de la tarte et je dois avouer que mes espoirs ont été rebattus… Je n’arrive pas à penser positivement, alors que je réalise peu à peu ce qui s’est passé dans les catacombes, ce dont je suis indirectement responsable et la machination gigantesque qui m’a mis hors service aussi facilement… Il faut que je commence à réfléchir à qui m’en veut, à qui serait capable d’ourdir un tel complot contre moi et pourquoi… Toucher Bruce à travers moi ? Ça ressemble bien à quelques psychopathes machiavéliques du style d’Hugo Strange. Quelqu’un est derrière tout ça, quelqu’un m’a piégé, a sans doute manipulé le Saint Samaritain… Il faut absolument que je parle à Bruce, même si ça me coûte. Mais acceptera-t-il seulement de me parler ou même de me voir ?

J’entends la voix de l’inspectrice qui me tire de mes pensées. Elle va appeler Bruce, justement. Si même les flics se mettent à m’infantiliser en préférant s’adresser à mon « père » plutôt qu’à me traiter en adulte, où va le monde ? La fliquette doit s’imaginer que je suis un de ces énièmes gosses de riche né avec une cuillère en or dans ma bouche, en perpétuelle crise d’ado, qui se retrouve à buter quelqu’un pour montrer qu’il est quelqu’un. Si j’ai longtemps été écrasé par l’ombre de Batman, ça n’est pas une question d’argent. La dureté avec laquelle Bruce m’a traité quand j’étais jeune ne correspond pas vraiment aux stéréotypes de l’éducation pour gosse de riche. Mon parcours est loin d’être classique.

Viens ensuite la question logique du pourquoi j’ai tué le Saint Samaritain… J’ai été flic, moi aussi. Je sais exactement comment ça se passe. On essaye de me faire parler avant qu’on soit arriver en salle d’interrogatoire, de me mettre en confiance en se situant en dehors du règlement, comme si j’allais tomber dans le panneau et me mettre à chanter leur partition. La flic attend la vérité… Mais elle est impossible à dire. Parler, avouer mon histoire à cette femme et crier au complot, ce serait attirer l’attention sur Bruce et le mettre en danger. Il n’en est pas question. J’observe un mutisme absolu. Finalement, je murmure :

« Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat. Vous connaissez la rengaine, detective. »
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MessageSujet: Re: Falling bird   Falling bird EmptyJeu 18 Oct - 20:22

    Grayson semble muré dans un silence imperturbable, sûrement à l’image de ses pensées. Il n’a pas l’air d’ailleurs de vouloir me dire quoi que ce soit – à peine s’il remarque ma présence. Il n’a pas confiance en moi et je peux le comprendre car il ne sait pas ce que je sais. Sûrement doit-il me prendre pour une flic qui n’y connait rien et qui le croit aussi coupable que ses coéquipiers. Il va falloir que j’appelle Wayne et même si cette idée ne me réjouit pas, je n’ai pas vraiment le choix. Qu’est ce qui tourne pas rond dans le cercle très privé du milliardaire, justicier à ses heures perdues ? Va falloir que je me penche sur le dossier de Grayson pour en savoir un peu plus sur tout ça.
    Le voilà qui me sort de but en blanc qu’il ne parlera qu’en la présence de son avocat. J’hausse brièvement les sourcils, inclinant mon visage en direction de la fenêtre. C’est qu’il est vexant.

    « Vous savez pourquoi je veux appeler Bruce ? Pour lui poser directement la question de savoir si comme lui, vous avez tendance à adorer les collants… » – Je lui rétorque ça sur un ton égal à lui-même, frisant le détachement mais sans manquer de mordant. Je ne voulais pas lui rentrer vivement dans le lard à ce sujet, mais mieux vaut tard que jamais. J’ai besoin de le mettre en confiance maintenant, d’en apprendre un maximum avant que l’on ne soit dans cette salle d’interrogatoire, surveillés par des caméras. Un petit sourire en coin étire mes lèvres avant que je ne reprenne. « Je sais plus que de choses que vous ne le pensez. Et quand on en sera à l’interrogatoire et en compagnie de votre avocat, j’ai comme l’impression que tout ça ne sera que perte de temps. »

    Je plisse les yeux, entre menace et exaspération puis je m’incline de nouveau vers la fenêtre, un nouveau soupir aux lèvres.

    « Mais après tout, c’est vous que j’essaie d’aider là. Alors si vous n’en avez rien à foutre, on va s’en tenir à la rengaine. »

    Si toutes les preuves sur le lieu du crime accusent Grayson, lorsqu’il s’agit de justiciers, mieux vaut se méfier. Il arrive beaucoup de choses en ce moment, tentant de les décrédibiliser. Peut-être bien qu’ils sont tous branques dans l’fond mais j’aime croire que l’espoir n’est pas perdu – et si eux ne sont plus là pour Gotham, alors je redoute vraiment la suite des évènements.


