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| To be in the Black [PV Black Mask] | |
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Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 02/09/2012 Nombre de Messages : 173 Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue | Sujet: To be in the Black [PV Black Mask] Jeu 11 Oct - 23:21 | |
| _Le crépuscule commençait à s’épaissir sur les hauteurs de la ville du Crime ; le temps était humide mais pas désagréable. Une fine bruine caressait doucement la sombre chevelure luxuriante de Stella, assise sur l’épaisse rambarde de son balcon. Le lampadaire un peu plus loin la surplombais, et éclairai son visage d’une lumière sépia. Lentement, perdue dans de mystérieuses pensées, elle fumait par petites bouffées une cigarette et observait au loin la baie de Gotham s’animer, les lumières colorées faisant danser leurs reflets sur l’eau. Habillée d’un treillis militaire et d’un débardeur blanc tâché ; l’un de ses pieds nus pendait dans le vide, sans se balancer. La femme-fatale avait passé toute la journée à la station glauque de Spaulding pour aider son ami dans la tenue de son établissement. Elle avait beau le faire de bon cœur depuis quelques années tous les mois, l’odeur de friture sur ses vêtement et ses cheveux en rentrant chez elle n’était pas un plaisir, contrairement à sa peau parfumée à l’huile de moteur. Une douche s’imposait. _Une fois sa cigarette consumée, la gérante du « My Alibi » passa le seuil de son salon à l’éclairage tamisée en fermant la fenêtre vitrée. Elle se dirigea nonchalamment vers la salle de bains, allumant au passage une chaine hifi. Le disque à l’intérieur commença à tourner, puis à chanter après quelques notes purement vintage. La voix de la chanteuse Imelda May collait parfaitement au style musical rockabilly et retentissait dans tout l’appartement. Même la propriétaire pouvait l’entendre en bruit de fond sous sa douche bouillante. La salle de bain était assez petite, avec le strict minimum : douche, miroir, lavabo, radiateur et chaise. L’eau ondulait sensuellement sur son corps, épousant des formes pures et aguicheuses. Inaccessibles. La jeune femme se massa le crâne en poussant un soupir indéfinissable entre bien-être et râle puis commença sa toilette. Lascive dans ses gestes, la mousse au parfum de gingembre parcourait doucement sa peau, la déshabillant une nouvelle fois au contact de l’eau. Au bout d’une dizaine de minutes, le robinet encore ouvert, elle resta immobile, les mains sereinement posées sur le mur carrelé de la cabine et les yeux clos. Quelques mèches de ses cheveux mouillés et frisottant collaient à ses lèvres, mais derrière son épaisse crinière, le visage de l’américano-italienne semblait pourtant grave, douloureux, avec un maquillage presque coulant.
_Le titre «Bury My Troubles » débuta. Il correspondait parfaitement son état d’esprit, les paroles semblaient comme écrites sur l’instant. Oh ça oui, elle en avait des secrets… bien gardés et pas des plus petits. Même Otto n’était pas au courant de son acte cruel et abject… Depuis toutes ces années elle ne disait jamais rien, et refoulais dans un coin de son cerveau ses tristes souvenirs de ces derniers temps. Parfois, elle avait envie de partir loin, en Italie, pour tout oublier, changer de vie et enterrer les fantômes de son passé, mais c’était chose impossible, chaque nuits ils lui jouaient de mauvais tours. Mais ils fallait se faire une raison, c’était dans sa tête que rien n’allait, tout n’était que Cendres… A croire qu’elle n’était pas si seine d’esprit que ça. Derrière le masque de femme manipulatrice et rustre se cachait en vérité une toute autre femme, bien plus élégante et torturée. Une Vérité inconnue de quiconque.
