Une chose à la fois sinon tout était trop compliqué pour la petite reine d’Arkham qui apprenait ce qu’était de prendre les responsabilité d’un groupe d’hommes stupides, bornés qui ne désiraient qu’essayer de rejoindre les autres gangs. Une chance que Marteau et Gaggy restaient près sinon il y aurait des lustres qu’elle aurait crié sa rage à en faire briser les carreaux restant de l’entreprise en ruine. Harley Quinn tournait en rond autour de l’arène, ne sachant pas comment ni pourquoi prendre les hommes et les obliger à faire quelque chose. Avec le Joker c’était facile, ils allaient eux-mêmes dans les places allouées pour s’entrainer et jouer. Mais depuis qu’il n’était plus, on se tournait vers elle et sa capacité à ordonner et faire en sorte qu’on l’écoute était limitée. Ses ordres n’étaient qu’écoutées que quand Monsieur Marteau était derrière son dos et même là, on hésitait à faire ce qu’elle demandait.

«Allez les gars! Que quelqu’un monte sur le matelas.»

Elle grimpa en s’appuyant sur le côté et glissant adroitement sous les cordes. Le silence venait de se rabattre dans la salle car bien qu’elle ait l’air d’une petite fille gentille, elle était d’une rare violence et sa puissance avait augmenté depuis le petit costume bicolore avec chapeau grelot. Le peu de vêtements qui restaient dévoilait trop de son cœur marqué par ses récents combats contre la milice. Elle était la preuve qu’il n’était pas bon de s’attarder pendant le couvre-feu à l’extérieur. Le mieux était de trouver une cachette le plus vite possible dans cette situation. Personne ne voulu monter sur la base et la fixait tous.

«Si personne monte je!...Mes bébés! Maman va faire une promenade!»

Elle prit son sac, sa masse et les deux hyènes en laisse et se dirigea vers la porte en jeta un regard meurtrier aux hommes dans la salle. Si quand elle revenait ils n’étaient pas sueurs, l’un d’eux allait payer cher et elle se promettait une punition digne de la reine d’Arkham. Elle fit le tour dans le coin opposé du Pingouin pour ne pas se faire prendre et rejoignit la terre ferme. Ses deux hyènes se promenaient devant elle tirant de toute leur force pour courir. Mais elle tenait bon quand elle ne perdait pas l’équilibre. Puis les deux s’arrêtèrent au même moment en commençant leur rire si particulier.

«Hihihihihihihi»

Elle avança plus prudemment même si ses animaux venaient de lancer l’alerte et dévoiler sa présence à la vue et au su de tous. Sa main reprit sa prise sur l’énorme masse qui portait encore la tête su Joker en dessin dessus. Elle la glissa derrière son dos car c’était plus facile de se donner un élan après. L’allée était déserte bien qu’on entendait des voix plus loin. Elle pensait vite mais soudain elle se ressaisit. Elle était la reine après tout et ses deux bêtes pouvaient manger n’importe quel criminels de Balckgate si elle en avait le pouvoir. Les mâchoires des hyènes étaient reconnues pour être puissantes. Harley redressa ses épaules, écarta les jambes à la largeur des épaules et chercha l’inconnu.

«Montrez-vous sinon je lâche mes hyènes et je ne donne pas cher de votre peau! Et elles sont faim! N’est-ce pas mes mignonnes?»

Ivy l’avait bien avertie de ne pas sortir sans d’homme de main mais ils étaient tous aussi incapable les uns que les autres et préférait la présence de ses bébés. Elle était confiante et attendait, prête à lâcher les cordes qui étaient reliées aux cous des animaux aux dents impressionnates.

L'astre céleste s'en était allé, il s'était laissé mourir, donnant son cadavre encore brûlant aux eaux abyssales et polluées de la mer qui bordait Arkham City. Derrière ce paysage magnifique, quand le feu embrase la baille géante, se cachait des pièges redoutables, des mines prêtes a exploser, de colère sans doute, de voir les habitants fuir le quartier. Le bouffon tragique regardait le jour se terminer dans des teintes rouges superbes. Ainsi, c'est la que nous menait la terrible passion, a l'embrasement de nous même. Bien vite, le jour était mort, le soleil était mort avec lui, et se relevait l'obscurité, le noir, le destin... Comme reflet de cette terrible métaphore bicolore, la nuit a Gotham, et a Arkham encore plus, menait aussi a la même chose : le décès. Voilà comment Jester voyait la vie, le choix, Passion, Destin, de toute façon, cela ne changeait rien, on y passerait tous.

