« Tu sais ce que je leur fais aux connards de ton espèce ? »

Je maintiens la gorge d’un homme, serrant à lui entraver la respiration tandis que de l’autre main, je retiens sa langue hors de sa bouche avec l’index et le majeur. Ce connard bave et tremble. Je lis la crainte dans son visage. J’me demande bien si ça n’est pas les couilles que je devrai lui couper. Derrière moi, une jeune fille, tremblante, encore secouée d’avoir manqué d’être violée.

« Tu veux un p’tit souvenir ? » – Que je lui demande, le sourire aux lèvres en désignant la langue du violeur.

La fille me regarde avec des yeux ronds. Sûrement n’est-elle pas d’humeur pour rire ? Tssss. Je lâche la langue du type et il se met à gémir, me priant de le relâcher en me jurant qu’il ne recommencera pas. Ça c’est sûr – il ne recommencera pas. Pas parce qu’il ne tentera pas, mais plutôt parce qu’une ordure comme lui ne passera inaperçu pour personne.
D’une griffe, tandis qu’il hurle, je lui grave dans la peau, sur le front, son vice. J’appuie assez pour être certaine que la cicatrice soit visible. Longtemps. "Violeur".
J’essuie le sang sur son sweat avant de le retourner pour lui lier les mains avec un bout de corde qu’il avait sur lui. Tu comptais faire quoi avec ça ? L’étrangler ?

« J’te conseille d’appeler les flics gamine et surtout de témoigner contre lui. »

Je ne suis pas là pour la rassurer ou la réconforter. Après tout, on vit dans un monde de merde où il faut bien apprendre à se démerder par ses propres moyens. Je grimpe sur le muret avant de disparaitre sur les toits, dans l’obscurité de l’inquiétante Gotham.

Le quartier de l’East End, il fait partie de moi. J’en ai bavé. J’y ai vécu dans la crasse, les appartements miteux et j’ai partagé le quotidien de mes copines sur le trottoir. Si j’ai réussi à me sortir de là, je le dois aussi à Holly, qui m’a toujours poussé à me sortir de là. D’ailleurs, j’ai un petit cadeau pour elle – un paquet de billets qui la fera vivre correctement pendant un bon mois sans qu’elle ne se tape une ribambelle de clients dégueulasses.

J’arrive rapidement à proximité de son immeuble et je remarque aussitôt le véhicule militaire garé devant. Je me tapie tout contre le rebord d’un toit pour observer la scène avec une inquiétude mêlée à de la curiosité et quand je discerne les hommes qui se tiennent à l’entrée, armés et équipés, mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines.



Je me relève rapidement et je me tape un sprint, bondissant de toits en toits pour rejoindre celui où vit Holly. Je n’espère qu’une chose – que ces types soient là pour arrêter quelques dealers du coin. Mais je le sens, que quelque chose ne va pas. En toute discrétion et sans manquer de rapidité, je me laisse glisser sur l’escalier de secours qui mène jusqu’à la fenêtre de la chambre d’Holly. C’est là que j’entends la détonation. Brutale. Ça vient de chez Holly. MERDE !
Dans ma lancée, accrochée à la barre en métal qui fait face à la fenêtre, je m’y balance les deux pieds en avant pour exploser la vitre et bondir dans la pièce. Je me réceptionne assez bien malgré les débris de verre qui jonchent le sol et mes yeux se fixent avec férocité sur les trois hommes qui s’éloignent en portant un corps, enroulé sous un drap blanc.

« Holly ! »

Pourvu qu’elle ne soit pas gravement touchée. Je profite du fait que les hommes portent le corps pour bondir dans leur direction et les prendre par surprise en assenant un violent coup de pied à l’un d’eux. Je me projette ensuite sur les deux autres pour leur faire lâcher le corps et les faire tomber à terre.

