|
|
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: L'avenue des mirages Lun 20 Fév - 18:04 | |
| Alice se promenait dans les rues du labyrinthe de la cité fantasmagorique, calme et placide, protégée par son parapluie, elle enjambait les flaques d'eau, et parfois sautait par dessus, comme si l'eau était pourvue d'un quelconque danger.
Suivant Chester a la tombée de la nuit, elle déboucha enfin sur une large avenue, éclairée par quelques lampadaires tordus et rouillés qui éclairait la scène de leurs lumières sporadiques. Un grésillement suivit d'un claquement éclata au dessus de la tête de la jeune fille, l'une des ampoules venait de s'éteindre a jamais. Elle continua son chemin, sans s'en préoccuper, suivant le félin rachitique la guidant sur un chemin inconnu.
S'accroupissant sous le seul lampadaire encore valide, elle se mira alors dans le miroir étincelant de l'ondoyante nappe cristalline.
-Flic flac floc murmura la jeune Alice en observant avec délice les gouttes de pluies se répandre sur la surface mouvante en cercle concentrique. Les cheveux d'ébène de la jeune fille cachait son visage et elle se sentait a l'abris, comme protégée du monde extérieur par ce simple voile, qui se répandait autour de sa robe bleue déchirée.
Son reflet se dispersa avant de se reformer brièvement, image insatiable et déformé dans un monde psychédélique en perpétuel changement. Alice regarda Chester qui s'était assis a coté d'elle, ne la menant nulle part. Des multiples routes s'offraient a Alice s'en qu'elle sache laquelle empruntée. Les larmes roulèrent sur ses joues, elle était perdue, elle avait faim et soif.
"Voyons. Réfléchissons. Quand on est perdu j'ai entendu dire que, que le mieux à faire c'est de rester où on est et d'attendre qu'on vienne vous chercher. Mais personne ne pensera à venir me chercher ici ! Oh, je suis bien punie."
Et doucement elle se mit a chanter, des grosses larmes coulant sur ses joues et se joignit a la pluie troublant d'autant plus le reflet sur l'onde opaline.
- "je sais ce que je dois faire... Mais, hélas, je fais tout le contraire C'est pourquoi j'ai tant d'ennuis sur cette terre Je me dis "surtout sois bien sérieuse Ne fais pas de choses dangereuses" Mais j'ai un défaut Hélas, je suis curieuse
Voilà, j'ai parcouru ma route heureuse Sans être jamais raisonnable J'ai oublié que les erreurs se paient Un jour ou l'autre "
Brusquement un bruit derrière elle se fit entendre, et la jeune fille se retourna, sa main crispée sur son couteau de cuisine ruisselant. Elle se tenait droite, prête a fuir au moindre mouvement suspect de l'inconnu qui se tenait dans l'ombre.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Lun 20 Fév - 20:55 | |
| La nuit venait de tomber sur Arkham City. Zsasz, comme à son habitude, faisait les cent pas, seul, sans un homme. C’est lui qui l’avait ordonné. Il avait besoin de ces moments de solitude, pour faire le vide en lui, et pour réfléchir à sa misérable vie. Il savait que c’était dangereux de trainer dehors à cette heure-ci, mais quelque part, cela l’attirait…Le danger était là, comme partout ailleurs dans cette soi-disant prison. Mais Victor aimait, c’était comme si il espérait que sa « promenade » habituelle soit perturbée par un évènement inattendu. Il faut dire que depuis les péripéties vécues avec Lulla et sa mère, le psychopathe s’ennuyait un peu. Bien sûr, il avait toujours dans l’esprit de faire la peau à Cobblepot... Il devait aussi tuer le fils Falcone, mais Zsasz était comme déprimée…Il n’avait plus envie…Il lui fallait un nouveau « jouet », et il allait le trouver.
