Full Moon (PV Blackhawk-Biosyn Corp)

Date d'Inscription : 28/11/2011

22H00
Ouverture du Gotham Fever
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Chaleur, ferveur et soirée du samedi soir, la fièvre n'y battait pas encore son plein, et déjà, la jeunesse venait défouler ses ardeurs en tentant d'oublier le triste quotidien d'une semaine harassante et éprouvante. Pour beaucoup, les études était le principal soucis. Pour d'autres, c'était la conséquences d’événements dramatiques, de mort, menaces et autres lots quotidien de la vie à Gotham City.
Cela faisait plus de deux mois que les tristes événements du "Jour de Sonatine" avaient secoués la ville. Beaucoup y'avaient perdu la vie, et d'autres leur famille. La plupart avaient quitté Gotham et l'exode s'en était ressenti financièrement. Gotham se relevait, une fois de plus, et difficilement de ses cendres, grâce à la volonté de ses habitants.
Mais tous reconnaissaient qu'ils avaient aussi le droit de se reposer un peu

Ce soir, Tommy Marcano observe la longue file de gens qui désirent passer un peu de bon temps. Il se sent fatigué et repense à tout cela, en priant pour qu'un jour, tout s'arrange. A vrai dire, cette vie à Gotham lui déplaît chaque jour, et les derniers événements en date le rendaient psychologiquement malade. Il voulait tout plaquer, partir, tout oublier et refaire sa vie, en prenant la tangente comme beaucoup avaient eu l'idée de le faire.
Il cesse temporairement de fouiller les clients et laisse faire ses collègues, alors qu'il s'assoit au sol, sortant une petite flasque métallique de sa poche, qu'il regarde en soupirant, avant de dévisser le bouchon et de la porter à ses levres en buvant une petite gorgée du café froid qu'elle contenait.
Un goût ignoble, amer, bien plus que le ressenti de cette vie au beau milieu d'une bombe a retardement traverse sa gorge et le fais tressaillir l'espace d'un instant. C'est là qu'il se dit qu'il vit une vraie vie de merde.
Il se relève alors et se dirige vers l'entrée qu'il franchit d'un pas leste, et seules 4 marches le sépare de l'intérieur du bâtiment. Le tout donne sur un balcon qui surplombe la piste de danse et la scène. Ce soir, le Gotham Fever accueillait une personnalité assez spéciale dans le sens que son passé était relativement morbide et sombre, bien qu'elle semblait s'en être sorti.
Traci interprétait à l'instant sa chanson phare, « Fallen Angel » devant une foule comme hypnotisée.
Tommy se dit qu'elle a effectivement tout de l'ange déchu, souillée par la vice et la fausse vertue de l'humanité. C'est vrai que l'affaire « Traci Lord » avait fait la une des tabloïds et mis un grand coup dans la fourmilière. Mais dans son cas, il fallait effectivement faire quelque chose......

*Merde.....faire des trucs pareils à 16 ans.... * se dit il, alors qu'il sort à nouveau sa flasque pour boire une nouvelle gorgée.
Toute cette hypocrisie, ce mensonge, le rendent malade mais il fait avec...parce qu'il n'a pas le choix. Parce que c'est ainsi....Parce que c'est la vie, qu'elle est pute, et qu'elle fait pas de cadeau. Il repense à tout cela l'espace d'un instant...peut-être deux ou trois minutes, avant de se rappeler que sa place était dehors, à fouiller jusqu'au fond de l'intimité d'une personne pour s'assurer qu'un calibre ou de la came n'entrera pas ici. Que ce soit l'un ou l'autre, c'était la fermeture juridique et immédiate pour le Gotham Fever et ca, la grande patronne ne pouvait pas se le permettre. La dernière fois que la boss avait fait une analyse de la courbe de ses pertes et profits, autant dire que les employés s'en étaient souvenus. Et puis, il y'avait cette rumeur qui parlait d'une possibilité de rachat et d'un changement immédiat de ses employés.....Ouais...monde de merde, y'a pas à dire.

Alors qu'il est perdu dans ses pensées, Tommy se sent bousculé, poussé, assuz brusquement, bien que cela ne ressemblait pas à une poussée volontaire, mais plutôt un impact du à un entrechoquement entre deux personnes. Il se retourne, passablement énervé et ne voit qu'une ombre de grande taille passer à ses cotés, caché de la tête au pied. Pas d'habits réglementaires, caché sous des haillons comme un clochard.....merde, mais ils foutaient quoi les collègues, la haut.
Saisissant son talkie-walkie, Tommy tentait d'entrer en contact avec ses collègues mais ne recevait aucune réponse de leur part, et seulement le silence. Chose inquiétante car en général, les gars répondent assez vite.
Tommy est sais d'un doute, d'une appréhension qu'il ne peut expliquer et cela le pousse à retourner tout de suite à l'entrée où les gens et notamment les clients venaient d'adopter un comportement tout à fait différent. Ça, c'est pas le plus gênant, se dit il. Non, le plus gênant, c'est de voir ses trois collègues, a terre, comme assommés.
D'instinct, il se baisse et vérifie si ils vont bien, si ils sont blessés. Il tente de les ranimer en les appelant, en leur collant une petite baffe ou deux, jusqu'à ce qu'il réalise l'atroce vérité. A vrai dire, avec la mine que les gens tiraient, il auraient du percuter que cela était bien plus grave.
Leur nuque avait été brisée, et cela avait été fait rapidement, de façon nette et sans bavure. Tommy commence à se sentir effrayé car ses collègues n'étaient pas le genre à se faire sortir avec autant de facilité. Ces mecs-là étaient des armoires à glace, des types sorti des salles de musculations, le genre qui pourraient arrêter une meute de fans en plein élan. Il n'existait que deux êtres à Gotham capable d'une telle prouesse, mais le hic, c'est qu'ils étaient à Arkham City....Alors qui ?
Les gens lui indiquent rapidement la physionomie du personnage impliqué : Grand, assez fort, caché sous des haillons, et mesurant dans les deux mètres.....Le clochard lui revient alors en tête...le type qui l'avait bousculé, il n'y'avait même pas 5 minutes.

La raclure....Ce type allait payer pour ce qu'il avait fait. Tommy dévale les escaliers de l'entrée, se ruant avec rage sur le balcon. De là, il scrute la zone, tentant de repérer le mystérieux assassin, qui traine près de la scène. Il semble que la chanteuse exerce sur lui une certaine attraction. Tant mieux car il ne verrait pas le coup venir.
Dévalant maintenant les escaliers menant a à la piste de danse, Tommy laisse la rage bouillonner dans ses veines, lui dicter sa conduite alors que la forme du tueur se profile à sa vie. D'autres vigiles remarquent con comportement et le suivant, ne comprenant pas ce qui se passe.
Au Fever, on savait une chose : Quand Marcano se frayait un chemin parmi la foule pour choper un gars, c'est qu'il avait une bonne raison de la faire.
Après quelques difficultés, il est enfin dans le dos du meurtrier, prêt à en découdre avec lui. Le type est presque aussi grand que lui, mais ca ne lui fait pas peur. Tommy était le genre de gars a avoir du cran à revendre, et aussi de l'insouciance, car si il avait une seule idée de ce qui se cachait sous les haillons de ce type, il prendrait immédiatement ses jambes à son cou. Avant même qu'il ne puisse porter le moindre coup à l'encontre du resquilleur assassin, il vit ce dernier s'effondrer au sol, tremblant et poussant des gémissement qu'il n'arrivait pas à interpréter. La plupart des gens, dont la chanteuse, s’aperçoivent du manège et cessent toute activité. Bientôt, la musique cesse de résonner dans la grande salle, et Marcano sent ce mauvais pressentiment l'envahir. Lentement, il tend la main vers la cape et les haillons qui recouvrent ce type....Cela fût son dernier geste alors l'étranger venait de lui sauter à la gorge en plantant ses crocs en plein dans sa jugulaire. Le hurlement du vigile résonne dans les tréfonds du batiments alors que son sang quitte son corps en grande quantité. Le type ou plutôt, la chose mord jusqu'à en arracher l'ensemble de sa jugulaire tout en labourant avec dextérité le corps robuste du vigile qui se déchire dans un ignoble bruit de succion. Mais elle n'en reste pas là, relâchant son emprise sur le cou du garde pour planter avec force ses griffes dans le visage de Marcano. Ce dernier hurle à s'en décrocher la mâchoire. La douleur le brûle...elle est intolérable, infernale et semble durer une éternité, alors qu'il sent les expansions de chitine lui traverser les lobes oculaires, s’enfonçant jusqu'aux première couches du cerveau jusqu'à s'accrocher à l'os. A ce moment précis, Marcano est encore en vie, et ressent toute l'horreur de l'enfer. Intérieurement il prie pour que ce ne soit qu'un cauchemar, un rêve ignoble dont il va se réveiller d'une minute à l'autre dans les bras de celle avec qui il partage sa vie depuis 8 ans.
La peau du vigile forme maintenant un amalgame immonde de reste méconnaissables dans lesquels se mélangeaient le sang, texture cérébrale coulant par les lobes percés et quelques morceaux d'ossements jusqu'à l'impulsion finale, la fatalité de sa vie, brisant à la fois sa vie et son être, le séparant de la chair de sa chair, arrachant le squelette de Marcano de l'ensemble de sa chair. La peau venait de se déchirer dans le plus grand bruit qu'il soit, se débarrassant de son support osseux, semblant maintenant laisser suggérer qu'il n'y avait pas une mais deux personnes....la peau et l'os, peau qui venait d'être lancée sur les autres vigiles, comme un avertissement de ce qui allait leur arriver ce soir.. A ce moment précis, Tommy Marcano venait de quitter ce monde dans la plus grande et la plus exquise des douleurs. Bien sur, tout cela n'était qu'un point de vue...et un meurtre supplémentaire pour la bête.......Anthony Romulus était revenu en ville.

