Certains problèmes se réglaient d'eux-mêmes, d'autre fois il fallait forcer un peu la donne pour arriver à un résultat voulu. Barbara séparait ses forces envers tous les justiciers se dirigeant vers le même but, faisant office de Birds of Prey, membre de la Batfamily et aide en cas de problème. Sa nouvelle fonction, son nom, elle devenait le point de référence de biens des gens dans cette ville où les masques cachaient bien plus qu'un héro ou un méchant. Le téléphone toujours en main, assise tranquillement dans sa chaise, la justicière qui prétendait au titre de première Batgirl attendait les heures, mais les nombreuses actions empêchaient souvent le monde de venir la voir ou de lui parler d'autre chose qu'un autre projet en cours. Même si ce genre de question l'amusait et la forçait à chercher des informations toujours plus loin, aujourd'hui elle dû s'avouer vaincue par le soleil radieux et le manque de but et d'enthousiasme.

Ainsi, passa-t-elle une partie de la journée sur le sol de la rue et non dans la hauteur de la tour de l'horloge. Un petit achat, rien de compliqué et qui ne demandait pas des heures d'essayage. C'était compliqué, plus qu'on ne le pensait parfois, d'essayer un simple jeans quand vos fesses sont collés à une chaise roulante en tout temps. Un simple nouveau gilet faisait son bonheur de la journée bien qu'elle se demandait un jour si ses pieds allaient retoucher au sol comme les personnes qu'on peut qualifier de normales. Elle eut quelque difficulté à passer les portails des grands magasins, mais rien ne pouvait l'arrêter sauf peut-être le manque de taxi à son égard. Elle leva la main, mais une autre passante attira le véhicule vers elle. Un bon samaritain vint à son secours et reprit la route vers son propre domicile.

Le chauffeur du taxi ouvrit sa porte et parti chercher la chaise roulante pliée en arrière dans le coffre. Elle s'appuya contre le dossier de son banc pour se retourner pour facilité la démarche pour retourner dans son propre siège. Elle lui remis une petit somme généreuse pour l'avoir aidé à retourner chez elle et le taxi reprit sa route. Barbara prit le sac qui restait sur ses genoux et le glissa sur les poignées de son fauteuil. Elle baissa la tête en soupirant, mettant ses mains sur le haut des roues pour commencer sa petite route sur le trottoir. Ses cheveux roux tombaient de chaque côté de sa tête, déformant leur chemin par les lunettes sur son nez. Elle regarda d'un côté puis de l'autre avant de traverser le petit parvis d'asphalte et constata un visage connu. Elle lui souri. Oracle fit tourner les roues pour se trouver face à ce petit homme dont elle avait connu les premiers moments près de Bruce Wayne. Ce fut un moment confus à cette époque. Le départ de l'enfant prodige, Dick Grayson, avait bouleversé la vision de Batman et blessé son acolyte en même temps. Malgré la de réticence du grand justicier concernant ce jeune de la rue, le petit réussi à le convaincre de l'accepter avec l'appui d'Alfred. Il lui faisait penser à ses propres agissement en son temps.

«Bonjour Tim! Il y a un moment que je ne t'ai pas vu. Comment vas-tu?»

Il avait grandi, il s'approchait de l'étape d'être un homme, mais le milieu où il a vécu avait surement avancé cette état avant l'heure venue. Comme Dick avant lui, il prenait les posture sûr de Bruce. Il avait plus d'influence qu'il le pensait surement.

Seul dans son nouvel appartement, gracieusement offert par les services de la mairie, Tim se sentait mal à l'aise. Son logement, bien que plutot grand, joliment meublé, avec une télévision, un micro onde en parfait état de marche, et surtout une baignoire!, lui déplaisait. Il se sentait déjà seul sans l'ombre a la fois douce et oppressante de Bruce mais surtout ce n'était pas son chez lui. Son appartement précédent ne l'était pas non plus, mais encore à l'époque dans les bonnes grâces de Bruce, il s'y sentait bien. Sa seule véritable maison, son seul véritable foyer, son seul chez lui, restait le manoir Wayne.

Plutot que de ruminer ses idées noires par une si belle journée, Tim choisit de partir faire un tour, de manger une glace et peut être de voir des amis. Cela faisait des semaines voir des mois qu'il n'avait plus vu Barbara Gordon, qui avait toujours été comme une grande soeur protectrice et gentille avec lui, et il décida d'aller voir en bas de la tour de l'Horloge qui était son nouveau repère. Enfilant une tenue simple et confortable, lui permettant cependant de se mouvoir son bras cassé, il partit vers la ville.

Tim enfourcha sa moto, qu'il arrivait étonnamment bien a maîtriser avec un bras en moins. Il gardait quand même ses précautions, par le port d'un casque et de sa veste en cuir renforcé. Le jeune justicier partit donc à toute vitesse vers le centre ville, laissa sa moto dans un petit parking, et laissa sa veste avec elle. Il faisait bien trop chaud pour ça. Pour le mois de mai, il faisait extrêmement chaud, mais comme le disait l'expression de Bruce, pas autant que la nuit où se maria Johnny Viti. Une fois en ville, le jeune justicier mangea sa première glace de l'année et partit ensuite à pied vers la grande tour de l'horloge.

Une fois en bas, la porte était fermé et le jeune homme dut se résoudre à attendre Oracle. Les émotions se bousculaient dans sa tête. Il était a la fois content de revoir Batgirl, mais d'une autre façon il avait peur de son jugement pour son comportement récent. Et soudain, il la vit descendre d'un taxi, toujours aussi joli que dans son souvenir. Elle le vit, et le reconnut dans la seconde avant de l'interpeller d'une voix joyeuse :

«Bonjour Tim! Il y a un moment que je ne t'ai pas vu. Comment vas-tu?»
Bonjour Barbara. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir de te voir !

Tim se rapprocha de la jeune femme, se pencha sur elle et la prit dans ses bras avant de la serrer contre lui. Il était incroyablement content de la revoir.