_Stella fini par couper l’eau dans un soupir lassé et sortit de la douche. Elle sécha rapidement ses cheveux à l’aide d’une serviette posée sur le radiateur et mit son peignoir d’un blanc immaculé. Elle passa sa main sur le miroir embué et constata dans un sourire que le khôl à ses yeux n’avait pas tant débordé que ça. Tant mieux. Une fois son corps plus ou moins sec, la trentenaire pris sur la chaise la fine chemise de nuit qu’elle avait l’habitude de mettre pour dormir et la passa. C’était une courte nuisette de soie noire avec un dos nu croisé descendant jusqu’au creux de ses reins, parfaitement adapté à sa silhouette ensorceleuse. Délicatement dentelée au niveau des hanches et cuisses, la matière presque transparente mettait également en valeur son décolleté. Une fois « habillée », elle remit à nouveau sa sortie de bain, en laissant ses épaules nues. Etrange, la musique s’était arrêtée ; ce n’était pourtant pas la fin de l’album. Peut-être que cette vielle chaine hifi bon marché ne tenait plus la route. La femme-fatale quitta de la salle de bain en recoiffant ses cheveux légèrement bouclés et indisciplinés. Du moins elle essayait. Elle traversa le couloir pour se diriger à nouveau vers son salon, sans regarder autour d’elle, trop occupée à fouiller dans la poche de son peignoir le briquet qu’elle était persuadée d’avoir rangé. Elle le trouva enfin, et porta à ses lèvres un petit cigarillo vanillé trouvé dans son autre poche.
_Lorsqu’elle releva la tête pour utiliser son zippo fétiche, elle écarquilla les yeux de surprise et fit volte-face à une pièce plongée dans l’obscurité. Son briquet dans une main, elle s’empara habilement et vivement de sa cravache, cachée derrière sa chaîne hifi devenue silencieuse. Dans la noirceur du salon, une curieuse ombre se distinguait parmi trois autres, assise sur un de ses divans de cuirs. En fronçant les sourcils, l’américano-italienne distingua deux yeux la fixer, un regard sombre qu’elle avait déjà furtivement croisé à l’inauguration, elle en était sûre. Fouillant dans sa mémoire, elle soutint de manière hostile le regard de son invité-surprise comme pour exiger une réponse, et devina au bout de quelques secondes qui était en face d’elle. Les mains autour du manche de la cravache empoignèrent l'instrument plus fermement, presque nerveusement. Le Black Mask. Étonnant. C’était à en faire une syncope. Que faisait-il ici ? Chez-elle ?
_Malgré cette interrogation, Stella garda le silence et ses pupilles couleur émeraude posées sur lui, ne cachant pas le fait que cette intrusion lui déplaisait au plus haut point. |
| | | | Sujet: Re: To be in the Black [PV Black Mask] Mar 16 Oct - 19:37 | |
| Le Black Mask s'en alla rencontrer la gérante de My Alibi bar, un endroit positionné entre les carrefours des ruelles sombres des quartiers chauds. Si le masque pouvait mettre la main dessus son influence dans la ville serait sans précédent, il se devait donc de trouver des personnes nécessaires à l'économie souterraine pour écouler sa marchandise. Dans le bar, plutôt agité il avait eu vent que c'était une femme sans état âme encore méconnu des archives de la police. Cette mademoiselle Stella Black est donc un potentielle partenaire et vu le genre de clientèle qu'il y a ici cela lui sera aussi propice si elle connaît quelqu'un pour faciliter son entrée dans le sale trafic de Gotham. En entrant dans une pièce sombre avec ses gardes du corps, le masque s'est assis sur le divan en prenant ses aises et en buvant son verre d'absinthe qu'il posait sur le côté dur du divan.