La panique est immédiate et les gens commencent à fuir, mais le monstre lycan ne voit pas les choses de cet œil. Son agilité et sa force lui permettent de rejoindre rapidement l'entrée et de bloquer l'accès, tout en fauchant ceux qui seraient trop idiots pour passer à sa portée. Bien sur, certains ressortiront en vie de cet antre de l'enfer....et garderont à vie cette ignoble séquelle, cette mise à mort dont ils ont été témoins.
Le Gotham Fever se vide de ses clients à grande vitesse et nombreux sont ceux tombant sous les griffes de l'entité lycanthropique qui prenait un plaisir malsain à mettre en pièce tout ce qui passait à sa portée.......Ce soir, la Biosyn Corporation venait d'insinuer à nouveau les graines de la terreur dans le cœur de ses habitants.

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22H30

La rue est maintenant vide...toute circulation a cessée et il ne reste plus que ce silence de mort qui règne dans le quartier. Aucune police, aucun garde, pas de justicier....rien...seulement la mort et l'abandon dans ce quartier d'habitude si animé. Le mot est vite passé et beaucoup ont eu vent du « Monstre » qui sévissait maintenant dans la zone.
A l’intérieur du Fever, un spectacle de centaines de cadavres evisceré attendra celui ou celle qui aura le courage d'entrer et de se confronter à l'ignoble émissaire de la monstrueuse Corporation.
Organes, ossements et mise en scène macabre était de rigueurs. Des cadavres pendus par les pieds, délestes de leur tête. D'autres crucifiés, vidés de leurs organes, intestins à l'air et des têtes plantés sur different piquets sonnent comme un funeste avertissement alors que dehors, un bruit de pas résonne et s'approche rapidement de la zone.

Le monstre les entends et cesse son repas le temps d'un instant, courant se cacher dans une des nombreuses zones d'ombres de la boite. Malgré les spots et les différentes lumières stroboscopiques, les cachettes ne manquent pas, et le lycan est sur le point de faire une nouvelle victime ce soir.

Ce soir j’avais longuement hésitez avant de sortir, j’avais du boulot sur un vieux Sesna, mais je sais pas, je n’arrivais pas à me concentrer dessus, il y avait une panne dans le moteur et je ne la trouvais pas ou plutôt je n’étais vraiment pas assez concerné pour le trouver. Un arrivé avait du péter quelque part, mais je ne pensais vraiment qu’à une chose, enfin quelqu’un en particulier. Une autre vigilante, la célèbre et surtout magnifique Huntress. Je crois que j’étais sous le charme de la Rital avec qui j’avais fais équipe.

- Oh et merde. Criais je en jetant mes outils par terre allant d’un pas décidé vers l’entré du Bunker que j’avais en sous sol. C’est là que j’entreposais tout mon équipement. Je me déshabillais laissant trainer toute mes affaires avant de filer sous une douche rapide afin de retirer les traces de ma journée de travail l’eau chaude me faisait un bien fou, mais ne calmait pas le feu que j’avais dans le ventre. Il faudrait que je face quelque chose, mais rien que je ne pouvais raconter ici. Je sortis un peu plus tard, enfilant rapidement un boxer et un top de sport. Me séchant rapidement les cheveux je les attachais en un grand catogan.

Ma tenue trônait fièrement sur son mannequin d’exposition. Propre et parfaite, cela me faisait toujours un petit quelques choses quand je la voyais comme ça entouré de toutes les photos et coupures de journaux que j’avais trouvé sur le mythique, mais secret escadron Blackhawk. J’enfilais ma jupe, passais mon blaser. Une paire de chaussette, ce n’est pas très classe, mais sa tiens plus chaud que des collant au pied. Ma casquette et j’allais récupérer ma ceinture où ce trouvait mon équipement. Ma réserve grandissait de plus en plus, par exemple j’avais rajouté un grappin à mon équipement, vue l’efficacité dont Huntress l’utilisait j’étais certaine que cela me serait utile. J’avais d’ailleurs passé des heures à essayer d’apprendre à l’utiliser correctement, mon front et mes fesses s’en souvenait encore, mais à force de tentative, je commençais à y arriver.

Enfin mes armes, je n’avais pas l’intention de sortir armer comme une brute ce soir, les temps étaient plutôt calme et de toute façon j’avais du démonter mon M-60 à cause d’un problème dans le mécanisme. J’attrapais deux de mes holsters qui contenait chacun un Glock noir mat et je le fixais à ma ceinture, suivit de trois chargeurs de munitions non létals. Un matraque rétractable dans la botte gauche et mon couteau de plongé dans la botte droite. Un bon vieux bennelli allait compléter mon équipement, avec des munitions supplémentaire et ce serait largement suffisant.

- Bon avec de la chance, ce soir Violette sera de sortie. Murmurais en remontant à la surface.

Je fis un crochet par l’intérieur de chez moi et mon grand père. Le vieille homme dormait dans son fauteuil, devant la télé. Je pris une couverture dont je le recouvris et je l’embrassais sur le front.

- Je reviens Papy, je vais patrouiller. Dis je doucement avant de sortir sur la pointe des pieds.

Je sortis mon hélicoptère, le nighthawk de son hangar, déployant les pales avant de m’installer au commande. Dès que le moteur se mit à tourner, je sentis un frisson familier de plaisir me parcourir la nuque. Après toutes ses années, j’étais toujours comme une enfant quand je passais derrière la commande d’un appareil. Je m’envolais, passant au dessus des immeubles, commençant à patrouiller doucement dans les cieux de la ville. Rien, il ne semblait rien ce passer d’intéressant.

Pourtant je me trompais lourdement, une dizaine de minute plus tard, je perçu un mouvement de foule anormal, des gens qui courraient. Immédiatement je fis ma manœuvre d’atterrissage sur l’un des immeubles alentours. Camouflant rapidement mon appareille avant de sortir une paire de jumelle. J’entendais encore de loin des cris, mais de plus en plus le silence pesant semblait se faire dans le quartier autours du Gotham fever. Autant dire que pour un samedi soir c’était plus que suspect. Ils ne semblaient y avoir personne, soudain un mouvement, juste devant la boite, subtil, je zoomais vers lui, c’était une jeune femme, visiblement mal en point.

- Merde, Merde, merde. Murmurais je en tirant le grappin de ma ceinture. Bon je devais être assez proche. Je tirais le grappin vers la façade de la boite de nuit. Je testais la corde une ou deux fois. Mon cœur battait à tout rompre.

- Bon ma fille, c’est le moment. Je sautais dans le vide, retenant un crie pour éviter d’alerter les agresseurs qui devaient être encore dans le coin. Je me rattrapais sans trop de grâce, je ne me maitrisais pas assez pour ça, mais au moins je ne glissais pas, c’était toujours ça de prit. L’ambiance était étrange et une odeur particulière que je n’arrivais pas à identifier me monta au narine. Au sol une jeune femme, mais je ne pouvais plus rien pour elle, on aurait dit qu’elle avait été battu à mort. La pauvre, la gourmette qu’elle portait m’indiquait qu’elle venait juste d’avoir dix huit ans. Elle devait être sortie pour fêter son anniversaire. Je récupérais mon grappin, l’attachant de nouveau à ma ceinture.

- Bordel. J’empoignais mon fusil à pompe, l’armant d’un coup sec.

J’avançais vers l’entrée de la boite, poussant la porte du bout du bras tout en gardant mon canon bien droit. Immédiatement l’odeur devient plus forte et là je sus ce que s’était. Du sang, du sang et des matières fécales. Quoi qu’il s’était passé, cela avait été violant.

- Bordel, bordel. Je respirais par la bouche un grand coup et j’entrais et fermais la porte derrière moi.

