Mr Smith fit halte devant le Peake Bazar.
C'était bien là. Sans quitter l'enseigne des yeux, il soupesa sa mallette. Les plans qui y dormaient allaient sans doute lui rapporter l'argent nécessaire a la prochaine commande de recherche. Subtiliser ainsi les prototypes de la SIC (Science Inovator Corp.), ne le dérangeait pas. Après tout, il était le principal concepteur du secteur d'armement.
De plus, le salaire, pourtant assez élevé, qu'on lui versait ne suffisait plus à compenser ses dépenses "particulières".
La création de New Gotham City coïncidait également avec une baisse significative des propositions de contrats.
Il fallait gagner sa croûte autrement.
Ce bazar était, d'après ses sources, le meilleur endroit pour revendre ses biens, aussi bien officiels, qu'officieux. Or, c'était précisément ce que Tharan recherchait. Il lui fallait vendre, peu importe à qui, discrètement et à bon prix. Le fait qu'un lieu aussi utile puisse exister au beau milieu d'un quartier riche lui était d'un grand secours. Pas moyen de se frotter à la mafia et au marché noir, il risquait trop d'être prit pour cible par des voyous ou des envieux. De même, il ne pouvait pas se permettre de le faire en tant qu'Augure, exposant alors son lien avec la SIC. Il fallait se présenter en civil. Il baissa le regard sur sa veste. Au moins ici, nombreux étaient ceux qui portaient une cravate.
A cette pensée, il réajusta la sienne et redressa son col de chemise. Il fallait faire bonne impression et convaincre le gérant du bazar d'acheter ses plans.

Il s'avança et poussa la porte. C'était plus exigu qu'il ne l'avait imaginé. Le magasin se résumait à un pièce carrée, petite mais bien remplie, principalement d'objets communs et tout à fait légaux. Rien ne laissait transparaître la nature cachée du magasin. En fait, Tharan commença à douter de ses sources. Comment un commerce aussi ridiculement petit pouvait il abriter de la contrebande?
Il chassa cette pensée de son esprit et décidé juste d'être prudent, de parler à demi mots, afin de pouvoir prétexter une erreur en cas de pépin. Il ferma la porte et se mit à marcher lentement entre les différents étal. Des instruments de musique de bonne facture, des meubles, des tapis, de la camelote dorée et un peu de verroterie. Plus loin, d'autres articles divers et sur les étagères, tout ce qu'un bazar aurait put prétendre vendre. Mais rien concernant un marché discret. Damnation, il ne fallait pas commettre d'impair, gâcher sa réputation eut été signer sa démission de la SIC.

Tout en pensant, il avait déjà atteint le fond de la boutique, où se dressait un comptoir en bois, où étaient dispersés des prospectus, quelques babioles et des stylos bien rangé dans l'ordre des couleurs. L'homme qui y était adossé avait un aspect inattendu, mais son expression et son port lui donnaient l'aura d'un marchand expérimenté. Cela rassura Tharan. Le vendeur se redressa à son approche et lui adressa un sourire circonspect.
Il avait une tenue très élégante, quoique discrète et ses cheveux étaient très bien coiffés. Il était aussi très bien rasé et son visage était l'harmonie même. Le jeune homme supposa qu'il devait être originaire d'Italie ou d'Espagne, car il dégageait une énergie et un charme très particulier. Il était la figure même d'un homme qui connaissait son métier.
Quelqu'un de cette trempe ne correspondait pas au vendeurs des bazars habituels. Pour avoir une prestance de ce degré, cet homme devait soit tremper dans des affaires louches, soit être un artiste de talent. Tharan espéra que ce fût la première option.

L'Augure s'arrêta devant le comptoir et, juste après avoir posé sa mallette à même le sol, il s'adressa au gérant.

