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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
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 Hell's Bells

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MessageSujet: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 28 Mai - 11:27

HJ : Merci de consulter les règles ici

__________________________

Gotham City – Caserne de la garde nationale.

En même temps l'annonce de la création de New Gotham City, le gouvererneur de l'état du New Jersey Kane Finger avait dépêché une petite garnison de la Garde Nationale afin de superviser la mise en place du gigantesque centre de réinsertion de la ville.
Après plusieurs missions d'escortes et d'assauts pour sécuriser le quartier et commencer sa réorganisation, la garnison s'était vu charger d'une dernière escorte de prisonnier devant comparaître devant le parquet de Gotham afin que la Cour délibère à leur sujet.
Le GCPD avait été prévenu et si l'armée avait été chargée de diriger les opérations dans Arkham/New Gotham, c'était à la police qu'il revenait la tâche de conduire le groupe de prsionniers dans la ville jusqu'au tribunal.


Le commandant Bradshaw donnait un débriefing à son équipe, depuis une demi-heure déjà ils étaient enfermés dans la salle de réunion de la caserne à écouter le bilan et les nouvelles directives.

« Messieurs, nous avons fait du bon boulot. Rapidité, efficacité et le tout sans avoir recours à l'utilisation de la violence, Félicitations. »

Une salve d'applaudissements et de sifflements résonna dans la salle.

«  Comme vous le savez, cette journée sera double : nos confrères du GCPD doivent venir récupérer les criminels que nous avons appréhendés pour le livrer à la justice. Mais la municipalité, fort de nos brillants résultats, a décrété que cette journée serait aussi porte-ouverte pour les citoyens désireux de visiter notre caserne et notre unité.
Monsieur Tellerman est venu personnellement m'entretenir de l'importance de cette journée qui s'inscrit dans la politique actuelle de la mairie à savoir : une transparence des actions démocratiques. Un beau merdier de politicards, mais en ce qui nos concerne directement il s'agit que l'on soit impeccable, au garde à vous et respectueux du protocole. Bref qu'on fasse ce qu'on fait toujours, mais cette fois de manière enfin reconnu : montrer que nous sommes les protecteurs de cette putain de ville. »


Nouvelle manifestation d'enthousiasme de la foule. Ces militaires n'avaient que trop rarement de voir leur travail salué par les civils, et tout le monde apprécier l'honneur.
Le commandant participa lui aussi aux élans de son auditoire avant de réclamer un peu de silence.

«  Donc, uniformes nickels, armes lustré et comportement droit. Je sais aussi qu'il y a toujours cette guerre des services mais attention les gars, le GCPD est notre invité et nous devons tous briller ensemble sous l'étendard de la démocratie. Sur ce, rompez. »


Le reste de la journée vit les préparatifs se terminer. La caserne fût décorée, les militaires affluaient de tenue de défilé les uns après les autres.
Le GCPD arriva lui aussi, trois voitures en plus du fourgon qui devait transporter les criminels.
Le commandant Bradshaw s'avança jusqu'à la délégation du commissariat et se mit au garde à vous devant les plus gradés.
Les civils, déjà arrivés et installé assistèrent à cet accueil des plus solennels.
Tout semblait bien se passer, la délégation pénétra dans la salle principale de la caserne décorée avec des râteliers d'armes, des drapeaux du gouvernement et de la ville. Une ambiance sérieuse et officielle mais bien entendue détendue.


------------------------------------

A quelques blocs d'habitations de là, une fourgonnette des plus banales s'arrêta dans une ruelle et un grand homme complètement enfoui sous un chapeau et un long imperméable en descendit.
L'étrange individu commença à se mettre en marche, d'un pas lourd mais franc et plutôt rapide. Quelques passants le regardèrent avec une espèce d'incrédulité, mais la plupart détournèrent les yeux et lui même ne tourna jamais la tête, avançant toujours vers la caserne comme s'il avait quelque chose de très important à y faire.
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 28 Mai - 15:33

Corrigan arriva dans sa voiture de fonction. Ce n'était pas une voiture de police lettrée c'était un ford Crown Victoria de couleur brune avec une lumière et une sirène à mettre sois même sur le toi au besoin. Une voiture fantôme comme on appelle dans le métier. Lorsqu'il avait passé de Détective à Lieutenant, on lui avait offert un véhicule officiel lettré au GCPD et un uniforme, mais son vieux Trench-coat et sa bagnole fantôme lui collait comme un gant. Il trouvait que ça faisait vieux film policier... et mine de rien ça lui plaisait. Il débarqua de sa voiture et s'avança vers la personne qui semblait responsable. Il sortit sa plaque.

Corrigan: Lieutenant Corrigan du GCPD avez vous la fiche des détenus s'il vous plaît?

Il n'aimait pas trop ses routines de relation publique, mais il devait s'y prêter. Si c'était juste de lui, il aurait préféré resté au bureau à boire un petit scotch discrètement entre deux dossiers. Mais non il avait été dépêché pour ce boulot. Il ne comprenait pas trop d'ailleurs ce que l'unité anticorruption avait à voir avec ce transfert, mais il l'opérait quand même. Corrigan se dit que ça devait être des relations publiques. L'unité anticorruption était nouvelle et n'avait pas encore fait ses preuves, la montré aux citoyens pourrait apporter un peu de sympathie et de médiatisation pour l'unité, bon de toute façon il y était, maintenant autant faire le boulot et sourire aux appareils photo.

Il récuse la fiche des dossiers. Aucun gros nom à sa connaissance ou sa souvenance, des petites frappes et il ne devrait pas avoir de complication. Il regarda ses collègues puis s'avança vers la foule de citoyens qui venait voir les détenus. Il alla serrer quelques mains et se rendit rapidement compte que le GCPD était comme avant, pas tellement présent dans le coeur des Gothamites. Les opérations de ce genre devraient se répéter, mais Jim détestait se faire conspuer comme ça. Encore une saloperie où ils auraient voulu Batman ou un autre masqué. Ils ne savent pas ses imbéciles qu'on se casse le cul pour eux jour et nuit... Pas juste dans la nuit de 11 heures à 3 heures... Et on avait affaire aux lois nous. On était légitime... arf cette maudite journée commençait à rappeler à Corrigan pourquoi il les détestait autant et qu'il avait perdu le zèle de sa jeunesse. Il ne mérite que se qu'ils veulent, une armée de flic corrompu et qui se contre balance d'eux. Il préféra revenir vers les détenus lui au moins, il savait à quoi s'en tenir
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 28 Mai - 18:15

La dernière recrue des services anti-corruption, Lisey Moonshade la maudite faisait partie de la délégation.Sur le siège passager de l'une des trois voitures du GCPD, elle resta silencieuse durant le trajet, le temps de réfléchir aux dernières secousses qui avaient accompagnées son intégration dans le service dirigé par le naufragé Corrigan. Par chance, les voitures de fonction du commissariat gothamien était de belles bêtes au ronronnement rassurant. En quelques minutes, les trois véhicules, concentré de justice aussi important qu'un justicier mais surtout cibles parfaites, traversèrent la ville sans rencontrer d'obstacles. Quant à la jeune femme, elle passa le temps en relisant les notes de son PDA sur les familles mafieuses Gothamiennes secondaires telles les Riley et les Galente, tout en réfléchissant à la relation que ces organisations pouvaient dresser avec les vilains costumés. Qui était l'associé, qui était l'homme de main et qui profitait de qui ? L'étendue de la question dépendait en majorité du cas abordé et elle n'avait pas envie d'enquêter alors que cette journée devait être dédiée à une simple visite des locaux de la Garde Nationale.

Au vu de son ancienneté dans le secteur, Lisey ne baignait pas encore dans la rivalité des deux "comissariats", mais elle était très bien informée sur la guerre des polices et les tensions de secteurs extra-mafieuses, pour l'avoir vécu de nombreuses années à Washington et plus précisément Baltimore. Cependant, malgré quelques vannes dans les voitures avant la rencontre, la tension ne se manifesta pas, surtout physiquement. Fier de leur rôle dans la sécurité de Gotham, les Gardes nationaux s'étaient parés d'un impressionant bouclier de pacotille, un vernis qui se constituait non seulement de la décoration sur les murs mais aussi de l'attitude chaleureuse de ses membres et de la propreté des locaux. Tout cela était officiel, trés officiel. Officiel mais beau et comme prévu, les muscles sortis de l'artillerie des Gardes semblaient rassurants, assez développés pour permettre à New Gotham City de prospérer et appliquer la nouvelle politique de l'agglomération.