Là je sais ce que vous vous dites, pourquoi j’ai pas appelé des renforts tout de suite. J’aurais put appeler les autres Birds, mais non. Je devais d’avoir voir ce qui était responsable de tout ça. Plus j’avançais plus je regrettais d’être entré. Rapidement je n’entendais plus le bruit rassurant de mes talons claquant sur le sol, mais le bruit bien plus répugnant caractéristique d’une matière organique qu’on écrase.

- Nous sommes les Blackhawk ... nous affrontons l’oppression ... Force et Courage ... Pour libérer notre patrie...Je commençais à fredonner l’hymne de l’escadron que mon grand père me chantait le soir pour m’endormir quand j’étais petite, mais rien ne pouvais me donner du courage pour affronter ce que je voyais maintenant.

Des centaines de corps, de corps humains, de femme, d’homme était là torturé, pendu, éviscéré, décapité. Un catalogue d’horreur dont l’image ne quitterait jamais mon cerveau. Je ne pus pas me retenir. Ma tête me tournais et je vomis tout ce qu’il y avait dans mon estomac. Merde, merde, merde, immédiatement j’attrapais l’oreille pour appeler de l’aide, mais je ne sais pas s’il y avait des brouilleurs ou si c’était à cause de tout le bordel électronique, mais rien, l’appareille voulait pas fonctionner.

- Bon on panique pas, à trois je cours vers la sorties, à deux je ferme la porte, à un je pleure derrière une voiture abandonné. Murmurais je en me tournant vers la sortie, ma tète me tournais, c’était une horreur, je ne me sentais pas bien, j’avais la bouche pâteuse.

Date d'Inscription : 28/11/2011

Le grognement de la bête est la seule réponse envers la petite chansonnette de la nouvelle venue, qui progressait doucement arme à la main avant de tourner le dos au chasseur qui l'observait dans ses moindres faits et gestes. Et pourtant, elle ne daignait véritablement vouloir s'aventurer dans la tanière du monstre. Le bruit suivant fût plus distinct, plus audible, comme celui de quelque chose en train de mâchouiller de la nourriture goulument. Bien entendu, la monstruosité finissait de dévorer le bras d'une pauvre petite étudiante dont la tête jonchait le sol parmi les différentes pièces de cadavres de la zone.

La jeune femme se semblait pas à l'aise, et, pire pour elle, empestait la terreur malgré le semblant de courage qu'elle se donnait. Un des cadavres pendus juste au dessus d'elle venait de lacher prise pour heurter la rambarde du balcon, et finir sa chute au milieu du garde-manger, dans un bruit de succion et d'éclaboussement. Le fait de la voir vomir et tenter d'appeler désespérément à l'aide avec son petit appareil confortait Romulus dans son rôle de prédateur, et son avertissement venait de tomber. Comme pour la provoquer, le monstre venait d'attraper le corps juste à coté de lui pour le balancer en sa direction avec une violence telle que les reste de ce qui fût un jeune homme explosèrent à l'impact contre le mur, faisant tomber le bras qui pendait par l'aide d'un simple lambeau de peau.

Le grognement du monstre se fît encore plus soudain, mais semblait changer de position au fur et à mesure. L’acoustique de la salle pouvait très bien jouer des tours à la jeune femme, tout comme le mutant pouvait être en mouvement. Puis, cela cessa, et le silence retomba sur la zone. Plus aucun grognement, plus aucun mouvement, excepté la jeune justicière déjà apeurée par ce qui se passait. Une longue minute venait de s'écouler, jusqu'à ce que le cri du monstre résonne une fois pour toute. Un hululement reconnaissable entre milles, un cri qu'on aurait cru tout droit sorti d'une fiction d'horreur et dont l'écho se répercutait jusqu'au sein même de la rue. Le monstre venait de lancer la chasse alors qu'il reprit ses mouvements dans l'ombre, se dirigeant à pleine vitesse jusqu'à ce que sa forme commence enfin à se dessiner sous les yeux de la justicière, griffes sorties et bondissant sur sa proie.

Le combat venait de commencer.

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Full Moon (PV Blackhawk-Biosyn Corp) 810

Identité: Anthony Romulus
Nom de code: Lycaon
Affiliation: Confrérie d'Hécate

Ex-Ahtlete maudit par les soins du professeur Milo, Anthony a été laissé pour mort lors de son affrontement avec Batman dans le Colisée de Gotham, il y'a quelques années.
Réapparu récemment lors des événements du jour de Sonatine, il a été prouvé qu'il possède une affiliation avec la mystérieuse Confrérie d’Hécate qui a attaqué la ville il y'a quelques mois
Agile et puissant, la créature est capable d'évoluer à grande vitesse et possède une force équivalente à celle de Killer Croc. Il reste sensible aux balles classiques malgré une résistance accrue aux projectiles.
Toutes morsures ou coups de griffes sur un sujet encore en vie, condamnera celui-ci à devenir comme Lycaon.

J’ai hurler, je n’ai pas honte de l’avouer, mais j’ai hurler de terreur. Je vous vois vous moquer, mais imaginer vous dans un charnier avec comme seuls compagnie le bruit de mon cœur cherchant à fuir ma cage thoracique accompagné de bruits entre la sucions et la mastiquation. J’ai jamais aimé les fils d’horreur, vraiment j’ai toujours détesté ça, me planquant sous ma couette en profitant pour m’approcher de façon subtile de la fille ou du garçon avec qui je le regardais, mais là. Il n’y avait ni fille, ni garçon pour me protéger de ses bras.

Ce qui m’a fait hurler? Un cadavre qui soudain venait s’écraser contre l’un des murs, explosant en milliers de morceaux me faisant avoir un nouveau haut le cœur. Immédiatement je tournais les talons et m’élançant vers la sortie. Pourtant cela ne dura pas, un bruit sourd, un grognement effrayant et canin qui me glaça le sang.

- Oh non, Oh non, Oh non. Répétais je en boucle, tendu comme un arc.

Si je pouvais-je me jetterais au sol pour me mettre en position fœtal et pleurer en espérant que ce ne soit qu’un mauvais rêve. Le bruit semblait venir de tout les cotés, raisonnant dans ce lieu où l’acoustique était étudié pour résonner de façon artistique et là carrément effrayante. Je faisais des mouvements rapide à droite à gauche, serrant le plus fort possible mon arme qui était la seule chose qui me rassurait, même si je tremblais comme une feuille.

- Pitié, par pitié. Jésus, Boudha, Bob l’éponge, quelqu’un au secours. Murmurais-je en reculant doucement vers la sortie. Je n’étais absolument pas croyant, mais là je pouvais prier qui vous voulez pour qu’on me sorte de là sans casse.

Soudain un mouvement au coin de l’œil. J’hurlais de nouveau. La créature, je n’avais pas d’autre mots pour le moment me sautait dessus. Immédiatement je laissais parler mes réflexes, me jetant en avant. Pourquoi en avant? Parce que j’avais plus de chance de m’en sortir en passant dessous. Je roulais sur moi-même en touchant le sol, me recouvrant de fluide humaine divers et variée. Si jamais je m’en sortais, je jure que j’utiliserais des litres de flottes et des litres de produits pour me laver le corps. Je ne comptais même pas le stock de bière qu’il me faudrait. Par reflexe toujours, je tirais approximativement vers le lieu ou ce trouvait l’animal et je le vis.

Une troisième fois j’hurlais. C’était une sorte de gros loup, de gros chien. Ma frayeur monta encore d’un cran si s’était possible alors que cela me ramenait très loin dans mon enfance.

- Papa, Maman. Au secours!!!! Criais je comme un enfant, comme lorsque j'avais cinq ans, ce chien énorme m'avait attaqué, en tirant de nouveau, alors que je reculais le plus vite possible, assise sur le sol, m’aidant de mes talons.

Date d'Inscription : 28/11/2011

Réplique suivante inutile car bien que le premier tir avait touché le monstre, tous les autres avaient manqués leur cible. La seule chose que Zinda pouvait maintenant se dire, c'est que si ce truc saignait, c'est qu'on pouvait le tuer...Encore fallait il pouvoir l'avoir dans la ligne de mire. La jeune femme reculait tout en tirant en direction de l'escalier menant à l'étage inférieur, au niveau de la piste de danse, déjà en partie couverte de la substance des pauvres malheureux qui avaient eu la malchance de tomber sous les griffes de la créature.
La jeune femme semblait occupée à vider son chargeur sans s'apercevoir que le monstre, un cadavre à la main, venait de réapparaitre dans son dos, la fixant toujours plus profondément avec ce regard empli de haine à l'égard de ce qu'il était...et ce qu'il ne sera plus jamais.
Pendant l'espace d'un moment, cette pensée traversa l'esprit de la chose, qui ne sut pas comment l'interpreter. Par moment, elle se savait victime de violentes visions, de résurgences d'un passé qu'elle ne pouvait expliquer....et sa seule réaction, sa frustration, se transformait bien vite en rage sanguinaire, alors qu'elle venait d'employer le corps pour frapper la jeune femme, et l'envoyer débouler dans les escaliers avec force et violence, jusqu'à ce que les entrailles de la piste amortissent sa chute.