Je ne fais même pas attention au regard médusé des putes et petites frappes qui se tiennent sur le trottoir. Les gens ont commencé à s’écarter de l’immeuble dés la venue du fourgon et assistent à l’enlèvement d’Holly sans bouger le p’tit doigt. J’ai réussi à neutraliser l’un d’eux qui git au sol. Quand aux autres, ils ont seulement daigné lâcher le corps quand je leur ai bondi dessus. Un violent coup de crosse contre la tempe me fait voir des étoiles. Je tombe sur le sol, serrant la mâchoire pour parer à la douleur et reprendre doucement conscience sur ce qui se passe autour de moi. C’est le bruit du moteur qui me ramène brutalement à moi et je sens la semelle d’une godasse me maintenir la tête au sol. Je laisse échapper un gémissement furieux lorsque je sens la pression se faire plus forte contre ma boîte crânienne. C’est là que j’entends une voix féminine, à peine audible pour moi et provenant du casque de l’homme qui me surplombe. Décontenancé par l’ordre – qui est de ne pas me tuer, chose rassurante – le soldat sursaute, et je profite de son instabilité pour attraper son pied qui m’entrave des deux mains pour le dégager en même temps que ma jambe droite se tend pour lui assener un coup de pied en plein thorax. Je m’accroupis rapidement pour balayer ce qui reste d’équilibre au soldat en lui fauchant les pieds. Je profite de sa chute pour me placer derrière lui, saisissant mon fouet pour l’enrouler autour de sa gorge de sorte à l’étouffer.

« Relâchez-la ! Ou sinon j’te jure que je te crève ordure ! »

Je tente le tout pour le tout. Car j’imagine que si ce type-là reçoit des ordres directs c’est qu’il est le chef non ? Farouche, prête à serrer toujours plus mon fouet contre la gorge du malheureux, je lance des regards autour de moi, aux hommes qui s’activent prés du fourgon blindé. Facile pour moi de me servir de lui comme bouclier humain si jamais ils se décidaient à tirer.

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A.B.O Classe Omega B-1 "Aello"
Affiliation: Biosyn Corporation/Confrérie d'Hécate


Aello emprunte son nom à une des harpies de la mythologie grecque et est une des seuls armes biologique capable de voler. Elle ne possède aucun pouvoir ou talent particulier mais utilise ses serres pour mettre ses ennemis en morceaux. Elle est capable de déstabiliser ses ennemis en créant un courant d'air avec ses ailes, et ce, afin de fondre sur sa proie et de la réduire à néant. Toutefois, elle reste sensible à n'importe quelle arme ce qui la poussera à prendre la fuite en cas de dangers extrêmes.

Note: Les ultras sons générés par le boitier la rendent plus enragée, et moins prudente à cause de la douleur engendrée. Elle baisse donc un peu plus sa garde au profit de l'offensive.

L’homme crache des menaces tandis que je serre mon fouet autour de son cou à lui faire étrangler la voix. Alors qu’il envoie chier une certaine « Blue » dans son émetteur, je suis bien trop occupée à jeter des coups d’œil aux autres hommes qui me font face pour le voir sortir un appareil de sa poche et l’activer. Mon sang pulse dans mes veines et je me fais force pour ne pas tuer l’homme entre mes mains malgré toute la fureur qui m’anime. Je me demande qui est ce connard et sa clique – et surtout, pourquoi s’en sont-ils pris à Holly ? Ils sont équipés, entraînés. Dignes des forces spéciales. Blue… Un nom de code sûrement. Une gonzesse.

Le type s’agite et manque de me faire lâcher prise sur mon fouet. J’étouffe un juron en attrapant sa tête d’une main pour la tirer vers l’arrière quand un cri interrompt les murmures de la foule qui s’écarte petit à petit. Un cri inhumain. Je lève les yeux, ma vision infrarouge me permettant de discerner une silhouette dans le ciel qui fond sur nous. Une silhouette ailée. Stupéfaite, je me bascule légèrement vers l’arrière, desserrant instinctivement ma prise sur le fouet qui retient le soldat. Mes yeux sont braqués sur cette sorte de harpie – il m’a jamais été donné de voir une créature pareille. Je me demande vaguement si je ne suis pas droguée mais la sensation des bourrasques de vent lorsque la créature se penche sur nous me ramène bien vite à la situation. Et surtout lorsqu’un bruit sordide accompagne la décapitation impromptue du soldat que je tentais d’étrangler quelques secondes auparavant. Le sang chaud macule ma combinaison et je me recule rapidement, toujours le cul par terre, mes yeux fixés sur la créature surnaturelle.