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MessageSujet: Re: Falling bird   Falling bird EmptySam 20 Oct - 22:43

Le fourgon est en route pour le commissariat, avec à l’intérieur la prise de la nuit, à savoir moi. En face de moi, sur la banquette opposée, se trouve une jeune femme blonde qui m’interroge. J’ignore son nom, je ne veux pas le savoir. J’ignore la raison pour laquelle je me trouve ici, je ne sais pas qui m’a tendu le piège dans lequel je me suis précipité comme un imbécile. J’ai complètement perdu le contrôle de mon destin. Je ne vois vraiment pas comment je pourrais me sortir de cette situation. Même pas une pirouette qui me permettrait de régler le problème. Pas de Batman pour me sauver. Il a essayé. Il a voulu m’aider. Mais je ne l’ai pas écouté. Si je lui en veux toujours pour un tas de raisons, je dois bien avouer que cette nuit, j’aurais du l’écouter et renoncer à ma vengeance. Maintenant, le Saint Samaritain est mort et la police croit que je suis l’auteur du crime. Tout indique que j’ai tué cet homme, du couteau de boucher retrouvé près du corps et plein de mes empreintes, au mobile, qui rend mon crime « logique ». C’est le plus terrible dans cette affaire : tout est affreusement logique. C’est comme si on avait mis une plâtrée d’indices devant le nez des flics pour qu’ils puissent m’arrêter. Je suppose qu’ils n’étaient pas là par hasard pour me cueillir : quelqu’un a du les prévenir, quelqu’un qui savait que je me ferai prendre… La ou les personne(s) qui m’ont piégé ont tout prévu. Absolument tout. Et j’ai peur. Pour la première fois depuis des mois, j’ai de nouveau peur. Je m’enfonce dans l’inconnu, le sombre, l’abysse. Et j’ai peur que cette fois ci, je ne puisse pas m’en sortir.

Les paroles de la policière ne vont pas me convaincre. Je sais très bien qu’il y a une conspiration contre moi, et l’expliquer à la jeune femme ne changera strictement rien à la situation. Elle ne pourra pas lutter contre ce que je vois se profiler devant moi : un ennemi comme jamais je n’en ai rencontré et dont j’ignore tout. Elle m’avoue qu’elle sait très bien ce que Bruce fabrique la nuit, le fait qu’il mette des collants et qu’il défende la veuve et l’orphelin et démonte des criminels endurcis à tour de bras. Elle fait les déductions logiques qui s’ensuivent : un fils adoptif qui correspondrait au profil de l’ancien élève et coéquipier de Batman, Robin devenu Nightwing. Bientôt, elle aura décrypté tout l’arbre généalogique. Charmant. Je commence à comprendre à qui j’ai affaire : Lulla Brogan, la compagne de Jean-Paul Valley, à savoir Azrael. J’ai entendu dire que le chevalier avait été plutôt indiscret quant aux secrets de Bruce Wayne. Evidemment, Lulla pense avoir l’ascendant sur moi. Tant mieux pour elle. Je sais qu’elle ne me sera d’aucun recours. Je n’ai jamais eu de bons rapports avec Azrael et je doute qu’un type qui a frappé Batman soit son ami, même s’il s’agit du Boy Wonder.

« Ecoutez, mademoiselle Brogan. Je n’ai pas tué ce salopard de Saint Samaritain… c’est comme ça qu’il s’appelle. Je l’ai traqué, je voulais le tuer. Mais je ne l’ai pas fait. J’ai renoncé au dernier moment. Je vois que vous savez très bien qui je suis. Grand bien vous fasse. Azrael a toujours été un mauvais élément. Je n’ai jamais compris pourquoi Bruce lui fait confiance. »

Je regarde Lulla droit dans les yeux.

« Vous ne pourrez pas m’aider sur ce coup là. Et Jean-Paul non plus. Je crois que vous ne savez pas à qui j’ai affaire. Quelqu’un m’a piégé, et il est très fort. Je ne sais même pas qui… »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase. Un choc d’une violence inouïe ébranle le fourgon et me projette contre le mur opposé. Il s’en faut de peu pour que je ne percute Lulla. Mon crâne se cogne contre la paroi et ma tête semble sur le point d’exploser.

Je vois flou. Je ne distingue presque plus rien du monde qui m’entoure. J’essaye de retrouver mon équilibre mais me sens chuter à terre. Je ne sais pas où se trouve Lulla et j’ai d’autres soucis en tête. La porte du fourgon s’est ouverte. Je n’arrive pas à voir qui l’a ouverte, je distingue seulement la lumière blafarde d’un vieux lampadaire brinquebalant et une silhouette qui apparait soudain pour la masquer. L’ombre s’avance vers moi. Je sens un frisson couler le long de mon dos et un affreux pressentiment m’envahir.

L’ombre m’assène un violent coup à la tête, et je sombre dans l’inconscience.

[la suite pour moi se trouve dans le labyrinthe de la Cour. Merci pour ce sujet, Lulla, et à très vite Smile]
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