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| "Je porterais la cape" OABOG | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: "Je porterais la cape" OABOG Dim 16 Sep - 21:01 | |
| [HRP : Pour tout lecteur éventuel, ce sujet se déroule 15 ans après les évènements du forum, mais il s'agit d'un futur possible. Le futur n'es aucunement prévisible, et ce sujet ne se veut pas l'unique vérité. ]
Tim Wayne, le célèbre Red Robin, se tenait assis dans un grand fauteuil de la Bat-Cave. Ce n'était plus la cave de Batman, c'était la sienne, celle de Red Bat, l'héritier de la chauve souris. Et pourtant, il n'était pas le seul à se réclamer comme la nouvelle chauve souris. Dick Grayson, son plus vieil ami, son frère, voulait également devenir le nouveau protecteur de Gotham. Et en symbole avec son nouveau nom, Tim ne portait plus son ancien costume de Red Robin, ni celui du Batman. Il portait un mélange des deux, mais bien plus armuré que les précédents. Son masque et sa cape était ceux très connu du Batman, et il portait son armure de torse de son ancien costume de Red Robin. Des gantelets en métaux protégeaient ses bras et ses avants bras, incluait également une volée de nouveaux gadgets et armes. Le symbole de faucon ne se trouvait plus sur son torse, et était remplacé par une chauve souris rouge, et non jaune. Le bas de son costume était noir, porté en dessous de grandes bottes de métal noires, marqué du symbole de la chauve souris au niveau du genou. Il n'était pas Red Robin, il n'était pas Batman, il était un être transcendant les deux. Il était Red Bat.
En fermant les yeux, la nouvelle chauve souris se rémémora les terribles évènements qui l'avait conduit à devenir le nouveau protecteur de Gotham. Lors d'un de leur énièmes affrontements, le Joker avait enfin réussi. Batman était mort, tué d'une balle dans le coeur, alors qu'il s'interposait pour sauver Tim. Terriblement traumatisé, celui ci comprit alors que les criminels ne méritaient pas la moindre pitié. Il devint un être terrible, un terrifiant vengeur n'hésitant plus à tuer. La première personne à mourir de sa main fut l'assassin Dark Hawk, mettant ainsi fin à leur rivalité ancestrale. Suite à un de leur affrontement où Red Robin tentait une fois de plus de défendre sa fille adoptive Elly, celui ci n'eut plus la moindre pitié à l'égard de cette femme qu'il avait aimé à une époque. Cette fois ci, cette seul et unique foi, il avait échoué, et elle avait tué la jeune fille. Red Bat l'avait embrassé une dernière fois, puis lui avait brisé la nuque. La victoire lui laissait un gout amer. Mais sa terrible vendetta ne s’arrêtait pas la. La seconde personne à mourir fut le Joker, tué par l'arme ayant tué son père adoptif. Le Joker riait, riait même quand la balle lui transperçait la cage thoracique, riait quand la balle brisait les os, riait quand la balle fit exploser le coeur, riait encore et toujours pendant sa terrible agonie, riait alors même qu'il se savait perdu. Le rire perdurait, ne s’arrêtait pas, puis le monstre commença à suffoquer, à crachoter, à rire de moins en moins, son rire s'éteignait doucement. Ce rire ne quitterait plus jamais l'âme et l'esprit de Tim. Pour sa part, Harley avait disparu, et n'avait plus jamais laissé de traces.
Le mal était fait, Tim avait franchi la ligne, et n'hésitait plus à abattre toute personne se dressant en travers de sa quête effrénée de justice. Mais ce n'était plus la vraie justice. C'était la justice déformée qu'il voyait à travers le prisme de sa terrible colère, le guidant dans une spirale infernale, où il tentait de sauver une ville déjà perdu. Un nouveau coup dur pour le nouveau Batman fut la mort d'Alfred, d'une crise cardiaque. Dick lui reprochant sa violence, il était désormais seul dans le grand manoir Wayne, lui l'héritier, lui, le seul et unique Red Bat. Plus personne n'étant la pour réguler, il abattait sans la moindre pitié tout ses adversaires.
Rouvrant les yeux, Tim sentit couler une larme le long de sa joue. Il avait énormément perdu depuis ses derniers temps. Mais un mauvais pressentiment se tramait en lui. Wayne se doutait que Dick considérait qu'il salissait l'honneur de la chauve souris, et qu'il viendrait tôt ou tard tenter de lui arracher la cape. Mais il était prêt. La Bat-Cave était piégé dans ses moindres recoins, d'un nombres très, voir trop important de charges explosives. Une simple parole les déclencheraient grâce au micro présent dans son masque. Tim Wayne essayait un nouveau prototype, en l’occurrence, une lentille de contact holographique contenant toutes les données du Bat-Ordinateur en temps réel. Il prononça le mot de code, puis le nom de son futur adversaire pour obtenir toutes les informations disponibles.
Mot de code : Thomas Wayne. Informations : Dick Grayson
Devant son oeil se déroulait une longue liste d'informations. L'histoire de Dick, quand il était un des Flying Grayson, la mort de ses parents, son entrainement en tant que Robin, la rupture avec Bruce, l'apparition de Nightwing, sa chute dans le coma, et énormément d'autres choses. Il affina ensuite sa recherche.
Points fort et points faibles.
Les nouvelles informations venaient d’apparaître. Les points forts de son futur adversaire était son entrainement intensif, ses années d'expérience, et sa terrifiante agilité. Ses points faibles étaient inconnu de l'ordinateur. Le jeune homme se leva, partit enfiler sa ceinture d'équipements, et rabattit sa capuche sur son visage. L'ordinateur venait d'indiquer l'entrée dans la cave d'une nouvelle personne. Dick. Le combat allait avoir lieu.
Dick. Je t'attendais. Je porterais la cape.
Dernière édition par Tim Drake / Red Robin le Mar 13 Nov - 20:13, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Lun 17 Sep - 21:00 | |
| Richard observait les ruines du manoir Wayne, un amas de cendres froides et de murs brinquebalants. L’ancien sanctuaire de Batman avait été pillé et saccagé par la bane de Double-Face lors des émeutes qui avaient secouées la ville deux ans plus tôt. Gotham avait subi de terribles exactions et l’état d’urgence avait été déclaré par le Gouverneur, qui y avait envoyé l’armée pour calmer le jeu. A la suite de la mort du Joker, des mains du Red Bat, la ville avait plongé dans le chaos absolu. Lui qui tenait les rênes depuis l’assassinat de Bruce n’étant plus là pour assurer le bon fonctionnement de son empire criminel, celui-ci s’était écroulé et les autres truands de la ville s’en étaient alors donnés à cœur joie pour récupérer les miettes. Killer Croc, dangereux criminel cannibale, avait pris le dessus sur les autres avant d’être éliminé par Richard dans un duel épique, filmé par les caméras de télévision. Ça avait calmé les velléités de certains mais pas celles de Double-Face qui s’était autoproclamé le nouveau roi de la ville et avait supprimé le maire. Ensuite, il avait commis l’ultime sacrilège en saccageant la demeure de Bruce Wayne. Evidemment, Richard n’avait laissé passer une telle offense. Il avait retrouvé Dent et pour lui apprendre à mieux se comporter à l’avenir, lui avait défiguré la partie « saine » de son visage à l’acide. En souvenir du bon vieux temps. Puis il l’avait poussé sous les rails du skytrain de Gotham. Une fois la guerre