"Bonjour Monsieur. Pardonnez moi mais, j'ai entendu dire que votre bazar proposait un service d'achat. J'ai ici quelques objets de valeur que je souhaiterais vendre, mais ils nécessitent une expertise particulière, leur nature les rendant difficile à écouler auprès de n'importe quel revendeur. Vous possédez bien un service... "particulier" de ce genre?"

Une autre journée au Peake Bazar. Ce matin il avait jouer de l'accordéon dans le Robinson Park. Il aimait ces matinées ou il pouvait jouer tranquillement. Malgré tout il restait un musicien dans l'âme. Il l'avait découvert tard mais un talent comme celui-là ne méritait pas d'être étouffé, c'était inévitable, il devait jouer. Le bazar était tranquille en cette apres-midi. Pas qu'habituellement c'était plein mais une journée ou il n'avait encore vue personnes c'était presque déprimant. Il écoutait un vieille album de Jazz de Fats Domino.




Jazzman: On blueberry hill...

*Kling gling* (bruit de clochette quand on rentre dans le magasin)

Jazzman: I found my thrill ... ooo désolé ^^

Il s'était fait surprendre par un client. Le client entra et regarda un peu partout. Ce type avait l'air louche... mais bon un client était un client. Il le regardait avec un sourire de vendeur pendant que le client arpentait les murs et les étagères du regard. Il se demandait si cet étrange homme était venu pour acheter ou vendre. Sa serait intéressant pour ses ventes que pour une fois il y est quelqu'un qui achète quelque chose. Il lui semblait que tout le monde venait pour lui vendre ses trucs de ce temps-ci. Mais bon c'était aussi le risque quand on tenais un bazar, fallait juste savoir dire non... et Jazzman le savait.

Quand le client s'approcha il se redressa derrière son comptoir. Lui adressa son plus beau sourire (Circonspect ) et lui offrit ses salutations

Jimmy: Bienvenu au Peake Bazar, comment puis-je vous aider? Avez vous trouvez quelque chose qui vous intéresse?

Citation :

"Bonjour Monsieur. Pardonnez moi mais, j'ai entendu dire que votre bazar proposait un service d'achat. J'ai ici quelques objets de valeur que je souhaiterais vendre, mais ils nécessitent une expertise particulière, leur nature les rendant difficile à écouler auprès de n'importe quel revendeur. Vous possédez bien un service... "particulier" de ce genre?"

Encore un client qui venais vendre. Des objets de valeurs Jimmy se demandais si c'était de la "vrai" valeur ou de la valeur sentimental. Pas que les objets sentimental n'avais pas de valeur mais mettre un prix sur une émotions c'était plus difficile. Leur nature les rendant difficile à écouler... hé bin tant que c'était pas de la merde en boite tout pouvais se vendre, suffisait d'avoir se bon discours.

Jimmy: Bha vous savez les gens comme moi on vue beaucoup de chose. Disons que coté évaluation on est particulièrement efficace. Vous verrez avec nous on ne perd pas son temps , vous serez vite fixé. Alors mon cher ami qu'est-ce que vous avez pour Jimmy?

Il écarta quelques objets sur le comptoir pour laisser la place à la malette que l'homme tenait. Il ne voyais pas qu'est-ce que sa pouvait être d'autre... apparament il n'avait rien amené de plus.

A l'instant où l'homme parla, Tharan nota une profonde lassitude dans sa tenue. Il devait penser que sa proposition concernait des objets de peu de valeur, le genre de trucs dont les gens se débarrassent quand ils ont besoin d'argent. Maintenant qu'il y pensait, il n'avait jamais accordé de véritable valeur aux objets, et ne plaçait jamais ses sentiments en eux (en rien en fait.). Mais ça, l'homme ne pouvait pas le savoir, et il devait le voir comme un consommateur classique, peut être un jeune homme fauché qui venait lui vendre la collection de vieilles pièces de son grand père tout juste décédé.

Ce n'était pas le cas, et il fallait dissiper ce malentendu au plus vite. Il leva le bras et posa la mallette sur le comptoir. Avant de l'ouvrir, il jeta un oeil aux alentours: Personne. Il était temps de jouer cartes sur table.