A l'entrée, Lisey sortit sa carte et son insigne du GCPD et les fit confirmer avec une étrange sensation de nouveauté plaisante, pourtant semblable à ses six dernières années de métier. L'unité anticorruption toute nouvelle ne resta pas rassemblée, Corrigan, visiblement agacé, s'affairant aux affaires qui les avaient amenés ici avec l'exploit de ne pas grincer des dents une seule fois. Au bout d'un instant, le lieutenant se lança même dans une opération sympathie, prouvant sa forme, en allant serrer des mains tandis que Lisey, a l'arrière, observait les Gothamites en faisant claquer son insigne sur la crosse de son arme. Comme d'habitude, elle interrogea son instinct pour savoir si la journée allait rencontrer des nids de poules mais son introspection ne fut pas trés concluante et elle resta méfiante. Elle commença à sourire aux citoyens alors que Corrigan commençait à perdre le contrôle de son masque et, commençant à connaitre son boss, l'entendit presque grogner dans sa tête, en réponse aux inévitables grandes gueules du public qui prenait un malin plaisir à discréditer au choix le GCPD, la Garde Nationale, Shreck, New Gotham ou leurs propres vies. La journée ne s'annonçait pas mauvaise, mais la jeune femme ne relâcha pas son attention, s'octroyant tout de même le plaisir de converser avec quelques gardes, histoires de connaître leur journée, et la différence de leurs opérations avec celles du GCPD. Enfin, les détenus rassemblés intéressèrent Corrigan qui se jeta sur le travail à faire avec l'appêtit de l'homme qui a hâte de rentrer chez lui. Elle resta à plusieurs mètres, droite et aux aguets. A l'image du GCPD. A l'image de la justice nouvelle.
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyJeu 31 Mai - 22:00

    Ennuyeux. Je sens déjà l’ennui de cette journée. Déjà que venir escorter des prisonniers face à leur destin n’est pas franchement folichon, mais en plus côtoyer la garde nationale, qui n’hésite pas à montrer que c’est elle qui commande. Il y a toujours eu cette concurrence entre l’armée et la police, et ça n’est pas prés de s’arrêter maintenant que la garde nationale gère New Gotham City.

    En plus de l’enthousiasme que soulève cette intervention en moi, la chaleur est écrasante. J’attends patiemment, coude appuyé contre la portière tandis que mon regard se perd sur Gotham City. Corrigan précède mon véhicule, et une troisième voiture nous colle au train.
    C’est donc dans un joyeux convoi de moquerie à l’égard de l’armée que l’on se rendait au point de rendez-vous. Et le pire dans tout ça, c’est que ça se pavanait parce qu’on tombait pile poil durant la journée « portes ouvertes ».

    Quand on arrive sur place, je ne peux réprimer un sifflement faussement impressionné à l’égard des moyens mis en place pour accueillir les civils. Je sors du véhicule, lunettes de soleil sur le nez, et je retrouve Corrigan et la recrue anti-corruption du nom de Moonshade – un brin de femme que je n’ai pas encore bien pu cerner. Jim semble agacé et questionne le militaire qui nous accueille au sujet des prisonniers que nous allons escorter. Je sors ma plaque pour l’agiter sous le nom de celui qui s’enquit de savoir notre identité puis je reste à fixer le commandant. Je m’écarte légèrement, un sourcil arqué face aux civils qui s’extasient devant les moyens déployés par la garde nationale pour faire bonne mesure.

    Je n’ai vraiment pas envie de m’attarder. Je croise patiemment les bras contre ma poitrine et j’attends que Corrigan en ait terminé dans son inspection des noms.

    « Rien à signaler dans la liste des noms lieutenant ? » – Lui demandé-je, faisant l’effort pour ne pas l’appeler Corrigan et entretenir son image respectable face aux militaires.

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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyDim 3 Juin - 23:35

Le commandant Bradshaw accueillit les émissaires du GCPD avec solennité. Ils étaient arrivés en même temps, mais ne semblaient pas former un groupe. Chacun sortait de sa voiture, regardait la foule d'un air surpris et restait là à attendre ou à scruter les lieux. Ils avaient un petit air hautain, du genre de ces stars du showbiz qui arrivent sur tapis rouge et cela déplaisait beaucoup au militaire qui devait se montrer droit et effacé en toute circonstances.
Le commandant comprenait pourquoi ses hommes n'appréciaient que peu les policiers, et quelque part au fond de lui il eut envie de leur rappeler leur inefficacité notoire vis-à-vis de son unité et des justiciers pour leur faire fermer le claque-merde. Mais il était un gradé de l'armée, il ne pouvait se permettre un tel comportement.

L'hôte invita les enquêteurs à rentrer dans la caserne. Les civils étaient installés derrière un cordon de sécurité, c'était une mesure nécessaire bien que plutôt illusoire.
Il y eut un bref échange de politesses avant qu'un sous-officier n'apporte les dossiers des cinq criminels devant être transférés.
Le commandant commenta :

" John Fitzgerald, serial Killer. Incarcéré pour avoir tué une dizaine de femmes. Cannibale. D'après le rapport des douanes, il aurait commis cinq meurtres durant son incarcération.
Franck Cartwright, incendiaire. Que des habitations vides, jusqu'à sa détention. Il semble avoir brûlé vif deux sans-abri à Arkham City.
Manuel DiNeglio, terroriste mexicain. Spécialiste en explosifs, il a fait sauté plusieurs bâtiments administratifs dans d'autres villes. Il a été arrêté par vos services alors qu'il posait une bombe aux abords de la mairie. Les douanes disent qu'il a été mêlé au dénommé Cobblepot lors de son attaques des douanes.
Yvan Hemsley, tueur à gages.
Samantha Wilson, une ancienne psychiatre qui des suites d'une rupture amoureuse a assassiné son mari."


Derrière les barrières, quelques flashs de photos des journalistes éclairèrent la salle. Les civils qui s'étaient rendus sur les lieux discutaient entre eux à voix basses.
Bradshaw tendit les dossiers aux différents policiers.

" Normalement vous savez ce qui vous reste à faire. Des questions ?"

Le commandant répondit aux interrogations des policiers et annonça :

" Amenez les prisonniers."

Les soldats en armes disparurent dans une autre pièces pendant quelques instants et en ressortirent avec les criminels menottés et entravés.
Un silence régna durant ce moment qui avait décidément quelque chose de très officiel.



------------------------------------

L'homme à l'imperméable continuait à marcher vers la caserne. Et bientôt il y arriva. Il pénétra du même pas dans le couloir qui menait à la grande salle, toujours sans rien dire ...


----
HJ : au prochain tour les festivités commencent. Ne sortez pas avec les prisonniers encore, merci Razz



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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 4 Juin - 2:58

Jim s'approcha de Lulla et fit signe à Lisey de s'approcher aussi histoire de ne pas se répéter.

Jim: On a un apprenti Victor Zsasz, un pyromane, un homme de Cobblepot spécialisé en explosif, un tueur a gage et une psychiatre qui a buté son mari, une histoire digne d'Harley Quinn. À part l'homme du pingouin, aucun problème en perspective, mais bon, j'imagine que Cobblepot sera content de l'avoir de son côté de la clôture. Bon je me doute que vous avez autant envie d'être la que moi alors on va faire sa rondement, pas de fantaisie et on pourra retourner à de vrai dossier.

