|  Sujet: Une Lettre pas comme les autres.  Ven 6 Avr - 22:46 | |
| [Ceci se passe Après la sortie du Glaçon]
Les préparatifs de cette nouvelle aventure que proposait New Gotham City semblait intriguer l'ensemble de la population de Gotham City, notamment les grands riches de Gotham City, qui y voyaient la, encore une belle occasion pour se porter, telles les belles âmes, en tant qu'ardents défenseurs du genre humain, quand tous ceux qui vivaient à Gotham subissaient la crise. Champagne contre soda, la lutte est bien inégale, et les riches de Gotham ne connaissaient pas les problèmes que le pauvre citoyen lambda devait subir. Gotham ... Ma ville ... Elle ne changerait jamais, et même les interventions de soi-disant héros n'arriveraient jamais a la sauver entièrement du Mal pur qu'un beau soir, Amadeus Arkham invoqua de sa main, enfermé dans son asile. Gotham était corrompue, noire, monstrueuse, et elle ne changerait jamais. Qui en était à l'origine ? Personne n'ose se l'imaginer, mais croyez le ou non, une ville comme celle la dans le monde, il n'y en a pas deux.
Vlada Vladimirovna Dostoïevskaïa, un nom ronflant, un nom de bourgeoise, un nom qui donnerait à n'importe quel voyou de Gotham, l'envie de la braquer, de voler son pognon, de la violer, ou bien même de l'égorger. A Gotham, tout est possible, et qu'importe le sens. C'était une de ces gamines névrosées, tellement pourrie par la vie et l'argent de Papa, que cette jeune demoiselle se languissait, se flétrissait telle une rose dans un monde pourri par l'argent, ou le luxe, la consanguinité et le stupre coulaient à vannes ouvertes. Depuis quelques temps, elle faisait sensation dans le gratin de Gotham, les gens parlaient d'elle comme la "Bruce Wayne" en plus arrogante, de la ville. Monstrueuse idée ? A Gotham tout est possible ...
James Hewlett, facteur dans les beaux quartiers de Gotham, n'avait jamais eu le moindre problème dans la ville. Les criminels ? Il en voyait souvent. Les cinglés d'Arkham ? Il ne fréquentait pas ce genre, et bien sur, il s'en tenait éloigné, juste un père divorcé, dont le gosse ne le voit qu'une fois par semaine et dont la mère, alcoolique et junkie, sera un jour retrouvé morte dans son appartement, les piqures au bras, une lettre écrite sur du papier toilette en guise d'adieu, histoire de bien conclure sa vie de la même façon qu'elle l'avait dirigée.
L'Humain est une créature si compliquée ? Pourquoi ne pas vouloir tout simplement, quand les choses vont trop mal, se laisser couler ? Pourquoi ne pas voir voler en éclat une vie ratée pour repartir de zéro ? C'était ce chemin que le Joker avait emprunté jadis.
Mais revenons à notre facteur en puissance. Celui ci sortit de son véhicule de fonction, prit les lettres et un "fameux" colis avant de le déposer à la demeure familiale des Dostoïevskaïa. Un colis qui venait d'Angleterre. De la lointaine et perfide Albion. Le colis et la lettre étaient signés d'un nom : "Oberon Sexton."
Oberon Sexton, un des meilleurs écrivains anglais en ce qui concerne le domaine de l'horreur. Son dernier ouvrage concernait la mort d'une femme, tuée avec une cuillère en argent, un thriller qui a été un succès au prix littéraire et récompensée par le jury en France.
La présente lettre, à l'intérieur, présentait un style agréable a lire, et une demande des plus intéressantes.
"Mademoiselle Vlada."
"Permettez moi de me présenter, je suis Oberon Sexton, écrivain. Au lieu de tergiverser, je vous propose un marché que vous ne saurez pas refuser. Voyez vous, je tiens a m'établir à Gotham City, pour m'inspirer de ces fameux super-criminels dont on parle tant. Et, après avoir vu certains de vos scandales, j'ai été séduit par l'idée de vous contacter.
Pourquoi un tel choix ? Ne voyez la qu'une idée excentrique d'un vieux fou de ma part. Voyez vous, j'ai dans l'espoir de me faire intégrer dans l'élite de Gotham City grâce à votre aide. Cela permettra de m'établir et de me faire connaitre.
En échange, je peux vous offrir, l'ouverture vers un nouveau monde, remplit des fantaisies les plus monstrueuses, de pénétrer dans le cœur même de Gotham. Je vous ferais connaitre les risques, l'aventure, la folie que vous ne pouvez voir au travers de votre cage dorée. Laissez vous tenter, vous n'avez qu'une vie.
Je suis à votre disposition.
Je dois arriver à Gotham dans deux jours, appelez moi."
"Oberon Sexton"
(Ci-joint, une photo de moi même. Mes antécédents avec la faune de Londres m'ont fait perdre mon visage.)
La lettre était écrite sur un papier très fin, saupoudrée de senteurs exotiques, comme d'une espèce de drogue légère et douce, qui offrait au lecteur l'impression de voyager, doucement, tranquillement, de s'éveiller à quelque chose de magique. D'oublier la grisaille du temps actuel et de se permettre tous les délires possibles et inimaginables. Dans le colis, se trouvait un roman : "Massacre au pied de biche", un de ceux d'Oberon Sexton. Une espèce de cadeau de mauvais gout qui avait pourtant tout son sens dans la logique actuelle des choses.
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