"En vérité, je ne viens pas vous vendre mes fonds de placard. Je travaille à la SIC, dans le secteur de recherche et création de prototypes de guerre. Je planifie et coordonne la plupart des projets en cours. J'ai jusqu'ici créé et revendu certaines de mes oeuvres sur The Network. Or, lors d'un des mes récents accords, on m'a parlé d'un point d'achat et de vente à Gotham, près de chez moi. Si je suis ici, c'est pour négocier avec vous le prix de ce prototype."

A ces mots, il défit les clips de sa mallette et dévoila son contenu. Il ne contenait qu'une liasse de feuilles de papier et deux petits objets, chacun de la taille d'un téléphone portable et parfaitement similaires. Elles possédaient d'un coté une partie rugueuse où des quinconces de petites pointes ressortaient. A cela était accolé un tube de métal sombre qui composait la plus grande partie de l'engin. Enfin, de l'autre coté, une fente partait du haut du cylindre jusqu'à sa base. Un minuscule panneau de commande ressortait d'u coté droit. On y trouvait deux petits boutons et une sorte de compteur. Sans hésiter, Tharan s'en saisit et déposa le tout devant lui, après avoir reposé la mallette à ses pieds. Il réorganisa les feuilles et posa les deux objets dessus.

"On m'a récemment demandé de créer des mines électriques à usage multiples, durables, et pouvant être déployées et milieu civil, donc non létales. La tâche était facile et j'en ai terminé les plans rapidement. L'argent gagné m'a permis de pousser les recherches plus loin et de mettre au point un prototype plus performant, plus compact et plus adaptable. Malheureusement, je ne peux proposer une améliorations de mes ventes au risque d'être traîné en justice par mon premier acheteur, et j'en tirerai plus sur le marché noir. Voulez vous que je pousse les explications plus avant ou n'êtes vous pas intéressé?"

Tharan marqua une pause, réajusta son col, et scruta le gérant du bazar. Il avait l'air plutôt surpris, mais pas totalement décontenancé. Parfait, c'était donc le bazar en question. A l'air intéressé de l'homme, il devina qu'il pouvait pousser un peu sa chance.

"Si j'ai réussi à attirer votre attention, je peux vous expliquer le fonctionnement de ces deux objets qui sont en fait plus que des mines. Ce sont des générateurs de champs linéaires incapacitant."

La musique continuait à jouer... doucement. Jazzman avait les yeux grands ouverts et la bouche ouverte sans qu'un son n'en sort. Mais il était complètement inconscient? Ramener se genre de truc dans sa boutique? Parlez The network comme sa, c'était de l'inconscience. Juste par les paroles disent en ce moment il pourrait se retrouver en prison. C'était un endroit publique et ce type lui parlait de secret industriel... peut-être même militaire. Jazzman referma la malette de l'homme. Il alla vers la porte de son magasin, puis tourna le loquet en position "barré" Il tourna le panneau écrit ouvert afin qu'il affiche fermé. Puis il retourna vers son comptoir. Il ferma la musique.

Jimmy: Juste un instant.

Jimmy passa les mains sous le comptoir. Il le gardais toujours un fusil à pompe sous le comptoir. Après tout c'était Gotham et son permis de port d'arme était en règles. Il se saisit de son fusil et le pointa vers Tharan. Il crinqua la pompe et le regarda droit dans les yeux.

Jimmy: Tu te fous de moi? Tu es qui un flic? J'ai rien d'illégal et je connais rien de ce foutu Network...

Jimmy savait exactement de quoi il parlait. Le Network était le marché secret des supervilains. Sa base à Central City était en opération depuis bien des années et depuis des années le monde ignore son existence et ne s'en parle jamais. La un type tout bonnement comme ça se pointe dans sa boutique et lui dit : Salut sweetman, je suis d'un truc scientifique, j'ai des putains d'armes de dieux et je veux tout te vendre sa. Étincelle était supposé avoir protégé la connexion à The Network mais peut-être que quelqu'un avait réussi à le pirater, avec des types comme oracle. Ou peut-être Calculator les avait vendu... ou ou ...