Jim retourna vers la porte pour sécurisée le transfert. En passant prêt de la foule, il fit un petit sourire à la foule et un salut avec deux doigts. Après tout, il fallait faire bonne figure, faisons bonne figure. Le public n'était pas extrêmement nombreux, mais il était rempli des clichés habituels. Il y avait :

1. Les fans de série policières: Et oui il y en a toujours dans des événements comme ça. On les reconnaît facilement, car ils sont aux super aguets. Ils rêvent d'évasion et de fusillade. Si un de prisonniers pouvait tenter quelque chose, Facebook serait pourri pour les 6 prochains mois. Il filmait tout avec leur portable et les yeux ne décrochait pas de ce qu'il jugeait les éléments qui pourrait être problématique. Pour l'occasion c'était notre caricature d'irlandais mal rasé de Jim Corrigan, qui ressemblait à un vieux flic , style film de cow-boys et qui flinguerais le premier qui partirait... mais c'était des foutaises Jim ne flinguerais personnes, à moins d'en avoir vraiment pas le choix. Pas le choix étant bien sûr relié à toute sorte de finalité... avec un flic corrompu, les finalités peuvent être nombreuses.

2. Les manifestants: Car oui il y en avait toujours de ses manifestants altermondialistes contre la brutalité policière. Eux aussi ils étaient reconnaissables, il filmait tout avec leur cellulaire, mais au lieu du visage intrigué anticipant une aventure, il avait l'air fermé et teigneux cherchant la moindre petite incartade pour discréditer le travail des policiers. Aujourd'hui on était chanceux aucun avec une pancarte. Se qui était le plus étrange c'était que pour eux une police qui frappait un assassin c'était criminel, mais un justicier qui tabassait le joker, c'était correct. Comme si les justiciers avaient plus de droits que la police....

3. Les sympathisants: C'était ceux qui étaient des sympathisants des bandits. Pas nécessairement liés, mais il reconnaissant le travail de ces hommes. C'était une espèce de "fan Club" si vous voulez. Fait étrange pour les meurtriers, on avait plus de femmes que d'homme. D'ailleurs c'était bien connu, les meurtriers recevaient souvent des lettres d'amour en prison. C'était vraiment étrange. Tout le monde connaissait l'histoire de ce condamné à mort qui se mari en prison avec une femme qui lui avait écrit, ça sonnait la légende urbaine, mais Jim savait que c'était des histoires réelles.

Pour le reste il y avait des simples curieux, mais ils étaient toujours moins nombreux. C'était pour ces gens là que Jim Corrigan se levait tous les matins, et ça lui faisait mal au coeur. Quand il les regardait tous ces gens il se confortait dans ses gestes dits "non déontologique": des maniaques d'histoire qui espérait qu'il flingue quelqu'un, des gens qui n'attendaient qu'il fasse une bévue pour le mettre en tôle et finalement des crétins qui voyait dans ses sadiques des modèles et des "victimes". Il ne les aimait pas, mais bon c'était des relations publiques, alors sourit, bouge la main, fait ton boulot et encaisse ton chèque...
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 11 Juin - 11:59

    Pendant que Corrigan discute avec le commandant, je regarde les journalistes avec perplexité, bien contente d’avoir gardé les lunettes sur mon nez. Très franchement, était-ce vraiment nécessaire de faire une journée portes-ouvertes ? Je comprends vite fait l’utilité de la manœuvre mais il fallait vraiment que ça tombe en même temps que le transfert ? Des prisonniers restent dangereux, et s’il devait arriver quelque chose, beaucoup de civils pourraient être impliqués. Jim revient vers moi et la petite nouvelle et nous écoutons attentivement son compte rendu.
    Un Zsasz ? Super. Un pyromane et un spécialiste des explosifs ? Génial. Un tueur à gages ? Ok. Quant à la psychiatre, j’hausse un sourcil. Corrigan n’a manifestement pas l’air d’avoir envie de trop s’attarder non plus.

    « Dites Lieutenant, ce n’est pas un peu répréhensible de faire venir des civils lors d’un transfert de prisonniers ? Non pas que j’ai envie de foutre la merde mais bon… » – Juste histoire de le dire. Mieux vaut éviter le moindre problème, et dans notre boulot, on connait assez les risques lors de ce genre d’évènements. Et comment savoir s’il n’y a pas un détraqué dans la foule hein ?

    Le commandant ordonne à ses hommes d’amener les prisonniers et ceux-là ne tardent pas à défiler sous nos yeux. Un petit geste de tête à mes collègues. Tout semble okay. Tandis que les derniers détails sont réglés, je croise les bras, jetant un œil discret à Jim qui parade devant les journalistes. D’habitude, c’est mon rôle, mais je dois avouer qu’aujourd’hui, je ne suis pas très enchantée et joviale. Alors mieux vaut éviter.
    Je détaille les prisonniers. Ils ont l’air relativement calmes et ne présentent pas vraiment le physique effrayant. Pourvu que ça dure.

    « Tout est bon commandant ? » - Que je demande au superviseur. Il me tarde qu'une seule chose. Quitter cet endroit et mener les prisonniers dans leur cellule.

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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 11 Juin - 18:16

Corrigan prit les dossiers et y jeta un coup d'oeil avant de faire un petit topo de la situation. Le commandant Bradshaw discuta un peu avec ses hommes pour leur donner les nouvelles directives. Les soldats disparurent et revinrent bientôt avec différents dossiers qu'ils présentèrent aux policiers afin que ces derniers paraphent et signent.

Le public continua à commenter un peu ce qu'il se passait. La majorité de leurs regards étaient centrés sur les criminels dans une curiosité obscène.
Un buffet de boissons et en-cas était à leur disposition au fond de la salle.

Finalement, cette petite mascarade faisait beaucoup de bruit pour pas grand chose. Mais il était vrai à la réflexion que les retombées médiatiques seraient positives pour la mairie. Ma présence des civils sur les lieux montraient que les citoyens de Gotham étaient friands de ce genre de spectacle, et un électorat se flatte par tous les moyens.

Les représentants de l'ordre échangèrent quelques mots de politesse ensuite avec les militaires, ils dégustèrent un petit thé rapidement. Les deux camps semblaient pressés d'en finir avec cette mise en scène, mais les directives étaient claires : montrer un visage resplendissant à l'image de la nouvelle politique.

Ce fût le silence soudain qui attira l'attention des militaires en premier. Les jacassements des civils avaient cessés brusquement avant d'être remplacés par des cris de terruer.

L'étrange personnage qui était rentré et se tenait dans l'encadrement de la porte venait de laisser glisser son imper. Ce n'était pas un homme, mais un robot haut de près de deux mètres qui tendaient ses bras armés de mitraillettes droit vers le centre de la salle et se mit à ouvrir un feu dévastateur.
Les premiers touchés furent les civils. Plusieurs d'entre eux, les moins chanceux, succombèrent sur le champ. Les balles tiraient déchiraient les chairs.
Un mouvement de panique gagna immédiatement la foule qui se rua vers les issues de secours, mais le colosse mécanique dirigea le feu vers les sorties. D'autres gothamites perdirent la vie, et les issues furent condamnés.

Entre temps, les soldats s'armèrent à leur tour et ripostèrent en mitraillant le robot. Malheureusement, cela ne produisit aucun effet.
Le bassin du géant d'acier pivota et ses canons crachèrent leurs balles sur les militaires.
Un véritable massacre.
Pendant ce temps, du côté des criminels, Cartwright et Hemsley perdirent la vie et les trois autres profitèrent de l'opportunité pour tenter de s'enfuir.
A force de persévérance et pendant que le robot concentrait son attention sur les militaires, certains civils réussirent à sortir en faisant un tour. Cinq d'entre eux furent malheureusement attrapés par les criminels pour servir d'otage. Les flics ayant réagit et se mettant à leur poursuite.

Le robot resta quelques minutes à terminer le massacre. Le commandant Bradshaw tenta de le tout pour le tout en tirant avec le bazooka, mais cela n'eut pas plus d'effet. Cet être mécanique semblait indestructible.
Certains militaires désertèrent, ceux qui restaient perdirent la vie.
Le robot cessa le feu et se retourna. Des civils avaient réussis à sortir par derrière. malheureusement pour eux il s'agissait d'une cour intérieure. Abrités dans les bâtiments, is devaient trouver une sortie en évitant de se faire mitrailler et en échappant aux criminels.