Alors qu’il s’apprêtait à rentrer dans sa planque secrète, il aperçut quelqu’un. Ce quelqu’un allait mourir ce soir-là. Ce n’était pas tellement dans ses habitudes mais Victor décida d’observer celle qui semblait être une jeune fille. Il l’écoutait chanter…
"Je sais ce que je dois faire... Mais, hélas, je fais tout le contraire C'est pourquoi j'ai tant d'ennuis sur cette terre Je me dis "surtout sois bien sérieuse Ne fais pas de choses dangereuses" Mais j'ai un défaut Hélas, je suis curieuse
Voilà, j'ai parcouru ma route heureuse Sans être jamais raisonnable J'ai oublié que les erreurs se paient Un jour ou l'autre "
Visiblement, ce n’était pas par hasard que cette fillette était incarcéré à Arkham…Elle semblait folle à lier, perdue et en même temps, pas plus paniquée que ça. C’était étrange, mais l’homme semblait prenait plaisir à l’écouter, et à la regarder. Elle était emplie d’innocence…Mais non ! Victor n’allait pas là laisser filer, il en avait déjà trop fait en épargnant Lulla et sa mère, par… « sentiments »…Victor Zsasz se doit ce soir d’être à la hauteur de sa funeste réputation.
Alors, d’un pas décidé il avança vers celle qui allait devenir l’une des nombreuses victimes du psychopathe aux cicatrices. Sans qu’elle puisse vraiment se rendre compte de ce qu’il se passait, Victor la saisît au visage puis posa une main sur la cuisse de la jeune fille. Les intentions de Zsasz étaient mauvaises… Comme toujours. Victor sentît quelque chose sous sa main, il regarda puis aperçut un sublime couteau de cuisine, qui avait l’air presque neuf…La lame était magnifique. Zsasz était comme passionné…Il retira ses mains de la fillette, puis s’adressa à elle d’un ton reposé.
« Je vois que l’on a les mêmes passions…Je peux savoir quel est ton nom ? »
Zsasz souriait à en faire peur...
Dernière édition par Victor Zsasz le Dim 18 Mar - 16:30, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mar 21 Fév - 10:53 | |
| Mad Hatter était contrarié ce soir la, personne pour prendre le thé, excepté ses zombies personnels qui nettoyaient le My Aliby avec autant de dextérité qu'une huitre en train de marcher. Pour ne pas avoir besoin de continuer dans cette voie ou les abrutis ne répondent même pas a vos souhaits les plus chers, c'est a dire boire le thé avec un minimum de classe et de respect du breuvage, il fallait débusquer d'autres personnes, des gens avec un minimum de classe ! Mais dans le gratin personnel, personne n'aimait prendre le thé, excepté Cobblepot, mais il préférait le whisky, cette boisson d'adulte. Parcourant les rues d'Arkham City, se faufilant entre de nombreuses ombres, Tetch déboula, dans le calme qui semblait apparent, et entendit une voie féminine chanter une douce comptine. Qu'etait ce donc ? Dit il en jetant un léger coup d'oeil. C'était une fille avec un couteau, robe bleue et des cheveux noirs, une Alice ? Ici ? Dans Arkham ? Cela ressemblait quand même à un piège, et Victor Zsasz lui-même venait de sortir de sa planque et entamait une conversation tirés aux couteaux avec cette donzelle. S'approchant légèrement, un vacarme commençât a se faire entendre, douce dangerosité au loin, c'était des voitures que l'on faisait brûler, du moment que ce n'était pas son chapeau.
- "Quelle étrange assemblée en cette douce soirée, vous êtes perdus Victor ? Je vous croyais en train de baiser la main de Carmine Falcone à cette heure-ci."
Dit il avec un petit rictus. Tout le monde avait sut que Zsasz avait été avec Falcone, et que maintenant, il errait dans les allées d'Arkham City, c'était étrange de le voir ici, juste la, en train de parader autour de sa prochaine victime.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mar 21 Fév - 11:14 | |
| Brutalement une main la saisit au visage, ses yeux verts paniquèrent un instant, puis le calme l'envahit a nouveau. Peut être s'agissait t-il du valet de la dame de cœur ? Il posa sauvagement sa main sur sa cuisse relevant au passage sa robe, déclenchant une vague d'incompréhension en Alice. Cet homme était étrange, que faisait-il donc ? Il retira précipitamment sa main cependant, tenant toujours la robe de la jeune fille relevée, observant le deuxième couteau qui y était dissimulé.