Elle se leva du mieux qu'elle peut pour recevoir le bonjour de la part du jeune homme. Elle n'était pas étonnée de voir ce bras, les rumeurs lui étaient parvenu aux oreilles comme une trainée de poudre. Elle était les oreilles de Gotham et presque rien ne lui échappait surtout quand tout était en lien avec des personnes qu'elle chérissait. Barbara allait lui laisser le temps de s'expliquer sur cet état. N'ayant pas l'habitude de forcer les gens, elle savait comment les faire parler telle une mère à ses enfants. Elle comptait sur ce charme naturel pour lui sortir les mots de la bouche et peut-être avoir une version clair de ce qui avait poussé Bruce à déshériter son second fils adoptif. Rien n'était facile.

«Ne restons pas là sur la chaussée. Veux-tu entrer et boire quelque chose?»

Si quelque chose il y avait. Elle avait tendance elle-même à oublier de manger parfois devant une trop grande urgence ou une idée soudaine de recherche. Elle l'invita dans son repaire ayant confiance en ce jeune homme. Malgré les autres nouvelles qu'elle avait entendu, elle savait que tout avait été signé sur un coup de tête, une violence et la rage d'avoir ainsi été humilier. Les justiciers d'état, elle l'espérait, n'allait pas vraiment exister longtemps. Travailler pour l'état était de suivre les règles imposées et c'était souvent contre les principes de la justice et de la liberté. Elle prit ses clés en ouvrant la serrure comme si rien n'était. Se glissant la première dans l'entrée, elle invita Timothy à se joindre à elle. En refermant le tout, elle jeta un regard vers l'extérieur. Sachant que toutes ses filles avaient des détecteurs et des traceurs, elle supposa que Tim aussi pourrait en avoir sur lui et elle ne désirait pas être vu comme étant une justicière. «Voyons de quel côté tu es malgré la dispute avec Bruce Les criminels étaient déjà un problème présent, même le Joker en était un constant, que la police d'état débarque en plus car elle à voulu donner un verre d'eau à un jeune homme ne l'enchantait pas. Elle resta dos à la porte et l'observa. Il n'avait pas d'uniforme ni trop d'accessoire pouvant passer sous son regard.

Barbara enleva sa veste et continuait de le regarder. Le morceau glissa de ses épaules et le glissa sur ses jambes. Rien dans l'entrée ne pouvait dévoiler encore ce qu'elle était vraiment; l'Oracle de Gotham, la pirate informatique la plus douée et celle qui maintenait les justicier ensemble dans leur quête commune.

«Mets-toi à l'aise Tim, je t'en pris.

Elle recula jusqu'à une petite table base où elle y déposa un petit sac velouté qui sortait de nul part. Elle ouvrit le tiroir et continua de lui parler.

«Tu as vu le tableau en arrière de toi? C'est un cadeau qu'on m'a fait il y a quelque temps. Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu et j'espérais te le montrer.»

Elle espérait aussi qu'il se tourne pour éviter d'être filmer. Elle s'approcha quand même de lui avec dans les mains quelque chose d'étrange. Rien pour faire peur et Oracle était loin de faire parti des criminels de la ville. Si il ne se tournait pas, elle allait le convaincre de le faire. Personne ne pouvait espionner sa maison sans être sûr qu'il n'avait pas un micro ou une caméra. Par chance, tous ces petits gadgets marchait électroniquement et une source trop forte d'énergie magnétique allait empêcher les caméras ou les récepteurs de marcher correctement. Elle l'avait testé sur ses propres matériaux si jamais les filles s'aventuraient un peu trop loin et dans des endroits hors de sa juridiction. Elle était fille d'un commissaire en plus, il fallait tout garder ici et sans preuve. Barbara comptait faire parler Tim, pas dévoiler ses multiples projets.

L'appareil émis une sorte de vibrement doux. Elle leva le bras le plus haut possible pour commencer par la tête et descendre jusqu'au chaussure. Elle referma son outil magnétique et le posa sur ses genoux.

«Je devais m'assurer que nous étions seul, vraiment seul.»

Elle fit rouler sa chaise au travers de la pièce pour appuyer sur le bouton de l'ascenseur. Elle avait déposé en chemin et rangé son outils. Barbara invita Tim à monter dans la cage de l'ascenseur pour aller au premier étage suivant le rez-de-chaussée. Elle ne comptait pas lui montrer son ordinateur encore, elle n'était pas sûr encore de son camp. Peut-être la confusion allait le ramener sur le droit chemin de la véritable justice.

«Je sais pour toi et Bruce. Qu'est-ce qui est arrivé exactement pour en venir aux poings?»

Elle savait que Bruce avait un tempérament de plus en plus violent, mais de s'en prendre à un de ses enfants ce n'était pas vraiment déjà arrivé sauf en cas d'échauffement et d'entrainement. Elle se demandais surtout si la raison évoquée par Tim était la même que Dick en son temps. L'ascenseur démarra.

Le jeune homme relâcha son étreinte sur Barbara et la suivit, en passant la porte d'entrée. Il remarqua cependant qu'elle n'était pas totalement en confiance. Tim savait qu'elle était les oreilles de la ville, qu'elle savait tout ce qui s'y passait. Elle savait sans nul doute pourquoi son bras était cassé, de plus, son affiliation aux justiciers d'états. Elle devait peut être se demander si il était suivi, si il était à la solde de l'état pour traquer tout les justiciers dissidents.

Une fois à l'intérieur, elle déposa son sac sur une petit table, et utilisant une excuse vieille comme le monde détourna l'attention de Tim, un instant suffisamment long pour fouiller son tiroir.

«Tu as vu le tableau en arrière de toi? C'est un cadeau qu'on m'a fait il y a quelque temps. Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu et j'espérais te le montrer.»
Il est très beau. Mais je suppose que tu as d'autre question à me poser, que simplement parler d'art.