Le robot quant à lui pénétra dans la cour et se campa au milieu. Il regarda tour à tour chaque ailes du bâtiment, scannant probablement l'intérieur et se mit une nouvelle fois à ouvrir le feu. Les balles entamèrent les murs, en quelques salves il aurait bientôt réussit à les franchir....
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 11 Juin - 20:43

    Tout allait bon train. Les gothamites avaient droit au fabuleux spectacle de criminels tranquillement exhibés à leur vue tandis que nous réglions les derniers détails. Les militaires nous proposent un thé que nous ne savons refuser – histoire de faire bon genre. Puis, quand le moment est venu de ranger nos clics et nos clacs pour rentrer au bercail avec nos nouveaux compagnons, quelque chose cloche. Je me redresse, lâchant ma tasse pour incliner mon visage en direction de l’entrée du bâtiment.
    Les murmures des gothamites s’étaient vite changés en hurlement de terreur – des cris à vous glacer le sang. Je porte la main à mon holster pour saisir mon arme, scrutant de mes yeux déconfits la chose qui se révèle être un robot et qui se dresse dans l’encadrement de la porte, des bras armés de mitraillettes. Ma première réaction est de pousser un cri pour intimer à tout le monde de se coucher avant d’en faire de même. Je me jette contre le sol, les bras repliés sur ma tête lorsque les coups de feu comment à éclater. Les civils, pris de panique, sont comme du bétail perdu, tentant de rejoindre les sorties au lieu de rester immobile.
    Quand je lève les yeux, c’est un carnage que je vois. Les cadavres, le sang et les gémissements d’agonie. Je crois que je reste complètement transie durant quelques bonnes secondes en fixant les corps éparpillés.

    C’est une pression sur mon bras qui me tire de ma torpeur. Je me redresse sans voir qui en est l’auteur, tirant mon arme pour la pointer vers le robot et faire feu. Mais les balles ricochent sur le robot et les militaires en font de même sans qu’il n’y ait de résultat probant. Je cherche des yeux autour de moi, me reculant rapidement pour me rabattre contre quelque chose qui pourra me protéger des salves de balles que le robot ne cesse de tirer. Les gens encore debout sont paniqués et courent dans tous les sens, la plupart se faisant abattre sur le coup.
    Réfléchis Lulla ! Bordel ! Je perçois la recrue Moonshade sur ma droite et j’attire son attention.

    « Les prisonniers, ils sont où ?! » – Mon regard se tourne vers l’arrière, là où la plupart des gens ont filé.

    J’entraine la jeune femme avec moi, l’attirant à la suite des fuyards. C’est là que je vois deux prisonniers restants, menaçant des civils avec des bouts de verre. Je jette un œil par-dessus mon épaule pour m’assurer que le robot n’est pas derrière moi et je fais signe à Lisey de s’occuper de l’un d’eux. Je tends mon arme vers Cartwright et je lui intime de lâcher la femme qu’il menace. Mais des bruits de pas se rapprochent. Je recule jusqu’au mur, ne quittant pas des yeux ma proie tandis que les gens s’affolent lors de la venue du robot dans la cours.

    Je saisis mon cellulaire dans un geste rapide, m’adossant prés d’un pilier mon arme tendue vers le robot qui passe à proximité pour se poser au milieu de la cours et canarder les murs. Je compose le numéro de Jean-Paul espérant qu’il réponde. J’ai plus que jamais besoin de lui que maintenant là. Lorsque ça décroche, je lui laisse même pas le temps de parler.

    « Jean-Paul ! Il faut que tu viennes. On a un sérieux problème au commissariat de la Police Privé de New Gotham City. C’est un massacre. Y a un robot… Je ne sais pas… » – Je lâche mon cellulaire, repérant Cartwright contourner discrètement le robot avec son otage pendant que celui-ci est occupé à canarder les murs.

    Je le suis à l’intérieur du bâtiment, arme au poing, enjambant les corps qui entravent ma progression pour réussir à mettre le criminel hors d’état de nuire.

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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyJeu 21 Juin - 11:40

Profitant de la panique générale, les criminels devant être transféré prirent la poudre d'escampette à travers le dédale de bâtiments. Quelques civils chanceux réussirent à fuir, mais les autres ne firent que s'entasser dans les culs de sacs et dans les salles closes.
Il ne restait quasiment plus de militaires, les seuls qui restaient debout tentaient tant bien que mal de limiter les dégâts en appelant des renforts et en cherchant les survivants.
Les policiers firent de même, Lulla Brogan courageuse, se mit à poursuivre les criminels évadés mais Corrigan n'eut pas cette chance, dès la première salve, une balle lui perfora le crâne le laissant tomber raider mort.

DiNeglio, avait réussit à trouver quelques explosif. Il paniquait et voulait s'enfuir à tout prix. Conscient que rien de bon ne lui arriverait si le robot lui tombait dessus ou si les flics l'attrapaient, il décida de créer un barrage humain, avec des otages qu'il attacha avec une charge d'explosif et installa dans l'entrée d'une grande salle pendant qu'il préparait une charge plus puissante pour faire exploser le mur et se faire la malle.

Wilson la psychiatre quant à elle affichait une mine résignée, peu importe ce qui allait arriver, ça arriverait et elle préférait se laisser porter par les évènements et ne pas chercher à lutter contre l'inéluctabilité du destin. Seulement, elle était quand même tordue et toujours elle était désireuse de questionner les autres vis à vis du destin. Nul doute qu'elle ne réservait un petit jeu de pression à ceux qui se mettraient à sa poursuite.

Fitzgerald quant à lui jouissait du chaos ambiant et se lancer à coeur joie dans le massacre, tranchant des gorges et traquant quelques proies.

La pauvre Lulla aurait bien du travail à faire si elle voulait sauver tout le monde.


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Jean-Paul était au château, il était en train de s'entraîner dans la salle. Haltères, Barres, cheval d'arçon pour l'agilité, mais aussi sacs de frappes et katas. Alors qu'il venait juste d'atterrir après un mouvement en l'air, son téléphone sonna. Il attrapa une serviette pour s'éponger le visage et la nuque et attrapa son cellulaire pour regarder d'où venait l'appel. C'était Lulla. C'était rare qu'elle l'appelle en pleine journée comme ça, ils s'échangeaient des textos mais rarement des appels. Il but une gorgée d'eau en vitesse et répondit en prenant un air charmeur.

" Salut beauté, que me vaut le plaisir d'entendre ta belle voix ?"

Mais son attitude changea immédiatement. Lulla parler presque dans le vide, elle n'attendait pas de réponses, lançait juste un message. Il y avait une panique palpable dans sa voix, même si la détermination prenait le dessus. Apparemment la situation était extrêmement grave, d'après les bruits ambiants et les propos énigmatiques.

"J'arrive." répondit il en sachant qu'elle n'entendrait probablement pas la réponse.

Valley se mit à courir jusqu'à l'Az-cave. Il éprouva une appréhension craintive. Pour que Lulla appelle Azrael au secours, c'est que la situation devait être extrêmement grave. Elle était autonome, débrouillarde et totalement capable de gérer des situations périlleuse toute seule, mais là...
Il enfila son costume en vitesse et sauta dans la batmobile déjà ronflante et sortit en trombe. Au diable le code de la route, il lâcha les gaz tout le long.

Grimaçant de crispation sous son masque, il lança l'ordinateur de bord pour analyser la situation et trouver un point d'entrée. Il tira un manche, la voiture dérapa de manière contrôlée et il traça à travers les portes pour se diriger droit vers le terrible robot.
Ce dernier pivota lorsqu'il repéra ma voiture et se mit à tirer dessus. Les balles entamèrent le blindage, mais le voiture tapa contre le robot et l'envoya valser sur quelques mètres.
En même temps, juste avant l'impact, Azrael avait enclenché le siège éjectable et se propulsa en l'air. D'un mouvement, il roula dans les airs pour se retrouver tête en bas, il prit son grappin et tira en direction du robot. Le filin s'accrocha sur me monstre d'acier et l'Ange de la mort fut tiré à grande vitesse droit sur lui. Juste avant l'impact, il replia ses jambes et le cogna violemment alors qu'il se relevait.
Le robot valdingua encore un peu. Azrael dégaina ses lames. Il avait déjà vu ce robot dans les ruines de Wonder City, et d'après Jason Blood, il était drôlement coriace. Pas la peine de se retenir. Valley eut une pensée pour Lulla.
Le robot se releva et les deux adversaires se ruèrent l'un sur l'autre pour commencer un combat de titan.