Jester était dans un appartement miteux, regardant par la fenêtre la fin de la journée, et bientôt le crépuscule, il vérifia encore ce qu'il avait dans ses manches. Son grappin, ses cartes explosives, quelques grenades, des bombes remplies de gaz hilarant. Petite trouvaille ramenée de Arkham. Jester ouvrit la fenêtre, et se tourna, regardant un homme de main d'un des gangs d'Arkham, il ne savait même pas lequel, attaché sur une chaise, lui hurler dessus. Effectivement, il n'avait pas fini. Il s'approcha du furieux et lui décocha une claque. Puis lui tirant les cheveux le força a le regarder. Il lui saisit le nez, lui bloquant la respiration. Le malfrat ouvrit la bouche pour prendre une grande bouchée d'air et a ce moment précis, le fou lui plaça une grenade dans la bouche, sans goupille.

« Ouvre la bouche, et crois moi, tu ne pourras plus la refermer. Je te l'avais dit en arrivant ici : Le Soleil, La Force, La Mort, Le Jugement, Le Pendu. Bon, avec de la chance, quelqu'un viendra te sortir de là ! Bon vent ! Et t'inquiète pas, bientôt, tu pêteras le feu ! C'est le Destin ! »

Le Jester sortit par la fenêtre, a peine il était arrivé quelques toits suivants, qu'il avait entendu l'explosion de la grenade. Il aurait mieux fait d'attendre le fou ! Flynt tituba, il sentit sa narcolepsie reprendre le dessus. Il finit par s'endormir contre le mur d'une ruelle. A peine avait-il fermé les yeux, qu'il entendit l'aboiement de deux chiens enragés. Il regarda le ciel, il était déjà le matin. Combien de temps avait-il encore dormi ? Qu'avait-il fait depuis ses dernières bribes de souvenirs. Rien ne lui manquait. Jester pouvait dormir des jours comme ça, voir plus, il pouvait se réveiller plusieurs fois durant ces « sommeils » mais il pouvait ne pas en garder le moindre souvenir. Il avança, et se rapprocha avant de distinguer les deux animaux.

C'était des hyènes, affamées, tenues en laisse par Harley Quinn. Il avait souvent entendu parler d'elle, et puis, tout le monde la connaissait a Arkham. Il tituba, avant de lever les mains. Affichant un grand sourire sur le visage, ses yeux brillèrent. Il fit une roue, et un salto avant, arrivant a quelques centimètres de la portée des Hyènes. Elle lachaît un peu de corde, il était foutu. Jester plaqua sa main sur son visage et commença a rire, s'écroulant contre un des murs de la ruelle, s'allongeant contre ce tas de brique, qui faisait pour lui un fauteuil improvisé.

« Hey ! Mademoiselle Quinn ! Vous vous souvenez de moi ? Jester ? Flynt Seward ? Moi je me rappelle de vous ? Comment allez-vous ? Que puis-je faire pour vous ? Hormis nourrir vos animaux de compagnie ? L'entreprise lit l'avenir, fourre des bombes dans la gueule des gens malpolis, et casse la gueule aux policiers ! Et c'est gratuit ! Cadeau de la maison aux gens armés et équipés de gros... chiens... je veux dire aux gens comme vous ! »

Jester se releva, se tenant au mur, il sentait le sol tanguer sous ses pieds, une illusion de son esprit ? De sa fatigue ? Décidément, il se sentait comme un écolier le lundi matin. Le réveil était difficile. Il ne put s'empêcher de lâcher un rire et un sourire.

Harley Quinn en cheveux noir et rouge trouvait étrange la ressemblance entre les deux personnes. La masse retentit sur le sol et retira sa main du manche qui tenait dans les airs tel un poteau planté dans la terre. Le poids de la base était assez énorme pour permettre cet équilibre. Elle continuait de garder les hyènes à une distance raisonnable de ce bouffon qui avait un peu trop approché de sa cohorte. Il était une vague connaissance, souvenir de ses moments seules sans l'accompagnement du Joker dans le même établissement. La pâle copie de son ange lui souriait. Harley n'eut pas à se forcer et se rappeler des détails qui entourait ce fanatique personnage, il se dévoila lui-même en offrant ses services comme le Docteur Sartre l'avait fait. Ce n'était pas si difficile que ça recruter du monde et de les faire agir comme elle le voulait, il fallait simplement s'approcher pour connaître la vie chacun. Finalement, tout s'arrangeait pour le mieux et elle en profiterait au maximum. Tout ce petit jeu orchestré par la tragique disparition de son poussin commençait à drôlement l'enchanter.