des gangs terminée et les derniers troubles fêtes éliminés, la ville avait retrouvée son calme. Quoiqu’il arrive, Gotham pouvait compter sur deux justiciers pour la protéger, et la diriger, lui-même et Red Bat, bien sûr. Depuis la mort de Bruce, les choses avaient beaucoup changé. La justice se faisait plus expéditive, du côté des vigilantes comme de celui de la police. Dirigeant l’unité anti-gang de la GCPD et faisant régner la terreur dans les bas-fonds de la ville, Richard avait su faire le ménage à Gotham. La moitié des flics de la ville était sous ses ordres, le nouveau maire le craignait et il lui dictait sa loi, et les citoyens n’avaient pas leur mot à dire sur la situation. Leur sécurité était plus importante que leur liberté, valeur complètement dépassée dans le monde apocalyptique dans lequel ils vivaient. Richard avançait maintenant dans les décombres du manoir. Dans tout ce fatras, il était difficile de trouver l’entrée de la Batcave. L’accès à l’ascenseur était complètement bouché. Red Bat avait fait aménager une autre entrée qui donnait dans la forêt domaniale. Mais Richard ne souhaitait pas pénétrer par là. Il emprunterait le même chemin que Bruce du temps où il vivait au manoir. D’un geste d’une puissance que seule son costume pouvait lui donner, il dégagea le bloc de ciment de la taille d’une armoire à glace qui se trouvait en face de lui. Bingo. Il y avait une trappe. La trappe d’accès à la batcave. Evidemment, elle donnait sur du vide puisqu’il n’y avait plus d’ascenseur en activité à ce niveau. La cage d’ascenseur avait été comblée par les soins de Red Bat. Mais ça n’était pas un obstacle pour Richard. Loin de là. Il balança dans le trou rempli de gravas une grenade puis s’écarta. Une explosion retentit et fit trembler le sol. Comme toujours, Richard se créait son propre chemin. Maintenant qu’il avait dégagé l’entrée de la batcave, il pouvait y entrer. Red Bat avait aménagé l’endroit à sa fantaisie. Pour Richard, il avait perverti l’héritage de Batman. Une gaminerie de plus. Décidemment, le gosse était loin d’être la chauve-souris que Gotham méritait. A vrai dire, l’heure n’était plus aux chauve-souris. Et c’était ce que Richard allait faire comprendre à Tim. Ce dernier était assis dans un fauteuil et contemplait le vide d’un air absent. A quoi pouvait-il bien penser ? « Alfred a oublié de faire la poussière, là-haut. »Un trait d’humour pour détendre l’atmosphère. Bien sûr, Alfie était mort depuis belle lurette et rendait la saillie macabre. Mais Richard s’en foutait. Foutre les boules à Tim faisait parti de ses priorités actuelles. Dick. Je t'attendais. Je porterais la cape. Dans l’ombre Richard sourit. Tim s’était autoproclamé héritier de Batman. Lui. C’était ridicule. Bruce n’avait jamais eu qu’un seul héritier : Dick Grayson. Que Tim le veuille ou non, il était le seul à même de redresser Gotham, et l’avait suffisamment prouvé ces dernières années. Si Red Bat s’enorgueillissait de respecter la tradition Batman, dans les faits, c’était bien Richard qui appliquait la politique de son père adoptif et qui nettoyait les rues. Red Bat n’était qu’un fouteur de merde de plus dans cette ville de dingue, tandis que Richard était son gardien, son sheriff, celui qui y assurait le maintien de l’ordre le plus absolu. « Je m’en tape de ce que tu souhaites, Tim. Tu es déjà Red Bat, ça ne te suffit pas ? Tu veux devenir quoi, un Bruce bis ? Tu crois que c’est ce dont Gotham a besoin ? »Richard s’esclaffa. « Les chauve-souris, c’est terminé, mon garçon. De nos jours, l’heure est aux… »Richard sortit de l’ombre, dévoilant son costume à son interlocuteur. « … hiboux. »Richard Grayson. Owlman. Le nouveau maître de Gotham. |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Lun 17 Sep - 21:46 | |
| Une explosion avait retenti, suivi peu après du pas lourd de Dick. Il était décidément toujours aussi subtil, et pas fichu de passer par les chemins prévu à cet effet. Ça faisait bientôt cinq ans depuis la mort de Bruce que les deux hommes ne s'étaient pas vu. Ils avaient choisi des chemins ... différents. Ils avaient tout les deux été bien plus affecté par la mort de Bruce qu'ils ne désiraient l'admettre. Dick était, à l'instar de Tim, devenu plus sombre, plus violent, mais il s'était choisi une nouvelle identité depuis peu, ce que Red Bat ignorait. Ce n'était pas courant qu'il ignore quelque chose.
Owlman. Ce nom lui disait quelque chose. La nouvelle chauve souris prononça en murmurant ce nom, activant le système de recherche de sa lentille, et déroulant une nouvelle liste d'informations sous ses yeux. Owlman, taille d'environ 1m90 grâce à sa nouvelle armure très massive. Poids de près de 120 kilos. Toujours à cause de l'armure. Force surhumaine. Nombres impressionnant de gadgets. Tim venait enfin de faire le rapprochement entre Owlman et Dick. Mon dieu. La révélation était estomaquante pour le jeune homme, mais il ne devait aucunement le montrer. Dick prétendait se moquer des désirs de Tim. Mais c'était faux. Les deux se disputaient la ville depuis des années, et ce n'était pas pour rien. Tout les deux voulaient être l'héritier de Bruce, et pourtant, Dick avait choisi de rejeter son symbole même, et de prendre celui d'un de ses pires ennemis.
« Les chauve-souris, c’est terminé, mon garçon. De nos jours, l’heure est aux… »
La voix de Dick, artificiellement amplifié par son armure, résonnait dans toute la cave. Mon garçon ? Il se croyait supérieur à Tim ? N'importe quoi. Il désirait un combat, il allait l'avoir. Gotham City était sa ville, le domaine de la chauve souris, et cela depuis l'arrivé du Batman en ville. Les hiboux n'avaient pas leur place dans cette ville. Pas dans celle de Red Bat.
Hiboux .
Des Hiboux ? Pfff. Il se prenait pour l'héritier du Batman, et il prenait pour emblème le symbole d'un de ses pires ennemis, la cour des Hiboux, qui avait failli plonger Batman dans le folie, décimé sa famille et ses amis, et détruire Gotham. Comment Dick osait il ainsi manquer de respect à la mémoire de leur père ? D'une certaine façon, la ville appartenait à son grand frère. Peu de gens le savaient, mais Red Bat avait quitté Gotham de longues années pour régler une bonne fois pour toute le cas de la Ligue des Ombres, et celui de l'Ordre de Saint Dumas. Pendant environ 3 ans, il avait parcouru le monde pour devenir plus fort, et avait finalement réussi à tuer Ra's Al Ghul, Talia, et même le Sensei. L'ordre de Saint Dumas était tombé à son tour, ainsi que son nouvel élu Michael Lane. Cela expliquait la présence de la cotte des Douleurs dans la cave.
L'heure n'es pas aux hiboux. Cette ville a toujours grandi sous l'ombre de la famille Wayne. La Chauve souris est leur emblème immémorial. Tu as trahi Bruce en choisissant de porter le symbole de la Cour des Hiboux comme étendard. Etant donné que tu mon frère, je te laisse une dernière chance. Vas t'en. Gotham est ma ville. Pas la tienne. Je l'ai effectivement quitté pendant des années, années qui t'ont permis de prendre le contrôle des rues. J'ai affronté Ra's Al Ghul, je l'ai vaincu. J'ai vu que tu avais détruit la ville et que tu l'avais plongé dans une sécurité totalitaire. Ce qui me prouve que tes agissements sont mauvais. Et que je dois donc t’arrêter.