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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyDim 1 Juil - 18:34

L'inspecteur Mathéo Sanchez traînait aux environs d'Amusement Mile, il n'était pas en service à ce moment-là. Il voulait se balader et réfléchir quand il entendit la radio de police grésiller dans la voiture banalisée qu'on lui avait prêtée.
Quel ahuri je fais. J'ai oublié de l'éteindre.
Il eut le temps d'entendre le message alarmant.
" A tous les hommes disponibles qui se trouvent aux environs du Commissariat de la police privée de New Gotham. Un robot armé tire sur des civils et des criminels tentent de s'évader dans la confusion "
Sanchez savait qu'il n'en était pas loin mais ne connaissait pas trop le chemin. Il alluma le GPS, posa le gyrophare sur le toit, l'alluma et fonça en direction du Commissariat de New Gotham. Il mit environ un quart d'heures à arriver devant la structure. Les militaires le laissèrent passer quand il montra sa carte de police, ils étaient trop déroutés pour dire non. Il entra dans le bâtiment et chercha d'autres flics dans ce chaos. Il ne vit aucun flic immédiatement mais trouva le cadavre de Jim Corrigan, une mauvaise nouvelle à annoncer à Gordon. C'était le chaos à l'intérieur. Malgré l'atténuation des tirs du robot qui s'est entre-temps concentré sur un justicier dénommé Azrael d'après ce qu'il avait entendu. Sanchez alluma sa radio où ce qu'il aurait appelé un talkie-walkie amélioré et lança un appel.
" Ici l'inspecteur Mathéo Sanchez. Y a t'il des survivants dans le Commissariat du PPNGC ? Répondez... "
Un flic se tourna vers Sanchez et vint le voir.
" Excusez-moi, vous êtes du GCPD ? "
Sanchez se douta que son blouson en cuir ne faisait pas très flic mais que la radio avait attiré l'attention.
" Oui, je suis de la maison. Qui d'autres étaient avec vous ? "
" Le sergent Lulla Brogan était avec nous. Elle est partie par là à la poursuite des tarés qui viennent de s'évader. "
" Merci officier, je vais tenter de voir ce que je peux faire "
Sanchez décida de partir à la recherche de Lulla sur les indications de l'officier.

[Prévenez-moi si je deviens incohérent. Je prends le train en marche et c'est pas facile du tout. Je pourrais toujours modifier s'il y a un problème]
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 2 Juil - 23:03

    Les cris et les bruits d’explosion ponctuent l’ambiance pesante qui règne désormais dans le bâtiment. Il n’y a plus personne pour garder la tête froide alors que ce robot meurtrier ravage et tue tout ce qui se trouve à sa portée. Mes pieds se dérobent sous moi lorsque j’entends une puissante détonation à quelques mètres de moi, suivis de cris alertes. Je me redresse rapidement, jetant des coups d’œil par-dessus mon épaule avant de me diriger vers l’endroit d’où ça provient. J’enjambe quelques cadavres, baignant dans leur sang – une vision que j’essaie d’oublier pour me concentrer sur la situation. Je ne perçois déjà plus mes collègues. Peut-être sont-ils à terre ou ont-ils réussi à faire quelque chose pour aider les civils ?

    Je prie silencieusement pour que Jean-Paul se presse. Je repère rapidement DiNeglio en train de malmener une série de civils et sûrement de créer une bombe artisanale. Happée par la tension, je le menace d’une voix ferme avant de lui tirer dans l’épaule lorsque celui-ci semble vouloir déclencher sa création. L’homme est violemment rejeté en arrière mais j’ai à peine le temps de faire un pas dans sa direction que je sens une lame effilée écorcher ma nuque. Un bras m’étrangle presque en me tirant vers l’arrière et je lâche un cri de stupéfaction tout en ruant pour me débattre. Je sens l’acier de la lame revenir à l’assaut et je l’attrape de ma main libre pour la serrer dans un geste désespéré. Je sens à peine la douleur, l’adrénaline guidant mes gestes de survie. Le liquide écarlate et poisseux qui coule entre mes doigts me donne la force de rejeter l’arme. Je me retourne brusquement et je décoche un coup de genou dans le bas ventre de mon agresseur. C’est là que je me rends compte que je fais face à Fitzgerald – ce putain de barjo cannibale.

    La profonde coupure dans la paume de ma main me picote de haut en bas mais je réfrène la douleur pour coller une droite sanglante à l’homme qui me fait face. Je lève ensuite mon arme et je la colle contre sa tempe dans un geste féroce.

    « Bouge pas où je t’je jure que j’appuie sur cette foutue détente ! » – Vociféré-je.

    C’est là que j’entends une bruyante explosion dans le hall d’entrée et des crissements de pneus. Alors que surprise, je me suis légèrement tournée vers l’arrière, Fitzgerald en profite pour me foutre une droite qui me fait chanceler. Je tombe par terre, sonnée, lutant pour ne pas fermer les yeux et m’évanouir dans les débris de ce chaos.

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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyMer 4 Juil - 13:23

Sanchez courait au milieu du chaos qui régnait dans la structure. Il avait sorti son arme de service, un Walther PPS qu'il avait conservé depuis sa carrière à l'Agence. Il courait parmi les corps et les gens terrifiés. Il n'y avait plus que des gens, cette masse fuyarde et informe composé de policiers en déroute et de déserteurs chez les militaires mais aussi de civils.
Bon dieu, où est-elle dans ce merdier ?
Il cherchait toujours le sergent Brogan qui était partie à la poursuite des psychopathes qui s'étaient échappés. Il entendit un coup de feu à quelques mètres de là. Il courut vers le bruit. La sueur commençait à perler sur son front.
Les cris, les bruits de pas, les sirènes d'alarmes,...
Chaque son lui résonnait dans la tête. Il trouva finalement Lulla Brogan évanouie aux pieds de l'un des évadés. Il leva son arme et cria de toutes ses forces.
" Les mains en l'air ! "
Le criminel n'entendit pas et observait toujours la flic évanouie.
" Lève tes foutues mains en l'air enfoiré où je te loge une balle entre les deux yeux ! "
Le criminel l'avait entendu ce coup-ci et il restait indécis. Tenter de fuir serait risqué et Fitzgerald n'avait pas envie de vérifier si ce flic tirait bien. Il décida finalement de lever ses mains et se laissa approcher par Sanchez qui le tenait toujours en joue.
" Elle est vivante ? "
" A ton avis poulet ? "
Sanchez lui colla une droite, Fitzgerald tomba sonné par le coup de poing du flic.
" J'aime pas qu'on me parle comme ça "
Sanchez s'essuya le front et se pencha sur sa supérieure qui était toujours inconsciente. Elle semblait avoir été blessée par une lame de couteau au niveau de la nuque et de la main mais elle était toujours vivante. Il prit sa radio et appela des secours pour récupérer Lulla et des renforts pour donner la chasse aux autres évadés.

[Vous m'excuserez si c'est trop court. J'étais pas trop inspiré. Peut-être pour la suite Very Happy ]
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyMer 4 Juil - 15:12

*Cling, cling cling*

Le bruit de l'acier s'entrechoquant résonnait dans toute la cour. Azrael avait dégainé ses lames et s'en servait pour affronter le robot, sans quoi il se briserait certainement les os s'il tapait à main nue. Les coups pleuvaient, il devait puiser au fond de lui toutes les ressources qu'il avait pour tenir le coup.
Le colosse de métal frappait très fort, ses bras étaient en fait des vérins puissants, capable dans la détente de pulvériser le plus résistant des murs comme s'il s'agissait de verre.
Son tronc était fixé a une colonne rotative lui offrant ainsi un champ de 360°.
Peu importe d'où frappait l'Ange de la Mort, le robot pouvait toujours riposter, avec une dextérité monstrueuse.

