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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Hell's Bells Ven 6 Juil - 17:10 | |
| Mathéo Sanchez pensait avoir au moins réglé un problème en assommant ce criminel. Tout s'était passé trop vite. Ce justicier avait débarqué, Fitzgerald lui avait planté un couteau dans le pied, Lulla Brogan s'était réveillée tandis que l'autre fou s'échappait. Ils s'occuperaient du détenu plus tard, il y avait plus important à régler sur le moment. Les oreilles de l'inspecteur sifflaient mais il pût comprendre ce que lui dit le sergent Brogan. « Essayez de me couvrir inspecteur Sanchez. » C'est du suicide, on va tous finir par mourir si on ne se secoue pas les puces Il vérifia dans son blouson en cuir, il n'avait que trois chargeurs pour son arme. Chaque tir doit compter. Il tira vers le robot mais chaque balle faisait des ricochets et n'infligeait aucun dégât à la machine. Le sergent Brogan tentait de relever le justicier. Sanchez tenta d'attirer l'attention du robot vers lui pour faire gagner du temps à Lulla et Azrael. Votre carrière au GCPD aura été brève mais intense inspecteur Sanchez. Son pied droit ne cessait de l'élancer. Il se demandait comment il sortirait de là de toutes manières. Il s'écroula sur les débris, il ne tenait plus debout mais il continuait à tirer. Si je m'en sors vivant, je mange mon chapeau Les balles du PPS continuaient de fuser dans la direction du robot. Il se mit à crier. « Sergent Brogan, je n'ai plus qu'un chargeur. Faites vite où je ne donne pas cher de notre peau. » Elle l'avait entendu, il en était sûr. La fatalité du moment et le chaos qui régnait autour d'eux rendait ces paroles encore plus dramatiques. Il était couché dans les débris et rentra le dernier chargeur dans l'arme. |
| | | | Sujet: Re: Hell's Bells Lun 9 Juil - 12:14 | |
| Après avoir averti Lulla de fuir, Azrael avait sombré dans l'inconscience apparemment terrassé par la brutalité mécanique du colosse d'acier. Autour de lui, les deux flics semblaient aussi paniqués à l'idée que le monstre n'arrive vers eux, marchant tel un fléau instoppable. Le sergent Brogan avait hissé Valley sur son épaule et essayé de mettre le plus de distance possible entre eux et le robot, pendant que l'inspecteur Sanchez tentait vainement de le tenir en respect.
Boitant, titubant sous le poids du justicier, le couple s'éloignait à grand peine, Azrael ressemblant plus à un poids mort qui pendait au bras de la jeune femme. De temps en temps, la flic lançait un regard derrière son épaule pour voir où en étaient les deux en retraits, mais ils n'étaient vraiment pas loin. Et ils essayèrent de presser le pas, tant bien que mal.
Une fois le robot arrivé dans l'encadrement du couloir, il tendit son bras comme pour mitrailler les survivants. Le bruit des mécanismes se fit entendre, mais après quelques secondes de surchauffe rien ne se produisit. Le géant laissa retomber son bras, il avait épuisé son stock de munition mais restait suffisamment fort pour continuer le massacre sans ça.
Lentement, le colosse se mit en course. Un pas lourd, un second, un troisième, la cadence s'accélérant, le bruit du fer sur le sol se fit plus fort, dans quelques secondes il serait sur eux. Les trois fuyards stoppèrent leurs course, impossible de se faire la malle avec un poids mort, mieux valait se préparer à esquiver ou survivre du mieux possible à l'attaque. En entendant cette locomotive en marche, Azrael dans un sursaut de réflexe s'arracha de Lulla, la poussa pour qu'elle s'écarte et éloigna l'autre flic hasardeusement, avant d'encaisser de plein fouet l'attaque du robot. La puissance de l'impact envoya le justicier en blanc à travers les portes de l'ascenseur. Une nouvelle fois, Jean Paul perdit conscience, son corps ne pouvant subir davantage de coups.