Le discours avait été plutôt court, mais il était clair. Rien ni personne ne pourrait entraver sa route. Le combat allait avoir lieu, il était inévitable. Son grand frère était bien trop tétu pour pouvoir renoncer maintenant. Tim n'avait pas sa force brute, mais avait piégé la moindre parcelle de sa cave. La moindre des charges explosives suffirait à lui arracher un membre. Ceci allait être le plus terrifiant combat que Red Bat avait mené. Il devait prouver sa légitimité et vaincre, ou concéder le contrôle de la ville et mourir. Il était le seul et unique héritier de la chauve souris. Il ne pourrait que vaincre. |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Lun 24 Sep - 21:47 | |
| Le regard de Tim était plein de mépris à l’égard de son ancien ami. Il ne voyait en lui qu’un ersatz de ce qu’il avait été jadis, une créature mort-vivante qui n’avait pas de but, et qui avait tout simplement sombré dans la folie et la violence. Evidemment, le jeune homme ne voyait pas les horreurs que Richard avait du vivre. Ou du moins les ignorait-il. Il ne pouvait pas ne pas avoir eu vent de la mort de Barbara, même s’il se trouvait au fin fond du golfe persique à affronter Ra’s Al Ghul et toute sa joyeuse tribu de psychopathes. Pendant que Tim prenait des vacances pour se « ressourcer », Richard avait eu à traiter avec l’après Bruce, l’après Batman, une époque sinistre où, l’identité du chevalier noir ayant été révélé par le Joker avant que Tim ne le tue, tous ses proches avaient été en danger. Il n’avait pas fallu longtemps avant que Richard soit lui-même menacé par des hommes du Pingouin. À défaut de ne pas le tuer lui, les anciens ennemis de Batman avaient exécuté Barbara. Non. Exécuté est un mot trop faible pour qualifier les actes des sbires d’Harley Queen qui lui avaient mis la main dessus après une longue traque dans les égouts de la ville. Handicapée, Barbara n’avait presque pas pu se défendre contre ses assaillants. Elle en avait mis K.O. deux d’entre eux, pourtant, mais ils étaient trop nombreux, et leur boss, Queen, trop en colère contre la bat family pour espérer une quelconque clémence. Ils l’avaient battus à mort. Richard avait découvert son cadavre eux jours plus tard, baignant dans les eaux usées. Pour la dernière fois de sa vie, il avait pleuré. Puis il avait retrouvé les assassins de sa bien-aimée et leur avaient fait subir un calvaire au moins égal à celui qu’ils avaient eux-mêmes fait subir à Barbara. Il n’avait pas eu la chance de rendre la pareille à Harley, qui avait fini par se pendre sur les lieux où son ancien amant avait été tué. Si seulement Bruce n’était pas mort, tout ceci ne serait jamais arrivé. Mais encore une fois, le Batman était trop confiant en sa force, incapable d’appeler à l’aide alors que la situation requérait la présence de ses alliés. Et à cause de lui, Barbara était morte. Et Tim osait dire qu’il avait trahi Bruce ? Non. NON ! C’était Bruce qui les avait trahi.
Le discours de Tim à propos de ses actes de bravoure - les meurtres de Ra’s, de sa fille, et de tout un tas de gens vraiment méchants - était à vomir. Encore plus, sa leçon de morale façon Bruce quant au comportement de Richard ici, à Gotham. Comme si Tim avait ne serait-ce qu’un aperçu de ce qui s’était passé ici en son absence, d’à quel point ça avait été intenable, peut-être qu’il trouverait l’intelligence de la boucler. Mais le jeune homme avait trouvé malin de reprendre les mêmes tics que son mentor. S’il continuait, il n’allait pas tarder à le rejoindre dans la tombe, avec toute cette suffisance qu’il dégageait. Au fond, le gamin avait toujours agi de cette manière, se prenant pour l’héritier direct de Wayne. Il lui fallait une figure à laquelle s’identifier. Il avait vécu des évènements douloureux, ça, Richard le lui concédait. Mais ce n’était rien face aux drames de Grayson. RIEN. Ce morveux se croyait supérieur à lui ? C’était ce qu’on allait voir. Richard n’était pas venu ici pour discuter, de toute manière. Il savait très bien pourquoi il était ici. Pas pour voler le joli costume de Tim. Pas pour faire un brin de cosette. Non. Rien de tout ça. Richard était ici pour enterrer définitivement l’esprit de Batman, refermer le caveau familial à jamais. Gotham n’avait pas besoin d’un Batman. Batman avait failli à sa mission et n’avait, au final, pas empêché la ville d’imploser. Et c’était Richard et lui seul qui avait dû faire face aux conséquences de la mort de Bruce. Il avait durci ses méthodes. Il n’avait épargné personne. Il avait supprimé les gens qui le gênaient et l’empêchaient de prendre le contrôle de la ville. Tout ce sang qu’il avait sur les mains… Toutes ces gorges tranchées par ses griffes acérées… C’était l’unique solution pour que Gotham devienne un havre de paix. Ce qu’elle était, jusqu’à ce que revienne Tim. Jusqu’à ce qu’il foute sa merde.
Lentement, Owlman s’approcha de son adversaire. Un sourire pervers dansait sur son visage. Ses gantelets étaient sertis de griffes acérées. De quoi entailler profondément la chair de Tim. Le gosse s’était sans doute préparé à recevoir son aîné. Sans doute avait-il piégé la batcave comme Bruce l’avait fait avant lui. Mais peu importait. Richard ne comptait pas sortir d’ici vivant, de toute façon. Il était là pour enterrer les Wayne, et Tim avec. Peu importait si Gotham sombrait. Ce n’était plus le problème de Richard depuis la mort de Barbara. Le comportement du jeune homme n’avait plus rien eut à voir avec la justice. Richard ne voulait pas sauver Gotham. Il voulait la dominer pour qu’elle arrête enfin de détruire sa vie. Et il avait réussi. Maintenant, Tim venait mettre son grain de sel dans ses affaires. C’était inacceptable.
« Sale merdeux… Tu crois tout savoir de la vie, hein ? Tu idolâtres Bruce… C’est pathétique. Il n’était qu’un égoïste. Tu veux reprendre son flambeau ? Essaye. Je t’en empêcherai. Plus aucun Wayne ne mettra les pieds à Gotham. Plus aucun. »
Alors qu’il parlait, Richard avait calmement préparé ses explosifs, qu’il actionna une fois que le dernier mot ait franchi le seuil de ses lèvres. Il les lança en direction de Tim avant de reculer, tandis qu’une explosion se produisait au centre de la batcave. Immédiatement, le Owlman se protégea du souffle de l’explosion en repliant sa cape métallique sur lui-même. Puis, alors que demeurait un nuage de fumée intense, il se rua sur son adversaire, s’aidant pour cela de sa vision thermique intégrée dans son casque.
« Tim ! » hurla-t-il d’une voix d’outre-tombe.
Il fondit sur le justicier comme un oiseau de proie et lui asséna un formidable coup de griffe. Tim serait-il capable de l’éviter ?
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| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Mar 25 Sep - 19:21 | |
| Qu'est ce qui pouvait bien avoir transformé le si gentil, si calme et si sage Dick en un tel monstre assoiffé de sang ? Red Bat n'était pas non plus un tendre, il avait lui aussi commis des actes terribles, mais Owlman ... Il avait plongé la ville dans le feu et la sang, il avait transformé la société en régime fasciste, tout ça pour assurer la sécurité de ses habitants. Timothy pour sa part, tuait les criminels pour protéger la ville, mais ne forçait pas la liberté d'esprit de ses habitants. Soudainement quelque chose vint à l'esprit de Tim. Pendant que Owlman cédait à la colère, le jeune homme prononça deux mots, très doucement.
Barbara Gordon, mort.
De nouvelles informations résonnèrent dans les écouteurs du masque de Tim. Et ses terribles doutes furent concernés. Il venait de comprendre pourquoi Dick avait autant cédé à la folie. Barbara Gordon, son seul et unique amour était mort, exécuté par les hommes de mains d'Harley Quinn, peu avant son suicide. Comment se faisait il que ses informations n'étaient pas encore arrivé au justicier pourpre ? Il était dans son habitude de savoir tout pour tout. Cependant, Dick ignorait quelque chose. Grâces à ses impressionnantes compétences en génétiques, ainsi que le soutien de Wayne Enterprise qu'il avait acquis suite à la mort de Bruce, Timothy avait réussi quelque chose. Se doutant du besoin de futurs justiciers après leur mort, plusieurs enfants étaient dans des utérus artificiels, l'un composé à partir des cellules de Tim et Stephanie, l'autre à partir de celle de Barbara et de Dick. Le jeune homme avait gardé ce projet secret. Et ainsi, Dick avait une petite fille. Mais il ne le saurait pas tout de suite. Si Timothy devait mourir, les deux enfants serait élevés par des hommes de confiance, pour devenir de nouveaux justiciers.
Alors même qu'il réfléchissait à tout cela, un terrifiant cri résonna, stoppant la concentration et la réflexion du jeune homme, qui ne dut sa survie qu'a ses réflexes d'aciers. Les explosifs de Dick sautèrent, générant un gigantesque nuage de fumée. Pour se protéger du choc, la cape de Red Bat vola devant lui, sa doublure de kevlar stoppant l'explosion, mais le faisant reculer de quelques pas. L’enchaînement n'était pas terminé car les griffes de Owlman volèrent dans la fumée, et s’abattirent vers Timothy. Cependant le terrifiant vigilant ignorait l'une des particularités de la nouvelle armure de Red Bat. Dans le repaire de Ra's Al Ghul, le jeune homme avait découvert un étrange alliage, quasi indestructible. A cause de sa très dure manipulation, il avait seulement été capable d'en faire des gantelets. Mais c'était mieux que rien, car les serres de Owlman se plantèrent dans le gantelet gauche de son adversaire, sans lui infliger le moindre dommage. Redressant brutalement son bras, l'une des griffes cassa, et le reste dut se retirer. Il allait devoir rendre son adversaire fou de rage, si il voulait avoir une chances de le battre.