Sur l'instant, Romulus avait la situation en main, et baladait sa victime comme il le voulait, dans le sens ou sa panique semblait brouiller ses sens et sa capacité de jugement, comme en attestait ce qu'il prenait pour des cris de pucelle. Cela eut le don de l'enerver bien plus qu'il ne l'était déjà depuis son arrivée dans ce lieu.
Le monstre voulait sa mort à tout prix, festoyer de son sang et de sa chair, alors qu'il venait de placer un saut depuis le balcon, tenant toujours le corps dans sa patte droite. La reception se fit sans mal, face à la jeune femme, alors que le monstre poussa un nouveau hurlement, écartant bras et gueule, totalement à découvert d'un nouveau tir qui aurait la forte probabilité de le toucher en plein fouet.
Le monstre saignait déjà à l'épaule droite, son sang coulant lentement malgré l'impact du calibre 12. La jeune femme, si elle arrivait à se secouer un peu et se remettre de son choc, avait l'occasion de placer un nouveau tir, et peut-être, de venir à bout de ce monstre.....avec un peu de chance.

Je pleurais, je fis feu.
Je hurlais, je fis feu.
Je paniquais, je fis feu.
Je reculais, je fis feu.

J'avais peur, j'avais tellement peur. Je ne savais pas quoi faire, je ne pouvais rien faire. Il fallait que je réfléchisse, mais mon cerveau était partie bien loin, tandis que mon corps était passé en mode automatique, agissant par pur réflexe des années d'entrainements militaires qui avaient essayé de m'apprendre à rester calme en toute circonstance. Des années qui étaient totalement envolé comme si j'étais redevenu cette lyçènne qui ne savait qu'à peine se défendre.

Clac, Clac, Clac. Le bruit caractéristique du magasin du fusil à pompe qui était vide, non, non. J'essayais de me redresser vivement, je ne savais même plus où se trouvais mon adversaire, ou ce trouvait ce monstre. Je devais fuir, je devais partir en courant, partir loin d'ici. Je devais rentrer chez moi, je devais retrouver mon grand père, je voulais retrouver Huntress, mais le monstre avait son mots à dire. Il me frappa, avec quelques choses de moues et solide à la fois qui explosa dans un bruit humide alors que je me trouvais propulsé dans l'escalier qui menait à la zone inférieur. Je m'écrasant en bas, avalant au passage un peu de la matière qui recouvrait le sol. C'était immonde, mais j'occultais bien vite se détail alors que je me rendis compte que mon fusil à pompe, bien que vide, n'était plus à coté de moi.

- Merde, Merde. Hurlais en pleurant.

Je commençais à fouiller la matière organique, me recouvrant de tout ses fluides. Soudain ma main se ferma sur ce que j'identifiais comme étant la crosse d'une arme. Au même moment le sol trembla derrière moi, il était là derrière moi, hurlant me terrifiant. Je devais réagir, je devais sinon j'allais mourir ici et personne ne retrouverait jamais mon corps. Papa, n'était plus là pour me protéger. Je me retournais vivement, découvrant l'animal dans toute sa terrifiante splendeur, les bras écarté la gueule ouverte et je tirais. Vidant le chargeur droit sur la bête. La chance avait été avec moi, j'avais récupéré l'une des armes des videurs, un beretta qui crachait, criait sa musique, son défi si rassurant à mon oreille. Je ne cherchais même pas à savoir si j'avais touché. Je me retournais, tournant en commençant,dérapant sur les liquides au sol, à courir pour aller me jeter derrière le bar qui se trouvait juste là. En plongeant je lachais l'arme désormais vide pour sortir l'un des deux glocks que j'avais à la ceinture, les munitions n'étaient pas létal, mais honnêtement je cherchais bien plus à fuir et survivre que de battre ce monstre. De l'autre main, j'attrapais le grappin que je propulsais vers le balcon, celui ci se mit immédiatement à me traquer vers le haut.

Pitié, s'il vous plait pitié. Mon dieu, je donnerais tout ce que vous voulez pour sortir vivante d'ici.

Date d'Inscription : 28/11/2011

La jeune femme avait une fois de plus fait mouche, touchant la créature au corps et lui arrachant l'oreille droite d'un tir bien placé. Si l'arme n'était pas puissante, elle pouvait se reveler meurtrier dans des mains expertes, et la jeune femme s'y connaissait assez pour transformer une simple balle de 9 millimètres en épée de Damoclès. Le monstre avait été déstabilisé, venant de perdre temporairement ses reperes suite à ce tir douloureux, sans compter qu'une autre balle avait failli se loger dans son oeil droit, offrant une belle estafilade à l'arcade gauche de la créature, qui, sous l'effet de la douleur, voyait sa rage être décuplée alors que la jeune femme tentait un échappatoire par les airs, en direction du balcon.

Malheureusement, la créature usait d'agilité, se servant de ses griffes pour escalader le mur avec force et dextérité et ne mit pas longtemps à rejoindre la jeune femme derrière qui il se trouvait. Elle voulait s'échapper, c'était une certitude, mais elle pouvait toujours rever, car tel le grand Tyrannosaurus Rex, Lycaon ne cesserait la poursuite qu'une fois cette catin morte et mise en morceau. Peu importe ou elle aille, peu importe qu'elle se cache car son odeur hanterait désormais et à jamais l'esprit du mutant lycanthrope qui rattrapa la jeune femme en quelques bonds pour finalement lui décocher une baffe bien violente, à l'ancienne, avec le plat de la patte. Les ordres qu'il recevait via la Biopuce logée dans son cortex cerebral étaient clairs: Tout justiciers, ou justicieres se devaient d'être livré en vie, sain, et sans aucune présence du mutagene dans les veines. Dans le cas contraire, la mission serait considerée comme un échec, et cette option n'était pas permise, surtout au sein de la Biosyn Corporation.
Sauvage mais bien dressée, la créature venait de projeter la jeune femme contre une des vitres sans teint qui donnait certainement sur un des bureau de la boite. La justiciere eut de la chance que la vitre fût justement blindée car elle aurait gagnée plus qu'une bosse, ce qui n’empêchait pas que l'impact avait été violent.

Mais le monstre ne lachait pas l'affaire et tenait maintenant la jeune femme par le cou, la tenant bien fermement avant de retourner en direction de la piste de danse en placant un saut bien receptioné. Une fois cela fait, la justiciere fût balancée au milieu des cadavres de la piste. La monstre avait trouvé une adversaire à sa mesure et ne comptait plus la laisser partir avant une belle partie de chasse. Il avait même pris soin de ne pas l'amocher trop severement, histoire de pouvoir jouer avec elle, alors qu'il attendait qu'elle se releve, et qu'elle se décide à lui faire face.
Le chasseur canin avait enfin l'occasion de s'amuser....et mine de rien, il aimait cela.

J'y ai crue, j'y avais vraiment crue. J'ai vue la sortie, mais je ne vis pas le coup venir. Le coup qui me frappa dans le dos et m'envoya m'écraser contre une glace qui résista un l'impact. Quelques instants le monde fut noir, puis il redevient rouge et surtout il redevient douloureux. J'étais au sol, je sentais le sang couler le long de ma tète, mais qu'est ce qu'il avait tous avec mon crane. Je pensais furtivement que j'avais perdu ma casquette.

- J'y arriverais jamais. Non, cela me tomba dessus comme les impôts. Il était plus grand, plus fort, plus rapide, plus résistant, plus agile et plus poilu que moi. Jamais je ne pourrais le battre, jamais je ne pourrais m'enfuir. Autant rester là et trouver un moyen d'en finir.

Je tremblais j'avais peur, mais j'étais trop chaos pour essayer de fuir alors que le monstre s'approchait de moi pour me saisir par la gorge et me soulever. Je sentais dans sa poigne qu'il ne lui faudrait presque aucun effort pour me briser la nuque. Il ne s'en rendrait peut être même pas compte qu'il avait trop serré. C'était un prédateur et j'étais une proie. Il bougea, je suffoquais. Je ne savais pas où il m’emmenait, mais cela allait être douloureux. Il m'envoya voler de nouveau m'écraser dans des cadavres entrain de se vider du peu qu'ils contenaient encore. Là juste devant moi, le visage d'une jeune femme, des yeux grand ouverts, mais pas encore vitreux me renvoyait l'image d'une femme entrain de pleurer, de moi entrain de pleurer.