Il était largement proche, trop près de ses enfants adorés. Les gens, autant justiciers que criminels, avaient tendance à s'éloigner de ses bêtes au lieu de s'approcher de leur visage. C'était une sorte animale plutôt crainte et détestée. Et pourtant, elles étaient si mignonnes avec leur collier et quand elles chassaient devant elle. Les hyènes, d'ailleurs, continuaient de fixer l'homme dont le sang coulait encore dans ses veines. Les hyènes étaient des charognards, mais devant une telle proie, elles préféraient la chaire fraiche à la mort.

«Tient donc! Jester...»

La deuxième question était facile à répondre. Elle allait bien. Qui ne pouvait pas être heureux en tant que monarque absolu? Harley commençait seulement à goûter à sa liberté, ironique puisque c'était dans une prison à haute surveillance où les gardes faisaient les aller-retour entre les rues et les douanes. Elle se retiens d'en dire d'avantage. Malpoli elle pouvait l'être mais l'idée d'avoir une grenade dans la bouche l'en dissuada de continuer les présentations. En plus qu'il savait quel rôle sans doute elle jouait dans tout l'espace.

«C'est plutôt gentil de m'offrir tes services si particuliers. Ha! Mais les policiers il n'y en a plus dans Ma ville. Le petit commissaire Gordon est allé faire joujou ailleurs et les autres n'osent plus venir nous saluer. Quel Dommage! Car j'avais tant, moi aussi, à leur offrir. Mais dis-moi, que viens tu faire chez moi?»

Elle tira sur les cordes qui retenaient les deux gigantesques bêtes et s'avança d'un pas lent vers Jester. Son mouvement était ponctué de gestes fluides et sensuels. Elle pencha légèrement la tête sur le côté gauche en soutenant le regard du jeune fou. Certes elle n'était pas très intelligente, mais elle avait gardé en mémoire ses notions de psychanalyste. Elle savais diagnostiqué les troubles mentaux sévères dont une partie des détenus de cet endroit souffrait.

«C'est le Pingouin qui t'envoie? Il veut aussi me tuer et me jeter dans la glace pour faire de mon pauvre corps une statue? Oh! Mon pauvre Monsieur Jo! Je t'interdis de revenir dans la zone industrielle si c'est pour lui que tu travails. Sache que je suis une Reine en colère et que je n'hésiterai pas à utiliser mes bébés pour...pour!»

Une petite pièce mélodrame venait d'être jouée sans texte et documents. Le monde avait plus tendance à avoir pitié de ses malheurs que de craindre ses actions. Après tant d'efforts, c'était le Joker et toujours le Joker qui était craint. Elle n'était que la blonde de service mais tout changeait à son avantage maintenant.

Jester s'appuya contre le mur et fixa les hyènes. Il trouvait ces deux cabots bien marrants, avec leurs oreilles arrondies et leur gueules bavantes. Bien entendu, leur bouche n'était pas l'endroit ou il fallait laisser trainer sa jambe. Il écoutait avec attention Quinn qui parlait de sa nouvelle vie depuis ce qui était arrivé au Joker. Terrible histoire et la pègre de Gotham avait perdu un grand Homme. Néanmoins, l'Arlequine ne semblait pas être trop malheureuse, bien qu'elle se plaignait que les policiers ne venaient plus lui « rendre visite ». Bien entendu, c'est le Joker qu'ils voulaient, pas elle. Jester se souvenait que on la considérait plutot comme l'abrutie faire-valoir que comme une criminelle accomplie. Pourtant, le bouffon ne s'était jamais mis de ce côté, il détestait ce genre de considération. Comme tout ceux qui le voyaient comme une pâle copie du Joker. Il n'en était rien. Et le dernier a l'avoir confondu avec celui qui était actuellement un esquimau dans un congélateur géant, n'avait pas eut l'air d'apprécier le goût du gaz toxique. Elle lui demanda ce qu'il venait faire chez elle, mais ne laissa pas le temps de répondre. Ses hyènes grognèrent et la jeune femme s'approchait de lui. Tout ses gestes semblaient sortis d'une pièce de théâtre. A peine s'était-elle approchée qu'elle commençait a le soupçonner de travailler pour le Pingouin. Et puis quoi encore ? Pour qui elle se prenait donc celle là ? Lui travailler avec cette chose amorphe et inutile. Enfin, elle rappela le Destin du Joker. Un instant Jester regarda le ciel et se dit « Quelle belle mort, que de mourir par le Destin ». Finalement, il regarda les Hyènes, d'un regard plein de compassion et de pitié. Il s'agenouilla et caressa leur crâne velu, sans éprouver la moindre peur. Les animaux savaient être respectueux, quand on avait du respect pour leur existence. A ce jeu la, ils surpassaient largement l'être Humain. L'une des deux créatures lâcha un rire caractéristique. Jester se releva, fixa Harley dans les yeux et se mit a rire violemment. Il faillait tomber en arrière mais se rattrapa au mur de gauche, il repris son sérieux, aussi soudainement qu'il avait flanché dans la folie.