Une fois proche du jeune homme, elle ouvrit un petit objet et le passa près de son corps. Tim se sentit offensé. Elle ne lui faisait pas confiance et le pensait capable de la piéger ? Bruce ne l'avait pas élevé ainsi, et malgré sa sécession pour les justiciers d'état il gardait quelques notions d'honneur. Il savait pertinemment qu'un aimant désamorcerait toute caméra, micro, dictaphone ou appareil photo automatique.

«Je devais m'assurer que nous étions seul, vraiment seul.»
Tu me pense capable de te piéger ? Barbara, on se connait depuis des années, pourquoi je te ferais ça ?

Le jeune homme secoua la tête, et lâcha un soupir. Il ne pouvait pas réellement lui en vouloir, son appréhension était compréhensible. Barbara l'invita d'un geste de la main à monter à l'ascenseur. Une fois à l'intérieur, elle aborda le sujet fatidique :

«Je sais pour toi et Bruce. Qu'est-ce qui est arrivé exactement pour en venir aux poings?»
C'est compliqué. Bruce s'est montré de plus en plus violent ces derniers temps. Et il a fini par commettre l'irréparable. Il a tué Quincy Sharp. Et je voulais des explications, que j'étais en droit de demander. Je l'ai cependant un peu trop provoqué. Il avait besoin de silence, de calme, et j'étais la source d'agitation qui a permis a la tempête de se déclencher. Je l'ai provoqué, arrogant, sur de ma supériorité, persuadé que je pouvais le vaincre mais il m'a prouvé le contraire. Sans l'intervention de Rachel, je serais dans un état encore pire que l'actuel. Mais, je compte m'excuser. J'ai mal agi.

[HRP : Bravo pour le contenu! Continu comme ça! Je savais que tu le pouvais!]

Il était si innocent et si crédule qu'elle enviait le brouillard devant ses yeux. Il ne voulait surement pas la piéger non. «Mais eux, peut-être que si...» Rien ne la faisait se sentir coupable sur le geste qu'elle venait de poser. Si il n'en était pas conscient, tous ses effets personnels étaient maintenant ceux de ses nouveaux patrons et certain avait l'art de camoufler leur intention en envoyant les justiciers chez les autres. Quel conséquence allait-il avoir ce jeune homme pour être venu ainsi et ne pas avoir arrêté ses gestes? Elle allait devoir le garder à l'œil car trahir ainsi les siens, même dans la colère, n'était pas une excuse pour ravoir la confiance absolu de chacun de ses membres.

Il parlait librement. Il ne voulait pas simplement la revoir, mais bien se vider le cœur sur tous les actes qui s'était passés dans sa vie récemment. Elle servait souvent d'oreille attentive même plongé dans ses calculs infinis devant son ordinateur. C'était son plus grand problème au niveau social. Elle posait les questions, mais ne demandais jamais de réponse pour elle. Tim lui confirma ses doutes sur les agissements Batman. Barbara se donnerait un moment pour le confronter lui aussi et le remettre sur le droit chemin encore une fois. Il avait souvent tord mais n'en voyait pas les conséquence. Maintenant qu'il avait tuer, ou pas car elle n'avait eu aucune preuve de cela, la vie des autres étaient en danger, surtout avec l'arrivé des justiciers d'état.

«Lui as-tu au moins dit ce que tu pensais maintenant?»

Les portes s'ouvrirent sur un appartement sombre. Les fenêtres étaient toutes bouclées et la lumière artificielle était la seule source.«Pauvre Tim, peu importe ce que tu ferras, tu seras toujours un enfant à ses yeux.» Les roues de la chaise allèrent jusqu'au réfrigérateur rempli souvent par ceux qui lui rendait visite. Il ne restait plus grand chose à l'intérieur.

«J'ai du Soda...et du Coca!»

Le choix faisait terriblement pitié. La jeune femme ne pouvait lui offrir d'avantage que son affection de collègue de combat. L'enfant était devenu un adulte et Bruce n'avait surement pas encore ouvert les yeux sur ce fait pourtant visible. Mais cette fois, il était vraiment seul. Elle plaignait un peu Rachel qui supportait sur ses épaules le poids d'un tel soutient en plus de son emploi. Habituellement, un acolyte restait près de lui afin de changer ses états d'âmes, comme elle l'avait souvent fait, mais cette fois, il était seul dans son grand rôle. La Batgirl suivait avec prestance les Birds Of Prey en apprenant de ses ainées. Aucun Robin ne prendrait la place de l'héritier légitime. Des boîtes et pleins de choses trainaient ici et là sur les meubles et parfois le plancher. Le nombre impressionnant de livre sur les étagères les faisaient faire le dos rond parfois.

«Tu es aussi impulsif que lui et Dick avant toi.»

Un pâle sourire venait d'apparaître sur son visage. Il était revenu, mais pas pour elle cette fois et encore moins pour la croiser. Il serait venu jusqu'ici...

«Qu'est-ce qui t'a poussé à accepter les termes du contrat avec la ville? En apposant ta signature tu as trahis en quelque sorte tous les justiciers qui sont et se présenteront dans la ville pour combattre le crime, pas leur semblable.»

Elle attendait sa réponse. Barbara attendait de savoir si ce geste était murement réfléchit ou simple coup de tête dont il allait devoir réparer les morceau pour reparler à Bruce. Sans un retour en arrière, elle croyait que ce serait impossible d'obtenir un pardon de sa part.