- Non ... Je ... Ne suis pas une ... Proie!! éructais je en essayant de commencer à me relever. Mes bras tremblaient, mes jambes tremblaient.

Je devais me battre, j'avais peur, j'avais mal, j'étais foutu, mais j'étais une Blackhawk, j'étais la fille d'une Blackhawk. C'est ce que mon grand père m'avait apprit. Ce n'est pas parce qu'on est petit, faible et insignifiant qu'on ne devait pas se battre contre les puissants. Là j'étais petite, j'étais faible, j'étais impuissante, mais je n'étais pas un pigeon qui allait se laisser dévorer. Mon grand père aurait trop honte de moi, les anciens Blackhawk auraient trop honte de moi, mes parents auraient eu honte de moi. Je crachais du sang au sol et sans doute un bout de dent et je retirais mon blazer déchiré.

- Tu veux me bouffer sale cabot!!! Hurlais.

Je sortis mon couteau de son fourreau le gardant bien dans ma main droit. Pitié, faites au moins qu'il me tue avant de me dévorer. immédiatement je m'élançeais à l'assaut de l'animal, visant à lui donner un bon gros coup de pied dans les cote sur le coté gauche. Puis après si je le pouvais se serrais les yeux.

- Je Suis Lady Blackhawk !!!! Hurlais je tout en chargeant.

Date d'Inscription : 28/11/2011

HRP: Si t'y vois pas d'inconvenients, je fais interagir ton perso pour qu'il cogne un peu plus. Je t'avantage, donc, y'a pas de soucis.

Le cri de guerre de la jeune femme sonnait le glas de l'affrontement et bien qu'elle chargea son adversaire, tout comme ce dernier en fit de même, elle fût assez intelligente pour se décaler et placer un coup sur le coté gauche de la cage thoracique de son adversaire canin, tout en lui lacerant le visage a différents endroits, le faisant reculer d'un pas, puis d'un autre alors qu'il se tenait la poitrine, comme si sa respiration semblait s'emballer, provoquant une accélération des afflux sanguins vers le cœur, un peu à la manière d'un début de crise cardiaque. Bien que la jeune Blackhawk avait eu l'intelligence de frapper à cet endroit pour l'affaiblir, cette douleur qui naissait et battait dans la poitrine du monstre était un stigmate du passé sportif de Romulus, pourtant entrainé, endurant mais ayant trop forcé à son époque d'humain. Bien sur, les stéroïdes le préservaient de la douleur au début, mais plus les années ont passées et plus l'effet anesthésiant se dissipait en faveur d'une douleur réveillant un peu plus la douleur du monstre canin qui titubait, manquant de tomber à même le sol. La situation venait de se renverser en faveur de la jeune justicière, mais qui fût arrêtée par un coup de feu d'un calibre inconnu. Le monstre, quant à lui, non craintif de son adversaire, se remettait difficilement de sa douleur

Une voix presque sépulcrale, sombre et emplie de menace résonna alors dans l'établissement.

"NE LE TOUCHE PLUS, SALE PUTE."hurlait la voix alors que quelque part, dans la salle, quelqu'un venait de mettre en joue la jeune femme blonde, un pointeur laser sur le front, indiquant ainsi la position du tireur, ou plutôt la tireuse, qui se positionnait sur le balcon de l'entrée, mais dont il était impossible de voir les formes...ou l'apparence. La seule chose que Lady Blackhawk pouvait voir, était un fusil qui flottait au dessus du sol, comme maintenu par une force invisible. Pas besoin d'être devin pour s'apercevoir que la tireuse disposait d'un systeme de camouflage optique.

"Lycaon.....Ta mission est terminée. Tu retournes à la base pour te faire soigner....Je vais lui faire payer ce qu'elle t'a fait, mon amour...."

Le lycan venait de reprendre ses esprits et déjà, il venait de prendre appui sur ses jambes afin de disparaitre dans les ombres de la boite, ne laissant plus que la tireuse invisible et Zinda Blake sur place. Une fois Romulus loin de tout, la jeune femme commença doucement a apparaitre dans un halo bleu. Plutôt jeune, forme avantageuses, une combinaison rouge et un masque de poupée lui cachait le visage.
Une fois apparue, la jeune femme rejoignit la justicière d'un saut, se réceptionnant sur un des cadavres de la zone, avant de porter son regard sur celle qi avait osée blesser le mutant lycanthrope, il y'a quelques secondes. Elle continuait de braquer son fusil en direction de la jeune femme, en prenant soin de rester à bonne distance. Si elle avait su faire face à Romulus et lui survivre, alors elle pourrait facilement tenir tête à la traqueuse de la Confrérie.

"Zinda Blake, membre honoraire des Birds of Prey......Je ne pensais pas tomber sur toi, ce soir..... Alors, toujours pas décidés, toi et tes amis, à nous livrer Pandora?"

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Full Moon (PV Blackhawk-Biosyn Corp) Twiste10

Identité: Alicia Rayner
Nom de code: Miss White/Dollface
Affiliation: Biosyn Corporation/Confrérie d'Hécate

3eme membre influente du Conseil de la Biosyn Corporation, Alicia est une des rares membres encore humaine car sujette à des rejets du virus Héraclès ou des parasites neuraux "KL-9 Hécatés". Toutefois, elle comble ce manque par des techniques de corps à corps létales et dispose de prothèses bioniques au niveau des bras et des jambes. Cela ne la rends pas plus forte physiquement mais lui évite de se retrouver avec une jambe ou un bras brisé sans possibilité de s'enfuir. Possede une bonne maitrise des armes à feu et des armes blanches.

Le monstre, je refusais de penser que c'était un, vous savez le meilleur amie de l'homme, celui qui peut pas faire ses besoins dans une laisse, me chargea alors que j'en faisais de même. La fin était proche que ce soit pour lui, autant dire qu'il me faudrait un miracle, ou la mienne, là le miracle c'est que j'en réchappe, mais j'avais bien l'intention de le marquer. Je passais sous sa garde en me décalant envoyant ma botte droit dans ses cotes.

-Sale Cleps puant! Hurlais alors que je lançais mon couteau à l'assaut de son visage. Je lui tailladais le visage, joyeusement je dois dire. Cela marchais, le miracle aurait peut être lieu, mais mon enthousiasme fut stoppé net par le bruit d'un coup de feu, suivit rapidement d'un hurlement qui m'insulta.

- Mademoiselle Salope. Criais je alors que je sautais vivement en arrière, manquant de tomber au passage, pour m'écarter du loup, juste avant que la mire ne se bloque au milieu de mon front. Je ne suis pas sale, je suis légèrement poussiéreuse, cela me donne un coté classe.

Oui ce n'était pas le moment de faire de l'humour, mais être mise en joue par une arme à feu représentait, dans mon esprit en tout cas, une amélioration. Je n'avais pas de phobie pour les armes à feu et c'était quelques choses que je pouvais comprendre. La tentative de m'impressionner en étant invisible ne marchait pas tellement non plus. La technologie, pas de soucis, un monstre à tête de chien et je redevenais une petite fille de cinq ans. La voix hurla à l'animal que sa mission était terminé, il ne devait donc pas me tuer. C'était déjà ça. Je ne pus m’empêcher de lâcher un soupire de soulagement quand je vis l'animal reculer, puis disparaitre. Dès que ce serait finie, je pourrais de nouveau pleurer dans les restes de cadavres humains, mais là j'avais une menace que je pouvais gérer.

Bon elle aussi elle pouvait faire peur derrière son masque, mais une poupée ne m'avait pas mordu quand j'étais petite et je comprenais le faite de se cacher pour ne pas être reconnue, non ce qui m'inquiétait, c'est qu'elle semblait savoir des choses sur moi comme mon identité? Bon ça, mais que j'avais rejoins les Birds, c'était autre chose, par contre je ne compris pas de quoi elle me parlait. Pandora? qu'est ce que c'était?

- Membres honoraires, je sais pas. Je dirais adjointe remplaçante en période d'essais et encore. Dis je en souriant. J'espérais que le loup était vraiment partie, s'il était encore dans le coin éliminer la poupée, ne serait pas d'une grande utilité. Par contre désolé baigneuse, mais je ne vois absolument pas de quoi tu parles.

Je devais trouver une solution, une faille quelques choses. Peut être gagner un peu de temps, mais celui ci m'était compté, je sentais déjà mes jambes se remettent à trembler à cause du reflux de l'adrénaline de mon corps. Dans l'idéal faudrait la forcer à s'approcher de moi, pour qu'elle soit à porté et que j'attrape son arme.

- Par contre tu peux m'expliquer si tu veux?