Alors qu'il sombrait dans l'inconscience,la clameur des civils et criminels restant qui cherchaient à profiter de la concentration du robot se fit entendre. Mais ce fût les cris de Lulla retentissant au loin, qui le laissèrent dans un état de semi-conscience. Panique ? Peur ? Pour elle même ? Pour lui ? Pour eux ?
Une chose était sûre, il ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Il devait les sauver, il devait LA sauver, coûte que coûte.
*Poupou, poupou, poupou*
Le sang lui battait les tempes, sont rythme cardiaque semblait reprendre une nouvelle vie après s'être conséquemment ralentit. Il y eut aussi de la lumière, que seul l'Ange Exterminateur pouvait voir. Une lumière vive, aveuglante, divine. Valley plissa les yeux, essayant de voir à travers les lentilles ébréchées de son masque et le sang qui lui obstruait la vue. C'est alors qu'il les vit. St Dumas, et Ludovic, le maître et le père, son héritage. Les deux semblaient discuter ensemble, mais Jean-Paul, alors même qu'il tendait l'oreille ne pouvait rien discerner du charabia qu'il entendait. Sans s'en rendre compte, il grommelait lui aussi, des borborygmes incohérents, étouffés par le sang qu'il avait dans la bouche. Il tenta de crier, de leur demander de se rapprocher, dans sa tête, mais les deux silhouettes lumineuses ne lui jetèrent même pas un regard et continuaient à parler entre elles. D'habitude, il les entendait, elles s'imposaient à lui, cherchaient à le corrompre, lui faisant perdre la raison et l'amenant sur le chemin sacré et sans retour d'Azrael, l'Ange Exterminateur. Mais cela faisait des mois, des années que Jean-Paul cherchait s'en défaire. Des mois, des années durant lesquels il ne les écoutait plus, et durant lesquelles il avait réussi à s'en défaire. Des mois, des années où il avait constamment été Jean-Paul Valley, seulement Jean-Paul Valley, le gringalet blond.
Le justicier tendit une main en avant, il voulait les entendre, il devait les entendre, leur montrer qu'il était là. Il avait essayé de rester lui même de toute son âme, il avait tenu la bête à l'écart, préférant resté faible mais entier. Mais aujourd'hui, en ce moment même, Valley n'était pas assez fort pour accomplir son devoir. A mesure qu'il se rendait à l'évidence, il commençait à discerner certains mots de la conversation des deux chevaliers de lumière. Et finalement, les deux finirent par tourner la tête vers lui.
"Et bien Jean-Paul, tu en as mis du temps à nous entendre. Combien de fois avons nous essayé de te prévenir, de te faire signe, de te montrer ta véritable route. La silhouette de Ludovic Valley parlait. -Père, je ... je ne comprends pas ... dit il à grand peine. De l'extérieur, cela sonnait comme des gargouillis. - Tu as essayé de nous ignorer, tu nous as tenu à l'écart, moi ton père ! Quand je te susurrai la voie pour mettre un terme à cette mascarade. Tu n'as même pas sentit que je levais ton bras lorsque tu frappais cet être démoniaque après qu'il t'ait arraché ta famille. Tu as répété grossièrement les mots que je te susurrai, à ce Batman quand il t'a demandé de lui rendre des comptes. Tout ça pour qu'au final tu te retrouves dans une situation, tout seul, perdu entre ton devoir et la juste cause." Valley malgré la douleur lancinante qui l'accablait avait peu de malheureusement comprendre ce que son père lui disait. Ses accès de violence, sa radicalisation, tout ça, c'était le System qui réclamait son dû. Valley croyait que cette méthode était rationnelle, regrettable mais nécessaire, que c'était le seul moyen de ne pas perdre la raison face à la merde qu'était Arkham City. Mais il se trompait. le System était toujours présent, toujours et à jamais. Mais devant le refus de Jean-Paul de s'y soumettre, il avait trouvé le moyen, de s'insinuer en lui de manière anodine mais le changeant profondément. La violence avec laquelle il avait traité le NKVDemon et qui fut à la source de son opposition d'avec Batman, tout cela, il en était responsable, parce qu'il était Azrael, parce qu'il n'était que Mort.