« Bon dieu d’merde ! T’es quoi toi ?! »

La peau diaphane de la créature est recouverte de sang et son visage est creusé comme si elle n’avait que la peau sur les os. De longs cheveux noirs filasse retombent sur ses tempes et ses prunelles sont aussi féroces que celles d’un oiseau de proie. Quelle expérience que voilà ! Seulement, j’adore chasser les piafs, même si les serres de l’abomination ont l’air plus redoutables que mes griffes. La créature me fait maintenant face, dépliant ses ailes de grandes envergures et dans un geste rapide, je me remets sur mes deux jambes. Les soldats ne sont plus là, et n’ont même pas daigné repartir dans leur camion blindé. Quand aux civils, ils ont eu vite fait de s’éloigner pour se mettre à l’abri quand ils ont vu la tête du soldat rouler au sol, arrachée par la créature mythologique.

Très bien Sélina. La meilleure des choses que tu puisses faire est de l’attirer dans un coin étriqué, ce qui la gênera pour utiliser ses ailes, en prenant soin de ne pas te faire toucher par ces putains de serres. Je bondis sur la benne fermée qui côtoie le mur de l’immeuble et je m’accroche pour me placer en hauteur. D’un geste sec, je frappe la créature au visage à l’aide de mon fouet. Je tâche de rester vive et à l’affut du moindre de ses gestes. J’appréhende son approche, toujours mon fouet en main pour la tenir à distance avec des coups qui lacère sa peau pâle. Mais je l’attends, le moment où elle va me fondre dessus.

[HJ : Désolée pour le retard !]

Comme toujours lorsque je mène un combat, je ne calcule plus ce que je fais. Tout est instinctif – une lutte pour la survie, et je compte bien remporter la victoire. La tête de cette créature, quoi qu’elle soit. Mieux vaut ne pas que je m’attarde à penser que cette créature semble tout droit sortie de la mythologie. Qui est capable de faire une chose pareille ? Il va falloir que je trouve. Qui ils sont eux, et ce qu’ils me veulent. J’ai la rancune très mauvaise, et me chercher sur mes plates-bandes est la meilleure manière de s’attirer mes foudres.
Une fois en hauteur, je ne quitte pas la créature ailée des yeux. Son cri me pousse presque à plaquer mes mains contre mes oreilles mais je ne le fais pas – trop concentrée à guetter ses mouvements. Elle me surplombe de toute sa hauteur, battant furieusement des ailes. Prédatrice. Elle ignore encore contre qui elle se bat. Ce sont ses maîtres que je veux, pas elle.

Un mouvement rapide me fait sortir de mes réflexions. La créature fond sur moi et je mets quelques secondes de trop à tenter de l’esquiver. Ses serres m’entaillent sur une bonne partie de ma joue droite et le coup qu’elle me donne dans la poitrine m’arrache un cri de douleur. Je sens mes blessures me piquer à mesure que je prends conscience de l’enchaînement de la harpie. Les serres se resserrent sur moi et je me sens projeter dans les airs. Je retombe contre le blindé militaire et je reste quelques secondes étendue sur le véhicule, grimaçant sous la souffrance provoquée par ma chute. Le bas de mon dos est douloureux – assez pour causer des troubles de motricité qui m’effarent avant que je n’arrive à reprendre le dessus sur ma crainte.