« Je vois que l’on a les mêmes passions…Je peux savoir quel est ton nom ? »
L'homme sourit étrangement, découvrant ses dents tel le Bundersnatch. Alice approcha sa main des cicatrices de l'homme les frôlant du bout du doigts. L'homme lâcha sa robe pour intercepter sa main, mais la jeune fille l'avait déjà retiré.
- Mon nom, murmura-t-elle d'un air rêveur et lointain, je m'appelle Alice.
"C'est un rêve, il ne peut donc rien m'arriver !" Songea-t'elle en même temps.
Doucement elle détacha les doigts de l'homme sans prêter attention a sa réaction. Il se laissa faire docilement.
-Vous me faites mal, dit-elle simplement.
Cet homme était étrange, il la brutalisait, sans toutefois chercher réellement a lui faire mal, il était violent mais elle sentait qu'elle n'avait rien a craindre car le pire était deja passé. Et puis si ce n'était qu'un rêve et si cela devenait trop effrayant il lui suffirait de se pincer pour se réveiller.
-Les choses et les gens ne sont pas ce qu'ils semblent être, fit-elle perdues dans les méandres de sa pensée.
Un homme de petite taille surgit brusquement, un chapeau haut de forme sur la tête. Alice sourit, le chapelier venait-il a son secours et allait-il l'aider a retrouvé son chemin, car en effet cet idiot de Chester semblait ne pas vouloir lui accorder cette grâce.
- "Quelle étrange assemblée en cette douce soirée, vous êtes perdus Victor ? Je vous croyais en train de baiser la main de Carmine Falcone à cette heure-ci." fit l'homme au chapeau.
Alice émerveillé par le couvre-chef ne prêta pas attention a l'aura de folie qui se dégager de lui, et fit un pas dans sa direction, avant de s'arrêter, le regardant d'un air perplexe.
-Etes vous ici pour m'indiquer le chemin noble chapelier ?
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mar 21 Fév - 22:58 | |
| A la question de Victor, la jeune fille répondît d’un air assez innocent :
- Mon nom, je m'appelle Alice.
Et là, à ce moment précis, le psychopathe eût certainement l’une de ses plus brillantes idées. Il allait se servir de cette pauvre fillette pour soudoyer Jervis et le faire tomber. C’était un des objectif de Victor et de Double Face, et pour le réaliser, elle était parfaite…Son âge, ses vêtements…Même son prénom collait, bien qu’il est possible qu’elle l’ait inventé, mais peu importe…Elle semblait folle à lier, et elle était persuadée d’être la « vraie » Alice du conte. Le psychopathe jubilait à l’intérieur de lui-même, ses yeux étaient perdus.
Il ne fallait pas perdre de temps, Zsasz devait là ramener au tribunal. Victor allait s’y employer et lui proposant de le suivre, en échange d’une protection et d’un toit, et de toutes façon, vu sa folie apparente, il n’aurait eu aucun mal à là séquestrer la-bas. Tel était le plan de Zsasz, et ça marcherait. Double-face serait fier de lui.
Au moment de mettre son plan à exécution, Victor entendît une branche craquer. Qui que cela était, Zsasz allait le tuer vite fait, bien fait. L’homme sortît de l’ombre et le psychopathe aux cicatrices n’en revînt pas…C’était lui, Le chapelier fou était là. C’était bien trop tôt pour que le plan de Zsasz marche…Jervis s’exclama
"Quelle étrange assemblée en cette douce soirée, vous êtes perdus Victor ? Je vous croyais en train de baiser la main de Carmine Falcone à cette heure-ci."
Il ne savait pas quoi faire, pas quoi répondre… Alice, sans crainte, s’approcha de Tetch.
Etes-vous ici pour m'indiquer le chemin noble chapelier ?
Zsasz s’approcha à son tour et se plaça juste devant Alice, d’un air protecteur. Cette folier était dangereuse, meurtrière, même pour Zsasz. Mais malgré l’univers dans lequel était plongé Victor, il tenta de paraître décontracté. Il garda sa main droite à hauteur de la jeune fille, puis de l’autre, il fît de grands gestes, Il tenta d’impressionner le Chapelier
Jervis, mon ami, c’est dangereux de se promener ici la nuit tu sais ? Même pour quelqu’un comme toi. Au fait, je te présente Alice. Elle est belle n’est-ce pas ? Reste ou tu es pour le moment…Vous avez tout le temps pour faire connaissance.