En attendant que la gérante montre le bout de son nez, le masque croise ses jambes en équerre et épia de son regard de psychopathe sur toute personne qui le croisait. Soudain il entendit un énorme boucan, de la musique. Une sorte de blues irlandais rétro rappelant étrangement les vieilles années de son enfance. Au swing de la chanson, Black Mask remue sa jambe de haut en bas; son corps exprime clairement qu'il apprécie cette musique, mais son esprit est concentré ailleurs, notamment sur des fantasmes malsains. La musique lui donner envie de torturer des victimes, comme leur arracher des dent pour voir le rouge de leur gencive giclé de sang et les voir hurler de douleur ou bien leurs yeux ou encore les attacher et les écartelés nu ... Halala que d'inspiration, que d'inspiration se dit-il. Quand enfin la gérante enchanteresse apparaît... Sa silhouette divinement sexy, ses cheveux sombres divinement beaux, ne pouvaient pas déplaire au masque d'ébène. D'un regard le parrain fou observe son charisme et sait que c'est une femme sadique et sauvage et qu'elle est très consciente qu'elle doit faire tourner la tête des hommes impressionnés. Ce serait donc se mentir pour Roman qu'elle ne lui fait aucun effet, mais c'est tout le contraire. Cette Mademoiselle Black est une véritable succube avec un sang chaud d'italie, mais alors qui sera le masque pour elle ? Une victime envoûtée, un amant potentiel, un prédateur tortionnaire ou un allié économique... Eh bien il ne va pas tarder à le savoir.
D'un geste de la main il ordonne à ses hommes de quitter la pièce, puis le parrain au masque d'ébène dans sons costume sombre se rapproche afin que la belle le dévisage puis il parle de sa voix rocailleuse lui donnant un air plus que macabre n'exprimant que la vil noirceur de son âme châtié.
- Mademoiselle Black, je présume. Votre beauté et votre style n'a d'égale que votre excentricité... Je dois avouer que vous me plaisez beaucoup ma chère et ce serez vous mentir si je disais le contraire... La plupart des femmes que je vois, en général me dégoûtent et me donne envie d'arracher leur visage pour m'en faire un masque, mais vous... Vous êtes superbe à croquer, mais avant propos, commençons par le début. Je m'appelle BLACK MASK... Pouvons-nous aller dans un endroit tranquille pour parler affaire et faire plus ample connaissance...
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| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 02/09/2012 Nombre de Messages : 173 Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue | Sujet: Re: To be in the Black [PV Black Mask] Mar 16 Oct - 22:30 | |
| Les hommes de main du parrain quittèrent le salon pour rester à l’extérieur, sur le pallier de la porte, sous le regard vaguement interloqué de la jeune femme. Cette dernière constata même dans un haussement de sourcil qu’une fée verte en bouteille accompagnait l’intrus. Stella retrouva légèrement son calme lorsque le masque se présenta à elle d’une voix froide et dure comme le marbre d’une tombe. Les compliments qu’il lança à son égard la firent frissonner un moment. La Gothamite était habituée aux éloges sur son physique ravageur et ça lui faisait toujours plaisir, mais de la part d’un homme tel que Black Mask, c’était assez surprenant. Entre horreur et délice. Etait-ce une manœuvre hypocrite pour s’attirer ses faveurs ? Le fait de ne pas devenir un de ses cobayes la rassura toutefois, et lui fit oublier les séances de tortures dont elle avait entendu parler. Mieux valait rester sur ses gardes quand même. Il demanda alors un entretien plus poussé et… professionnel ?
« Vous êtes bien informés on dirais. » répondit-elle en plantant à nouveau son regard dans celui de son interlocuteur. « Je sais qui vous êtes, j’aime me renseigner sur les prédateurs de cette jungle ».
Que savais-t-il d'elle hormis son nom ? Jusqu'où connaissait-il son dossier bien caché ? Sans détourner ses yeux du masque d’ébène, la femme fatale prit silencieusement place dans un fauteuil en face lui, toujours armée de sa cravache. Puis, elle croisa lascivement ses jambes infinies, et alluma son cigarillo avant de ranger son zippo. Elle se détendit instantanément lorsqu’elle souffla une petite bouffée, enfoncée dans le cuir. Le peu de tissu qui recouvrait les cuisses de la créature divine suggérait la perfection de ce qu'il recouvrait.