Azrael frappait donc avec ses épées, essayait de trouver sous cette charpente d'acier une faille pour pouvoir le neutraliser, mais c'était sans compter le fait qu'il devait esquiver ses attaques rapides, mêlant coups de poings et tir de mitrailleuses. Le robot tournait sur lui mêmeà une vitesse incroyable, Azrael faisait des acrobaties, se baissant, pivotant, sautant sans cesse. Les coups de lames eraflaient à peine le colosse.
Le géant pivota et repivota instantanément, feintant le justicier qui ne put esquiver le second coup et se retrouva projeté sur quelques mètres. Le robot sauta alors sur lui et Azrael eut juste le temps de rouler pour éviter le poing qui venait de pulvériser le sol. Réactif malgré la douleur, il se releva se jeta en avant pour esquiver la riposte et réussit par une canche incroyable à grimper sur le dos du robot et entreprit alors de poignarder l'interstice au niveau de son cou pour essayer de fragiliser les fixations et le décapiter.
Malheureusement, l'homme d'acier avec sa dextérité lui attrapa le pied alors qu'il sautait pour prendre du répit, et commença à la cogner contre le mur.
Chaque coup avait la force de dix hommes, son dos s'explosait contre le mur. L'Ange Exterminateur eut juste le temps d'attraper au hasard dans sa ceinture du gel explosif et de le faire exploser sur le robot, pour se sortir de se terrible assaut avant que son corps ne lâche. Le Gel explosa et le géant fut projeté sur quelques mètres, lâchant son jouet humain.

Le justicier n'avait jamais vu une telle puissance, le robot le dépassait totalement. Il se releva à grand peine et lança tous les batarangs explosifs qu'il avait à disposition avec la rage du désespoir. Les armes explosèrent dans une succession de détonation. Le colosse s'arrêta quelques instants, mais la batmobile lui fonça dessus après qu'Azrael ait pianoté sur son gant. Les deux tas de ferrailles s'encastrèrent dans le mur, les yeux du robot clignotèrent puis sétinrent.
L'Ange exterminateur s'avança alors lentement, souffrant encore de la bastonnade et se tenant les côtes jusque devant son adversaire mais alors qu'il approchait, les yeux se rallumèrent et le colosse repoussa la voiture comme si de rien n'était.
Azrael se mit à courir, il n'était plus en état de vaincre. Lulla était toujours quelque part, il devait la récupérer et fuir avec elle. Mais le robot se lança à sa poursuite et le rattrapa rapidement, l'empoigna par la gorge et le lança de toutes ses forces en direction d'une fenêtre du bâtiment.
Azrel fila à travers les airs sans rien pouvoir faire, comme une vulgaire balle et fracassa le verre avant de s'arrêter en heurtant un mur. Lulla était elle aussi au sol, un autre homme faisait de même alors qu'un troisième était debout une arme pointé sur le second. Il essaya de se relever mais s'écroula.

En bas, le robot se mit en route calmement pour achever le justicier.

Les quatre humains eurent quelques minutes de répit, mais Fitzgerald planta son couteau dans le pied de l'inspecteur Sanchez avant de commencer à prendre la poudre d'escampette.

Le bruit du robot arrivant se fit de plus en plus fort.

"Fuyez" cracha à grand peine Azrael.
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyVen 6 Juil - 12:00

    Perdue dans une inconscience tortueuse, où le noir d’encre se mêlait à des formes inhumaines, ça n’est qu’une voix lointaine qui me fait doucement sortir de ma torpeur. Quand je reviens à moi, je peine à me redresser légèrement. La douleur lancinante à ma main ensanglantée m’arrache une grimace mais je la réfrène pour lever les yeux sur l’homme à mes côtés. Ce n’est pas Fitzgerald mais un visage vaguement familier. Quand je vois son arme en pogne, ça me revient. Il s’agit du nouvel inspecteur, Sanchez. Je n’ai jamais eu l’occasion de lui causer – mais on n’a pas vraiment le temps pour ça.

    Mes yeux se portent un peu plus loin et s’arrondissent d’effroi quand je me rends compte qu’Azrael git au sol, blessé. Le bruit de ferraille se fait plus intense et je devine que le robot va apparaitre d’une minute à l’autre. Déjà Fitzgerald avait pris la fuite, blessant l’inspecteur. Je me redresse, perdue dans la situation me muant d’angoisse.

    « Azrael ! » – Crié-je. J’ai du me faire force pour ne pas crier un « Jean-Paul » désespéré.

    Je croise le regard de l’inspecteur de police avant de pointer mon arme sur le robot qui émerge de la porte. Il fallait que je le sorte de là. Je tire, parfaitement consciente que les balles ne feront que le ralentir.

    « Essayez de me couvrir inspecteur Sanchez. » – Que je lâche à mon comparse du GCPD avant d’avancer en direction d’Azrael, me dressant entre lui et le robot.

    La manœuvre semble suicidaire. Le robot armé et prêt à vider son chargeur sur nous n’est pas là pour nous rassurer. La solution pour l’arrêter semble inconnue. Azrael n’a pas pu, alors que pourrons nous faire ? Et en y pensant, tous ces cadavres autour de nous, rendent le massacre encore plus terrible.

    Je me précipite auprès du justicier pour l’aider à se relever. J’ai bien conscience de notre fâcheuse posture – nous sommes des proies faciles et j’espère seulement que Sanchez pourra nous aider à ralentir l’ennemi. J’entraîne Jean-Paul, faisant mon possible pour rester en mouvement.

    « Faut qu’on essaie de l’arrêter Jean-Paul. » – Que je murmure à mon allié masqué.

    Je sais que dit comme ça, ça semblerait simple. Le problème c’est que nous n’avons pas encore la solution pour le faire.

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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyVen 6 Juil - 17:10

Mathéo Sanchez pensait avoir au moins réglé un problème en assommant ce criminel. Tout s'était passé trop vite. Ce justicier avait débarqué, Fitzgerald lui avait planté un couteau dans le pied, Lulla Brogan s'était réveillée tandis que l'autre fou s'échappait. Ils s'occuperaient du détenu plus tard, il y avait plus important à régler sur le moment.
Les oreilles de l'inspecteur sifflaient mais il pût comprendre ce que lui dit le sergent Brogan.
« Essayez de me couvrir inspecteur Sanchez. »
C'est du suicide, on va tous finir par mourir si on ne se secoue pas les puces
Il vérifia dans son blouson en cuir, il n'avait que trois chargeurs pour son arme. Chaque tir doit compter.
Il tira vers le robot mais chaque balle faisait des ricochets et n'infligeait aucun dégât à la machine.
Le sergent Brogan tentait de relever le justicier. Sanchez tenta d'attirer l'attention du robot vers lui pour faire gagner du temps à Lulla et Azrael.
Votre carrière au GCPD aura été brève mais intense inspecteur Sanchez.
Son pied droit ne cessait de l'élancer. Il se demandait comment il sortirait de là de toutes manières. Il s'écroula sur les débris, il ne tenait plus debout mais il continuait à tirer.
Si je m'en sors vivant, je mange mon chapeau
Les balles du PPS continuaient de fuser dans la direction du robot. Il se mit à crier.
« Sergent Brogan, je n'ai plus qu'un chargeur. Faites vite où je ne donne pas cher de notre peau. »
Elle l'avait entendu, il en était sûr. La fatalité du moment et le chaos qui régnait autour d'eux rendait ces paroles encore plus dramatiques.
Il était couché dans les débris et rentra le dernier chargeur dans l'arme.
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 9 Juil - 12:14

Après avoir averti Lulla de fuir, Azrael avait sombré dans l'inconscience apparemment terrassé par la brutalité mécanique du colosse d'acier.
Autour de lui, les deux flics semblaient aussi paniqués à l'idée que le monstre n'arrive vers eux, marchant tel un fléau instoppable. Le sergent Brogan avait hissé Valley sur son épaule et essayé de mettre le plus de distance possible entre eux et le robot, pendant que l'inspecteur Sanchez tentait vainement de le tenir en respect.

Boitant, titubant sous le poids du justicier, le couple s'éloignait à grand peine, Azrael ressemblant plus à un poids mort qui pendait au bras de la jeune femme. De temps en temps, la flic lançait un regard derrière son épaule pour voir où en étaient les deux en retraits, mais ils n'étaient vraiment pas loin. Et ils essayèrent de presser le pas, tant bien que mal.