Comme il le présageait, présager les réactions d'un oracle c'est un comble, Babs le jugeait. Elle jugeait ses agissements, son comportement, son ralliement aux justiciers d'état, et elle avait bien raison de le faire. Ses raisonnements avaient été trop rapidement expédié, sa nouvelle allégeance trop rapidement déclaré, tellement loin de son habituel calme raisonné. Mais cependant bien que la faute put lui être incriminé en grande partie, il ne fallait pas trop lui en demander. Il n'était pas encore un adulte, il était juste un adolescent dépassé par les évènements. Beaucoup de bouleversements s'étaient produit dans sa vie. Batman, Bruce, son père avait franchi la ligne qu'il ne devait pas franchir. Il avait tué un homme. Et cela avait profondément choqué Tim. Comme tout enfant, il considérait son père comme un homme irréprochable, respectant les règles qu'il s'était fixé, un homme honnête qui pouvait se regarder dans un miroir. Et comme tout enfant, pour grandir et devenir l'homme qu'il était destiné à devenir il devait s'opposer à ses parents, les affronter, reconnaître son erreur, et en ressortir grandi. Et effectivement, le jeune homme avait saisi son erreur.

«Lui as-tu au moins dit ce que tu pensais maintenant?»
Non ... Je n'ai pas encore pu le revoir depuis notre affrontement ...

Les mots avaient du mal à sortir de la bouche de Tim. Et effectivement, il devait reconnaître ses erreurs ce qui pour tout un chacun, était un mal nécessaire. Un mal nécessaire mais tellement dure à effectuer.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur un appartement, petit, en grand désordre. Babs n'avait jamais été ordonné et l'age n'arrangeait pas les choses. La lumière n'était apporté que par les luminaires et ceci, donnaient à toute la pièce une atmosphère de tribunal de l'Inquisition, qui mettait Tim très mal à l'aise. Et pour cause, le jeune justicier, était l'accusé. Il ne savait cependant pas si Barbara était le jury, la juge ou encore le procureur. La voix sucrée et sympathique de Babs cassa l'ambiance délétère s'étant mis en place.

«J'ai du Soda...et du Coca!»
Coca, s'il te plait.

Lacha le jeune homme dans un petit rire.

«Tu es aussi impulsif que lui et Dick avant toi.»

Suite à ces paroles, Tim réfléchit. Elle était plus lourde de sens qu'elle n'en avait l'air. La jeune femme sous entendait que par son départ précipité, Red Hawk avait laissé Bruce seul une fois de plus. Robin était la pour accompagner Batman. Et cela n'était pas le rôle de Rachel, qui devait supporter la mauvaise humeur, et la vie dangereuse de son père. D'un coté, il la plaignait.

«Qu'est-ce qui t'a poussé à accepter les termes du contrat avec la ville? En apposant ta signature tu as trahis en quelque sorte tous les justiciers qui sont et se présenteront dans la ville pour combattre le crime, pas leur semblable.»
Je n'avais pas réfléchi. Je me sentais blessé, rejeté et la seule option qu'il me restait pour garder un logement était celle ça. Je me suis rendu compte seulement après coup des conséquences que cela pouvait avoir. Autant certains justiciers se moquent de ma nouvelle affiliation, autant d'autre comme Batgirl ne l'acceptent pas. Et je peux te le raconter, à toi, mais elle et moi avons passé une étonnante soirée en tête en tête. (il lacha un petit rire). Enfin, tout dépend de la suite des évenements. Je ne me sens plus un justicier. Même si Bruce me pardonne, même si il me permet de reprendre ma place, j'ai peur qu'il soit temps pour moi de raccrocher ma cape. Je suis au fond du trou, Babs. Je ne suis pas sur d'être pret, j'ai peur de tous vous décevoir, toi, Dick, Bruce, et tout les autres.

Quelques sanglots agitaient la voix de Tim. Il n'était qu'un adolescent dépassé par ses problèmes. Et Barbara était ce qui se rapprochait le plus d'une figure maternelle pour lui.

Elle lui tendit le Coca désiré, oubliant elle-même de boire à cet instant. Trop de questions se bousculaient et elle ne choisirait que les plus utile afin de le raisonner. Il commença à parler de ce qui l'avait poussé dans ce camp si mépris des justiciers de ce monde. Et pourtant, elle commençait à connaître les fondements de la pensé de Shreck et des actions qui les ont tous conduit à ce moment présent. Black Canary et le mercenaire du nom de Deathstroke avait travaillé sur la possibilité que son apparition nouvelle dans la ville, qui fut heureusement sans trop de dommage, était en partie causé par cet homme maintenant élu maire et qui croyait avoir tous les pouvoirs. Elle ne comptait pas dire où elle en était rendu à Tim. Il était trop chamboulé et elle ignorait comment les justiciers devaient faire leur rapport sur leur semblable. Elle espérait seulement que leur véritable identité ne passait pas la clôture sinon des précautions supplémentaire allaient devoir être prises autant dans sa tour qu'au Lady's Paradise. Elle allait en parler à Dinah pour que la sécurité soit une nouvelle fois revue.

Comme elle l'avait imaginé, le jeune homme s'était poussé dans cette situation pour éviter de se retrouver à la rue comme un enfant perdu. «Tu aurais pu venir me le demander mon pauvre Tim.» Elle leva les yeux vers son visage quand il parla si ouvertement de la présente Batgirl. Craignant que leur situation ne soit comme la sienne, elle comptait bien en parler à Cassandra qui maintenant était douée de parole. L'exercice avait été compliqué, mais la combinaison de toutes leur capacité avait donné un magnifique résultat. Il avait peur de tous les décevoir, mais peu importe, le pire était fait et tous le savait. Les justiciers d'état n'était pas les bienvenu nul part et Shreck les contrôlait par de belles paroles. Elle avait perdue un Birds pour un tel affront et ses recherches continuait pour prouver que le présent maire était corrompu et investissait l'argent des contribuables à son effet.

«Quelle sera la conséquence si tu quittes les justiciers d'état? Et quelles seront les conséquences si tu y restes?»