« Vous avez trouvé le chemin de mon petit nid tout seul, alors pourquoi ne pas y rester ? » poursuivit l’américano-italienne sur le ton de la plaisanterie dans un sourire charmeur. « Qu’est-ce qui vous amène ici Mister Black ? »
A ces mots sérieusement familiers et dans un nouveau jeu de jambes, la sombre étoile pencha son buste vers Roman, sa cigarette vanillée pendue à ses lèvres. Terriblement sexy. Son charisme était une de ses principales armes dans le domaine des affaires, mais elle se doutait bien que cela ne suffirait pas avec le parrain tortionnaire. Elle savait qu’il était plus ou moins recherché, car fautes de preuves, ce gros poisson n’avais pas pu être coulé. Mais le balancer, c’était carrément signer sa date de mort, alors il valait mieux ne pas jouer à ce petit jeu comme avec les allemands, autrefois. Elle n’était pas dupe, il était évident pour la jeune femme que sa position vis-à-vis du My Alibi intéressait son visiteur nocturne. Par respect, elle préféra le vouvoyer, et ne pas mentionner son véritable nom. Un fou n’aimait pas être mis à nu sur ce point. En attendant sa réponse, comme lors de sa brève apparition au My Alibi, elle commença à scruter le moindre détail du macabre masque, fascinée. |
| | | | Sujet: Re: To be in the Black [PV Black Mask] Sam 27 Oct - 7:10 | |
| Black Mask écouta la jeune femme avec passsion après tout parce qu'elle est sexy et qu'il apprécie son lifestle, son life est d'être une patronne indiférente aux hommes qui essaye de l'amadouer et qu'elle possède une intelligence criminel pour massacrer ses connards qui se croit malin, ha comme monsieur Sionis peut apprécier cette mentalité d''esprit. C'est alors que le masque dit.
- Moi un prédateur, ben voyon;. Vous ne connaissez rien sur moi a part ma réputation éphémère, je ne suis pas un précédent comme Joker ou Double face. Sinon je vous aurez pulvérisé, comme un lion tourmenté d'une folie que personne peut comprendre qui pose ses crocs sur une gazelle et la dévore jusqu'à la moelle. Oui mademoiselle Stella Black c'est à vous que je parle sans passé par la moindre manière. Aujourd'hui à ce jour c'est moi qui dirige Gotham city, je maintient un contrôle sur le Joker, je laisse qui j'ai envie de profiter du système et si mon envie le prend je détruit littéralement qui j'ai envie pour le simple plaisir de le faire comme Carmine Falcone. Oui, je suis ce qu'on appel un monstre ou un tyran, mais c'est ainsi que je dirige cette ville pourrie. Oui, je suis le BLACK MASK. Essayait de comprendre ma position Mademoiselle Black. Je suis un fou, un désaxé et un criminel.
Le parain surpreme de Gotham sort un cigar et l'allume avec son briquet d'argent décoré de la croix satanique; Roman Sionis n''est pas un satanique, il est bien trop rusé que d'essayer de changer le monde par des mouvement éphémère à sa situation, mais il connait ce qui correspond sa fierté et son caractère.
- Je suis ici pour vous parlez sincèrement, vous êtes la femme la plus incroyable que j'ai jamais vu Stella M Black, votre coté femme d'affaire et excentrique; fait de vous à mes yeux un profond respect, dont j'espère vous voir m'accompagner dans mon ascension. Savez vous que dérrière tout les grands homme, il y a une femme. Je vois en vous plus qu'une simple personne dont je prend plaisir à leur forcer de faire manger leur propre instestinc. Veuilez excusé de mon romantisme macabre,car je ne le suis pas de cette nature, sauf si je fais des efforts Ainsi vont les affairse dans cette vile. Je vois en vous un grand avenir dans l'économie de Gotham, mais pour commencé je m'intérrrese à votre bar pour la distribution de la poudre rouge.
