L'une des choses que Denna Lidell aimait le plus à Arkham City était l'absence totale de voitures, dont les derniers spécimens avaient été vite brûlés et réduits à poussière. Ainsi, elle pouvait marcher dans les rues sans aucune crainte de finir ecrasée par une tonne massive de métal en mouvements, surgissant d'un boulevard ou d'un autre. Son parapluie le plus noir à la main, car la pluie, transformée en bruine, sévissait encore au dessus de la ville-prison, elle avançait avec détermination et un but précis. Contrairement à la première fois qu'elle avait effectué ce voyage, la devanture du bâtiment qu'elle cherchait lui était connue. Par un effort de mémoire, elle raffraîchit la vision qu'elle en gardait et leva les yeux, à la recherche des lettres discrètes de la Bibliothèque Pourpre. Partie il y a une heure de Shutter Cross, etouffée par l'ennui et d'autres ennemis plus pernicieux que les plus hypocrites autoritées de Gotham.

Satisfaite d'avoir achetée des gants étanches qui laissaient ses mains complètement sèches, contrairement aux tissus incroyablement vulnérables qui inondaient le marché, elle décida de ne pas cacher les gaines de ses armes et de son parapluie, afin de dissuader toute intervention extérieure qui lui ferait perdre du temps et la clouerait dans cette rue qu'elle avait hâte de quitter. Une fois ses armes dehors, son "ombrelle" rechargée, elle accéléra le pas, ne voulant pas être embarquée dans le bateau du Déluge car elle risquait de rater le coche. Denna était rarement énervée mais toute puissance qui se retrouvait sur son chemin alors qu'elle n'aurait pas du l'être et qui s'y accrochait, humaine, divine, animale ou de n'importe quel autre nature, risquait sa peau et plus encore. Enfin, elle parvint à la bonne rue et, trouvant qu'arrivant devant son "cousin" avec un fusil-baillonette-parapluie était indécent, elle le rangea, laissant l'eau accompagner ses derniers pas vers la bibliothèque. Se mouiller les cheveux et nettoyer ses vêtements gratuitement n'avait jamais fait de mal à personne. Surtout pas au Mal, lui même.

Aussitôt après avoir poussé la porte de la bâtisse, la criminelle entra, les yeux rivés sur la première caméra qu'elle avait trouvé.

- - Dans une famille normale, tout le monde attend de pied ferme la cousine et l'acceuille lorsqu'elle est sur le palier.

Elle ne prévoyait pas de rester longtemps à l'intérieur et posa donc son ombrelle, mais s'éloigna de l'entrée et se mit à la recherche du Docteur Sartre ou de son couple de pantins.

Le docteur dans son fauteuil préférer lisais tranquillement fomentant des idées... Explosives, qu'il notait dans un ouvrage de cuir et de sang, une vielle radio passait une musique relativement récente,

- Dans une famille normale, tout le monde attend de pied ferme la cousine et l'acceuille lorsqu'elle est sur le palier.

Le docteur se leva en disant,

-Veuillez, cousine, me pardonner, mais ce satané ouvrage me prend tout mon temps, quand l'inspiration me vient il est mon seul remède...

Dans l'épais livre à l'écorce de cuir des plans de bâtiments en touts genre s'étalais dans les pages jaunies par l'humidité,

-Mais dites moi plutôt, voulez vous en verre, j'ai réussi à dénicher cette vielle bouteille de vodka dans la cave, ainsi que quelques produits de nettoyage qui ferons de parfaits explosifs.

Denna à elle seul représentais la famille, menue et racée elle n'en restais pas moins dangereuse, un rêve de sang et de glace....

-Mais votre présence égaille ma journée, dites moi plutot que dites vous de ces quelques lignes?

Toujours a l'abris,
derrière son parapluie,
ombre fugitive d'une île fétide,
mais qui diable est elle?
Féroce et si belle,
égorgeons moutons,
écorchons pinsons,
son arrivée nous fêtons,
son dépare nous pleurerons.

je vous le dédie miss, à vous et à la famille.

Denna accepta la proposition du docteur par une phrase simple mais bien tournée,

- Bien sûr, servez m'en un s'il vous plaît, je vous en serai reconaissante. Encore plus si vous cessez de me vouvoyer, "cousin".

Umbrella s'assit sur le bureau et posa son regard sur le recueille de plans,

- Excusez moi, vous parliez d'explosifs ? La famille a elle des projets ?Je me demande sil'accréditation "cousine" me permettrait de les connaître ...


Le docteur versa une large rasade à sa comparse, et s'en versa une, pour lui.

-Les pans vont et viennent, comme les alliances miss, mais celui ci me plait particulièrement, la destruction du tribunal Solomon Wayne

Depuis cette promesse au Joker, Sartre n'avais plus que cette idée en tête voire des membres retomber après un souffle salvateur extrême, d'une profonde noirceur d'abord, puis d'une luminosité salvatrice et purgatrice , transcendance, un chef d'oeuvre meurtrier, calcinant la peau et brûlant les os, une tempête de joie envahirais le coeur de Sartre, le monde le reconnaitrais alors comme l'ultime destructeur, un comte de fée pour lui, un enfer de flammes et de souffrance pour eux, double face comprendrais sa douleur, verrais ce que ça faits d'être petit, devras se comparer a un grand, voir l'effets de la peur sur les âmes humaine, respecter Sartre et se prosterner devant lui, voir la lumière, la seul vrais lumière, le seul remède, le remède a la folie se plaçais pour Sarte dans un seul fou, lui, ces rêves de grandeur ne pouvais être déçus, il devais, à tout prix, réussir.

-Car voyez vous miss, une fois ce temple de l'abrutissement et de la servitude détruit, le nom de la famille seras craint!

Sur ces mots il avalas sans considération aucune sa vodka, le liquide auras beau faire flancher le coeur de la plupart des vielles hommes, Sartre resta droit comme un "I" et dit:

-Alors miss, me suivrez vous en enfer?