Barbara voulait le laisser réfléchir sur ce qui était le mieux pour lui. Même si il croyait avoir perdu l'appui des autres un tel geste pouvait être pardonné et éviter les problèmes quant à son avenir prochain dans la ville. Certes, il avait raison. Son rôle de Robin aux côtés de Batman était réellement terminé. On ne pouvait revenir ainsi devant la figure emblématique de Gotham pour le supplier de le reprendre. Il n'encourageait pas l'impulsion même si c'était parfois sa propre ligne de conduite. Elle le savait car durant quatre longues années elle fut à ses côtés en voyant évolué deux Robin dont elle appréciait la présence auprès d'elle. Si il quittait la société dont il faisait maintenant parti contre les principes de tous les autres, il allait devoir se créer des alliés forts lui-même et sans l'agissement des autres.

Elle retenait ses paroles comme quoi il était aussi impulsif que ses deux partenaires. C'est la raison pour laquelle Dick était parti, laissant Batman dans sa colère. Sous le coup de l'impulsion, ce dernier faisait aussi moins attention à ce qui se passait autour de lui. Elle revoyait le scénario se répéter encore une fois, mais il était seul dans sa fureur et personne ne pouvait l'empêcher de commettre le pire. Sa main glissa sur sa jambe. L'espérance d'un jour ressentir un touché commençait à s'effacé. Elle resterait l'écoute et la base de donnés réelles en cas de problème. Ainsi était le rôle de l'Oracle; fournir des réponses afin que la personne chercher en elle-même le sens de ses gestes.

«Quelle sera la conséquence si tu quittes les justiciers d'état? Et quelles seront les conséquences si tu y restes?»
Si je les quitte, je me retrouve a la rue et l'Etat disposera de mon identité, et sera donc en mesure de m'attaquer en justice. De plus, je n'aurai plus d'équipement, et je ne suis même pas sur qu'on me laisse quitter la mairie avec mes affaires. Cependant si j'y reste, j'aurais le mépris des autres justiciers sur moi. Je reste pourtant l'un des vôtres ... je ... je ...

Les évènements et les questions devenaient beaucoup trop compliqué pour Tim. Il n'était qu'un adolescent. Enfin, un jeune adulte, mais il restait encore en adolescent. Il se mordit les lèvres et reprit la parole.

Je suis désolé ... je n'aurais pas du faire ça ... J'aurais du venir te voir où n'importe qui d'autre ... je ... je ... Pardonne moi ....

Tim fondit soudainement en larmes. La pression se révélait beaucoup trop intense. Il n'était pas un héros, il n'étais pas un héros, il n'était plus rien ... Il avait renoncé à ses valeurs les plus fondamentales en rejoignant l'Etat. Un justicier ne devait pas être lié à l'Etat. Il devait être l'électron libre, la graine de chaos permettant la création d'un nouvel ordre plus libre et plus juste. Et Red Hawk était un symbole de l'ancien ordre, un proton enchaîné, une graine de l'ordre qui bloquait la société à un niveau sans intérêt. Il ne l'avait pas encore entrevue jusque là mais Tim devait quitter les justiciers d'Etat, et retrouver par la volonté et par les poings son ancien niveau. Il devait redevenir Red Robin, il le devait a Batman, a Oracle, a Nightwing mais avant tout à lui même. Il devait à nouveau pouvoir se regarder dans un miroir. Il devait à nouveau devenir lui même ! Ravalant ses larmes, Tim se redressa et déclara d'une voix forte :

Barbara. Je ne suis pas sur de ce qui va se passer mais ... je vais quitter les justiciers d'Etat. La n'est pas ma place, la n'est pas la place d'aucun d'entre nous. Je vais récupérer mon statut. Et j'aurais besoin de toi. Mais pour cela, j'ai besoin que tu me fasse confiance. Ce n'est pas facile mais crois moi. Et je vais mettre a bas ce foutu corps. Voila le coup d'éclat qui me rendra mon statut.

La proposition était très audacieuse. Peut être trop. Mais avec les talents de l'Oracle, et le fait qu'il soit une taupe infiltré dans les Justiciers d'Etat, ils pourraient à eux deux et avec l'aide de quelques autres, mettre à mal Shreck et peut être libérer un peu plus leur ville. Tim connaissait les rumeurs, Shreck est sans doute vil et corrompue, et blesser son empire aidera la ville à se remettre.

Son cœur se déchira à voir un tel désarroi. Elle ne voulait pas provoquer la tristesse, mais bien un ressaisissement de son esprit quant-à ses actes posés dans la colère et la recherche de soi. La maitrise de son être devenait quelque chose d'essentiel dans la quête d'un justicier, mais encore une fois, le jeune homme qui fut autrefois un enfant de la rue, était devenu un homme mais sensible. Le problème si il se repentait, son nom était connu de la société maintenant. Ce nom qui était aussi attaché à Bruce Wayne même si les papiers ont dut être modifiés pour ne plus ne avoir la garde. Un scandale allait éclater si jamais un tel geste était posé. On devait éviter de mettre toute l'attention sur ce riche playboy milliardaire puisqu'en lui-même, il était tout aussi perdu sans soutient.

Barbara le regarda se repentir tranquillement, de comprendre l'étendu de son geste et le danger qu'une telle révélation avait eu pour eux tous. L'État se battait directement contre eux à une force plus grande encore que les criminels qui pourtant gisaient en prison grâce à leur effort. Les citoyens restaient aveugles car la quête des justiciers n'étaient pas d'être populaire, mais bien de mettre en sécurité dans la meilleure efficacité la population des villes du monde. Ils étaient là et travaillaient d'union contre l'injustice de ce pays. Elle le regarda. Son regard le suivait alors que les larmes coulaient des yeux du jeune homme. Mais elle ne pouvait pas se lever pour l'accueillir dans un enlacement doux comme une amie. Sa chaise l'empêchait d'agir à sa guise. Barbara se rapprocha du jeune homme qui traversait maintenant l'âge de la raison, celle où tous les adolescents de ce monde devenait enfin des adultes.