" Jean-Paul. Tu es Azrael. Rien ne peut te résister. Si seulement tu daignais embrasser ton destin." cette fois, c'était St Dumas qui lui parlait. " Ploie le genoux, laisse nous t'adouber, accepte ton héritage, et plus rien ne se mettra en travers de ton chemin". Raison ou vie ? Folie ou mort ? Il était tenté d'abandonner. A quoi bon après tout ? Il n'était qu'une vulgaire marionnette entre les mains d'un ordre d'illuminés sadiques et meurtriers. " Et tu pourras protéger ceux qui te sont cher..." La dernière parole de St Dumas fut comme un électrochoc. Lulla, Hector, Juliette, Donna, Robert ... comment avait il pu les oublier ? Jean-Paul se releva, genoux à terre tête baissée. "Je suis Azrael" murmura-t-il, alors que St Dumas et Ludovic tiraient leurs épées pour l'adouber. Il allait céder son esprit pour la force. Au moment où les lames allaient lui toucher l'épaule, un cri de femme se fit entendre, et il fût transpercer par la vision de Lulla en danger. La rage éclata dans son coeur. La colère sainte bouillonna dans ses veines et la fureur le submergea alors qu'il s'abandonnait au courroux l'Ange Exterminateur. Mais les cris de la femme continuaient à résonner dans son esprit. Son nom ... Jean-Paul... elle le murmurait. Les silhouettes de Ludovic et St Dumais explosèrent en une lumière divine, et ne subsita qu'une vague forme féminine, lumineuse elle aussi, qui ressemblait étrangement à Lulla. Azrael se releva. "Commandez, maîtresse."
Au loin, Lulla continuait à hurler, de colère ou de peur ? De Hargne ou de résignation ?
*Poupou, poupou, poupou*
Le sang lui battait les tempes, ses os se ressoudaient, la douleur quittait son corps. En un bond, il fut sur pieds. Le cliquetis des lames quittant le fourreau fut bref, presque imperceptible. Azrael se jeta sur le robot, avec une puissance insoupçonnée. Rien à voir avec ce qu'il était avant, plus fort, plus rapide, plus dur. Il était redevenu l'Ange Exterminateur. Un tourbillon de blanc se jeta sur le monstre d'acier. Une tempête de coups lui tomba dessus. Une décharge de puissance s'abattit sur lui. Pour une fois, le robot ne put rien faire que subir. Chaque fois qu'il tentait de riposter, ses bras mécaniques étaient stoppés à main nue par l'envoyé de Dieu. Azrael cogna, méthodiquement, aux endroits où la taule était la plus fragile, et parvint à arracher une partie de l'armure d'acier, avant de charger le robot épées enflammées et de fondre sur lui en Ange de la Mort qu'il était. Si Lulla le regardait, elle aurait bien du mal à voir une quelconque trace de Jean-Paul Valley dans cette créature drapée de blanc, la chose qu'il était ressemblait à ce qu'elle avait pu entrevoir dans l'ascenseur de l'hôpital ....mais en bien pire. _______ HRP : Toutes les paroles que j'ai écrit, ne se déroulent que dans la tête de Jean-Paul. - Lulla c'est encore à toi, vu que Mathéo est absent. |
| | | | Sujet: Re: Hell's Bells Lun 9 Juil - 14:58 | |
| C’est avec difficulté que je traine Jean-Paul à demi conscient. Mon cœur bat à tout rompre et même si l’adrénaline me donne la force de continuer, je me sens à la limite de l’épuisement, moral et physique. Je surveille le robot dans le rythme effréné de notre progression. Sanchez est prés de nous maintenant et nous tentons de fuir par le couloir. Alors que le robot lève son bras d’acier dans notre direction, je sens déjà la fin arriver – appréhendant de nous faire faucher par les balles dans le couloir étroit. Mais le cliquetis qui résonne dans un silence oppressant est la note d’espoir dans cette situation dangereuse.
