Bien que la police privée de New Gotham City soit jeune et donc suspectée de compter dans ses rangs des engagés peu recommandables, aux profils tronqués et à l'allégeance flexible comme le fut la milice d'autrefois, le coup de filet organisé et opéré durant l'une des plus chaudes nuits de Juillet se déroula magistralement.
Aucun bruit n'étaient sortit, aucun imprévu arriva, les hommes avaient parfaitement réagis à la réaction des malfrats et il y eu seulement une poignée de blessés chez les policiers pour autant d'hommes morts dans l'autre camps.
Le Chef de la police privé appuyé par les conseils de l'Unité criminel et le soutien technique du SWAT du GCPD, avait monté lui même minutieusement cette opération depuis des jours pour réussir une capture bien difficile : celle du célèbre baron du crime, Black Mask.
Ce dernier, avait sut se jouer du GCPD pendant de nombreux mois dans Gotham City et était entré dans Arkham City volontairement avec de nombreux hommes et du matériel pour probablement entrer en contact avec les grands criminels du lieu.
Mais arrêter un individu, quoique qu'une tâche déjà malaisée, était bien moins difficile que l'enfermer.
Le problème était donc le suivant : bien qu'il était de notoriété publique pour tous dans Gotham, du flic au simple badaud, que Roman Sionis, alias Black Mask est un chef de pègre redouté, suspecté d'activités souterraines de toute sorte et de dizaine de meurtres, ce dernier n'a jamais écopé une peine à la mesure de ces actes.
Appréhendé plusieurs fois sur un simple mandat de suspicions, le jour du jugement avait des airs de comédie. Les témoins manquaient à l'appel, les preuves disparaissaient la veille ou bien le jury et le juge lui même faisait preuve d'une miséricorde scandaleuse, si bien que le terrifiant Black Mask passait seulement quelques jours en prison ou payait une amende modeste vis à vis de ses recettes.
C'était surtout cela qui faisait enragé James Gordon et le GCPD depuis la montée en puissance du fils Sionis. Tout comme l'intouchable mafia, Roman disposait d'une entreprise familiale gigantesque d'apparence bienfaitrice, d'une propreté indiscutable. Mais cela ne faisait pourtant aucun doute qu'elle servait de loge à des activités criminels et lavait à grande eau l'argent issue des commerces et transactions illicites. Jefferson, l'un des sergent des Crimes, peintre à ces heures perdus avait notamment affiché l'une de ses toiles près de son bureau, devenu célèbre au Commissariat tant il marquait les esprits : Au cœur de la ville grise de Gotham, la Black Tower suait du sang qui semblait se déversait lentement dans les rues alentours comme s'il s'agissait de vaisseaux sanguin.
Mais, Roman Sionis n'était qu'un simple actionnaire de l'entreprise et aucun lien n'avait pu être révélé à la justice pour permettre de stopper cette machine infernale exposé au regard de tous.
Cependant le temps de l'indulgence était passé.
New Gotham City, anciennement Arkham City, avait ses propres lois, elles aussi plus flexible depuis les décisions du Conseil de ville après la destruction du mur le mois dernier.
Black Mask, maintenant secrètement enchainé dans les entrailles des Douanes, devait cracher le morceau, avouer tout, nommer des listes de personne, donner les preuves tant recherchées, sinon son règne pouvait bien s'achever. La protection était maximale, les hommes incorruptibles et obéissants, et le temps et les règlements ne jouaient plus en sa faveur, si bien qu'on hésita pas à le torturer face à l'absence de réponses demandées.
De tels traitements se faisait déjà sous Arkham City par les Tyger One et bien que ces derniers avaient tous étaient arrêtés la Police Privé pouvait très bien utiliser les installations misent en place.
A présent les pires criminels pouvaient faire amende honorable, se réintégrer pour obtenir un tableau vierge ; c'était là un cadeau qu'on leur offrait. S'ils refusaient, toute part d'humanité ne leur étaient plus accordé. Ils étaient définitivement irrécupérables, un poids pour la société, pour Gotham... un poids que l'on pouvait alléger dans que personne ne s'en plaigne.
La torture ne semblait pas trop contrarier le Masque Noir, mais ses jours étaient comptés à présent... Au bout de quelques jours après un silence de mort malgré les nombreuses questions répétées en interrogatoire, seul le mot ''Gordon'' sortit de la bouche de celui qui n'en n'avait plus.
Bien entendu le risque d'une mise en scène ou d'un piège était trop grand pour se permettre toute baisse de prudence. Le vieux Commissaire fut déplacé secrètement trois jours jours plus tard pour s'entretenir avec Black Mask à une heure qui ne lui était pas communiqué.
On le sortit simplement de sa cellule, enchainé comme le serait le pire fou de l'asile avant de la placer, attaché, sur une chaise bien connue au milieu d'une pièce vide et froidement éclairée.
Gordon détestait ces méthodes, mais n'avait pas eu vent du traitement destiné au baron de la pègre. Lui qui s'opposait ouvertement à la directive du Conseil de ville d'encourager les flics à exécuter les criminels reconnus, n'avait pas été informé des pratiques de tortures au sein du lieu peint en blanc.
Mais il n'avait pas autorité en ces lieux et les informations lui parvenait tronqué. Seul l'état du prisonnier était une preuve de ce qui s'était passé plusieurs jours durant.
Il entra sereinement dans la pièce, une chaise à la main pour se poser devant le Masque Noir, ce n'était pas la première fois, mais pas dans d'aussi sinistre circonstance.
Le vieil homme regarda attentivement le masque d'ébène, monstrueux présage.
« Alors, Mr Sionis, vous vouliez me voir ? »
[HRP : Désolé pour le retard. Comme il s'agit d'un premier post important, je peut éditer.]
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Jeu 26 Juil - 23:41