Le jeune homme se ressaisit enfin, mais proposa quelque chose de caché en échange de son calme. Il désirait refaire le chemin inverse et tout effacer, mais le doute restait dans le coeur de la femme. Elle voulait l'aider, mais quel était le prix d'une telle aide et dans quelles mesures elle pouvait agir? «Ma confiance tu l'avais...» Oracle préférait garder ses talents afin d'arriver à bout de danger et de misère et sauver le plus de gens possible. Ses capacités n'étaient pas au service de la popularité d'une personne mais au service de tous. Elle redoutait la question ou la demande, peu lui importait. Elle allait demander au calme et de prendre le temps de bien peser ses mots avant de lui présenter un tel projet.

«Tim...réfléchit bien avant de me demander une chose d'une telle importance. Ne fait pas encore un coup de tête et surtout pas devant moi. Tu es fatigué et trop troublé encore pour faire quelque chose ainsi. Viens, viens te reposer et t'assoir un moment.»

Elle l'entraina dans un salon qui ressemblait beaucoup aux restes des autres pièces, la télévision mit à part. Elle lui indiqua un siège pour qu'il puisse vraiment réfléchir à ce qui allait venir. Son regard chercha le sien pour lui montrer toute la sincérité de ses mots. Elle cherchait du sérieux et quelque chose de sensé et non une décision rapide qui allait coûter bien plus que leur vie.

Comme il le pressentait sa demande allait troubler Oracle. La jeune femme, voué au bien commun, ne pouvait sans doute pas l'aider à regagner sa petite gloire personnelle. C'était sa quête, sa destinée. De par ses talents d'observations, Tim remarqua cependant la réflexion intense de Barbara, qui se lisait dans ses yeux. Elle était son amie, elle voulait sans nul doute l'aider mais pas de cette façon. Elle voulait le pousser à réfléchir lui même et non pas le plonger dans le désarroi. Son idée était intéressante, mais il n'y arriverait pas à deux. Il devait mettre un plan au point, et pour cela utiliser toutes les ressources à sa portée. Sa réflexion poussée fut troublé par Barbara qui remit en avant sa mélancolie et sa tristesse.

Tim...réfléchit bien avant de me demander une chose d'une telle importance. Ne fait pas encore un coup de tête et surtout pas devant moi. Tu es fatigué et trop troublé encore pour faire quelque chose ainsi. Viens, viens te reposer et t'assoir un moment.»

Elle avait tout a fait raison. Tim devait se reposer, avant de mettre en place un plan aussi dangereux. Le tirant par la main, Barbara attira le jeune héros dans une pièce adjacente. Elle était similaire à celle précédente, autant en désordre, mais avec cependant une télévision en supplément. La jeune femme lui montra un siège, et l'invita à s’asseoir. S'effectuant, le jeune homme ferma les yeux et entama sa réflexion. Après quelques minutes d'un silence pesant, extrêmement pesant, ses idées n'avaient pas avancé d'un iota. Il était toujours dans la même galère. Plusieurs options s'offraient à lui : garder son idée mais cependant chercher l'approbation d'autres personnes, Bruce par exemple, car avoir une taupe infiltré pouvait l'intéresser, ou changer d'idée et juste quitter les justiciers d'Etat pour affronter les criminels en tant que héros, ou sa dernière mais plus terrible possibilité, prendre sa retraite. Le jeune homme se rendait compte seulement après coup, que loin d'être aussi terrible que Sharp, Shreck restait un monstre, qui étendait ses griffes d'avidités sur toute la ville.

Après une réflexion rapide qu'il faudra sans doute approfondir, trois options s'offrent à moi. Je pourrais continuer cette idée, avec ou sans aide, et tenter de mettre à bas les justiciers d'Etat, et la mairie de Shreck, quitter les justiciers d'Etat, en prenant le risque d'être attaqué par l'Etat mais en continuant ma carrière, ou la pire option, abandonner ma vie et redevenir un adolescent comme les autres. Je sais que je t'en demande énormément. Véritablement énormément. Et tu sais pourquoi je le fais ? Car tu es la seule personne capable de m'aider. Tu es la meilleure informaticienne de cette ville. Je peux avoir accès aux bases de la donnée de la Mairie, que tu seras sans nul doute capable de pirater. A nous deux, on peut faire progresser les choses. On peut rendre cette ville meilleure. On peut faire changer les choses. On peut mettre à mal une administration corrompue. Shreck ne cherche pas a aider les hommes, il cherche juste à faire du profit. Et nous sommes la pour l’arrêter. Tu es là pour cela, je suis là pour cela. J'ai pris ma décision. Et je te demande de m'aider. Mais, si tu n'y tiens pas , je le ferais seul. Et je retrouverai ma place, mais j'aiderai Bruce, j'aiderai la ville, je nous aiderai tous. Désolé, si cela te parait précipité, mais je n'ai plus d'autres choix. Je suis prêt à redevenir qui je suis et qui j'ai perdu de vue.

Le regard de Tim, fier et déterminé, montrait l'importance de son choix. Ceci était sa dernière chance, et il comptait bien l'utiliser pour aider la ville, sa ville, son seul foyer.

[[ HRP: Je m'intègres à votre histoire les amis, a moins que vous y voyez un problème ]]

La pluie tombait tranquillement sur ses cheveux. Ce n'était pas une grosse averse, mais assez pour rendre les surfaces glissantes. Nightwing pour s'accrocher à la gargouille il c'était amarré pour ne pas tomber avec son grappin autour de la structure. C'était marquant quand on se réfugiait dans les hautes sphères en permanence il fallait toujours trouvé un moyen pour se stabiliser. Il fallait quelque chose d'efficace, mais aussi de facilement rétractable qui prend moins d'une seconde et qui n'abîme pas trop la structure de peur de la fragiliser. Mais avec plusieurs années d'expérience avec Batman, il savait comment faire maintenant.