Si tu as encore le moindre respect pour ton père, pour Barbara, pour Alfred, pour tout ceux qui compte pour toi, tu arrêteras ta folie vengeresse. Mais je suppose qu'il est bien trop tard.
A peine avait il parlé que Red Bat se lança dans un enchaînement, frappant à toute vitesse, avec force, avec violence, avec détermination, dans le but de blesser, dans le but de tuer. Les servo-moteurs de son armure amplifiait la puissance des chocs, le rendait plus dangereux. Se servant du gigantesque corps d'Owlman comme point d'appui, il se propulsa au dessus de lui, en criant l'ordre d'activation des bombes. Plus qu'à espérer qu'il ne l'attraperait pas au vol.
N°15, 16, 17, 18 ! Go !
Les dites bombes se trouvait tout autour de Dick, dans le but de le bluffer, et de le toucher lorsque il tenterait d'esquiver. |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Mer 7 Nov - 18:44 | |
| Tim se trouve juste au dessus de moi et vient de lancer des bombes d’une nature sophistiquée sensées me réduire en charpie lorsqu’elle s’activeront. Je vois qu’on aime bien les explosions par ici. Tim a appris comment les utiliser lors de son périple. Les bombes se trouvent tout autour de moi et je n’ai qu’une fraction de seconde pour me recouvrir de ma cape afin d’essuyer les explosions simultanées qui vont éventrer bientôt la batcave. Encore une fois, Tim agit sans réfléchir. Un gamin stupide et ignorant, qui ne sait pas que j’ai déjà calculé son coup. Je n’ai pas le temps de me protéger assez et un retentissement puissant se fait entendre. Les murs de la batcave tremblent. Quatre bombes, Tim… Vraiment. Lui-même doit se retrouver projeter, voir blesser par la série d’explosions. Evidemment je suis réduit en morceaux. Enfin, pas tout à fait. Le Owlman qui se battait contre Red Bat vole en éclat comme un mauvais feu d’artifice et des morceaux de glaise marrons - ou quelque chose approchant - sautent ici et là, et se répandent contre les murs. Owlman n’est plus, il a littéralement disparu. Clayface, lui, vient juste d’entrer dans la partie… Quand j’ai eu l’idée de rendre visite à Tim après qu’il soit revenu de son voyage à travers le monde et alors qu’il me concurrençait en temps que justicier ici à Gotham depuis quelques semaines, je savais qu’il me fallait être armer. Affronter un ancien disciple de Bruce Wayne, ça n’était pas du gâteau. Même si j’étais surentraîné, prêt à combattre une armée entière, je n’allais pas me lancer dans une bataille contre la nouvelle chauve-souris tête baissée. Retrouver ce bon vieux Basil Karlo après toutes ces années n’avait pas été chose aisée, même pour moi. L’ancien acteur avait grandement amélioré ses capacités de métamorphe et vivait incognito dans une banlieue chic de Metropolis, coulant des jours heureux avec son épouse et trois bambins. Une jolie mise en scène pour un bien piètre comédien… Basil avait assassiné puis pris la place d’un cadre de Lex Corp, au travail comme au foyer. Son épouse chérie n’était pas sa vraie femme, et ses marmots, ceux d’un autre. Mais Basil s’en fichait. Il vivait son rêve américain en technicolor, avec un Home Sweet Home comme il n’en avait jamais connu, et une famille, ce dont il avait toujours manqué. Il était heureux comme ça, semblait-il, acteur principal de cette mascarade aussi bidon qu’une mauvaise sitcom. Trois ans qu’il menait cette vie « rangée » du parfait citoyen lambda. Remonter sa piste me fut difficile, puisque durant ces trois ans, Basil avait perfectionné ses talents, étant obligé de garder une forme bien précise, celle de l’homme dont il avait volé la vie. Mais un tel pouvoir ne passe pas inaperçu… pas aux yeux d’un scientifique fou comme Fries. Victor a travaillé sur un appareil capable de tracer les résidus chimiques dont est composé Clayface, une sorte d’argile à la sauce Dagett. Il a fait du bon boulot, comme toujours. Moi aussi j’ai mon Alfred, Tim. Basil a été surpris de découvrir Owlman sur le pas de sa porte alors qu’il rentrait du travail. Il a pris peur quand je l’ai menacé de révéler à sa femme qui il était vraiment. Il croyait vraiment à son conte de fée. Ça en était presque touchant. Il aurait tout fait pour ne pas être démasqué. Information que j’ai parfaitement assimilé. En échange de sa collaboration, je ne détruirais pas la vie factice qu’il s’est bâtit. Basil a pris un congé maladie, a annoncé à sa femme chérie qu’il partait en voyage pour quelques semaines, et s’est retrouvé à bosser pour moi à Gotham city. L’idée ne lui plaisait guère mais je n’en avais franchement pas grand-chose à faire de ses états d’âme. Chaque jour, Victor l’a astreint à un entraînement sans pitié : l’objectif étant que Basil apprenne à prendre mon apparence pour que même un ancien ami comme Tim s’y méprenne. Il fallait que l’apparence de Clayface soit en tout point identique à la mienne pour déjouer les scanners de la batcave. J’ai poussé le vice jusqu’à lui faire apprendre un texte par cœur, celui qu’il vient de réciter à l’ancien Robin avant de se faire exploser. Et je contemple le résultat depuis le trou béant que Basil a crée en se frayant un chemin jusqu’au cœur de la batcave. De là où je suis, j’ai une vue imprenable sur le combat qui s’annonce. Basil a repris sa forme monstrueuse, une montagne de glaise en mouvement dotée d’une caricature de bouche et de deux loupiottes jaunes pour faire office de yeux. Il s’apprête à attaquer Tim et je sais qu’il sera sans pitié. Son avenir en dépend. Moi seul peut lui permettre de conserver, une fois le job terminé, son anonymat. « Tu vas mourir, Batman… » murmure-t-il. Je souris. Basil improvise, le spectacle est grotesque. Puis il lance ses membres dégoulinant contre Tim, sans la moindre fantaisie. Son but est de noyer son adversaire sous la glaise. Aucune fantaisie, vous dis-je. |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Jeu 8 Nov - 12:32 | |
| [HRP : Clayface, rien que ça ? J'adore l'idée ]
Dick n'esquive pas. A la seconde où les bombes explosent, il est réduit en miettes. Merde. Ce n'est pas normal. Nightwing "Owlman" est le plus talentueux des acrobates que j'ai jamais vu, et il n'est pas fichu d'esquiver quatre bombes ? Pour me protéger de l'explosion, à la seconde où je suis passé au dessus de sa tête, j'ai activé mon grappin, et me suis propulsé quelques mètres plus loin. J’atterris en roulé-boulé au sol, me blottit dans ma cape pour me protéger du souffle de l'explosion avant de me retourner.
Quelque chose ne va pas. Il devrait y avoir du sang sur les murs, des membres éparpillés, bref les restes de Dick. Mais il n'y a qu'une seule chose. De l'argile, de la glaise, de la boue. Mon adversaire n'était pas Owlman. Ce n'était pas Dick Grayson. C'était Clayface. Et celui ci commence rapidement à se régénerer, rappellant tout les morceaux de son corps à lui, pour atteindre au final la taille de deux mètres cinquante, pour une bonne demi-tonne de kilos.
Je reconnais l'intelligence et l'ingéniosité de Richard Grayson. M'attaquer directement, malgré sa puissante armure aurait été effectivement très dangereux. Utiliser Basil Karlo comme arme, pour me blesser, me briser, avant de m'achever lui même était très intelligent. Mais, ayant hérité de la paranoia de Bruce, j'ai bien entendu appris à me débarrasser du monstre d'argile.
« Tu vas mourir, Batman… »
Sa voix est faible, rocailleuse, presque peu convaincu de ce qu'il dit lui même. Je veux juste vérifier quelque chose avant de mettre mon plan à exécution. Mes mots activent ma lentille, et font défiler les nouvelles informations.