Jimmy: Parle connard ou je t'explose la tête.

Jazz était d'un naturel très calme mais la réellement il stressait un peu. Jazzman savait très bien qu'il ne tirait pas, mais il voulait savoir. Normalement s'il était vendeur à The Network il devait avoir des cartes, une licence pour entrer quelque chose. Il espérait qu'il ne les aie pas oublié dans son autres pantalons parce que Jazzy ne saurait pas trop comment réagir. Mais bon la il ne se ferait pas avoir. Soit il sortait ses licences The network, sois une plaque de police... dans les deux cas, c'étais se qu'il fallait faire.

((HRP: Ouais désolé pour le flingue mais c'est une situation trop belle pour être vrai je pouvais pas juste faire hey... hello dude )))

Quand l'homme braqua son fusil sur lui, Tharan s'autorisa un sourire. Finalement, c'était prévisible comme réaction. Il n'allait sûrement pas tirer, ce genre canon scié faisait un bruit du tonnerre et risquait d'attirer l'attention de la moitié du quartier surtout à une heure pareille où le trafic routier se faisait rare. Il avait presque envie de lui faire un peu peur. Réalisant ce qu'il était en train de penser, il se ressaisit et scruta son interlocuteur. Malgré la taille de son arme, il le portait à bout de bras, il devait avoir une certaine force physique. Pourtant, sa position, campé sur ses deux jambes, le buste un peu en avant indiquait clairement qu'il n'était pas habituer à tuer ou traquer des gens. Ce n'était sûrement pas un tueur de profession.
Il fallait le rassurer, lui expliquer que la transaction ne risquait rien et qu'il avait déjà assuré ses arrières. Après tout, mieux valait commencer une relation fructueuse en instaurant un peu de confiance...

"Du calme. Si vous pensez que je n'ai pas déjà vérifié que MON matériel ne risquait rien, vous me sous estimez gravement. Je n'ai aucune envie de vous donner plus d'informations sur moi, mais si vous êtes aussi peu habitué à prendre des risques de ce genre, il me semble que c'est nécessaire. Je suis Tharan Idpar et voici mes I.D. du Network"

A ces mots, il sortit un document et une carte électronique de la doublure de sa veste et les lui mit devant la figure. Quelle perte de temps, cette homme n'était il pas habitué à recevoir des clients? Ses informations étaient pourtant fiables, il s'agissait bien d'un planque du Network.. mais pas que. Aucun risque d'y croiser des infiltré de la police ou des services secrets. Alors pourquoi cet homme avait il réagit aussi violemment? Le prendre pour un flic aurait été absurde! Qui aurait utilisé une approche aussi grossière? Tharan savait bien que sa démarche était peu orthodoxe, mais il savait aussi que personne ne pouvait s'attendre à une manœuvre aussi téméraire. En fin stratège, il savait d'ores et déjà que le risque d'interception des prototypes était minime.

"Vous feriez mieux de reposer ce fusil, vous ne vous en servirez pas. Tout ce que vous risquez, c'est d'être aperçu par la vitrine. Au moins, mes prototype ont l'avantage d'être discrets, eux. Cela dit je vous présente mes excuses, je n'ai pas l'habitude de négocier directement mes ventes et d'en effectuer les livraisons. Navré si je vous ai surpris. Désirez vous que les négociations aient lieu ailleurs?"