Une fois le robot arrivé dans l'encadrement du couloir, il tendit son bras comme pour mitrailler les survivants. Le bruit des mécanismes se fit entendre, mais après quelques secondes de surchauffe rien ne se produisit. Le géant laissa retomber son bras, il avait épuisé son stock de munition mais restait suffisamment fort pour continuer le massacre sans ça.

Lentement, le colosse se mit en course. Un pas lourd, un second, un troisième, la cadence s'accélérant, le bruit du fer sur le sol se fit plus fort, dans quelques secondes il serait sur eux.
Les trois fuyards stoppèrent leurs course, impossible de se faire la malle avec un poids mort, mieux valait se préparer à esquiver ou survivre du mieux possible à l'attaque.
En entendant cette locomotive en marche, Azrael dans un sursaut de réflexe s'arracha de Lulla, la poussa pour qu'elle s'écarte et éloigna l'autre flic hasardeusement, avant d'encaisser de plein fouet l'attaque du robot.
La puissance de l'impact envoya le justicier en blanc à travers les portes de l'ascenseur. Une nouvelle fois, Jean Paul perdit conscience, son corps ne pouvant subir davantage de coups.

Alors qu'il sombrait dans l'inconscience,la clameur des civils et criminels restant qui cherchaient à profiter de la concentration du robot se fit entendre. Mais ce fût les cris de Lulla retentissant au loin, qui le laissèrent dans un état de semi-conscience. Panique ? Peur ? Pour elle même ? Pour lui ? Pour eux ?

Une chose était sûre, il ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Il devait les sauver, il devait LA sauver, coûte que coûte.

*Poupou, poupou, poupou*

Le sang lui battait les tempes, sont rythme cardiaque semblait reprendre une nouvelle vie après s'être conséquemment ralentit. Il y eut aussi de la lumière, que seul l'Ange Exterminateur pouvait voir. Une lumière vive, aveuglante, divine. Valley plissa les yeux, essayant de voir à travers les lentilles ébréchées de son masque et le sang qui lui obstruait la vue. C'est alors qu'il les vit. St Dumas, et Ludovic, le maître et le père, son héritage.
Les deux semblaient discuter ensemble, mais Jean-Paul, alors même qu'il tendait l'oreille ne pouvait rien discerner du charabia qu'il entendait.
Sans s'en rendre compte, il grommelait lui aussi, des borborygmes incohérents, étouffés par le sang qu'il avait dans la bouche.
Il tenta de crier, de leur demander de se rapprocher, dans sa tête, mais les deux silhouettes lumineuses ne lui jetèrent même pas un regard et continuaient à parler entre elles.
D'habitude, il les entendait, elles s'imposaient à lui, cherchaient à le corrompre, lui faisant perdre la raison et l'amenant sur le chemin sacré et sans retour d'Azrael, l'Ange Exterminateur.
Mais cela faisait des mois, des années que Jean-Paul cherchait s'en défaire. Des mois, des années durant lesquels il ne les écoutait plus, et durant lesquelles il avait réussi à s'en défaire. Des mois, des années où il avait constamment été Jean-Paul Valley, seulement Jean-Paul Valley, le gringalet blond.

Le justicier tendit une main en avant, il voulait les entendre, il devait les entendre, leur montrer qu'il était là. Il avait essayé de rester lui même de toute son âme, il avait tenu la bête à l'écart, préférant resté faible mais entier. Mais aujourd'hui, en ce moment même, Valley n'était pas assez fort pour accomplir son devoir.
A mesure qu'il se rendait à l'évidence, il commençait à discerner certains mots de la conversation des deux chevaliers de lumière. Et finalement, les deux finirent par tourner la tête vers lui.

"Et bien Jean-Paul, tu en as mis du temps à nous entendre. Combien de fois avons nous essayé de te prévenir, de te faire signe, de te montrer ta véritable route. La silhouette de Ludovic Valley parlait.
-Père, je ... je ne comprends pas ... dit il à grand peine. De l'extérieur, cela sonnait comme des gargouillis.
- Tu as essayé de nous ignorer, tu nous as tenu à l'écart, moi ton père ! Quand je te susurrai la voie pour mettre un terme à cette mascarade. Tu n'as même pas sentit que je levais ton bras lorsque tu frappais cet être démoniaque après qu'il t'ait arraché ta famille. Tu as répété grossièrement les mots que je te susurrai, à ce Batman quand il t'a demandé de lui rendre des comptes. Tout ça pour qu'au final tu te retrouves dans une situation, tout seul, perdu entre ton devoir et la juste cause."
Valley malgré la douleur lancinante qui l'accablait avait peu de malheureusement comprendre ce que son père lui disait. Ses accès de violence, sa radicalisation, tout ça, c'était le System qui réclamait son dû. Valley croyait que cette méthode était rationnelle, regrettable mais nécessaire, que c'était le seul moyen de ne pas perdre la raison face à la merde qu'était Arkham City. Mais il se trompait. le System était toujours présent, toujours et à jamais. Mais devant le refus de Jean-Paul de s'y soumettre, il avait trouvé le moyen, de s'insinuer en lui de manière anodine mais le changeant profondément. La violence avec laquelle il avait traité le NKVDemon et qui fut à la source de son opposition d'avec Batman, tout cela, il en était responsable, parce qu'il était Azrael, parce qu'il n'était que Mort.

" Jean-Paul. Tu es Azrael. Rien ne peut te résister. Si seulement tu daignais embrasser ton destin."
cette fois, c'était St Dumas qui lui parlait. " Ploie le genoux, laisse nous t'adouber, accepte ton héritage, et plus rien ne se mettra en travers de ton chemin". Raison ou vie ? Folie ou mort ? Il était tenté d'abandonner. A quoi bon après tout ? Il n'était qu'une vulgaire marionnette entre les mains d'un ordre d'illuminés sadiques et meurtriers.
" Et tu pourras protéger ceux qui te sont cher..." La dernière parole de St Dumas fut comme un électrochoc. Lulla, Hector, Juliette, Donna, Robert ... comment avait il pu les oublier ?
Jean-Paul se releva, genoux à terre tête baissée.
"Je suis Azrael" murmura-t-il, alors que St Dumas et Ludovic tiraient leurs épées pour l'adouber. Il allait céder son esprit pour la force. Au moment où les lames allaient lui toucher l'épaule, un cri de femme se fit entendre, et il fût transpercer par la vision de Lulla en danger. La rage éclata dans son coeur. La colère sainte bouillonna dans ses veines et la fureur le submergea alors qu'il s'abandonnait au courroux l'Ange Exterminateur.
Mais les cris de la femme continuaient à résonner dans son esprit. Son nom ... Jean-Paul... elle le murmurait.
Les silhouettes de Ludovic et St Dumais explosèrent en une lumière divine, et ne subsita qu'une vague forme féminine, lumineuse elle aussi, qui ressemblait étrangement à Lulla.
Azrael se releva.
"Commandez, maîtresse."

Au loin, Lulla continuait à hurler, de colère ou de peur ? De Hargne ou de résignation ?

*Poupou, poupou, poupou*

Le sang lui battait les tempes, ses os se ressoudaient, la douleur quittait son corps. En un bond, il fut sur pieds. Le cliquetis des lames quittant le fourreau fut bref, presque imperceptible.
Azrael se jeta sur le robot, avec une puissance insoupçonnée. Rien à voir avec ce qu'il était avant, plus fort, plus rapide, plus dur. Il était redevenu l'Ange Exterminateur.
Un tourbillon de blanc se jeta sur le monstre d'acier. Une tempête de coups lui tomba dessus. Une décharge de puissance s'abattit sur lui. Pour une fois, le robot ne put rien faire que subir. Chaque fois qu'il tentait de riposter, ses bras mécaniques étaient stoppés à main nue par l'envoyé de Dieu.
Azrael cogna, méthodiquement, aux endroits où la taule était la plus fragile, et parvint à arracher une partie de l'armure d'acier, avant de charger le robot épées enflammées et de fondre sur lui en Ange de la Mort qu'il était.
Si Lulla le regardait, elle aurait bien du mal à voir une quelconque trace de Jean-Paul Valley dans cette créature drapée de blanc, la chose qu'il était ressemblait à ce qu'elle avait pu entrevoir dans l'ascenseur de l'hôpital ....mais en bien pire.
_______
HRP :
Toutes les paroles que j'ai écrit, ne se déroulent que dans la tête de Jean-Paul.
- Lulla c'est encore à toi, vu que Mathéo est absent.
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyLun 9 Juil - 14:58

    C’est avec difficulté que je traine Jean-Paul à demi conscient. Mon cœur bat à tout rompre et même si l’adrénaline me donne la force de continuer, je me sens à la limite de l’épuisement, moral et physique. Je surveille le robot dans le rythme effréné de notre progression. Sanchez est prés de nous maintenant et nous tentons de fuir par le couloir. Alors que le robot lève son bras d’acier dans notre direction, je sens déjà la fin arriver – appréhendant de nous faire faucher par les balles dans le couloir étroit. Mais le cliquetis qui résonne dans un silence oppressant est la note d’espoir dans cette situation dangereuse.