Black Mask sort un petit sachet et le dépose sur la table. C'est ça drogue qui fait temps de ravage parmi la population.
- Je ferais de vous ma première dame, parce que vous êtes la femme qui m'inspire et que je ferais de vous si vous le souhaitez la reine et unique de Gotham city ! Si je ment, je me laisse mourir en éventrant le bas ventre |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 02/09/2012 Nombre de Messages : 173 Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue | Sujet: Re: To be in the Black [PV Black Mask] Mer 31 Oct - 13:05 | |
| Stella plaqua froidement son regard de vipère dans celui de son interlocuteur, au moment même où il la compara à une gazelle sans défense. Elle détestait ça. Cherchait-il à la tester ? Son zippo la démangea quelques secondes, et l’idée d’avoir un bidon d’essence sous la main assaillait son esprit avec insistance. Elle eut une brève pensée pour le Joker, désormais derrière les barreaux et en attente d’un procès. Sa colère se dissipa dans un battement de cils ; elle n’avait pas peur de cet homme au bout du compte, même si il avait un contrôle exemplaire sur le monde de la pègre et qu’il était un véritable tortionnaire. Il se comparait à un monstre, voir même un tyran cela amusa la femme-fatale dans un sourire en coin. Affronter le danger et défier les pulsions étaient ses jeux favoris. Elle laissa le criminel allumer son cigare, et continuer son discours… étrange. Et terriblement flatteur, si bien qu'elle ne put empêcher ses yeux verts de s'écarquiller de stupeur. Elle en frissonna de dégoût et de plaisir à la fois, car ce genre de compliments plus personnels ne lui disait rien qui vaille. Il connaissait la première lettre de son deuxième prénom ; ce prénom de diva qu’elle détestait tant : Marilyn. L’homme d’affaire au masque d’ébène lui proposait sans détours une place près de lui, dans son ombre C’était une offre très alléchante qu’elle ne pouvait refuser, et il fallait croire que l'homme d'affaires jouait franc jeu avec elle ; autant lui rendre la même chose. Puis, il en vint au « My Alibi » et son enjeu. La brune incendiaire regarda avec attention le sachet de poudre rouge posé sur la table basse près d’eux. Elle n’avait pas encore entendu parler de cette drogue, mais sa curiosité était en éveille. Distribuer de la drogue illégalement était un jeu d’enfant pour elle, surtout derrière son affaire. Elle écrasa son cigarillo consumée dans un cendrier posé sur la même table et lâcha son emprise sur sa cravache, qui reposait désormais sur l’accoudoir de son fauteuil.
« Il est vrai, que je ne connais pas grand-chose de vous, mais j’en sais assez pour savoir que vous êtes plus que potentiellement dangereux. » déclara la sombre étoile dans un murmure sensuel tandis qu’elle se levait.
En dépit des apparences, la jeune femme aussi savait se montrer dangereuse. Et c'était une petite partie de l'iceberg. Son peignoir glissa le long de son corps, la laissant dans sa petite tenue de nuit. Dans un roulement de hanches, l’américano-italienne s’approcha d’un pas léger du Black Mask et prit place à ses côtés sur le divan. Une à une, elle étendit ses longues jambes sur les genoux du parrain suprême de la ville et le dévora d’un regard carnassier, alors que ses orteils s’aventuraient dans le nœud de sa cravate. C’était le moment propice pour lui répondre. Elle avait hâte de découvrir les informations qu'il pouvait détenir sur elle. Il devait surement bluffer, car son dossier était tellement bien gardé que n'importe qui pouvait s'y casser les dents. Ses vices si bien cachés...
« Et vous ? Que savez-vous de moi Monsieur Roman Sionis ? Vous avez peut-être besoin d’un petit curriculum-vitae. » poursuivit la jeune femme d’une faible voix charmeuse alors qu’elle dénouait habillement la cravate du criminel. « Si je suis folle ? Surement d’après quelques bâtards de psys. Désaxée ? Totalement. Criminelle ? »
Suite à ce mot, et après avoir dénoué totalement la cravate du criminel, elle approcha son visage du masque près de ses lèvres absentes, et continua de sa voix langoureuse.