Il avait peut être réagit avec trop de calme. Après tout, il n'était censé être qu'un scientifique pas un tueur à gages. La trop grande confiance en soi qui accompagnait ses propos risquait de mettre la puce à l'oreille du gérant. Quoique... peut être n'avait il rien noté. Ses yeux frémissaient légèrement, trahissant une réflexion frénétique et sa main n'avait pas baissé d'un cran. Il n'allait tout de même pas laisser ce calibre à découvert! Il suffisait de se coller à la vitrine du magasin pour les voir, et là, il allaient au devant de sérieux ennuis. A force de le prendre pour un débutant, cet homme allait les trahir tous les deux!

Jimmy baissa son arme lorsque Augure afficha c'est carte d'identité. Il s'en saisit puis regarda attentivement. Il était en règle les I.D. avait le sceau de Blacksmith... et pas de danger de copie. Il replaça le fusil à pompe en dessous du comptoir. Puis relie les informations, Tharan Smithe Aka Augure... Tien intéressant.

Jimmy: Bien tout es en règle... Désolé mais vous savez vous êtes le premier client que The Network m’envoie en personne. Normalement on fonctionne seulement via le réseau sécurisé. Je me devais de prendre des précautions. Nous allons passé dans l'arrière boutique si sa ne vous dérange pas.

Il remit ses I.D. à Augure. Puis marcha vers la porte de l'arrière boutique. Il arriva devant la porte. Appuya sur le code pour entré puis tourna la clé dans la porte. Il fit entré Augure avant lui puis ferma la porte. Dans la salle le grand drapeau de l'Injustice society of Gotham était encore affiché et la grande table encore bien installé pour les prochaine réunion. Deux personnes semblait dormor dans les hamacs installés pour les membre. Au plume rose qui était c'était probablement Flamingo et à la toute petite personnes dans le hamac et la poudre blanche par terre... c'était surement Baby Doll.

Il avanca jusqu'à la table puis s'assoya.

Jimmy: Alors M. Smith... ou préfériez vous que je vous appelle Augure? Encore une fois désolé pour ma réaction de tout à l'heure.Bon commencez par me rafraichir la mémoire, sur vos produits. Je vous conseille de ne pas trop faire de bruit, essayons de ne pas réveiller nos amis... ils sont plutôt de mauvais poil au réveil. Donc vous êtes une sorte de scientifique si j'ai bien compris.

Tharan avait maintenant sa confiance. Obtenir des papiers du The Network était extrêmement lourd et fastidieux, une enquête longue et très pointus était mené par les hommes de Blacksmith. Donc il était de confiance. Et en plus le sceau d’authenticité par Blacksmith était une preuve sans aucun doute de la validité de ses papiers. C'était littéralement une partie d'elle même... personne ne pouvais le reproduire exactement pareil.

Jimmy: Mais ou sont mes manières prendriez vous quelque chose à boire?

Le ton avait changé. Il ne s'agissait plus d'un petit vendeur de quartier qui faisait du business pour une carte de baseball. C'était maintenant le créateur de l'I.S.G, qui transigeait une importante transactions avec un scientifique officiellement accrédité par The Network. Bref, l'attitude de Jazzman avait changé.

En pénétrant dans l'arrière boutique, l'Augure réalisa que cala allait un peu plus loin qu'il ne l'avait estimé. Il y avait là une énorme bannière, où on pouvait lire le sigle "I.S.G". Par sa taille imposante, elle couvrait tout un pan de mur, et pourtant, la pièce était sensiblement plus grande que la boutique.
Sans prêter attention à tous le fatras qui emplissait le fond de la pièce, il remarqua des hamacs sur le côté. Quand son hôte lui demanda de ne pas faire de bruit, il examine les deux personnes qui dormaient là. On pouvait y discerner un homme haut en couleurs, entouré de rose et une forme plus petite, une petite fille sûrement. S'il ne s'était pas su dans une antre criminelle, il aurait cru qu'il s'agissait là de la famille du gérant. Il était sûr qu'il n'en était rien.
Ça n'avait que peu d'importance. Il ne les reverrai probablement jamais!
Tharan se retourna vers l'homme qui le regardait d'un air aimable. Son attitude avait radicalement changée, il avait juste été surpris par ce soudain débarquement dans son bazar. C'était pour le mieux et cela augurait beaucoup de bien pour les affaires.
Sans plus attendre, il réouvrit sa valise et redisposa ses plans ainsi que les deux objets.