Date d'Inscription : 28/11/2011

"J'oublais....C'est vrai qu'Helena, Dinah et les autres ne t'ont pas mise au courant...."
Alicia venait de tirer un autre coup de feu en direction de Zinda, puis un autre, chacun des tirs passant à seulement quelques millimètres du visage de la jeune femme, bien qu'Alicia visait intentionnellement à coté avec une bonne maitrise de son arme, faisant fi des moqueries de Lady Blackhawk, qu'elle ne cherchait même pas à effrayer. Alors, pourquoi un tel comportement? Peut-être simplement parce que la jeune traqueuse le voulait, alors qu'elle restait à bonne distance de la jeune femme. Les deux combattantes étaient seulement séparées de quelques mètres par les différents morceaux de chair et d'entrailles qui trainaient.
En prime, Dollface avait révélée les identités de Huntress et Black Canary, ce qui n'avait rien de rassurant. Alicia se demandait quelle tête Blake tirerait si elle lui révélait l'identité du Batman? Ce détail allait rester secret encore un petit moment...
Il était difficile de décrire ce que Dollface ressentait ou exprimait à ce moment précis car sa voix ne trahissait aucun sentiment, aucune colère, comme semblant dépourvue d'âme, presque inhumaine, affirmant par ailleurs une bonne maitrise de ses sentiments. C'était quelque chose dont il fallait se méfier.

"Je vais te la faire simple: Pandora est notre création, elle s'est liguée contre nous et maintenant, on veut sa mort, et toi, et tes amis, vous la surprotégez comme si elle était le Christ. Ça te va comme explication? Ça s'imprime dans ta petite cervelle blonde ou faut il que je le répète plus lentement, syllabe par syllabe? Tout à l'heure, tu faisais moins la coq face à Lycaon. Tu ne donnais pas tout ce que tu avais. C'en était presque décevant....."

Alicia venait de jeter son arme au sol, en gardant une assez bonne distance de la jeune femme, la fixant sans même sourciller ou détourner le regard. Mine de rien, il fallait une grande dose de courage pour se mesurer à un monstre aussi puissant que Romulus et Zinda était la deuxième personne après le Batman, à l'avoir tenu en échec, à lui avoir survécu. C'était assez exceptionnel et bien qu'Alicia avait jouée les fiers à bras, elle restait impressionnée face à la performance de la jeune justicière.

"A vrai dire, je n'ai pas beaucoup à t'expliquer mais je peux bien t'accorder cette faveur avant de te mettre définitivement dans un tube cryogène.Je représente la Confrérie d'Hecate, tout comme Sonatine, l'homme que Azrael a tué le jour de la destruction de la Cathédrale. A vrai dire, je ne l'aimais pas beaucoup, mais nous avions un objectif en commun: Retrouver et tuer Pandora, une fois pour toute. Te rends tu seulement compte......Nous l'avions créée...Nous lui avions tout donnée et en remerciement, elle a tentée de NOUS TUER. Batman, toi, et tes amis, avez décidés de l'aider, de la cacher....DIS MOI OU ELLE EST....et je t'offrirais une mort rapide, Zinda. Mais si tu décides de gardr le silence, je jure.......JE JURE QUE JE M'OCCUPERAIS DE TON GRAND PÈRE. Je lui foutrais le canon de mon flingue si profond dans la gorge qu'il va en chier ses tripes jusqu'à la fin des temps. PARLE, car je te jure que nous ne cesserons pas nos attaques sur cette ville, tant que vous refuserez de nous la livrer."

Héléna? Dinah, les autres. Elle me parlait sans doute des autres Birds of prey, mais je ne connaissais pas leurs identités, secrète, même si l'un de ses noms n'était pas vraiment difficile à associé à une de mes collèges. Cela lui allait bien d'ailleurs, bien mieux que Rosa. Je frémis lorsqu'elle tira à nouveau une fois, deux fois les balles sifflant juste à coté de mon oreille. Elle savait tirer et me louper c'est sur, mais est ce qu'elle pourrait m'atteindre lorsque je serais en mouvement, c'est autre chose.

- Je suis blonde pas sourde. Rétorquais je en grinçant des dents. Je détestais qu'on me considère stupide parce que j'étais blonde. Cela m'énervait vraiment et en temps normal, c'est à dire sans la fatigue, le résidus de peur et le charnier autours de nous, je suis serais tombé dessus rien que pour ça. Puis elle commença à se moquer de moi, à ma réaction face au loup. J'avais eu peur, tout le monde avait peur de quelques choses et je mets au défi même les plus grand héros d'affronter un telle monstre, dans un telle décors sans mouiller ses sous-vêtements, mais je dois avouer que sans ma phobie des chiens, j'aurais sans doute réagit se façon bien plus intelligente. Cela m'avait coupé toute réflexion intelligente possible, jusqu'à ce que je me résigne à mourir et me battre jusqu'au bout. Plus tard j'aurais honte de ma réaction face à cette bette, mais pour le moment j'étais en vie et j'avais bien l'intention de le rester.

Elle jeta son arme au sol. Elle ne voulait sans doute pas me tuer, de toute façon si cela avait été le cas, autant laisser faire le sale boulot par le loup. J'écoutais ce qu'elle disait et soudain la colère, non la rage s'empara de moi. On pouvait faire ce qu'on voulait de moi je m'en remettrais, mais si jamais elle osait s'en prendre à ma seule famille, à l'homme qui m'avait élevé. Je ne répondais plus de rien. Je fis un pas vers elle.

- Approche toi de ma famille et aucun monstre, aucun dieu ou démon, rien ne pourra m’arrêter tant que je n'aurais pas éparpillé ton corps au vent. Je grognais ses paroles plus que je ne parlais.

Vous savez ce qui fait de moi une aussi bonne pilote et tireuse? J'ai une coordination oeil-main exceptionnel, sans parler d'un véritable don pour me repérer moi et les autres dans l'espace m'entourant. C'était facile pour moi et j'allais lui montrer pourquoi j'avais été aussi bien reçu dans l'air Force. Avec rapidité et précision je fis un mouvement pour envoyer mon couteau droit vers son visage et je m'élançais à la suite de l'arme. Bondissant dans un crie semblable à celui d'un aigle pour lui envoyer mon pied dans un mouvement rotatif droit au masque de poupée. Le combat recommençait et cette fois ci, c'était moi qui prenait initiative de l'affrontement.

Date d'Inscription : 28/11/2011

La provocation avait eu l'effet escompté et Alicia venait de commencer à payer le prix pour ses menaces. Bien que n'importe qui aurait exprimé la surprise, la colère, la peur ou n'importe quel sentiments sur son visage, celui de la tueuse de la Biosyn exprimait la joie face à ce qu'elle avait attendue depuis si longtemps: Un véritable combat.
Le couteau lancé l'avait surprise, mais moins que le coup de pied qu'elle prit en pleine figure, un coup assez puissant pour lui faire quitter le sol temporairement alors qu'elle sentit un nouveau coup la propulser hors du sol, jusqu'à ce qu'elle atterrisse violemment sur le sol dans un bruit sourd. Pourtant, elle venait de se relever malgré la puissance des coups que Zinda venait de lui balancer en pleine figure.
Et vous voulez le meilleur? Alicia aimais cela, et sa voix trahissait sa joie alors qu'une fois debout, elle faisait à nouveau face à la jeune chasseuse.

"Enfin....Tu vois que tu peux y' arriver quand tu t'y appliques. Crois moi que maintenant....."

Le bruit mécanique que venaient de faire ses bras alors qu'elle mit en position de combat trahissait en partie son secret, dévoilant un adversaire qui n'avait pas des origines tout à fait humaine. Pourtant, elle saignait, tout comme le mutant lycanthrope de tout à l'heure, ce qui ne l'empechait pas de s'amuser apparemment. "Encore une folle furieuse", devait se dire la justicière qui se fit charger sans concession

"......IL VA FALLOIR DONNER TOUT CE QUE TU A POUR ME VAINCRE"

La jeune femme au masque de poupée fissuré venait de placer un saut en prenant appui sur un cadavre placé sur son chemin. Malgré le fait évident qu'elle portait des prothèses d'origine mécanique ou autre, elle ne semblait pas plus puissante qu'une autre. Ses mouvements, sa gestuelle de mouvement restait dans la norme d'une personne avec une bonne maitrise du combat, mais ne montrait aucun signe d'une personne "boostée". Malgré cela, la réplique allait faire mal, alors que les deux pieds de la tueuse s’écrasèrent sur la cage thoracique, faisait obligatoirement perdre l'équilibre à son adversaire, et l'envoyant s'écraser sur le sol, au beau milieu de la mare infernale et l'amalgame d'un tout qui était autrefois, des humains. Alicia était ravie de la tournure des événements, mais pas encore assez. Zinda n'était pas au maximum de ses capacités, semblait refuser de se battre en utilisant toute sa rage meurtrière pour répliquer.

"Allez, amuse moi, petite fille."