« Essayez de deviner... Partenaire. »
Cette dernière parole sonnait comme un accord. Sans lui demander son avis, elle prit doucement le cigare entre ses doigts, et le porta à ses lèvres dans un sourire taquin avant de se lever à nouveau. Le criminel pouvait maintenant constater que non seulement sa cravate était défaite, mais aussi que le parfum de la créature divine odorait son costard. En aspirant une petite bouffée, elle se dirigea vers la cuisine, et contempla quelques instants les cadavres de whisky éparpillés sous la table, témoins et victimes de ses dernières nuits difficiles.
« Elle est à quoi votre dope ? » demanda la jeune femme à travers la pièce.
Elle sortit deux bouteilles de son frigo, ferma la porte d’un coup de reins, et retourna près de son invité, bières fraîches en mains. Stella reprit place à côté de Black Mask comme quelques minutes auparavent, et posa les bouteilles sur la table basse, tandis qu’elle lui tendait à nouveau son cigare fumant..
« Reine, seulement ? Je veux le titre le plus pourri qu’il soit : Impératrice. La première place près de vous, ça me va. Je ne cherche pas à vous faire de l’ombre rassurez-vous, mais il est bien normal de réclamer après un tel exposé. Je suis toute à votre écoute; tenez-moi au parfum de la situation concrètement. »
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| | | | Sujet: Re: To be in the Black [PV Black Mask] Lun 31 Déc - 21:35 | |
| - Ma dope ! "Tonna le vil parrain de Gotham qui observe d'un oeil intensif et discret sur les habits et les formes sensuelles de Stella. Black Mask ne voulait pas lui faire tout un discours des effets de s nouvelle drogue. Il allait donc se montrer bref, car le temps c'est de l'argent et il sait que c'est une femme charismatique, d'esprit à la conversation intéressante, mais le temps reste tout de même à gagner de l'argent... Sionis souffle une quantité de fumer par son ouverture nasal lié à son crâne d'ébène, ensuite il pose un instant son cigare dans le cendrier déjà bien remplie de cigare et tourne lourdement la tête avec lenteur, lui donnan une allure plus que macabre, habillé de son teint noir, mais il fait mine d'être indifférent au charme de la belle Black, même si dans le fond, il veut lui sauter dessus pour assouvir ses noirs fantasmes, mais peut être il envisagera cette gaterie après le business. Afin d'attirer son intention, il parle de sa voix rocailleuse :
- ...Hmm Ouii.. il est scientifiquement prouvé que le cerveau humain utilise environ 9% de ses capacités cérébrales. Avec le "Red Dust" elle est capable de débloquer le 92% restant... Donnant un accès illimité à toute ta mémoire, améliorant à 100% tes capteurs sensoriels...
Le masque met soudainement sa main dans la veste de son costard, comme pour sortir une arme à feu, mais il expose à la brunette un emballage très commun, comme pour les médicaments contre les migraines et il le retourne subitement comme une carte de jeu, pour exposer avec surprise deux pilules ovale à la texture translucide et de couleur sanguine. Le masque noir continu dans sa lancée et sort une pilule rouge en poussant d'un doigt, mais il la broie en morceaux comme un vulgaire insecte pour ensuite laissé la Red Dust en ligne droite sur la table, qui est exactement la même methode pour sniffer de la cocaïne.