"Non, merci, je tiens très mal l'alcool", dit il en chuchotant presque pour ne pas troubler le sommeil apparemment précieux des deux autres. "Les deux objets qui sont devant vous sont des mines de classe SCAR. Elles sont l'amélioration d'un modèle militaire de mine anti-civil que j'ai créé il y a quelques mois. Le Network indiquait que vous étiez preneur de matériel mortel ou non, et il se trouve que ce modèle pourrait vous plaire. Je m'explique:
Je n'ai amené ici que deux modèles, mais vous pouvez combiner jusqu'à 5 mines ensemble. Leur fonctionnement est assez simple. Vous devez les disposer face à face , par exemple sur des mur opposés dans un passage. Grâce à leur système de détection, elles agiront comme des détecteurs de mouvement. Tout objet mouvant passant entre elles sera immédiatement frappé par un champ électrique latent, généré en permanence entre les mines. Le molette sur le côté permet de régler l'intensité de la décharge. Vous devrez la régler selon la distance qui sépare les mines et celle ci ne doit pas dépasser 4 mètres.
Leur autonomie est d'environ 10 minutes en usage continu (c'est à dire si pendant 10 minutes des objets mouvant passent sans discontinuer, mais à moins de vouloir stopper une foule, vous n'aurez pas de problème de batterie) et elles sont rechargeables en moins de 2 heures sur un générateur de base.
Elles peuvent être utilisées pour piéger un passage, ou créer un enclos à otages inviolable, tout en vous assurant de les garder en vie. Je précise que la décharge générée ne peut pas tuer mais empêchera n'importe quel humain de passer au travers: La réaction physique est particulièrement violente face aux coups de jus de ce degré là.
Une précaution cependant, une fois posées et calibrées, les mines SCAR, activables grâce au bouton du haut, génèrent également un champs autour d'elle même, les rendant inviolables. Pour les désactiver vous même, vous devrez utiliser... ceci."

Marquant une pause pour reprendre son souffle, l'Augure profita du silence pour extirper un gant du fond de sa mallette.

"Ce gant est entouré d'un dispositif aimanté, détecté par la mine. Tant que vous le revêtez, la main qui le porte est protégée des décharges. Il est assez lourd, vous verrez. Pour désactiver une mine, pressez simplement le bouton du bas."

Après avoir tendu le gant noir, très semblable à une pièce de tenue de plongée, à son hôte, Tharan s'approcha du pas de la porte et disposa une mine sur les murs de chaque coté de l'entrée. Elles s'y fixèrent avec un déclic discret. Il régla la molette sur "minime" et appuya sur le bouton du haut sur les deux appareils. Un bref cliquetis se fit entendre puis un léger bourdonnement effleura les oreilles de l'Augure. Elles fonctionnaient parfaitement.

"Le degré minime est un degré de test, vous ne prendrez pas de décharge plus forte que celle que vous recevez quand vous touchez les barrières des vaches. je vous en pris mettez y la main pour voir. Ensuite, enfilez le gant, et désactivez en une, vous verrez que vous ne sentirez rien."

Tharan devait reconnaître que s'il n'avait pas l'usage de ces mines, il appréciait tout de fois la finesse leur conception. Un système pratiquement inviolable et utile dans de nombreuse situations. Arrêtant de réfléchir un instant, il regarda le gérant s'approcher des mines SCAR.

Jazzman écouta attentivement le discours de Augure. Cette technologie était tout simplement incroyable. Bon d'accord il avait un saxophone qui créait des ondes de choc, mais ce n’était pas SA technologie. C'était la technologie du Pied Piper. Il regarda les mines. Puis il s'exécuta il passa la main à travers la zone supposément électrifiée. Il reçut une petite décharge le poil lui leva et il retira rapidement sa main. Ensuite il remit son gant puis repassa la main... facilement il réussit à enlever la mine la désactivée. Il l'avait actuellement dans la main et regardait Augure.