    Je redouble d’effort, soutenant Jean-Paul au mieux mais le grincement sinistre derrière nous signifie que le robot commence à courir. Je tente d’encourager Mathéo à aller plus vite dans un dernier cri de stupeur mais à ce moment même, Jean-Paul semble sortir de l’inconscience pour nous rejeter plus loin. Je retombe lourdement sur le côté, rencontrant le mur avec douleur mais mon regard terrifié se rive aussitôt sur Azrael qui essuie la charge du robot avec violence. Je le vois voler jusqu’au bout du couloir et tomber, inerte.

    « AZRAEL ! » – Que je hurle à pleins poumons.

    Je cherche des yeux Mathéo, qui a du tomber de l’autre côté du couloir, mais déjà le robot se retourne vers moi et semble me cibler. Je me remets sur mes jambes chancelantes et je tente de courir dans le sens opposé, trouvant une alternative pour semer le robot. Je bondis en travers des obstacles mais le monstre d’acier grince et me percute avec brutalité. Je retombe au sol, manquant de m’assommer contre le carrelage froid et poussiéreux et je me retourne pour donner un coup de pied au robot qui enserre l’une de mes chevilles à me la briser.

    Un hurlement de rage accompagne mon geste et alors que j’arrive à lui faire lâcher prise durant quelques secondes, je saisis ce qui reste d’une chaise pour la lui abattre dessus. L’objet se brise à son contact et le robot cille à peine. Je continue malgré tout avec le peu qui me reste en main, dans un geste désespéré, les mains écorchées et en sang.
    Mes hurlements de rage ponctuent mes gestes et le bras du robot me déséquilibre définitivement. Je retombe au sol, dépitée. Si je meurs aujourd’hui, ça sera lors de ce massacre et le pire, c’est que je n’en comprends même pas la cause. Beaucoup de gens sont morts – ça ne fera qu’une victime de plus. Ce que je regrette peut-être, c’est de ne pas être prés de lui.

    Puis dans ma demi conscience, je discerne une silhouette blanchâtre se jeter sur le monstre de fer et donner des coups avec puissance – une silhouette que je reconnais trop bien mais j’arrive à peine à croire ce que je vois.

    Comme ce jour là, dans l’hôpital, quand Jean-Paul avait donné des coups au mercenaire. Il était méconnaissable, inhumain, peut-être même aussi brutal que ce robot. Je cligne des paupières pour préciser ma vue et je me redresse sur mes coudes, regardant la scène à m’en décrocher la mâchoire. Jean-Paul était là, mais ne semblait pas le moins du monde blessé. Je me sens incapable de bouger, transie par l’appréhension et la surprise.

    Mais Azrael est là finalement et le robot peine à donner des coups. Jean-Paul est bien plus rapide et fort que tout à l’heure et je me doute que ce quelque chose a peut-être un lien avec le System. Ce dont il m’a parlé, ce qui semblait effrayant, et pourtant, qui dormait en lui jusqu’à vivre un jour comme celui-là. Même si ça m’effraie, je ne peux m’empêcher de sourire – car il va nous sauver et que je ne souhaite que de voir ce robot réduit en pièce et désarticulé.



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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyMar 10 Juil - 9:11

Sanchez vida son dernier chargeur mais le robot ne faisait plus attention à lui. Sa tentative de couverture allait se solder par un échec. Sanchez se traina sur le sol pour se cacher derrière des débris quand il vit Azrael se jeter sur l'horrible machine. Il priait pour que le robot perde et pour que les secours arrivent vite. Son pied l'élançait et il ne pouvait pas quitter cet enfer sans aide. Il vit le sergent Brogan et tenta de l'appeller alors qu'Azrael était en train de transformer ce robot en pièces détachées.
Elle ne l'entendait pas, il se traîna alors à un mètre d'elle et espérait qu'elle le verrait.
" Sergent Brogan..."
Elle l'avait sûrement entendu. Ce serait la fin de l'enfer.

[Rappel : Je serais moins régulier mais pas totalement absent. Je crains d'avoir été mal compris]
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MessageSujet: Re: Hell's Bells   Hell's Bells EmptyMar 10 Juil - 11:28

Le robot tenta d'asséner un coup à pourfendre un homme en deux, mais l'Azrael le para en croisant ses lames. Profitant de ce que le bras était maintenu contre l'acier, il s'en servit de glissière pour remonter jusqu'à son épaule et planter les épées dans le mur de sorte à lui bloquer le bras.
Avec une rapidité et une aisance certaine, l'Ange Exterminateur attrapa le bras mécanique restant, appliqua une sorte de clé en se baissant et ramenant le bras dans le dos, avant de prendre appui sur le bassin du géant, et en usant de sa force de titan de lui arracher tout simplement.
Il lança le bras au loin, dégaina ses lames et continua à enchaîner l'engin de mort.

Le robot se cabra, de sa main restante attrapa le pied de son adversaire et le lança violemment contre un mur. Azrael le percuta avec force, mais cela ne sembla pas le gêner outre mesure. Il se remit sur pied immédiatement, mais le robot s'apprêtait à cogner Sanchez et Lulla.
l'Ange Exterminateur se jeta sur son dos et commença à le poignarder furieusement au niveau du cou. La victime tenta de s'en débarrasser, mais rien n'y faisait, l'Azrael poignardait comme un fou furieux, les lames en feu, pour faire des dégâts à l'intérieur de la carcasse.
De les vapeurs semblait s'échappait du robot, ses mouvements semblaient ralentit eux aussi, même s'ils étaient toujours puissant. Azrael s'élança dans un salto arrière et porta un double coup de pied au robot qui alla s'écraser contre le mur.

La colonne du la création pivota sur elle même, et le robot fonça tel un bulldozer. L'Ange de la Mort aussi.
Profitant de l'élan il dégagea le bras de son adversaire et utilisa l'autre pour le soulever au dessus de lui.
Azrael tenait donc le robot à bout de bras, arracha celui qui lui restait, enfonça sa nouvelle main dans le coeur du colosse et le lança avec fureur au loin, en tenant toujours l'espèce de coeur entre ses mains.

Privé de sa source d'alimentation, le robot ne se releva pas, un simple tas de ferraille. L'ange de la Mort balança la grosse pierre par dessus lui, elle tomba dans la cage d'ascenseur.
La menace éradiquée, il resta immobile comme s'il reprenait son souffle, mais c'était difficile à dire. Plus aucune trace de blessures, mais la violence émanait encore de lui.

Après quelques instants, la psychiatre folle, couteau en main débarqua en gueulant comme une hystérique dans le couloir où se trouvaient les trois courageux combattant.
Détectant une menace, Azrael se jeta sur elle, la souleva d'une main et la balança avec la même force dont il avait fait montre contre l'ennemi mécanique, sur un mur.
La pauvre cinglée s'éclata dessus, mais l'Ange de la Mort était à nouveau sur elle, épée hors du fourreau, lui relevant la tête en tirant ses cheveux. Il était Azrael, le Vengeur, celui qui châtie les coupables, et en bourreau son bras se leva d'un coup, et la lame pointée sur la gorge de la jeune femme fila en un éclair ....

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HS : je n'ai pas encore tué la jeune femme Smile
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Hell's Bells

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