Analyse.
Les informations, et la composition chimique de Clayface défilent devant mes yeux. Le monstre d'argile est composé principalement de silicate. Comme tout un chacun un tant soit peu éduqué le sait, quand le silicate entre en contact avec une grande dose d'électricité, il se transforme en verre. Mon armure est électrifié, mais pour toucher Owlman au coeur, j'ai besoin d'un symbole.
Clayface m'attaque avec ses énormes membres de boue, tentant de me noyer, mais ça ne marche pas. Je cours, je saute, je plonge, je me sers même des propres mouvements que Dick m'a enseigné pour tout esquiver. Profitant d'une faille dans son mur de glaise, je me jette à travers même mon adversaire, pour me retrouver dans l'aire des costumes de la Bat-Cave. Je cours, cherchant un costume en particulier. Enfin. Le costume de Nightwing. Je donne un grand coup de botte dans la vitre, profitant de la légère avance que j'ai sur Karlo. J'attrape l'un des bâtons d'escrimes de Dick, avant d'en activer la charge électrique. Le symbole de Nightwing est bien visible sur le haut de l'arme. Au moment où Clayface débarque dans le couloir, je lui lance le bâton électrifié en plein visage. Un terrifiant cri d'outre tombe jaillit de lui, alors que peu à peu son corps se transforme en verre. Au moment où il est entièrement cristallisé, j'attrape une autre arme dans une des vitrines. La batte du justicier Baseball. Bien qu'il soit cristallisé, Clayface peut très vite deviner ce qui va lui arriver. Amplifié par les servo-moteurs de mon armure, la batte entre en contact de façon extrêmement violente avec le visage de mon adversaire. Sa tête vole, puis éclate brutalement, mettant fin à la vie du dangereux Clayface.
Dick doit être là, quelque part dans la Bat-Cave, se mordant la lèvre d'avoir perdu son plus dangereux atout. Ma voix est amplifié par mon masque, pour lui ordonner de sortir. De plus, j'envoie un rapide message à mon homme de confiance.
Amène la petite s'il te plait. Dick ! Sors ! J'ai quelqu'un à te présenter. Ne t'inquiète pas, je ne te détruirais pas ! Viens. |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Ven 9 Nov - 21:20 | |
| Clayface est un âne, mais ça n’a rien d’étonnant. Piètre acteur, Basil est un raté, un perdant du système, qui n’a jamais eu le moindre panache et la moindre imagination… Avoir un tel pouvoir à disposition et se contenter d’être l’homme de main ponctuel de criminels de tout poil, ou bien se terrer dans un trou tel un rat durant des années par peur d’affronter la réalité, sa réalité. Pauvre Basil, créature monstrueuse et stupide, qui s’évertue à engloutir Tim sous un tas de boue et qui échoue lamentablement… comme toujours. Au moins a-t-il le mérite de me distraire, ce qui n’est pas si mal. J’observe depuis mon perchoir les mouvements de mon ancien ami qui évite les traînées de glaise sensées le noyer. Tim est habile, et la maturité l’a rendu plus fort physiquement. Il utilise aussi sa tête, effectuant des pirouettes que je pensais être seul capable de maîtriser. Ce gamin est plein de surprises. Petit con. Basil continue à s’énerver, à se donner en spectacle en récitant sa leçon comme un pantin. Il n’a toujours été que ça, de toute façon. Tim évidemment est plus malin et le voilà qui se rue vers un endroit que je ne peux pas voir depuis là haut. Mais un choc électrique d’une puissance hors du commun percute la masse de boue vivante qui vacille : son visage s’est transformé en verre sous l’impact d’avec quelque chose d’électrique. Bien joué. Je suis presque sûr de savoir quelle arme a utilisé Tim pour électrocuté mon homme de main. Un de mes bâtons d’escrime. J’entends un cri monstrueux ainsi qu’un bruit de verre qui explose. Le cri disparaît. La masse de Clayface aussi. Eliminé, le métamorphe ? Ne l’enterrons pas trop vite.
Comme je l’ai expliqué plus tôt, Basil a perfectionné ses dons de manière incroyable. Transformer sa tête en iceberg était malin de la part de Tim, mais pas suffisant hélas. Il va se relever. Pas tout de suite. Pas dans l’immédiat. A vrai dire, je ne sais pas quand. Victor n’a pas réussi à déterminer l’ensemble des capacités de son nouveau rat de laboratoire. Mais quelque chose me dit que Clayface n’a pas fini de nous étonner et qu’il serait idiot de le sous-estimer. Précisément ce que l’ancien Robin vient de faire. Il croit que la partie et fini et essaye de me faire sortir de ma cachette. Il veut que je plonge dans le gouffre béant qui se trouve juste en dessous de moi. Non merci, Tim. Continuons un peu à jouer, veux-tu ? Tu veux me présenter quelqu’un, m’attirer dans ta tanière. C’est un piège très grossier que tu me tends la. Je ne vais pas tomber dans le panneau. Pas de cette manière. Allez? Basil… Donne-nous encore un peu de spectacle. Si Victor ne s’est pas trompé, tu as survécu à l’attaque de Red Bat. Montre un peu ce que tu as dans le ventre. Ou bien je vais devoir utiliser autre chose pour jouer avec Tim.
Je lance une petite boule noire dans le trou qu’a crée Clayface. La boule chute et chute encore, jusqu’à atterrir par terre. La boule se déplie alors en formant le corps robotique d’une araignée mécanique. Cette araignée est dotée de caméra et d’une rapidité de mouvement inégalée. Elle a aussi la particularité de projeter des jets de glace… une morsure glaciale pour ce qui lui tombe entre les pattes. Merci, Victor, ta précieuse créature va m’être utile. Je dirige les mouvements de la bête mécanique depuis mon abri, utilisant mon masque qui me sert d’interface électronique et informatique.
L’araignée se déplace avec rapidité et grimpe aux murs avec agilité. Très vite, j’ai exploré tous les recoins de la batcave et repère mon adversaire qui scrute l’invisible à ma recherche. L’araignée possède un micro, qui me permet de communiquer avec Tim. La fréquence que j’utilise n’est pas repérable, même pour les gadgets de la chauve-souris, et l’écho qui existe dans la batcave fait que ma voix vient de partout. C’est comme si elle assaillait Tim de tout côté. J’aime cette idée.
« Montre-moi ce que tu veux me montrer, Tim. Je suis là… quelque part. » |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Dim 11 Nov - 13:16 | |
| Julie Pennyworth, la nièce de ce cher Alfred est mon homme de confiance. En effet, c'est elle qui se charge de l'entrainement, et avant tout de l'éducation des deux enfants. Mary Grayson-Gordon, fille de Dick et de Barbara crée artificiellement, tient son nom de la mère de Dick. L'autre enfant, Jack Drake-Brown, tient son nom de mon père. Chacun à son propre nom de justicier, sa tenue, et tout l'équipement approprié pour le jour où Julie et moi les jugerons prêt. Mary deviendra Night Bird. Jack deviendra Red Bird. Chacun est entraîné selon les particularités de ses parents. En tout cas, c'est ma dernière arme secrète pour faire revenir Dick dans le droit chemin. La jeune femme ne devrait pas tarder avec Mary.
Revenons à notre situation actuel. Un petit bruit se fait entendre sur le sol, suivi immédiatement de petits bruits de pattes accompagnés d'un cliquetis mécaniques. J'en déduis rapidement que Dick a lâche un drone, ou une araignée, enfin un petit robot qui m'observe d'un point de la Bat-Cave. A cause de l’acoustique et de la forme de la Cave, les hauts parleurs du petit robot font diffuser les sons partout. La voix de Dick résonne de partout. Son effet est particulièrement bien réussi, mais ça ne m'impressionne aucunement.
« Montre-moi ce que tu veux me montrer, Tim. Je suis là… quelque part. » "Tu ne me fais donc pas confiance ? Il y a de quoi effectivement. J'ai hérité de la paranoïa de notre père d'une certaine façon. Pour preuve de ma bonne foi, je vais désactiver le système de bombes."