Quand j’ouvre les paupières, je perçois la harpie foncer sur moi avec férocité. J’arrive à redresser mon pied pile poil au bon moment, arrêtant sa course en lui faisant gouter de ma semelle en pleine face. J’arrive à pivoter pour me dégager, glissant du véhicule pour retomber lestement à terre. La douleur dans mon dos se dissipe peu à peu, à mesure que l’adrénaline circule dans mes veines. Je dois l’arrêter, même si je prends conscience que ça risque de me coûter cher.

Je me baisse rapidement, sentant le souffle d’air provoqué par la créature qui contourne le véhicule pour me rejoindre, et je profite de la situation pour la prendre par surprise. Plus rapide qu’elle, j’enroule mon fouet autour de son cou pour l’attirer vers moi, la forçant à poser pieds à terre. Mon poing gauche vient s’écraser contre sa mâchoire dans un coup puissant. J’enchaîne par un coup de pied dans l’abdomen qui la rejette un peu plus loin.

« Ca n’est pas toi que je veux. Qui t’envoie ? Qui es-tu… ? » – j’avoue que ma tentative d’avoir une discussion avec le monstre qui me fait face me semble saugrenue, mais je ne peux pas m’empêcher de me poser la question. A-t-elle conscience ? Est-elle humaine ?

Je me recule et je m’abaisse au niveau des restes de l’homme qui s’en est pris à moi. Elle l’a tué. Pourquoi ? Elle est incontrôlable. Qu’est ce qui la motive ? Je me saisis du petit boitier, lequel a été déclenché par le défunt, provoquant l’arrivée de la furie. Je l’écrase du talon, profitant des quelques secondes de répit laissées par la bête.

Quand le boitier se rompt, la créature semble violemment heurtée par les ultrasons qui s’en échappent. Puis, tout se calme instantanément et elle semble résignée, libérée. Je la fixe d’un œil suspect, m’apprêtant à réagir si cette dernière m’y oblige. Mais curieusement, non. La créature semble avoir retrouvé une certaine tranquillité – j’me demande même si ça n’est pas de la reconnaissance que je lis dans ses prunelles noires encre.
Puis je la vois qui se tourne et s’envole, et je me sens incapable de l’arrêter – comme si je savais dans le fond qu’elle n’était pas la menace réelle, mais juste un pion sur l’échiquier. L’organisation à qui j’ai à faire vogue décidément dans des eaux très obscures. Et pourquoi s’en sont-ils pris à Holly ? Alors que je suis en proie à bon nombre de questions, les yeux perdue dans le ciel sombre, certains des habitants du quartier s’approchent de moi. Je me retourne et je détaille l’homme qu’ils maintiennent. J’esquisse un petit sourire – je suis fière et reconnaissante, d’être assez proche de la population pour qu’ils se montrent aussi courageux.

« Merci les gars. » – Que je leur lance, un sourire carnassier vissé sur les lèvres.

Ils le forcent à s’agenouiller au sol et font preuve d’intimidation pour qu’il se mette à table. L’un d’eux le maintient même en joue avec son arme. Et oui, il ne faut pas faire chier les habitants du coin. Ils sont loin d’être des bourges effrayés – la galère, ici, ils l’ont tous connu.

Je m’avance vers lui et je lui colle mes griffes sous la gorge, le forçant à pencher la tête en arrière. Je tente de distinguer un sigle ou quelque chose sur sa tenue qui puisse m’indiquer pour qui il bosse.

« Dis-moi pour qui tu bosses. Ou je te jure que je ne me lasserai jamais assez de te faire saigner. Sans regret. » – Que je lui susurre, plissant les yeux avec menace. « Qu’est ce que vous lui vouliez à Holly ? Pourquoi vous êtes venus ici ?! Allez ! »

Ma voix monte en intensité et mes griffes qui lui enserrent le cou se font plus taquines. Je suis à fleur de peau et ma patience s’est quelque peu émiettée durant les dernières heures.