« Ne sont-elles pas mignonne ces deux créatures ? C'est si dommage que le monde entier ne les considère pas mieux. L'humanité semble haïr ce qui est dérangé ou dérangeant. » Il se tut. Sa voix se fit plus amère. «  Cela me rappelle quelqu'un... » Il voulait bien entendu parler de lui, il ne cessait de ce sentir a l'écart dans cette solitude délirante, rêveuse, narcotique et habituelle. «  Moi ? Travailler pour le Pingouin ? Jamais. Je déteste les costumes, et encore plus les petits gros qui hurlent au batman et aux oiseaux toute la journée... Non, moi je vagabonde. Je fais péter des gens par ci ! Des gens par là ! J'emprisonne, je séquestre, mais attention, je ne les ai jamais tué, c'est eux qui se suicident en activement malencontreusement les pièges que je place sur eux. Je ne travaille pour personne. Non pas que cela ne m'intéresserait pas, mais je vis surtout pour mon art ! Oui parce que, forcément, quand les policiers et autres justiciers voient les immenses tâches de sang, ils ne comprennent pas que pour en arriver a la, il a fallu un travail de préparation, un dosage des explosifs, un choix purement arbitraire, qu'il ne s'agit pas de sortir un flingue, bon dieu, je déteste ces objets là, et de leur faire exploser le crane. D'ailleurs Crane, qu'est-ce qu'il devient celui là ? Non mais tu vois ce que je veux dire, c'est de l'art, n'est-ce pas ?  »

Jester perdait son esprit, Crane, ce nom revenait sans cesse dans sa tête. C'est lui qui l'avait transformé en cette bête folle. Il rigola. Que devait-il faire ? Le massacrer comme les autres ou le remercier de lui avoir donné ce talent artistique pour la mort seule ou groupée, bien ficelée de son ou ses otages. Il posa sa main sur la joue de la jeune femme et la regarda la maquillée avec des yeux qui ne reflétaient rien, si ce n'était de la folie.

« Mais ne t'inquuiète pas, jamais je ne t'inviterais a de pareilles fêtes. Je m'en voudrais de détruire un si joli visage, avec un si bel esprit ! Et des dons d'actrices en plus ! »

Le bouffon se mit a rire, et s'assit par terre. Il tira de sa manche une paquet de carte, et tira la première et la posant sur le sol devant lui. Il la regarda attentivement : La Roue de Fortune, l'arcane numéro dix. Elle indiquait le changement, le cycle, 10 c'était 1+0 et c'était 1. Le dernier deviendra le premier, et la dernière deviendra la Reine. Il regarda Harley, se demandant si elle comprenait cet art divinatoire. Il lui sourit.

« Alors, sa majesté des clowns ? Que puis-je faire pour toi ? »

Elle fut légèrement surprise que ses bébés ne sautent pas sur le joueur de grelot. Il fallait qu’il soit réellement fou pour qu’elles l’acceptent où bien qu’elles étaient aussi surprises qu’elle en ce moment. Dans ses premières phrases ponctuées de rire, il partagea la même idée qu’elle sur les bêtes. Ne sachant pas si elle devait approuver ou pas, Harley le laissa faire en espérant qu’il regrette son geste. Son estomac se nouait tellement elle voyait de chose qui était comme elle mais masculin. Il avait les mêmes cicatrices que le Joker mais le reste c’était elle ou presque. Les mêmes losanges d’imprimés sur le costume sauf qu’elle en avait un de moins. Les couleurs rouge et noir aussi étaient caractéristiques mais il faut dire qu’elle était plus sexy dans son petit habit. Elle souriait naïvement. On disait qu’elle parlait confusément et trop mais il était pire décidément. Harley n’arrêtait pas de trouver des ressemblances entre eux ce qui empirait son pincement dans l’estomac. Sa séparation avec le Joker était récente malgré les paroles d’Ivy et Pandora qui la harcelaient sans cesse. Il était comme Junior.