- Voilà le topo, la red a des effets psychotropes qui explorent les 99% de ton cerveau pour te donner une défonce quasiment totale... Ouais, et je ne plaisante absolument pas, mais moi je la baptise la "Reefer Madness", car si t'en abuse, tu vas être tellement dopé que tu ne risques de même pas t'apercevoir t'es devenu dingue et que t'es déjà enfermé au fin fond d'un cachot de l'asile d'Arkham... Hu ha ha ha ha... *rire sadique*
Black Mask est comme un bon marchand qui sait argumenté les effets positif de son produit, mais il ne souhaite pas développer les cas sur les décès liés à l'abus de ce produit, comme une overdose ou une attaque cérébrale, ou une tumeur au cerveau, et ce n'est pas du tout son genre de s'inquiéter à la santé des ses clients, mais bien au contraire... Il considère que c'est un droit à chacun de vivre sa vie comme il l'entend... Quitte à fournir quiconque qui cherche"des services" et à lui faire du profit... Le parrain lance un regard d'une rare tranquillité, comme pour caché tout ses vices, car bien entendu, il est heureux que miss Black lui serve un bon verre.
- Oh, justement j'ai soif ! |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 02/09/2012 Nombre de Messages : 173 Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue | Sujet: Re: To be in the Black [PV Black Mask] Mer 2 Jan - 23:44 | |
| L'allure macabre qu'affichait Sionis n'était pas sans déplaire à Stella, mais n'en laissa rien transparaître. C'était vraiment un taré, à n'en point douter, et mieux valait ne pas trop le provoquer. Paradoxalement, elle était fascinée par ce tortionnaire inégalé, et elle pensait bien gagner une grosse somme en faisant du business avec lui. Peut-être même un allié puissant qui sait ? Lascivement, elle croisa ses jambes, sans pour autant les enlever des genoux du criminel. Le Black Mask commença d'une voix rocailleuse son petit topo concernant sa nouvelle drogue. Les chiffres scientifiques lui arrachèrent d'entrée de jeu un sourire. La sensuelle gérante du bar malfamé frottait doucement ses pieds l'un contre l'autre en écoutant son invité, et dégustait par petites gorgées sa bière fraîche. À la bouteille; un manque de classe pour certains, une attitude sexy et sauvage pour d'autres, mais la légère tenue qui recouvrait un minimum le corps de la jeune femme faisait toute la différence. Tant pis pour les verres. Il marqua une pause, et sortit de sa veste la précieuse marchandise, du moins un échantillon sous forme de gélules tout ce qu'il y a de plus ordinaire. La Red Dust ? Finalement elle en avait entendu parler dans le Gotham Globe, un très bref article rédigé par une certaine Théodora Wesson. Jamais elle n'avait eu l'occasion d'en voir réellement. D'après la presse, cette substance était terriblement dangereuse. Mortelle et cancérigène même. Il y avait vraisemblablement un lot de saloperies innombrables. Distribuée par la mafia française en hein ? Était-ce le signe d'un partenariat déjà bien avancé ? Puis, il brisa d'une pression la gélule dans le creux de sa main et laissa glisser la poudre en ligne droite sur la table basse, à côté du sachet de poudre. L'américano-italienne n'était pas idiote, elle ne toucherait pas à cette merde infâme, très mauvaise idée. Si elle était au bord du suicide, ça aurait été bien tentant. On aurait dit de la cocaïne, mais de couleur rouge. En écoutant la suite du discours concernant la drogue aux couleurs sanguines, elle esquissa un bref sourire. Un sourire malsain, qui illumina en un éclair d'une lueur macabre le visage de la divine maîtresse des lieux. Une idée saugrenue venait de germer dans sa tête, et c'était son psychiatre qui allait en faire les frais. Sionis termina son résumé de la situation dans un rire sadique qui résonna sinistrement dans la pièce. La sombre étoile en frissonna d'effroi, sans sourciller pour autant. C'est alors qu'il remarqua sa boisson, et lança à l'égard de la jeune femme un regard serein, visiblement ravi d'être servi.
" Oh, justement j'ai soif ! " dit-il soudainement de sa voix grave.