Jazzman: Vous savez c'est un sacré produit que vous avez là. J'apprécie le fait que ça soit non létal. Certains des Injusticiers n'aiment pas tuer. Mais bon il y en à d'autre qui adore alors ça se complète comme on dit.

Il gardait toujours la main sur la mine pis retourna s'asseoir à la table suivie de son nouveau client. Il regarda la mallette les plans y étaient. Il pourrait peut-être reproduire les mines. Il se mit à les regarder et les étudier. C'était du charabia, Jimmy n'y comprenait rien il y avait apparemment une panoplie de code interne à la compagnie. Il se demanda si Roxy Rocket serait capable de les déchiffrer. En même temps à la réunion elle avait clairement indiqué son désintérêt complet pour ce genre de truc... autre que son moyen de transport, sa fusée.

Jimmy: Comment vous en demandez?

Jimmy voyait la valeur de revente c'était génial et il pourrait utiliser les prototypes. Mais ce qui l'ennuyait c'était qu'il ne pouvait pas les fabriquer. Il voyait l'argent possible, mais avoir la possibilité de reproduire cette technologie et de s'en servir pour l'Injustice Society serait un atout précieux. Soudain une idée le frappa il regarda son invité dans les yeux. Déposa la mine dans la mallette et enleva le gant.

Jimmy: Écoutez je vais êtes très honnêtes avec vous. Votre Technologie elle me plaît. Les plans aussi ... mais je ne peux pas construire ces trucs. Je n'ai pas le matériel ni le talent. Tout se que je pourrais faire c'est garder les prototypes et revendre les plans. Mais je n'ai vraiment pas envie de me confronter à cette technologie et si je vends les plans à Gotham... il y a d'énormes chances pour que je me retrouve face à ces mines SCAR un jour ou l'autre. Se que j'aimerais c'est avoir quelqu'un comme vous ici, quelqu'un pour nous aider à construire ce genre d'appareil, mais de manière exclusive et pour nous aider à entretenir notre technologie existante. En fait je me posais la question est-ce que vous chercher du boulot? parce que notre petite famille aurait besoin d'un type comme vous.

Une offre d'emploi à long terme?
Parmi ses contrats illégaux, c'était le premier qui pouvait potentiellement durer plus d'une semaine. L'offre le prit tout à fait au dépourvu. Cette homme lui demandait de le soutenir dans ses opérations et de lui fournir un appui logistique? Tout ça moyennant finances? C'était parfait! S'il prenait en compte ses récentes constatations, il avait vite conclut que face aux nombreux justiciers de Gotham, il allait avoir besoin d'aide... Or un groupe criminel discret comme celui de l'ISG lui donnait l'opportunité tant attendue.
Il ne restait qu'à convaincre l'homme de ne pas le cantonner aux rôles de soutien. Plus moyen de garder sa double identité secrète désormais, les contrats de ce genre impliquaient une confiance totale. Le gérant (il devait être bien plus que ça en fait) paraissait digne de confiance.

Si vous pouvez y mettre le prix, en suivant les tarifs préférentiels du Network, je peux en effet vous donner accès à une production en chaîne ainsi qu'à d'autres outils plus ou moins utiles. Vous procurer des prototypes de la SIC ne sera pas un problème. Cela dit, il serait dommage que je ne puisse faire que ça pour vous.
Croyez le ou non, je suis moi même capable d'agir sur le terrain. Je peux vous faire parvenir la liste de mes compétences et des contrats que j'ai rempli si vous le désirez. Vous l'avez vu sur ma carte, je suis aussi l'Augure: ce n'est pas qu'un pseudo de vente. Un peu comme pour vous.
J'ai bien regardé cet endroit. Ce n'est pas juste une lieu de transit pour le Network: C'est une planque... et vous, vous devez être plus qu'un gérant de bazar.