Le psychopathe s’approcha de Tetch et lui murmura à l’oreille
Tu pourras bientôt en faire ce que tu veux...Te sens tu prêt à me rendre quelques…Tout petits services ? Après elle sera tienne…
Le psychopathe guettait le Chapelier. On ne pouvait pas prévoir sa réaction, il était prudent de surveiller ces moindres gestes.
Dernière édition par Victor Zsasz le Dim 18 Mar - 16:32, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mer 22 Fév - 11:18 | |
| Tetch était amusé. Ce crétin de Zsasz se croyait en position de force, nul doute qu'il se trompait. Un révolver dans le chapeau et un autre dans sa veste assurait la protection du Chapelier Fou, mais cela n'était que temporaire, car Zsasz était un maitre du couteau de cuisine, et il fallait s'en méfier.
- "Amis ? Peut tu me donner une définition de l'amitié Zsasz ? Tous les tiens sont raides, et ne sont plus que des cicatrices. Je ne suis certainement pas ton ami, Victor. Tu es seul, et c'est la seule vérité."
Dit il d'un grand sourire. Il s'amusait. Le Docteur Jeremiah Arkham aussi faisait ce genre de jeux sur les diminués du bulbe rachidien. Il parlait de la jeune fille, Tetch ne la connaissait pas, sinon, elle serait surement déjà avec le Chapelier Fou. Mais était ce un piège d'un quelconque manitou d'Arkham dans le but de le tuer. Les ennemis étaient nombreux en ce moment. Moment de réticence et de suspicion pour cette gamine, cette Alice.
- "Je suis surtout ici pour défendre une demoiselle, certes non une Alice, mais une Alice quand même."
Dit il en lorgnant la demoiselle, menacée par le psychopathe toutou de la famille Falcone. Tetch n'avait aucune estime pour un lèche bottes pareil. D'ailleurs, les demandes de Zsasz ne paraissaient pas ... sans danger ? Tetch se méfiait de ce chauve abject.
- "Quel genre de services ? Je ne m'associe pas à n'importe qui. Et je ne suis pas un larbin de Falcone. Tiens toi en pour dit !"
Le révolver dans la veste de Tetch le démangeait énormément. Folie, folie, tu nous fais tourner la tête ? |
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Jeu 23 Fév - 23:30 | |
| L'homme passa devant elle, tendant le bras dans un geste protecteur qu'elle appréciais sans en comprendre l'utilité, le chapelier était un allié, Lewis l'avait dit. Il s'adressais au chapelier avec sur le ton de la conversation, tranquillement, accompagnant ses phrases d'une gestuelle fascinante. Alice aimait bien regarder l'homme parler, cependant elle aurait aimer mieux voir le chapelier, se hissant sur la pointe des pieds, elle observa le deuxième homme par dessus le bras tendu. Elle soupira, décidément ce bras n'était point a la bonne place, quoique il fût rattaché au bon endroit. Elle tenta alors de se faufiler sous le bras, en se baissant, mais l'homme eu tôt fait de la rattraper, comme elle le faisait autrefois avec Dinah.
-Jervis, mon ami, c’est dangereux de se promener ici la nuit tu sais ? Même pour quelqu’un comme toi. Au fait, je te présente Alice. Elle est belle n’est-ce pas ? Reste ou tu es pour le moment…Vous avez tout le temps pour faire connaissance.
L'homme au chapeau s'appelait donc Jervis, quel drôle de nom, cependant l'homme au chapeau, ne semblait pas se considérer comme l'ami de son protecteur improvisé au vu de son froncement de sourcil. Et elle-même sentait la curiosité l'emporté sur une patience qui lui avait toujours fait défaut. Elle essaya une nouvelle fois de se hisser sur la pointe des pied puis de repasser en dessous du bras de l'homme, sans plus de succès que la première fois. Il la poussa doucement de sa main droite et glissa quelque chose a l'oreille du chapelier sans qu'elle ne puisse en saisir le moindre mot.
- "Amis ? Peut tu me donner une définition de l'amitié Zsasz ? Tous les tiens sont raides, et ne sont plus que des cicatrices. Je ne suis certainement pas ton ami, Victor. Tu es seul, et c'est la seule vérité."