La femme-fatale éclata de rire en laissant son buste se pencher en arrière. Le Black Mask pouvait profiter d'une vue superbe sur les courbes de sa nouvelle collaboratrice. Et constater une fois encore le peu de tissu qui recouvrait ce corps aux milles recoins arrondis. Elle n'avait véritablement rien à envier aux autres jeunes femmes. Elle était belle, et elle le savait malgré ses manières parfois peu élégantes. Beaucoup d'hommes l'avait ardemment désiré, mais comme dit le diction, "beaucoup d'appelés, mais peu d'élus". Même dans le lit douillet et chaleureux de la brune incendiaire.
" Je vous promets que si je suis votre reine, vous ne manquerez de rien Mister Black. " glissa-t-elle dans un murmure charmeur à l'oreille de Roman.
Enfin, après avoir dégagé ses jambes de celles du criminel, elle sortit une choppe de bière et un coffret à bijoux caché sous la table basse. Elle servit dans le verre le nectar de céréales et le laissa à la portée du tortionnaire sadique. Puis, elle ouvrit la boîte. À l'intérieur, des bijoux qu'elle ne mettait jamais, c'étaient juste des souvenirs de sa mère, ou encore des cadeaux de la part d'admirateurs sans intérêt. Toutefois, parmi les nombreuses bagues, une seule parvenait à se distinguer : une bague-poison en argent, orné d'une émeraude, de la même couleur que les beaux yeux de la brune incendiaire. Dans un soupir d'aise, elle se pencha vers la poudre et se lécha doucement la lèvre supérieure, imbibée d'alcool.
" Mon psy va adorer ça dans son verre de vin... " dit-elle sensuellement en faisant glisser le sable nocif dans le réceptacle de la bague. " Quel cocktail explosif, je vais prendre mon pied... "
Oui, elle avait bien l'intention d'empoisonner le docteur Lawrence, son troisième psychiatre en l'espace d'un an et demi. Il allait mourir, comme tous les autres. Le prochain aussi. Stella haïssait n'importe quel membre du corps médical, et en matière de meurtre (subtil ou non), elle n'en était pas à son coup d'essai. Un vice dévoilé, inconnu du GCPD. Elle savait que son psy avait un rendez-vous galant dans un excellent restaurant près du quartier des affaires de Gotham. Facile à découvrir lorsque l'on pirate une boîte mail ou une ligne téléphonique. Ce misérable cloporte allait servir de "vérification" concernant les effets de la Red Dust. Dans un sourire satisfait, une fois la poudre totalement absente de la table, elle referma la bague, et la glissa autour de son majeur droit.
" Et à propos de la répartition des bénéfices, qu'est-ce que vous proposez ? "
À ces mots, la belle brune se réinstalla en face de lui à l'autre bout du canapé, et commença à balader ses orteils près de la boucle de ceinture du criminel, prête à la desserrer d'un tour de pied, à défaut d'une main. Son regard d'émeraude déchirait la pénombre d'un éclat brut, et restait intensément planté dans les orbites du masque. Un sourire taquin presque imperceptible se dessinait au coin de ses lèvres pulpeuses. Les négociations avançaient bien, et calmement, fort heureusement. En revanche, la séduisante femme ne parvenait pas à rester neutre face à l'homme macabre. Il lui plaisait beaucoup à elle aussi, et elle ne le cachait pas. Elle aimait jouer avec le feu, que ce soit avec celui de son zippo ou celui du désir le plus primitif, et la chaleur était bien loin d'être à son comble dans le salon de Miss Black...Encore un vice qui volait en éclat. Mais les affaires avant tout. Au moins conclure ça.
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| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 02/09/2012 Nombre de Messages : 173 Vous à Gotham : Gérante du My Alibi Bar ~ Femme-fatale corrompue | Sujet: Re: To be in the Black [PV Black Mask] Mar 5 Mar - 18:38 | |
| HORS JEU :
Suite à l'expiration du délai de réponse et avec l'accord de Zsasz, je clôture ce sujet. En gros, ça se termine de manière positive, avec une promotion canapé. |
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