Je redouble d’effort, soutenant Jean-Paul au mieux mais le grincement sinistre derrière nous signifie que le robot commence à courir. Je tente d’encourager Mathéo à aller plus vite dans un dernier cri de stupeur mais à ce moment même, Jean-Paul semble sortir de l’inconscience pour nous rejeter plus loin. Je retombe lourdement sur le côté, rencontrant le mur avec douleur mais mon regard terrifié se rive aussitôt sur Azrael qui essuie la charge du robot avec violence. Je le vois voler jusqu’au bout du couloir et tomber, inerte.
« AZRAEL ! » – Que je hurle à pleins poumons.
Je cherche des yeux Mathéo, qui a du tomber de l’autre côté du couloir, mais déjà le robot se retourne vers moi et semble me cibler. Je me remets sur mes jambes chancelantes et je tente de courir dans le sens opposé, trouvant une alternative pour semer le robot. Je bondis en travers des obstacles mais le monstre d’acier grince et me percute avec brutalité. Je retombe au sol, manquant de m’assommer contre le carrelage froid et poussiéreux et je me retourne pour donner un coup de pied au robot qui enserre l’une de mes chevilles à me la briser.
Un hurlement de rage accompagne mon geste et alors que j’arrive à lui faire lâcher prise durant quelques secondes, je saisis ce qui reste d’une chaise pour la lui abattre dessus. L’objet se brise à son contact et le robot cille à peine. Je continue malgré tout avec le peu qui me reste en main, dans un geste désespéré, les mains écorchées et en sang. Mes hurlements de rage ponctuent mes gestes et le bras du robot me déséquilibre définitivement. Je retombe au sol, dépitée. Si je meurs aujourd’hui, ça sera lors de ce massacre et le pire, c’est que je n’en comprends même pas la cause. Beaucoup de gens sont morts – ça ne fera qu’une victime de plus. Ce que je regrette peut-être, c’est de ne pas être prés de lui.
Puis dans ma demi conscience, je discerne une silhouette blanchâtre se jeter sur le monstre de fer et donner des coups avec puissance – une silhouette que je reconnais trop bien mais j’arrive à peine à croire ce que je vois.
Comme ce jour là, dans l’hôpital, quand Jean-Paul avait donné des coups au mercenaire. Il était méconnaissable, inhumain, peut-être même aussi brutal que ce robot. Je cligne des paupières pour préciser ma vue et je me redresse sur mes coudes, regardant la scène à m’en décrocher la mâchoire. Jean-Paul était là, mais ne semblait pas le moins du monde blessé. Je me sens incapable de bouger, transie par l’appréhension et la surprise.
Mais Azrael est là finalement et le robot peine à donner des coups. Jean-Paul est bien plus rapide et fort que tout à l’heure et je me doute que ce quelque chose a peut-être un lien avec le System. Ce dont il m’a parlé, ce qui semblait effrayant, et pourtant, qui dormait en lui jusqu’à vivre un jour comme celui-là. Même si ça m’effraie, je ne peux m’empêcher de sourire – car il va nous sauver et que je ne souhaite que de voir ce robot réduit en pièce et désarticulé.
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| | | | Sujet: Re: Hell's Bells Mar 10 Juil - 9:11 | |
| Sanchez vida son dernier chargeur mais le robot ne faisait plus attention à lui. Sa tentative de couverture allait se solder par un échec. Sanchez se traina sur le sol pour se cacher derrière des débris quand il vit Azrael se jeter sur l'horrible machine. Il priait pour que le robot perde et pour que les secours arrivent vite. Son pied l'élançait et il ne pouvait pas quitter cet enfer sans aide. Il vit le sergent Brogan et tenta de l'appeller alors qu'Azrael était en train de transformer ce robot en pièces détachées. Elle ne l'entendait pas, il se traîna alors à un mètre d'elle et espérait qu'elle le verrait. " Sergent Brogan..." Elle l'avait sûrement entendu. Ce serait la fin de l'enfer.