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HRP: Allez, fais toi plaisir. Cogne bien, cogne dur, je t'offre la possibilité. Fous une raclée à Alicia. ULTRA VIOLENCE, GO.

Le combat équitable n'existe pas. Soit on est plus fort soit on est plus faible que son adversaire, mais jamais nous ne sommes égaux. Les paroles de mon instructeur me revenait en mémoire alors que mon pied frappa en plein fouet et que mon adversaire alla s'écraser dans les cadavres. Avec souplesse j'atterrie sur le sol, espérant que ce deuxième coup avait suffit. Pourtant elle se releva, comme si de rien, n'était comme si mon coup n'avait jamais eu lieux.

- Chiasse. Souflais je en me remettant en garde.

Le pire des adversaires est celui qui est endurant, qui encaisse. Vous ne devez jamais vous enliser dans un combat, vous ne devez jamais laissé à votre adversaire le temps de soufler, de respirer, de même penser. Cassez lui les bras, cassez lui les jambes, crevez lui les yeux, arrachez lui les oreilles, frapper ses organes génitaux. Je me revoyais quand notre instructeurs nous engueulais, je me revoyais aussi, pleurant sur le sol après qu'il m'ai infligé une triples fractures.

- Si tu veux que je frappes, je vais frapper. Crachais je en sortant de ma botte mamattraque rétractable.

Un adversaire vaincu est un adversaire qui ne se relevera pas et qui jamais ne pourra se venger. Vous devez continuer à frapper même lorsqu'il est au sol, vous devez en faire un exemple pour que même sa famille ne conçoive jamais l'idée de vengeance. Je me précipais vers elle, frappant avec mon arme direct son visage, pivotant ensuite pour lui envoyer mon pied droit dans le buste. Je ne lui laissais aucun répit, je courais de nouveau vers elle, bondissant haut pour retomber sur elle, l'écrasant aves mes genoux. Sur elle je l'atrapais par les cheveux, avant de commencer à frapper son crane contre le sol. Puis je m'acharnais sur son visage, frappant se masque sans expression, le frappant jusqu'à ce que mes gants de cuirs se déchirs, jusqu'à ce ma peau craque et que mes phallanges saignent.

- Tu vas crever Sa*ope. Tu vas crever!!! Hurlais je, ma voix résonnant fortement dans la pièce.

Quel tableau minable je devais donner. Moi, recouvert de sang, de reste humain, mes vètements déchirés à m'acharner sur celle qui avait menacé la seule famille qui me restait. Je ne réfléchissais plus, je devais l'éliminer, je devais éliminer la menace quand elle était en face de moi. J'attrapais ma derniere arme, mon dernier pistolet, il était peut être chargé de munition non-létal, mais à bout portant dans le cranes, la bouches ou les yeux cela devrait suffire.

Date d'Inscription : 28/11/2011

"Espece de........NON, PAS COMME CA"

Voilà que le combat prenait une tournure qu'Alicia n'aimait pas. En fait, ca n'aurait jamais du passer ainsi. Jamais les choses n'auraient du dégénérer à ce point alors qu'un nouvel impact venait de faire voler en éclat le masque de la jeune femme en morceaux, recouvrant entièrement son visage avec le sang, la matraquant encore plus sauvagement sans qu'elle ne puisse réagir. Maintenant, Alicia en était sur: Zinda frappait pour tuer, alors que pour la jeune traqueuse, tout ca n'était qu'un simple jeu. Alicia avait toujours eu cette manie de tout ramener à un simple statut de jeu pour enfants, de transformer une situation incroyablement complexe en quelque chose d'anodin. En général, cela fonctionnait mais ce n'était plus le cas alors qu'elle vit la jeune pilote attraper son arme, certainement dans le but d'en finir.
A ce moment précis, le bruit de pistons émis par ses bras produisit un bruit étrange, comme un entrechoquement de mécanismes se mettant en place et s’imbriquant les uns dans les autres.
Cela devait certainement avoir surpris la jeune femme, puisqu'elle pouvait maintenant voir que les bras de son adversaire étaient totalement disloqués, désenboités et ce, afin d'attraper l'arme de la jeune prédatrice, ou du moins, serrer la poigne de la blonde et ce, afin de l'obliger à lacher prise sur l'arme, ce qui fût efficace.

"Mon.....VISAGE, TU A SOUILLÉE MON VISAGE.....JE VAIS TE TUER..."

Impossible de dire à quoi le visage d'Alicia ressemblait car le sang recouvrant l'intégralité de son visage agissait aussi à la manière d'un masque, lui donnant une apparence nouvelle mais ne cachant pas l'immense expression meurtrière qui se dessinait. Ses traits de visages semblaient si inhumains, si déformés par la colère qu'on pouvait se demander si elle était réellement ce qu'elle acceptait de montrer d'elle. Zinda n'aurait jamais du se contente de tenir son adversaire d'une main, car même prendre une arme était synonyme d'un relâchement de sa garde, et n'en fût que forcer de relâcher son emprise, permettant à la tueuse de se relever et de lui faire face, sans en rajouter une, et de lui foncer dessus en la plaquant au sol et ce, afin de la matraquer de coups à son tour, frappant son visage chaque secondes. Un coup, deux, trois, quatre, cinqs, suivi d'une prise au col et d'un coup de tête douloureux, sans qu'elle ne démorde. Alicia était devenue totalement enragée à partir du moment où elle avait perdue son masque, ce qui la rendait plus dangereuse, plus imprévisible....mais aussi moins coordonnée dans ses attaques qui en devenaient presque brouillonnes, alors qu'elle attrapait à nouveau son adversaire par le col, non plus pou la frapper mais pour s'adresser à elle.

"J'vais te crever, Blake....JE VAIS TE CREVER, T'ENTENDS? JAMAIS PLUS PERSONNE NE TOUCHERA MON VISAGE, JE L'AI JUREE...."

Et au moment précis ou elle allait frapper, quelque chose arrêta son coup, la forçant à relâcher son emprise, quelque chose qui venait de la paralyser à l'instant même. Son visage n'affichait maintenant plus cette volonté meurtrière mais un atroce sentiment d'angoisse, de peur intérieure. Tout son corps tremblait, alors qu'elle se relevait, reculant d'un pas, puis d'un autre, mue par une atroce sensation de terreur, comme si, à l'instant même, la peur elle-même s'était emparée de tout son être, fauchant jusqu'à son équilibre même pour la mettre en position de faiblesse, à genoux, en lui arrachant le dernier lambeau d'humanité qu'elle possédait. Personne, ce soir, n'avait entendu le cri qui venait de déchirer le ciel de la ville. Ce cri, c'était le bruit que faisait le dernier morceau d'humanité d'un être vivant, lorsqu'il explosait en morceaux, alors que la jeune femme se relevait en se tenant le visage, incapable de se contrôler alors que ses cris résonnaient dans les tréfonds des Ténèbres de Gotham.

Elle venait de perdre tout contrôle se ruant à nouveau sur Blake à la manière d'une possédée, hors de contrôle.

Le bruit étrange de piston, de mécanique, me fit détourner la tête, découvrant avec stupeur le bras de la jeune femme se désarticuler complètement avant de se reformer dans un angles impossible pour un bas humain normal. Bordel, mais qu'est ce que c'était que cette femme, qu'est ce qui ce passait encore? Un loup-garou était pas suffisant comme truc étrange dans une nuit, fallait il aussi que je me tape une sorte de robot. Sa main se serra sur la mienne qui tenait mon arme et elle serra. J'étouffais un cris de douleur alors que je faisais de mon mieux pour ne pas lâcher mon arme, essayant en même temps de ne pas perdre ma prise sur elle, mais s'était peine perdu. Je dus lâcher pour éviter d'avoir les doigts broyé et elle en profita pour s'extraire de ma prise. Idiote, j'avais laissé partir en fumé mon avantage.

-Merde. Crachais je en sautant sur mes pieds, me redressant vivement, mais pas assez pour recevoir de plein fouet la jeune "femme" ou plutôt chose qui me plaqua violemment au sol en me coupant la respiration.

Elle fit comme moi, frappant mon visage. Une fois, deux fois, trois fois, j'entendis un craquement sinistre celui de mon nez qui venais se briser dans un hurlement de douleur, puis encore des coups et des coups de boule. Ma tête tournait, le sang coulait dans mes yeux dans ma bouche, j'avais mal, mon crane allait finir par céder, quand soudain inexplicablement elle s’arrêta, le poing levé. Quelque chose avait changé, quelque chose semblait s'être emparé d'elle, la remplissant d'une terreur intense qui remplaça la colère animal qui avait peint ses traits masqués de sang. J'en profitais pour échapper à sa prise, rampant loin d'elle, pour me redresser en crachant du sang, essayant de ne pas m'étouffer et surtout de me redresser. Le combat ne s’arrêterait pas là j'en étais certaine, mais la fin approcherait. Ce serait dans les prochains coups que le vainqueur serait désigné. Bientôt je n'aurais plus la force de me battre, même pour sauver ma vie.