Au moins elle avait une confirmation qu’il ne travaillait pas pour le Pingouin. Sauf si mentait d’un bout à l’autre de sa mélancolie passagère. Le mensonge était courant, même elle utilisait souvent le bluff et la fabulation afin de se sortir de situation dangereuse. Surtout quand quelqu’un était du genre à parler souvent comme cela. Son visage devint rayonnant quand elle pensait au pauvre psychiatre qui avait eut ce patient en détention. Le Joker était un cas particulier à étudier même pour une débutante telle qu’elle le fut un moment. Court moment en effet puisqu’elle avait vite suivit la voie du crime à sa suite et elle avait adoré le rôle qu’elle y avait joué même si la mort planait autour. Ils étaient morts avec le sourire après tout dans les plus grandes blagues du prince des clowns. Tout un honneur!

Les méthodes du Jester étaient plus compliquées que les siennes. Elle ne se cassait pas la tête pour enlever les gens pour faire ce qu’elle voulait. Elle envoyait les autres personnes le faire à sa place et s’arrangeait pour affronter les justiciers pour permettre une fuite à son poussin. Malgré que souvent il avait déjà quitté la place avant qu’elle s’en rendre compte et le temps qu’elle le réalise, elle avait les menottes aux poings et restait assise le temps que quelqu’un veuillent bien s’occuper de son cas. Chacun son problème et ses fonctions après tout. Il posa une question sur L’épouvantail. Elle ne s’était pas vraiment occupée des gens qui étaient à l’asile sinon d’avoir l’idée de s’y rendre bientôt pour soulager son petit ventre qui criait sans cesse à la famine. Mais l’idée de faire face à Black Mask et Crane ne la réjouissait pas vraiment. Elle acquiesça. Le meurtre était un art en son genre, un art dans le rêve du Joker. Maintenant, elle y mettait sa touche personnelle.

Il s’avança vers elle toujours en riant. Elle ne suivait pas le son de sa voix mais souriait à cette rencontre. Il posa sa main sur sa joue. Par réflexe habituel, elle repoussa le touché de sa main.

«Hey! On ne touche pas!»

Il la complimentait maintenant. Elle cherchait à savoir ce changement dans l’attitude sinon qu’il était réellement fou. Mais il reconnaissait ses talents. Ses yeux brillèrent malgré sa volonté. Il recommença à rigoler et prit place sur le sol. Elle pencha la tête pour savoir ce qu’il pouvait bien faire avec un jeu de carte au milieu de nulle part. Harley regarda la carte sans trop savoir ce qu’il y avait de particulier. Tant que ce n’était ni un Joker, ni une Reine de Carreau, tant qu’à ajouter l’ace de pique et toute la royal Flush, il n’y avait rien d’extraordinaire dans des cartes. Et il souriait encore.

«Ah! J’ai envie de faire la fête! Tu sais? Prendre un justicier au hasard et s’amuser sur lui. Le temps d’inquiéter les autres. Mais ce n’est pas avec de belles images que tu vas en coincer un pour moi n’est-ce pas?»

Elle ne voulait pas passer pour l’ignorante mais elle se demandait bien ce qu’il faisait avec ça. Il ne voulait pas l’inviter à une fête, la reine allait donc s’en créer une en choisissant ses invités.

«Oui! Haha! Je suis trop géniale! Et je veux commencer par le petit Robin! C’est toujours amusant de faire arriver Batman et…»

Non décidément cette idée n’était plus drôle puisque le Joker n’y était plus. Il adorait voir Batman arriver car d’une manière ou d’une autre, Batman ne tuait pas. Est-ce qu’il le savait par exemple. Harley regarda Jester sur le sol en essayant de l’imaginer avec les vêtements du Joker. Ce serait amusant de laisser tourner la rumeur comme quoi Pingouin n’avait pas réussi son coup et qu’il était toujours en vie malgré tout. Ce serait monumental! Restait à convaincre le pauvre bougre de jouer un rôle. Clayface aurait été de meilleur goût mais elle ignorait où il était en ce moment.

«Bah! Faisons revenir Batou dans Arkham et faisons le tomber encore! Et tu seras en première loge!»