Je venais de prononcer ces mots, avant de tapoter une série de touche sur mon gantelet. Les bombes dans toute la Bat-Cave sont désactivés, jusqu'à ce que je les rallumes manuellement. Il existe bien entendu un mot de code de secours qui activera toute les bombes en cas d'attaque massive de Dick. Si je dois mourir pour le tuer, et bien ce sera le cas. Le mot de code est Martha Wayne. J'éprouve une étrange fascination pour les parents de Bruce, ainsi que pour Bruce. Je me sens différent depuis que je suis Red Bat.
Au même instant, Julie Pennyworth entre dans la Bat-Cave par une issue différente. Elle tenait une petite fille par la main. Rousse, cheveux longs et lisses, un joli visage d'ange. On peut la reconnaître immédiatement comme la fille de Dick et de Barbara. Je retire mon masque alors qu'elle se dirige vers moi. La petite Mary, car c'est bien elle, lâche la main de Julie et se jette vers moi. Je l'attrape, avant de la serrer dans mes bras, sa petite voix susurrant un tonton Tim, plus que flatteur. Il est temps pour moi de lui expliquer pourquoi elle est là.
Mary, ma chérie ... Ton père est là. Il ne devrais pas tarder.
Ses yeux s'illuminent soudainement, d'un plaisir sans borne. Sa mère est morte avant sa naissance, et elle n'a jamais rencontré son père. Ce que Dick ne sait pas, c'est que je lui racontais à elle et à Jack nos aventures quand ils étaient plus petits. A 7 ans, j'ai commencé leur entrainement pour qu'ils forgent leurs propres histoires. J'ai hâte de voir sa réaction. |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Lun 12 Nov - 20:30 | |
| [j’aimerai bien qu’on développe cet univers alternatif dans cette section du forum. Tu peux peut-être éditer le titre du sujet en y ajoutant, je sais pas, « OABOG » pour « Owl and Bat of Gotham ». Ça nous permettra de commencer de nouveaux sujets en précisant bien que nos personnages se situent dans cet univers. Qu’en pense-tu ?] Tim a désactivé les bombes qui criblent le terrain et prévoient l’autodestruction de la batcave en cas d’intrusion ennemie. Mon armure scanne les lieux et m’assure que les lieux sont sécurisés. Ça n’est pas pour autant que je vais me jeter dans les bras de Red Bat. C’est un signe de bonne volonté de sa part, mais ça n’est pas suffisant. Je ne m’aventurerai pas en bas sans savoir ce qu’il m’y attend. Je préfère utiliser l’invention de Mister Freeze pour tâter le terrain. Aussi actionné-je l’araignée mécanique qui se met en mouvement et change de position, gagnant une aspérité rocheuse qui surplombe Tim. Il est juste en dessous de la bête, que j’arme. Son jet de glace ne le tuera probablement pas. Red Bat a investi dans une solide armure et il a amélioré ses capacités d’acrobates, indirectement à cause de moi. Tim a dû étudier mon style de combat, qu’il connait de toute façon par cœur après que nous ayons combattus tant d’années ensemble. J’ai développé un style plus expéditif et plus efficace pendant son absence. Il s’en apercevra un jour. Mais pas maintenant. Je ne compte pas combattre Tim. Je suis ici pour le détruire, oui, mais pas en me jetant tout de suite dans la mêlée. J’ai promis, sur la tombe de Barbara, de détruire les Wayne. Et je tiendrai parole. Mais je n’ai pas l’avantage ici. Tim a fait de la batcave son nouveau QG. C’est « son » chez-lui maintenant. Et c’est toujours difficile de combattre un adversaire sur son terrain. Je scrute depuis la caméra fixée dans l’araignée l’attitude de Tim. Il semble inquiet, mais résolu au combat. Il est prêt à mourir pour m’empêcher de continuer la seule politique qui vaille dans ce monde post-apocalyptique dans lequel nous vivons. Il ne comprend pas que la terreur est seule propice au maintien de l’ordre. Mieux vaut du fascisme que des centaines de milliers de morts. Et c’est ce qui attend Gotham si je lâche les rênes. Trop de chaos ont précédé mon règne. Tim veut me disputer mon trône sans connaître les nouvelles règles du jeu, sans connaître la situation que traversent Gotham et l’Amérique. J’ai trente-cinq ans et je vis dans un monde qui menace d’exploser, où la crise économique côtoie la menace d’une attaque nucléaire sur notre pays, un monde que Superman a quitté car il n’y trouvait plus aucun espoir. Il est parti rebâtir Krypton. Un monde où Wonder Woman a repris les rênes de la JLA pour en faire une organisation paramilitaire et ainsi éviter que le monde ne plonge dans le chaos. Inutile de préciser que je la soutiens. Un monde où Green Arrow défie mes amis de la JLA, ne cachant plus sa morale communiste nauséabonde. Un monde où le président est un faible et un lâche qu’il faudra un jour supprimer. Un monde de haine, de violence, qui doit être purgé par nous autres super-héros. Mon monde. Pas celui de Tim Drake. « Que prépare-tu, Tim ? »J’ai la réponse à ma question quand je vois pénétrer dans la batcave par une porte dérobée une jeune femme accompagnée d’une gamine d’une dizaine d’années. La caméra observe les nouveaux arrivants. Je suis surpris que Tim fassent entrer des civils sur un lieu que je risque à tout moment d’attaquer. Mais ma surprise vient aussi du fait que ces personnages me sont familiers. L’adulte ressemble étonnement à Alfred. J’en déduis qu’il s’agit d’un membre de sa famille. Quant à la petite fille, elle me rappelle quelqu’un, mais qui ? Ses cheveux roux me font penser à Barbara et évidemment, cela m’attendrit. C’est ça ton plan, Tim ? Me sortir une gamine du placard pour me faire chialer un bon coup en espérant que ça me fasse revenir du « bon » côté de la barrière ? Je ne pourrai pas tuer une petite fille. Mais sa présence ne m’empêchera pas de faire verser ton sang. La petite fille se jette sans les bras de Tim lorsqu’il l’appelle. Mary. Elle s’appelle Mary. Comme ma mère. D’ailleurs, elle lui ressemble un peu, cette petite. Elle ressemble aussi à Barbara, c’est maintenant plus évident alors qu’elle apparait plus clairement face à la caméra. On dirait un mélange entre ma mère et Barbara… J’ai peur de comprendre. Mais comment est-ce possible ? Ça ne peut pas être vrai. Cette petite fille ne peut pas être… Ma fille ? L’araignée s’approche lentement de Tim et de Mary. La gamine tressaillit devant cette apparition. Ce genre de bestiole n’est pas fait pour rassurer. La bête mécanique se trouve maintenant tout prêt d’elle. Je n’ai qu’à appuyer sur un bouton et l’enfant se transformera en eskimo. Tim, comment ose-tu prendre ce risque ? Qui te dit qu’il me reste encore une part d’humanité ? Maintenant que la caméra est juste en face d’elle, je peux l’observer à mon aise. Sa petite bouille est apeurée. Elle attendait son papa, pas un monstre en fer qui ferait peur à n’importe quel enfant. Où est-il ce père qu’elle n’a jamais connu ? Juste en face d’elle. « Mary… »Elle sursaute. Elle n’a pas l’habitude qu’une araignée métallique lui adresse la parole, sans doute. « Qui es-tu ? »Ma question est simple. Innocente. « Qu’est-ce que tu sais sur ton papa ? »[je te laisse jouer la réaction de Mary ] |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Mar 13 Nov - 21:05 | |
| Je repose la petite Mary au sol au moment où l'araignée de Dick vient d’apparaître devant nous. Un petit monstre mécanique, du liquide anti-gel coulant de certaines parties de son corps, je comprend immédiatement qui l'a fabriqué. Mister Freeze. Owlman a choisi un très très bon allié dans sa lutte. L'homme de glace est un véritable génie scientifique, qui doit lui fabriquer tout ses gadgets sans la moindre difficulté. Pour fabriquer mes gadgets, je ne me base que sur mes compétences, et sur les plans que j'ai recueilli après la mort de Lucius Fox.
Le vieil homme est mort dans les émeutes qui ont secoué Gotham après la mort de mon père. La réserve d'équipements de Wayne Enterprise avait été totalement pillés, et il ne me restait que peux d'équipement. Tout mon équipement se trouve désormais en dessous du Penthouse Wayne, et malgré mes ressources quasi illimités, il m'est de plus en plus dur de réparer mon équipement. Je n'ai par exemple qu'une seule Batmobile, contre une dizaine pour Bruce.