Un crie ignoble, immonde, inhumain emplie la pièce et tout mon corps frissonna lorsqu'il parvint à mes oreilles. Elle me chargea, il n'y avait plus que de la force brute en elle, plus qu'un animal sauvage. Je pivotais rapidement pour esquiver et éviter qu'elle m'attrape de nouveau. Profitant de mon élan je lui envoyais un coup de pied dans le dos, essayant de la plaquer au sol, mais un seul ni suffisait pas. Toute réflexion semblait l'avoir abandonné et elle recommença à me charger. Cette fois si je ne bougeais pas, le coup serait serré, mais je devais essayé. Je l'attrapais la première et me laissait tomber au sol, plaçant mon pied sur ses cotes, le bloquant, je pivotais sur la droite, l'écrasant sur le sol, le visage en premier dans les restes humains. immédiatement je sautais sur son dos, l'attrapant par les cheveux, serrant bien mes jambes autours de sa taille et maintenant ses bras avec mon autre main. Je lui écrasais le visage sur le sol, une fois, deux fois, un million de fois, je ne saurais pas le dire, j'ai perdu le compte, son visage s'écrasant le plus fortement et régulièrement possible. Je vis le sol de la piste céder et se briser sous les impacts répété.

- Tu vas céder saloperie, tu as perdu, perdu. Crachais je quand je sentis qu'elle ne bougeait plus, qu'elle ne semblait plus représenter une menace.

Je me relevais, laissant là le corps meurtrie et espérant que jamais plus il ne se relève. Je titubais, chaque pas était douloureux pour moi, alors que je m'effondrais un peu plus loin, tombant à genoux et pleurant le reste de l'arme dans mon corps. Je n'avais plus mon communicateur, j'avais besoin d'aide.

- H, par pitié viens m'aider. Je gémissais entre mes larmes. J'avais si mal, j'avais si peur.

Date d'Inscription : 28/11/2011

Ne plus pouvoir bouger un membre, avoir les os brisés, ressentir toute l'amertume de la défaite....ca, c'était horrible, insupportable. Enfin, brisés, c'était vite dit bien qu'Alicia venant de faire une tentative pour se relever, tentative qui se solda par un échec alors que tout comme son adversaire, elle gémissait de douleur, dans un bruit à peine audible. Le seul bruit qu'elle pouvait sa targuer d'émettre était celui des servos-pistons actionnant ses bras et reliés à ses terminaisons nerveuses. Même ce simple mouvement était devenu insupportable et douloureux.

Défigurée, brisée corps et âme et jusque dans son égo, la jeune femme ne sentit pas les larmes venir et alors que son visage en sang observait la justicière s'effondrer à son tour, également bout, éprouvée parce ce qu'elle venait de vivre ce soir. Dommage qu'elle n'ait pas eu un flingue à portée car elle se serait faite une joie de lui vider dans son corps de garce. Dans un dernier gémissement, la jeune cyborg s'effondra sur le sol, définitivement, pour ne plus se relever. Le combat était définitivement terminée pour elle. C'était le résultat de plusieurs mois sans entrainement, sans rejoindre le moindre champ de bataille, un atroce retour de karma qui venait d'avoir le dernier mot sur elle...la finalité. Dans quelques minutes, la police finirait par arriver, par trouver son corps meurtri parmi tant d'autre, la seule n'ayant pas été mise en pièce par une entité que personne n'oserait nommer.

Cela, c'est ce qui se serait passé si du haut du balcon, plusieurs hommes en armures et équipement de combat n'étaient pas apparu, avec à leur tête une autre jeune femme habillée d'une longue robe noire, des cheveux aux vents, bruns avec un regard presque dénué de vie alors qu'elle observait le corps inerte de sa rivale, affalée et vaincue, en ressentant intérieurement une certaine satisfaction. Dans son esprit, il était temps que cette prétentieuse et folle furieuse morde un peu la poussière. Ca la calmera et la forcerait à se remettre un peu en question, et qui sait, à obeir aux ordres, pour une fois.

"Vous trois....allez la rechercher...Vous quatre, surveillez l'autre." disait elle avec une voix posée. Elle ignorait si dans son état, Alicia aurait une chance de s'en sortir. A vrai dire, elle l'esperait, pour pouvoir ensuite la dégrader et l'humilier une fois devant le conseil. Après tout, comme on dit toujours, ne confiez jamais le travail d'un véritable membre de la Confrérie à un humain. A vrai dire, elle ignorait aussi si la justicière avait remarquée sa présence ou si elle était bien trop plongée dans son état second pour se rendre compte de quoi que ce soit. Miss Blue se ferait une joie de la mettre à terre si elle osait une fois de plus répliquer, bien que cela semblait improbable. En fait, elle aurait autant d'efforts à faire pour en finir que pour étrangler un bébé.

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Full Moon (PV Blackhawk-Biosyn Corp) Miss_b11

Identité: Aurora Williams
Nom de code: Miss Blue/Scylla
Affiliation: Confrérie d'Hécate/Biosyn Corporation

Seule membre encore totalement humaine de la Biosyn, Aurora est la fille du grand dirigeant et jeune prodigue. N'ayant pas vraiment de capacités spéciales pour les affrontements, elle sait se battre à un niveau moyen, mais n'a pas les capacités de combat d'un justicier ou d'une Bird of Prey. Génie tactique et biologiste hors pair, elle se déplace rarement sur le terrain, et toujours en compagnie d'une bonne escorte.

J'étais pitoyable, à pleurer, à genoux, les yeux vers le plafond, les bras ballants comme si j'attendais une intervention divine ou je ne sais quoi, mais l'intervention qui se passa n'avait rien de divine, enfin je l'espérais. Le bruit sourd et sinistres des os qui craquent sous la chute d'être humain emplie brièvement la pièce, m'avertissant que dorénavant je n'étais plus seule ici. Un voix féminine hurla des ordres, des ordres concernant moi et la chose que j'avais affronté. Qu'avais je fait pour que ce soit encore des gens ayant de mauvaise intention qui nous retrouve. Cela ne pouvait pas être les flics ou une vigilante? Quelqu'un qui ne me menacerait pas. Pitié, un peu de chance cette fois ci. Quatre hommes m'entourèrent, me menaçant de leurs fusils pour que je reste immobile, mais je n'avais pas la force de bouger, je ne l'avais plus.Je ne voulais plus me battre, je voulais juste me trainer hors d'ici, allez me cacher quelques parts et me reposer, pleurer , peut être dormir, mais pas me battre, pas ce soir, pas encore, pas dans ce charnier.

J'avais si peur, je tremblais de tout mon corps, je sentais chacun de mes os, chacun de mes muscles, chacune de mes articulations aux supplices. Je ne pouvais plus me battre s'était tout. Je n'avais plus d'énergie à donner, je ne pouvais même plus concevoir de me défendre. J'espérais juste qu'ils partiraient, j'espérais juste qu'ils ne feraient pas attention à moi. Je n'étais plus rien, je n'étais plus dangereuse, je n'étais qu'une femme dont la volonté et la tolérance à l'horreur était presque nulle. Prise d'un frisson, je serrais les bras contre ma poitrine essayant de récupéré un peu de chaleur.

Je ne sais pas combien de temps je restais là, mais quand je repris conscience, j'étais toute seule, en position fœtal. Il n'y avait aucun trace du loup, de la poupée et des hommes qui m'avaient menacé, mais le sang, la chair et les humeurs étaient toujours là. Je me levais doucement, mes bras tremblants sous l'effort. Encore un peu et je pourrais me sortir de là. Une respiration et je pris appuis sur mes jambes, me redressant comme l'avais fait nos ancêtres il y a si longtemps. Chaque pas m'arrachait des grimaces, chaque mouvement des grognements, mais j'avançais doucement, j'avais un pied devant l'autre, mais j'avançais c’était tout ce qui comptais. Les murs m'aidaient, pourtant je trébuchais dans l'escalier menant à la sortie. J'entendis soudain que mon communicateur remarchait, pas celui des Birds, non, le mien, celui des Blackhawk.

J’atteignis la porte alors que j'entendais les mots inquiets de mon grand-père. Il me cherchait en ville, il avait du entendre les hurlements que j'avais poussé dans le communicateur. La voiture s’arrêta juste devant moi et je me laissais tomber dedans, allant me mettre sur le sol derrière un siège et je pleurais, refusant de répondre à tout ce que le vieil homme me demandait. je n'étais pas prête, je ne le serais peut être jamais.

Sujet: Re: Full Moon (PV Blackhawk-Biosyn Corp)

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