[Rappel : Je serais moins régulier mais pas totalement absent. Je crains d'avoir été mal compris]
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| | | | Sujet: Re: Hell's Bells Mar 10 Juil - 11:28 | |
| Le robot tenta d'asséner un coup à pourfendre un homme en deux, mais l'Azrael le para en croisant ses lames. Profitant de ce que le bras était maintenu contre l'acier, il s'en servit de glissière pour remonter jusqu'à son épaule et planter les épées dans le mur de sorte à lui bloquer le bras. Avec une rapidité et une aisance certaine, l'Ange Exterminateur attrapa le bras mécanique restant, appliqua une sorte de clé en se baissant et ramenant le bras dans le dos, avant de prendre appui sur le bassin du géant, et en usant de sa force de titan de lui arracher tout simplement. Il lança le bras au loin, dégaina ses lames et continua à enchaîner l'engin de mort. Le robot se cabra, de sa main restante attrapa le pied de son adversaire et le lança violemment contre un mur. Azrael le percuta avec force, mais cela ne sembla pas le gêner outre mesure. Il se remit sur pied immédiatement, mais le robot s'apprêtait à cogner Sanchez et Lulla. l'Ange Exterminateur se jeta sur son dos et commença à le poignarder furieusement au niveau du cou. La victime tenta de s'en débarrasser, mais rien n'y faisait, l'Azrael poignardait comme un fou furieux, les lames en feu, pour faire des dégâts à l'intérieur de la carcasse. De les vapeurs semblait s'échappait du robot, ses mouvements semblaient ralentit eux aussi, même s'ils étaient toujours puissant. Azrael s'élança dans un salto arrière et porta un double coup de pied au robot qui alla s'écraser contre le mur. La colonne du la création pivota sur elle même, et le robot fonça tel un bulldozer. L'Ange de la Mort aussi. Profitant de l'élan il dégagea le bras de son adversaire et utilisa l'autre pour le soulever au dessus de lui. Azrael tenait donc le robot à bout de bras, arracha celui qui lui restait, enfonça sa nouvelle main dans le coeur du colosse et le lança avec fureur au loin, en tenant toujours l'espèce de coeur entre ses mains. Privé de sa source d'alimentation, le robot ne se releva pas, un simple tas de ferraille. L'ange de la Mort balança la grosse pierre par dessus lui, elle tomba dans la cage d'ascenseur. La menace éradiquée, il resta immobile comme s'il reprenait son souffle, mais c'était difficile à dire. Plus aucune trace de blessures, mais la violence émanait encore de lui. Après quelques instants, la psychiatre folle, couteau en main débarqua en gueulant comme une hystérique dans le couloir où se trouvaient les trois courageux combattant. Détectant une menace, Azrael se jeta sur elle, la souleva d'une main et la balança avec la même force dont il avait fait montre contre l'ennemi mécanique, sur un mur. La pauvre cinglée s'éclata dessus, mais l'Ange de la Mort était à nouveau sur elle, épée hors du fourreau, lui relevant la tête en tirant ses cheveux. Il était Azrael, le Vengeur, celui qui châtie les coupables, et en bourreau son bras se leva d'un coup, et la lame pointée sur la gorge de la jeune femme fila en un éclair .... ___ HS : je n'ai pas encore tué la jeune femme |
| | | | Sujet: Re: Hell's Bells Mar 10 Juil - 22:58 | |
| Alors que je suis complètement hallucinée par la vue d’un Azrael surpuissant qui terrasse le monstre d’acier, j’entends une voix appeler mon nom. J’incline le visage en direction de Sanchez qui se trouve à quelques mètres de moi dans le couloir. Je me traine jusqu’à lui, tentant de chasser la douleur que m’arrache chaque mouvement.
Les grincements de la carcasse d’acier couvrent les bruits environnants. Je surveille d’un regard affolé le combat entre le justicier et la machine et la véhémence avec laquelle se bat l’Ange Exterminateur me laisse béate. C’est bien la première fois que je le vois avec une telle rage de vaincre. Il a fondu un câble sans aucun doute.
« Sanchez, est-ce que vous êtes blessé ? »
Je détaille brièvement l’homme du regard mais il ne semble pas en mauvais état. Une vraie chance. Un sinistre grincement attire mon regard en direction du combat et mes yeux s’arrondissent de stupeur face à Jean-Paul qui tient entre ses mains une sorte de cœur électronique dont la lumière s’amenuise peu à peu. Le robot s’écroule au sol et j’en retiens un soupir de soulagement. Tout ça allait cesser maintenant. Mes yeux ne quittent pas Azrael, qui semble malgré tout emporté dans une folie furieuse.