Le visage de Mary s'écarquille de terreur au moment où l'araignée s'approche d'elle. Elle n'as que huit ans, et Dick n'hésite aucunement à la terrifier, même si c'est sa fille. Il me déçoit. J'ai fait des erreurs, mais je pense, enfin, j'espère, ne jamais avoir renié qui je suis réellement, contrairement à mon grand frère. Enfin, non. Ce n'est plus mon frère. Ce n'est plus qu'un ex-allié. J'espère que Mary pourra le faire revenir. Je m'agenouille à coté d'elle, pour la rassurer.
N'aie pas peur mon coeur.
Elle serre sa petite main très forte dans la mienne, j'essuie une petite larme sur sa joue, avant de la laisser s'avancer un petit peu. La voix de Dick résonne à présent dans la cave. Cela doit être vraiment éprouvant pour la petite, étant donné qu'elle n'a jamais rencontré son père. Je suis là pour détruire l'araignée au moindre signe d’agressivité.
« Qu’est-ce que tu sais sur ton papa ? »
Sa petite voix se fait à présent entendre. Une petite voix toute douce, tout mignonne, parfait accordé au petit être qui parle à présent. J'aurais du la prévenir avant de l'exposer à cela. Je me mords la lèvre de rage de ne pas y avoir pensé. La main de Julie se pose sur mon épaule, comme pour me rassurer. Ce que personne ne savent, pas même les enfants, c'est que elle et moi sommes plus qu'amis. Après la mort de Violette, tué dans les émeutes, elle a été la seule à me tendre à la main. Je tiens beaucoup à elle, mais nous ne le montrons pas en public.
Mon papa ... est un héros ... Il s'appelle Dick ... Et son nom de héros est Nightwing ... Tonton Tim m'a expliqué ... Qu'il a sauvé Gotham avec lui ... Plusieurs fois ... Il m'a aussi parlé de ma maman ... Barbara ... Il m'a dit que j'ai ses cheveux, et les yeux de mon papa ... Je ne les ais jamais rencontré ...
Elle fond en larme d'émotions, et je la prend immédiatement dans mes bras, pour la rassurer. J'aimerais que Dick apparaisse pour pouvoir la prendre dans ses bras. J'aimerais qu'ils se retrouvent enfin, et enfin faire cesser toute cette folie.
[HRP : Excuse moi, c'est un petit peu court. Qui plus es, je ne sais pas jouer une petite fille ]
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| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Dim 2 Déc - 19:54 | |
| Mary. Elle est en face de moi, cette petite fille rousse qui a mes yeux et que je ne connais pas. Je ne sais pas comment Tim s’y est pris pour donner vie à cette créature mais il a bien joué son coup. Il possède l’héritage de Barbara et de moi, ma fille, ma propre fille. L’araignée mécanique se trouve à quelques centimètres d’elle, et je sais que si Tim sent la moindre menace venir de mon engin, il le détruira sans scrupules. Il semble tenir à la gamine, plus que n’importe qui d’autre. A vrai dire, à la manière dont il lui parle et dont il la protège, on a l’impression qu’il s’agit de sa fille à lui, et non de la mienne. Serais-je plus rapide à transformer la petite en glaçon que Tim, à détruire l’araignée qui accomplirait ce forfait ? Possible. Mais ce n’est pas dans mes intentions de tuer une enfant, qui plus est ma propre engeance et celle de Barbara, l’amour de ma vie. Je suis ému, moi, de l’autre côté de la caméra. Si Mary n’a en face d’elle qu’un robot sans âme, un être humain la regarde, décrypte les moindres tressaillements de son visage, la contemple comme jamais il n’a contemplé quelque chose. Un ange. Cette petite ressemble à un ange. Et je ne peux pas tuer un ange, ça non. De quoi se faire damner pour l’éternité. Pas que ça m’effraie plus que ça de pourrir en enfer pour toujours, mais Mary, ma toute petite Mary, est bien trop précieuse pour que je lui fasse le moindre mal.
En revanche, il n’en va pas de même pour Tim. Je vais lui exploser la tête, à cette petite ordure. Pas maintenant, bien sûr. Je ne peux pas. Mais bientôt, très bientôt, il passera un très mauvais quart d’heure. Il m’a caché que j’avais une fille, l’a dissimulé au monde entier, m’a privé de mon héritière… Il l’a surement manipulé, la traitant comme sa fille, oui, mais en la préparant au jour où elle me rencontrerait dans l’espoir de me faire accepter Red Bat à Gotham, s’imaginant que je laisserai cette ville à un gamin fallacieux et borné, tout comme Bruce Wayne l’avait été avant lui. Gotham n’a pas besoin de chauve-souris. Gotham n’a besoin que de moi, du hibou qui veille sur elle et l’écrase sous sa domination. Cette ville n’a pas besoin d’un protecteur mais d’un maître ! Elle m’a, moi. Le maire est à ma botte, sans quoi il meurt. Le chef de la police le lèche les pieds, sans quoi il meurt. Les médias me tressent des lauriers, sous peine de disparaître. Oui, j’ai crée à Gotham un état fasciste qui seul peut assurer la survie. Et Red Bat voudrait gâcher mon travail ? Il me présente cette gamine qu’il sort d’un ne sait où, il sait que je ne pourrai pas lui faire de mal, et il en profite, l’ordure, pour essayer de me faire chialer et redevenir le gentil petit Nightwing que je fus autrefois… C’est inacceptable. Pour ça, Tim va mourir. Mais pas maintenant.
Une forme se déplace dans le dos de Red Bat. Alors que l’araignée mécanique que je contrôle observe toujours la petite Mary qui, folle de terreur, ne sait pas trop quoi dire, à part le couplet que Tim lui a fait apprendre par cœur, Clayface ressuscite après avoir été « détruit ». Des sortes de limaces faites de boue chimique s’avancent vers Mary et son protecteur. Moi, par l’intermédiaire de l’araignée, je continue de discuter avec ma fille.
« Ton papa était un héros, c’est vrai. Il a sauvé Gotham, tu as raison. Tu n’imagines pas à quel point tu as raison. Gotham ne vit plus dans l’enfer de la criminalité, désormais. Elle vit sous l’égide de l’ordre et du progrès. Grâce à ton papa. Je suppose que tu voudrais bien le rencontrer, hein, Mary ? Il n’est pas loin d’ici. Et il veut aussi te voir. »
Clayface n’est plus qu’à un centimètre des pieds de Mary.
« Tu vas le voir maintenant, d’ailleurs. »
Une forme tombe du haut du trou percé par Calyface, tout à l’heure. C’est une sorte de boule, qui se met à diffuser dans toute la cave un spore toxique, création de Poison Ivy, à qui Freeze a dérobé ses produits avant de la congeler pour toujours. Le gaz n’est pas mortel, mais il mettra hors d’état de nuire tout être qui le respirera. Au même moment, la boue qui rampait aux pieds de Mary se met à la recouvrir et à l’engloutir, tandis que la petite fille se met à pleurer. C’était quelque chose que je n’avais pas prévu. Clayface prend des initiatives ? Je pensais simplement gazer Tim et Mary avec, mais si le tas de boue peut capturer ma fille pour moi, alors tant mieux. L’araignée mécanique que je contrôle se met en action et tir à feu nourri sur Tim. De la glace. Pas suffisant pour le tuer, mais assez pour le maintenir occuper jusqu’à ce que mon tas de boue ait capturé ma fille.
Depuis mon perchoir, j’élève la voix :
« Tim, je vais partir avec la gamine. Je ne vais pas lui faire de mal, sauf si tu essaies de m’arrêter. Si tu tentes quoique ce soit, elle mourra, je t’en fais le serment. »
Tim. Je ne t’anéantirai pas tout de suite et tu as intérêt à en profiter. Tu as intérêt à te préparer car la prochaine fois que je te verrai, il y aura combat, et un combat bien plus violent que celui de ce soir entre Clayface et toi. Et le vaincu sera mis à mort sans autre forme de procès.
Clayface disparaît dans l’ombre sous le regard impuissant de Tim. Il remonte le long du mur de la batcave et se retrouve bientôt à la surface. Je souris. J’ai capturé ce à quoi Tim doit tenir le plus au monde. Mais Calyface, au lieu de libérer la petite, se dirige vers la forêt toute proche. Cet immonde tas de boue, qui a capturé Mary pour moi, essaie de me la ravir ! Il me trahit, moi !