Dick avait pris toute la journée pour trouver le courage d'aller voir Barbara. De toute façon, il savait pertinemment qu'elle était au courant de son retour. Espacer leur rencontre inutilement ne ferait que rajouter à un malaise que Dick cherchait à éviter. Ils avaient eu une histoire tous les deux, une véritable histoire d'amour profonde. Ce genre d'histoire qui ne se ferme jamais complètement, de celle qui perdure à travers le temps et les années même lorsqu'on se rendait compte que ce n'était plus possible. Quelque chose de sincère et de vrai qui marque.

Après sa rencontre avec Bruce, sa seconde priorité était une rencontre avec Barbara. Il avait effectivement rencontré Helena avant, mais ce n’était un hasard pas une rencontre programmée. Il se trouvait là sous la pluie battante qui avait commencé. Il était accroupi sur une gargouille et attendait un signe de Barbara, une invitation à entrer. Parce qu'on n’entrait pas chez l'Oracle sans invitation. Même Nightwing n'osait pas. Il y avait l'idée humaine qu'on ne voulait pas la "dérangé" sans son approbation, surtout quand on s’appelle Richard Grayson, mais il y avait aussi tout le côté technologique, se risqué dans la tour de l'horloge était s'assurer , disons, d'un choc. Il se résigna donc à attendre à l'extérieur. Il dit à demi-voix certains que celle-ci l'entendait.

Nightwing: Bonsoir Babs.

Elle réussi à le faire s'assoir et se reposer au moins quelque minute. Elle savait que c'était bien demandé de le mettre ainsi à un repos et réflexion forcée mais la tentation aiderait ce jeune homme à bien prendre conscience de tout ce qui l'entourait et arrêter de parler sans se tenir la langue. Barbara semblait s'effacer dans son coin, gardant le silence et l'observant que quelque fois. Il devait vraiment réfléchir aux points qu'elle avait apportés et auxquels il valait mieux prendre le temps avant de demander. Oracle était une source fiable d'informations et de renseignements difficiles à avoir, tout en ayant l'écoute sur toute la ville. C'était impressionnant ce qu'on pouvait tirer de cet esprit qui retenait tout par les yeux. Ses services n'étaient pas à vendre mais à gagner. Ses connaissances étaient au service de la protection du citoyen et la justice dont se vantait tous les justiciers qui participaient sur le terrain. Elle n'y était pas, mais rendait un fort grand service à tous ceux qui s'y trouvait. Puis, il parla.

Il n'avait pas simplement réfléchit sur sa demande mais bien sur les actes qui arriveraient si il laissait tomber le projet des justiciers ou si il y restait. Dans chaque parti, une conséquence ou plusieurs allaient ruiner un peu tous ses projets en cours ou futur car une telle marquer reste malheureusement pour la vie. Il lui demanda la base de donnés de la Mairie. La place était facile à accéder, mais aucune information utile s'y trouvait sinon de nombreux documents dont la majorité était imprimé et archiver sous forme de feuilles au lieu de garder le tout informatiquement. La sécurité informatique était connue pour être facilement déjouée. Son plan était peut-être loyal et brillant dans sa tête, mais pour Oracle, le peu qu'elle savait était inutile et surtout de l'effort pour un résultat moindre. Une infiltration dans les bureau des archives était sans doute plus facile et plus profitable qu'une recherche informatique dans une base de données qui n'existaient plus de trace.

«Tim...il ne suffit pas toujours que de pirater un système pour avoir des réponses à tes questions. Je ne peux pas te fournir ce que tu demandes pour plusieurs problèmes qui pourraient survenir et briser une couverture qui pourtant paraissait sécure et fiable. Je peux répondre à des questions précises, mais te fournir l'accès au site de la Mairie, je ne peux pas.»

Elle ne se sentait pas incapable, mais bien en contrôle de ses moyens. Il avait raison, elle était sans doute la meilleure dans son domaine, pour s'y avoir perdu durant plusieurs années et avoir construit sa base personnelle dans le chaos et la dépression. C'était son accroche. Barbara n'était pas inapte à rejoindre ce qu'elle voulait, mais la logique était suffisante pour ne pas lui donner tout dans les mains. Elle voulait être sûr de ses intentions et non pas lui céder quelque chose d'aussi important dont elle jugeait l'utilité nulle. Les gouttes de pluie dans la fenêtre vinrent à capter son attention, autant que le soleil était radieux le matin. Elle glissa ses mains sur les roues et s'approcha du carreau de verre pour en fermer le rideau. Toute source de distraction était à enlever quand on discutait de chose aussi sérieuse et qui pouvait compromettre la vie de certain. Ce n'était pas au cour d'un combat à mains nues ni à la force d'arme, mais bien de couverture logistique et informatique dont les anti-virus et les bouclier faisait office de soldat. Le réseau était une bande avec de multitudes données et chemins dont on devait prévoir les passage afin d'arriver à quelque chose.

La chaise s'arrêta avant d'arriver à la fenêtre. Un frisson tomba de ses épaules jusqu'à son ventre puis disparaître dans les zones qui n'était plus sensible depuis des années. Ses yeux étaient immobiles devant la silhouette qui se dessinait au dessus du sol. Elle ne s'attendait plus à le voir et surtout pas à sa fenêtre. Elle n'espérait plus son retour même si son corps se souvenait de tout. Elle ne voulait plus y penser même si son cœur l'attendait au contraire de son esprit. «Dick...» Elle se rendit compte qu'elle avait arrêté de respirer pour finalement se ressaisir quand elle entendit son surnom de la voix dont elle n'en avait pas perdu la note. Barbara fit avancer sa chaise jusqu'au bord de la fenêtre et ouvrit cette dernière pour le laisser entrer. Elle ignorait comment lui dire bienvenue pour lui jeter des insultes au visage pour l'avoir trahis et quitté. La présence de Tim devait réserver ses ardeurs. Ses cheveux roux tombèrent dans son visage où elle tentait de cacher ses émotions.

«Entre Dick. Il pleut...»