Je me redresse lentement, me remettant sur mes pieds en le scrutant d’un drôle de regard, me doutant que quelque chose ne va vraiment pas et c’est là que je vois l’autre folledingue débarquer. La psy qui a assassiné son mari, rapplique un couteau à la main – sûrement assez paniquée par la situation pour tourner chèvre. Je perçois dans le coin de l’œil Azrael qui se jette sur elle comme un forcené, dans cette allure sauvage et inhumaine. Il l’attrape au vol et la balance violemment contre le mur, sans avoir manifestement soupesé sa force. J’ai même pas le temps de pousser un cri étranglé qu’il est déjà sur elle à coller l’une de ses lames contre sa jugulaire.
« AZRAEL NON ! »
Je me dirige avec difficulté jusqu’à lui. La femme est à moitié sonnée contre le mur et je le rejoins assez vite, le scrutant avec un regard inquiet.
« S’il te plait. C’est bon, c’est fini. » – Mes mains rejoignent son visage et je me presse contre lui dans un geste de soulagement et de réconfort. « Jean-Paul ? Est-ce que ça va ? »
Je lui murmure cette question d’une voix tremblante, appréhendant ce qu’il pourrait me répondre.
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| | | | Sujet: Re: Hell's Bells Mer 11 Juil - 0:13 | |
| L'ordre. A travers le silence du vide, il n'entendit que lui, ferme et impérieux. Aussitôt sa lame s'arrêta, la pointe effleurant la peau, une goutte de sang perlant sur l'acier. Il resta quelques secondes comme ça, avant d'écarter son arme et de l'abaisser. Lulla vint se coller à lui, plaça ses mains sur son visage et lui murmura des mots gentils. Son rythme cardiaque s'apaisa, ses muscles se détendirent un peu et il haletait par intermittence, mais il ne réagit pas. C'était son cri à elle, qui au dernier moment avait changé la donne. Pour affronter ce monstre, pour sauver Lulla et Sanchez, Jean-Paul Valley s'était sacrifié. Il s'était abandonné au System, avait ployé le genoux devant Azrael, s'était laissé submerger et engloutir par la fureur de l'Ange Exterminateur. Par là même, il avait sacrifié son humanité pour ne devenir que force et réflexes. Adieu la réflexion, les émotions, seuls à présent comptaient l'ordre et l'obéissance, même si une toute petite trace de celui qu'il fût jadis subsistait à travers l'allégeance à sa nouvelle maîtresse. Il avait reçu un ordre, il avait obéit, maintenant il attendait.
De temps à autres, en fonction des cris et des bruits qui émanaient des civils qui fuyaient, Azrael tournait la tête impulsivement. En quelques fractions de fractions de secondes, ses muscles se tendaient, et Lulla pouvait sentir la terrible puissance qui l'habitait, pour se détendre presque aussi vite.
Il y avait déjà quelques mois de cela, Jean-Paul lui avait expliqué qui il était, et ce qu'il pouvait être. Aujourd'hui il était mort, et remettait sa vie et sa raison entre les mains de cette flic irritante et exubérante, d'une garce pas possible mais qui se retrouvait désormais avec un Ange Exterminateur dans sa ravissante main. |
| | | | Sujet: Re: Hell's Bells Mer 11 Juil - 20:39 | |
| Je le retiens contre moi, consciente que quelque chose cloche définitivement. Que Jean-Paul n’est plus là. Que ce corps est une sorte de coquille vide, juste nourrie par une folie ? Une conviction ? Un quelque chose qui m’échappe et qui m’arrache le cœur.
Je déglutis difficilement, me décollant de lui pour tenter de le regarder dans les yeux. Mais lui ne me voit pas – il écoute, tout autour de lui, sans pour autant avoir conscience de ce que je lui demande. J’ai beau murmurer son prénom, ou son nom de justicier, ce dernier ne réagit pas. La seule chose à laquelle il réagit vraiment, c’est le cri d’urgence – comme s’il était programmé pour y répondre. Ses muscles se tendent brusquement et j’ai même peur qu’il me bouscule pour partir de nouveau, se livrant à son combat – celui dont j’ignore tout.