« Fils de chien ! Reviens, Calyface ! »
Le tas de boue va trop vite, il sait ce qu’il fait. Il me hait pour l’avoir tiré de sa tranquillité et pense pouvoir me faire chanter en kidnappant ma gamine. Il se trompe.
Je me mets à courir après lui. Mais peine perdu. Il disparait dans l’obscurité.
« Je tuerai toute ta petite famille, Clayface ! Et ensuite, c’est de toi dont je m’occuperai ! »
Je vais mettre ma menace à exécution. Je vais traquer mon ancien serviteur, délivrer ma fille, et ensuite tuer son ravisseur. Amen.
Maintenant, je dois régler le problème « Tim », ou du moins l’ajourner. Je ne pourrais pas m’occuper de lui tout en cherchant Mary. Il tient à elle, il ne sera pas trop difficile de lui faire accepter une trêve jusqu’à ce que je remette la main sur elle. Par l’intermédiaire de l’araignée mécanique, ou de ce qui doit en rester après l’affrontement avec Tim, je préviens mon adversaire de ce qui va se passer :
« Clayface m’a trahi. Il a… kidnappé Mary. Je te propose de laisser nos différends de côté jusqu’à ce que je l’ai retrouvé. Ensuite, nous règlerons nos comptes, toi et moi. » [désolé du retard ! Je pense qu'on peut clore le sujet comme ça et nous atteler à la suite Je te tiens au courant] |
| | | | Sujet: Re: "Je porterais la cape" OABOG Mer 5 Déc - 21:03 | |
| Putain ! Quel foutu salopard ! Je vais le détruire quand je le chopperais. Le détruire pour m'avoir arraché Mary, le détruire pour avoir refusé l'alliance implicite que symbolisait la jeune fille, le détruire comme il avait détruit ma ville, le détruire pour montrer que je suis le seul et unique héritier de Batman.
« Ton papa était un héros, c’est vrai. Il a sauvé Gotham, tu as raison. Tu n’imagines pas à quel point tu as raison. Gotham ne vit plus dans l’enfer de la criminalité, désormais. Elle vit sous l’égide de l’ordre et du progrès. Grâce à ton papa. Je suppose que tu voudrais bien le rencontrer, hein, Mary ? Il n’est pas loin d’ici. Et il veut aussi te voir. »
Non content de salir la ville de notre père, non content de pervertir son héritage, de salir ses méthodes, de salir son existence, il essaye de faire croire à la petite Mary, union de Dick et Barbara, que ses méthodes sont justes, que ses agissements sont bons, qu'il fait tout cela pour aider Gotham. Je dois le vaincre. Je dois le détruire. Je dois le tuer. Mary n'aura jamais une enfance normale avec son père. Celui ci est devenu bien trop pervers, bien trop dangereux, bien trop destructeur, bien trop mauvais, tout simplement, pour être le père de la petite, de l'innocente Mary. Je ne viens de me rendre compte seulement maintenant que son père, c'est ... c'est moi ... Mais j'ai moi aussi eu tort, moi aussi commis des erreurs.
« Tim, je vais partir avec la gamine. Je ne vais pas lui faire de mal, sauf si tu essaies de m’arrêter. Si tu tentes quoique ce soit, elle mourra, je t’en fais le serment. »
J'aperçois soudainement quelque chose d'anormal qui s'approche de Mary. Merde. Clayface. Il est pas mort ! Je commence à courir pour attraper la petite fille et la sauver de là, mais je sens une odeur bien particulière. Une odeur que je n'avais plus entendu depuis des mois. Oh putain. Les spores de Poison Ivy. C'était Dick qui l'avait fait disparaître alors ? Je stoppe soudainement ma course, tombant à genou, et toussant, toussant encore et encore, avant de même cracher une gerbe de sang. Je me retourne, et constate que Julie est dans le même état. Merde. Qui dois je protéger ? Mary ? Ou Julie ? Clayface s'enfuit, portant la petite fille en lui. Allez, Drake, relève toi ! Va la chercher ! Merde, Drake, merde. Je me releve, sur mes jambes fragiles, et commence à marcher, le plus vite que je peux. Mais les spores commencent à prendre le dessus. Je m’effondre à nouveau au sol. Drake ! Allez ! Drake ! Allez ! Non .. Je ne peux pas ... Je ne peux plus ... L'inconscience me tend les bras ... Je ferme les yeux ...
Une voix qui commence à être bien désagréable se fait à nouveau entendre des restes de l'araignée que j'ai fracturé lorsqu'elle à tenté de me congeler. Ma botte s'était fracassé sur l'araignée, semblant la mettre clairement hors de combat. Pourtant, son haut parleur semble être encore en état. Clayface a kidnappé Mary ? Après que Dick ait tenté de me la voler ? Et il me propose une trêve ? Je ne suis pas de cet avis. Je vais le détruire. Le briser. Casser tous ses os les uns après les autres. Le tuer. Et pour cela, je vais me servir de ... Mes poings se crispent à l'idée de ce que je vais être forcé de faire. Je croise le regard de Julie. Elle a parfaitement compris ce que je compte faire. Et elle n'est aucunement d'accord. Je me lève difficilement, et me glisse vers l'aire des costumes. Sa voix raisonne alors que j'observe ma nouvelle arme. Ma voix est rageuse quand je répond à ses questions. Sa voix est triste, presque désespérée. Je vais bien trop loin.
Timothy ... Non ... Je ... Je n'ai pas le choix ! Si ... Tu as toujours le choix ... Tu n'es pas forcé de faire ça ... Je dois sauver Mary ! Tu peux ... la laisser avec son père ... NON !
Mon hurlement retentit au même moment que mon bras se détend, avant de la percuter en plein visage. A cause des servo moteurs de mon armure, elle est projeté plusieurs mètres sur le coté. Elle saigne du nez et de la bouche quand elle se redresse. Son regard n'exprime que deux choses. De la peur ... Et ... et ... de la tristesse .. Elle se rend compte que ... Il est trop tard ...Qu'elle m'a perdue ... Non ... Que je l'ai perdue. Que je suis seul. Elle se redresse, avec difficulté, avec douleur, avant de me regarder. Elle a peur de moi. Je ne pourrais jamais lui dire à quel point je m'en veux. Elle ne pourra jamais me pardonner. Je ne pourrais jamais me le pardonner. Sa voix retentit à nouveau.
Je ... m'en vais Timothy ... avec ... Jack ... Adieu.
Je ne répond rien, préférant m'isoler dans la solitude. Je pourrais tenter de l'arréter, la tuer immédiatement, mais ... mais non. Qu'elle s'en aille. La seule chose qui importe à présent, c'est ma vengeance. Je dois tuer Dick. Et je ne vois qu'un seul moyen. La Cotte des Douleurs. Mon poing s'abat sur la vitre, la brisant immédiatement en une avalanche de fragments. Je retire le haut de mon armure, avant de la jeter au sol. Suis je bien sur de ce que je fais ? Non. Je me laisse simplement dominer par ma colère. Et je n'ai pas d'autres choix pour le vaincre. J'enfile la cotte, et sens une terrible rage, encore plus intense que quand je m'étais laissé me corrompre par Talia m'imprégner. Je vais le tuer. Un terrible hurlement retentit en résonnant dans l'immense cave vide. On m'enfonce des aiguilles chauffés à blanc dans les nerfs. On remplace mon sang par du magma. Toute cette rage .. Toute cette douleur ... La cotte détruit ceux qui ne sont pas pure. Je vais devoir le tuer, avant d'être tué par la Cotte. Je n'ai pas le choix. J'attrape le micro de l'araignée, avant de cracher à l'intérieur.
Je vais te trouver Dick ... Je vais te tuer ... Et après ça ... Je sauverais Mary ...
Je descend également dans une aile annexe de la Bat-Cave. Le Bat-Wing. Il va me permettre de partir à la traque de mon nouvel adversaire. Il est temps. Je monte dans le cockpit, et me prépare à partir. Je n'ai plus peur. Je n'ai plus mal. Je veux simplement tuer. |
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| | | | "Je porterais la cape" OABOG | |
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