La population avait l’air remontée contre le soldat – mais sûrement pas autant que moi à qui on a essayé d’enlever Holly. Que dalle sur sa tenue – pas d’indice sur l’organisme à qui il appartient. Autant qu’il n’y a rien non plus sur la camionnette garée devant. L’homme mis à terre tremble de tous ses membres, prétextant que s’il parle, alors ses supérieurs le tueront. Je me contente de sourire sournoisement tandis qu’un habitant du quartier colle une lame contre le crâne du soldat. Même si j’estime que c’est à moi de jouer sur l’intimidation, je ne rechigne pas à laisser un peu d’initiatives aux civils qui ont du subir l’attaque de ce soir autant que moi.

L’homme se décide finalement à délier la langue et nous balance le nom. La Confrérie d’Hécate. Ce nom ne m’est pas inconnu, comme il ne l’est pas aux gens qui m’entourent. Je fronce les sourcils à mesure que l’homme se met à table, tentant de comprendre le but de cette mission. Se servir d’Holly pour me chopper ? Mais pourquoi ? M’emmener, vivante ? Alors c’est à cause de moi si Holly se retrouve dans cette situation. Pourquoi ? Ça m’échappe.
Je serre les poings et les habitants du quartier commencent à s’échauffer. Beaucoup ont perdu des proches suite à l’évènement de la Cathédrale. Je sens leur colère monter dans un souffle commun et le soldat aurait mieux fait de savoir se liquéfier sur place pour leur échapper.

Je suis partagée entre ma volonté de les faire taire pour en apprendre plus, et de les laisser disposer de la carcasse de cet homme tellement je suis énervée. Les enfoirés. Ils paieront de s’en être pris à moi. Une voix ferme interrompt tout le grabuge et me fait cligner des paupières, m’extirpant de mes pensées. Un homme imposant et qui force au respect explique qu’il faut garder son calme et que cet homme sera jugé.
Oui, de toute manière, même s’ils le foutent en taule, je suis presque sûre qu’il crèvera de manière mystérieuse. La Confrérie d’Hécate doit avoir pas mal de secrets à cacher.

Nous qui pensions que Sonatine était à la tête de la Confrérie, on accueille avec désarroi le fait que leurs petites activités continuent – et surtout, que Sonatine n’était qu’un pion. Ports Adams pour nous livrer à des commanditaires ? Décidément, tout ça prend une étrange tournure. Quand il m’affirme qu’il n’en sait pas plus, je le crois. C’est qu’il se pisserait presque dessus le bougre. Et ceux qui sont à la tête de la Confrérie sont bien assez intelligents pour ne pas trop en dire à leurs soldats. Erebius et Miss Blue ? C’est comme ça qu’ils se font appeler les patrons ? C’est parfait – il me fallait bien un nom à me mettre sous la dent.

« J’imagine que tu n’as aucune idée d’où j’peux trouver ta Miss Blue et ton Erebius ? » – Lui demandé-je avec un rictus.

Face à la négation vigoureuse du soldat, je plisse les yeux et je m’éloigne d’un pas. Je regarde les habitants du quartier qui me cerne et je leur dis d’une voix ferme.

« Il doit vous rester pas plus de cinq minutes avant que les flics ne débarquent. Je le laisse entre vos mains. Il vous a fait plus de mal qu’il m’en a fait. » – Sans regret, j’ai fait le choix de le laisser à leur bon vouloir. Oh, je pense qu’ils vont le tourmenter un peu, mais est-ce qu’un homme qui se permet de travailler pour un tueur de gosses mérite vraiment d’être protégé ? Surtout qu’il s’en est pris à Holly.

Je tourne les talons pour me diriger vers la camionnette. Holly y est étendue, sonnée et je la prends dans mes bras pour la sortir du véhicule et l’éloigner de là. Ils paieront, je m’en fais la promesse.
Lentement, je m’éloigne dans les ruelles obscures, disparaissant de nouveau dans la nuit pour retourner à mon appartement avec mon amie.

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FIN DU TOPIC
A SUIVRE