[ ok je conclus, je te remercie pour ce rp, je sais que ça s'est pas mal dilué depuis le mois d'août mais ça m'a bien plu quand même ! J'espère qu'on se recroisera]
Après avoir déposé sa passagère, le justicier démarra. Il rentra chez lui, ne fut pas surpris que la police ne se soit même pas déplacée sur les lieux de l'attaque. Des boîtes de pizzas avaient néanmoins été jetées là, sans doute par un livreur mort de peur devant ce spectacle, cela lui tira un sourire. Il retrouva sur le sol, dans le garage et à ses abords, les hommes de main inanimés. Certains avaient besoin de soins sérieux, d'autres se réveilleraient bientôt avec la pire gueule de bois de leur vie.
Tel qu'il l'avait vu faire dans un western, il chargea les types à l'arrière de sa voiture, sur le plateau pick-up, sans le moindre ménagement après les avoir grossièrement attachés avec de la solide ficelle de bricolage.Il récupéra sur eux tout ce qui ressemblait à une arme ainsi que tous les éléments qui permettaient de les identifier, il en aurait peut-être besoin. Il referma le garage qui était resté tel quel quand ils avaient fui.
Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre l'hôpital. Il balança les types près des urgences. Il se sentait décidément trop bon.
Lorsqu'il rentra enfin définitivement, il prit quelques instants pour balayer le sol des douilles et des quelques dents qui trainaient par terre. Il s'autorisa une bière avant de quitter le garage, la moto était toujours là. Il n'aurait plus que quelques réglages à faire pour qu'elle reparte aussi bien qu'au premier jour. La batterie n'avait rien non plus, il s'en réjouit en buvant la première gorgée de sa bière, fraîche et bienvenue.
Theodora avait raison, ils n'avaient rien pour se protéger, pas comme la police, pas comme les autorités ou les notables de la ville. Même les criminels les plus terrifiants de Gotham ne semblaient pas risquer grand chose lorsqu'on comparait avec les dangers que des gens comme elle et lui affrontaient seuls, armés d'un appareil photo ou d'une batte, fût-elle en acier. Il se demandait dans quelle mesure ils avaient choisi ce genre de vie, dans quel mesure ils se jetaient volontairement dans l'abîme.
Le jour n'était plus très loin de se lever et soudain son corps lui rappela combien il était fatigué à présent. Il verrouilla le garage et passa dans son appartement en désordre.
Jusqu'à quel point étaient il prêts à vivre dans cet enfer ? Un enfer qu'ils semblaient s'être fabriqués eux même.