Il me l’avait expliqué pourtant, que le System veillait, et que malgré le fait qu’il ait été aidé par Batman, ça menaçait de revenir à n’importe quel moment. Je ne me serai jamais doutée que j’y serai confrontée – surtout avec autant de violence. C’est inattendu. Mais il nous a sauvé, j’en ai conscience. Si Jean-Paul n’avait pas laissé sa place à Azrael, à l’Ange Exterminateur conditionné, alors sûrement serions nous morts à cette heure ci ?
Je sors de ma torpeur lorsque je remarque Sanchez, à quelques pas de nous. Sûrement ne comprend-t-il pas ce qui est réellement se passer. Qui le pourrait ? Il faut que je vois Batman, il faut qu’il m’aide à le ramener. Les sirènes de police retentissent dehors et je devine qu’ils ne vont pas tarder à rappliquer. Je me sens incapable de leur dire quoi que ce soit, ou de tenter de leur expliquer.
« Ecoutez Sanchez. Je dois partir, avec lui. Il faut que je l’aide. Essayez d’expliquer la situation en ne rentrant pas trop dans les détails à nos collègues. Beaucoup de gens sont morts. » – Je regarde autour de moi, perdue. Je suis maculée de sang. Seulement le mien ? Je ne sais pas. « Merci. »
Je pose une main compatissante sur son épaule et je le salue d’un signe de tête avant de me retourner vers Azrael, et lui demander d’une voix hésitante.
« Azrael. Tu me suis ? »
J’espère sincèrement qu’il daignera bouger et qu’il ne se montrera pas réticent.
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| | | | Sujet: Re: Hell's Bells Jeu 12 Juil - 9:30 | |
| Sanchez avait assisté stupéfait à la scène. Le sergent Lulla Brogan l'avait bel et bien vue quand il s'était approché. « Sanchez, est-ce que vous êtes blessé ? » « Non, rien de grave » Ils virent tous deux l'accès de violence dans lequel a été emporté Azrael. Il menaçait de mort cette psychiatre démente qui s'était approchée de lui. Lulla courra vers Azrael en criant. « AZRAEL NON ! » Sanchez se releva péniblement et marcha en boitant dans leur direction. Il n'entendait pas clairement ce qu'ils se disaient mais vit qu'Azrael abaissa sa lame et ne comptait plus donner la mort à cette folle. Il y avait toujours néanmoins cette lueur dans les yeux du justicier. « Ecoutez Sanchez. Je dois partir, avec lui. Il faut que je l’aide. Essayez d’expliquer la situation en ne rentrant pas trop dans les détails à nos collègues. Beaucoup de gens sont morts. » " Vous pouvez me faire confiance. Aidez-le, il nous a sauvé et je ne suis pas un ingrat. J'imagine que je ne peux rien pour lui mais vous,vous le pouvez. Alors faites ce qui est nécessaire "
Sanchez sortit du commissariat du PPNGC en boitillant. La douleur ne comptait plus à cet instant précis. Il s'approcha des voitures de polices et des ambulances et vit tout ce monde à l’œuvre. " Inspecteur, nous avons quinze sacs mortuaires. C'est suffisant ? " Sanchez fut dégoûté par cette demande. " NON ! Ce n'est pas suffisant. Préparez plus de sacs mortuaires et des brancards. Envoyez des brancardiers dans la bâtiment. La menace est neutralisée. " " Et vous monsieur, vous êtes blessé ?" " Rien de grave. Allez chercher les autres blessés dans le bâtiment " Sanchez sentit le vent frais arriver sur son visage. Son pied était moins douloureux. Il espérait que Lulla s'en sortirait avec Azrael. Est-il juste de donner la mort pour mettre fin au crime ? Sanchez avait sa réponse aujourd'hui...
[Mon dernier post sur ce sujet à moins que la situation ne bouge à l'extérieur. Bonne chance pour la suite.] |
| | | | Sujet: Re: Hell's Bells | |
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