Intérieurement, il se réjouissait. C'était la première fois qu'il s'intégrait à un groupe de personnes depuis la mort de son père. Il avait toujours vécu en solitaire. De même que la serveuse qu'il avait croisé, cet homme lui semblait dégager quelque chose de sympathique. Le jeune homme regretta tout ce temps passé à agir seul, avec pour seul ami, le silence poussiéreux du sol de Gotham. Une source de revenu régulière, un apport en expérience non négligeable et un nouvel aspect du travail de l'Augure. Que demander de plus? Tharan lui tendit la main.

"Je suis l'Augure et ce sera un plaisir de me joindre à l'ISG. Quel est vôtre nom?"

Jimmy sourit. Puis sera la main à L'augure.

Jimmy: Enchanté l'Augure. Je m'appelle Jimmy, Jimmy Peake , mais tout le monde ici m’appelle Jazzman. Écoute je vais être franc avec toi, ça m'intéresse, mais je peux pas t'intégrer comme ça.

Bha oui c'est vrai il lui avait fait une offre. Il avait accepté. Théoriquement c'était conclu. Mais pratiquement Jazzman n'avait pas le droit d'accepter des membres par lui seul il devait faire entériné le membre lors d'une assemblée des membres. Mais bon pour l'instant c'était encore très très flou, depuis les membres originels l'Augure était le premier criminel qui tombait dans l'oeil de Jimmy.

Jimmy: On va te tester Augure. Vois ça comme un rite d'initiation. Tu m'a dit que tu pouvais faire du terrain... pas que j'ai des doutes, mais on va essayez. Avant de parler de salaire, de t'établir dans la planque ou de te fournir un peu se que tu veux... on va te mettre à l'épreuve.

Jimmy n'osait pas trop parler du fait qu'il ne pourrait pas lui donner une paye régulière. Il partageait certes les paiements en groupe... mais pour l'instant ce n’était pas la richesse infinie...loin de là. Mais bon commençons par voir s'il valait quelque chose sur le terrain, on verra si on peut se le payer. Un scientifique c'était pratique, mais ici tout le monde devait mettre la main à la pâte.

Jimmy: Écoute on va voir si ta les couilles que tu dis que tu as. Reviens me voir demain... The Network nous envoies des contrats de temps en temps et ça s'adonne que je suis en train de jumeler certains collaborateurs ensemble... je trouverai quelque chose pour toi... si tu réussis la mission on verra quel business on peut faire ensemble. Pour ce qui est des mines... je les garde en attendant. Disons comme preuve de ta bonne foi. A et une chose l'Augure. Ici on ne laisse personne en arrière, tu pars en équipe et tu reviens en équipe... et si ce n’est pas le cas, mon gros copain en Rose qui dors en ce moment se fera un plaisir de te bouffer le visage allez hit the Road L'Augure. À et euh... pour demain cogne à la porte arrière viendrai te répondre. Alors ça te va?

Je vous prendrais pour un idiot si vous ne me testiez pas. Bien sur je comprends!
Par contre, prenez soin de ces deux mines, j'ai beau avoir leur répliques dans mon labo, si vous pouvez éviter autant que possible de les abîmer, leur conception est assez difficile.

Je vais mettre mes affaires en ordre et me préparer. A demain, je vous ferai une démonstration de mes talents. Merci de me donner l'occasion de me joindre à vous.

A ces mots, Tharan réajusta son col, serra la main de Jimmy Peake et se dirigea vers la porte de derrière. En l'ouvrant, il jeta un regard aux hamacs. Les deux silhouettes endormies n'avaient pas bougé. Il sourit, et après avoir refermé la porte aussi discrètement que possible, il disparu dans Gotham, sous les lueurs déjà pâle du crépuscule.