Elle retourna la chaise, laissant les deux ancien Robin se saluer. elle en avait cure de l'eau qui allait se former sur le parquet, elle avait besoin d'une distraction afin de ne pas replonger dans son tombeau. Elle se saisi de la télécommande et appuya sur un bouton afin d'ouvrir la télévision et offrir un peu de bruit dans les appartements. Les nouvelles commençaient à diffuser tout ce qui se passait dans la ville et au pays. Le poste était souvent la dessus afin d'avoir des choses à annoncer aux justiciers qui s'ennuyaient trop. Pour l'instant, ce n'était que la météo qui était bien facile à voir quand on regardait à l'extérieur, ou sur le dos de Nightwing.

«Qu'est-ce que tu...»

La réponse de Barbara avait refroidi son enthousiasme. Une fois de plus, il allait devoir se débrouiller clairement seul. Sa proposition avait déja embarrassé la jeune femme mais une chose aperçu à la fenêtre semblait encore faire empirer les choses. D'un ton las elle ouvrit la fenêtre et lâcha quelques mots.

«Entre Dick. Il pleut...»

Sur ces mots, le coeur de Tim sauta dans sa poitrine ! Dick ! Dick était revenu ! Son grand frêre était revenu ! Oracle se retira ... La relation entre elle et Dick était fort conflictuelle. Elle voulait sans nul doute lui laisser faire le 1er pas. En tout cas, Tim était incroyablement content. Les deux personnes les plus importantes à ses yeux venaient de retourner dans sa vie, en une seule après midi. Se montrant plus chaleureux qu'a son habitude, du à l'éloignement les séparant, approcha de Dick et le serra dans ses bras !

Dick ! Je suis trop content de te revoir ! Tu m'a tellement manqué ! Dick !

Une fois de plus, sans doute une fois de trop ... Des larmes coulèrent sur les joues de Tim. Mais ce n'était plus des larmes de tristesses, mais des larmes de joies. Retenant sa joie et son excitation, il recula et reprit la parole après cette effusion de bon sentiments.

Excuse moi, grand frêre. Si tu savais à quel point tu as pu me manquer. Alors, comment va tu ?

Tim reprit une voix plus grave. Les bagatelles n'étaient plus de mise, et même si il connaissait déjà les informations, le jeune homme se devait d'informer son frêre.

Tu le sais sans doute, malgré la crise d'Arkham City, la ville s'est un petit peu remise. Cependant, avec l'arrivée de Max Shreck au pouvoir, la lutte continue. Et ... Bruce ... a franchi ... la ligne ... et m'a renvoyé. Ainsi j'ai rejoint les justiciers d'Etat, comme pour m'opposer à lui ... Je n'aurais pas du ... Maintenant, d'autres problèmes se sont posés. La drogue du Joker, la private Joke commet des ravages ... Tout ne va pas bien. J'ai besoin de toi ... La ville a besoin de toi.

Suite à ces phrases émouvantes, Tim se tut et attendit la réaction de son interlocuteur.

Dick avait attendu l'invitation d'entrer et elle était finalement venue. Il traversa l'espace vide entre les deux bâtiments en faisant une de ses traditionnelles pirouettes. Il pénétra dans la forteresse électronique de l'Oracle. En entrant, il fut bien surpris d'y trouver Tim. La joie monta en lui. En même temps il était venu pour voir Barbara, mais voir Tim le réconfortait. Il était le prochain sur sa liste et il n'aura au final pas besoin de le chercher.

Il ne repoussa pas Tim, mais fut pris un peu de cours. Red robin n'avait pas l'habitude d'être aussi, disons affectueux, mais vue, les circonstances Richard comprenaient. Il aurait probablement fait pareil, c'est à dire, s'accrocher à tous ceux de la Bat-Family. Dick était un des membres important la réaction de Tim était valable. Ils étaient pratiquement des frères, c'était lui qui avait vraiment pris le relais après la douloureuse transition Jason Todd. Il avait son respect. Il l'écouta parler tout très rapidement.

Nightwing: Wo wo wo... Faut que t'arrêtes le café, mon petit Tim. Respire un grand coup ça va allez. Je sais tout sa j'ai vue Bruce ce matin et aussi Héléna hier. Je crois que je suis pas mal au fait de ce qui se passe ici. Et je vais te dire une chose je suis pas très content.

Il avait pris un ton relativement dur pour finir sa phrase. Puis il fit un sourire à Tim et eu des petits yeux rieur.

Nightwing: T'a changé de nom !!! Comment je vais vivre maintenant sans mes royautés? Les produits dérivés de Robin? Les Chandails? Figurine? J’avais même pensé monter une chaîne de restaurant *voix plus grave* les pizzéria Chez Robin, avec la pizza Wonder, le Milkshake Titan pfff... Si j'ai personne pour porter la marque de commerce qu’est-ce que je vais faire ?!? t'as pensé à mon fonds de pension, je te dis les jeunes d'aujourd'hui ça ne respecte plus l'héritage pfff

Il fit un large sourire et donna une petite tape dans le dos de Tim.

Nightwing: Allez Red dramatise pas ça va allez. On va trouver une solution pour tes problèmes.

Tout en parlant, il se rapprocha de Barbara qui était devant son poste de télévision. Il 's'approcha tranquillement, tout en fouillant dans sa ceinture à la poche.

Citation :

«Qu'est-ce que tu...»

Il sortit de sa ceinture une tête de rose. Elle n'était pas tout a fait éclos encore, mais c'était comprenable ce n'était pas encore la saison. Cependant on sentait déjà l'odeur pure de la fleur qui se préparait à éclore. Dick avait coupé la tige gardant simplement la tête. Ça se transportait mieux ainsi et ça évitait de se piquer avec la tige. Il la déposa tout doucement sur la table à côté de Barbara. Il la regarda et lui sourie. Un sourire un peu gêner mais de bonne foi. Il c'était installer une petite nervosité dans l'air, mais c'était normal il s'y attendait. Il lui dit sur un ton très doux et calme.

Richard: Bonsoir Barbara, comment vas-tu ?