La jeune fille écoutait avec curiosité les mots qui sortait de la bouche du petit homme, elle était ravie que sa déduction fut juste, car en effet il n'était pas amis, et c'était l'entière vérité.
- "Je suis surtout ici pour défendre une demoiselle, certes non une Alice, mais une Alice quand même."
Alice s'offusqua de ses mots, qui lui fit a son tour froncer les sourcils, dans une moue boudeuse qui jadis faisait rire ses parents. "Bien sur que si elle était Alice, comment ne pouvait-elle pas être ce qu'elle était et a la fois comment pouvait-elle être ce qu'elle n'etait pas ? C'était tout a fait absurde !" Peu importais l'ordre de la phrase car a aucune des deux questions Alice ne su trouver de réponse, néanmoins cela ne l'empêchais nullement de bouder. D'ailleurs pour bien marquer son désaccord elle maromonna a voix haute d'un air contrarié le contenu de sa réflexion afin que cela soit bien clair dans la tête du chapelier, qu'elle n'etait pas de son avis.
- "Quel genre de services ? Je ne m'associe pas à n'importe qui. Et je ne suis pas un larbin de Falcone. Tiens toi en pour dit !"
Elle soupira a nouveau, et essaya nouveau d'échapper a la vigilance de l'homme, mais cela ne fût pas plus le cas que par le passé, et elle resta de l'autre coté de l'homme. Des discutions d'adulte semblait sur le point de débuter et cela ne lui plaisait pas, c'était bien trop ennuyeux. Avisant Chester qui était venu ronronner a ses pieds, elle se baissa et l'attrapa, câlinant le félin ruisselant.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Dim 26 Fév - 19:49 | |
| Zsasz avait échoué en tentant d’impressionner Tetch, c’était évident. Serait-il moins fou qu’il en avait l’air ? A la proposition de Victor, l’homme au chapeau, d’un air confiant, rétorqua :
- "Je suis surtout ici pour défendre une demoiselle, certes non une Alice, mais une Alice quand même. Quel genre de services ? Je ne m'associe pas à n'importe qui. Et je ne suis pas un larbin de Falcone. Tiens-toi en pour dit !"
Bien-sûr, la demoiselle intéressait fortement Jervis, et c’est pourquoi Victor devait la placer au centre de son plan. Avec un large sourire, presque provocateur, Zsasz s’avança vers le Chapelier
« De quelle époque parle-tu Jervis ? Tu penses que moi, Victor Zsasz, est du genre à rester un larbin. Tu vois…J’aime le profit…Les Falcone, je les emmerde, et tu sais quoi ? Je vais te le prouver. Aide-moi à tuer le fils Alberto Falcone et alors je te laisserai t’occuper d’Alice, comme tu le souhaite. Quel genre de larbin voudrait tuer son allié ? Visiblement, tu n’apprécies que modérément cette famille, et moi, pour des raisons personnelles, je dois éliminer Alberto. Ne pense tu pas que l’on pourrait discuter d’une éventuelle, alliance, à court terme j’entends bien, autour d’un bon thé ? »
Pendant cet échange entre les deux psychopathes, Victor retenait Alice par le bras, assez fermement. D’ailleurs, la fillette tenta plusieurs fois d’échapper à son ravisseur, sans succès. Alors, très brusquement Victor la saisit par les cheveux, il tira d’un coup sec puis lui hurla :
« Ça suffit !!! »
Il changeait d’humeur incroyablement rapidement, et selon ses interlocuteurs et c’est en ça qu’il était instable, il savait que si Jervis refusait la proposition…La situation pouvait vite déraper…Et même lui échapper. Le Chapelier Fou est un homme très dangereux, au moins autant que Victor… Espérons que les deux hommes trouvent un accord dans leur folie.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mar 28 Fév - 18:54 | |
| - "Ce n'est qu'une huitre, voyons Victor ..."
Dit il en enlevant ses gants blancs poussiéreux, d'un revers de la main, il les plaçât dans sa poche. Il redressa son chapeau et observa la jeune Alice qui semblait avoir tant bien que mal de se dépêtrée de son agresseur. Bah, si elle était naive, elle comprendrait qu'Arkham City n'est pas un pays des Merveilles comme les autres, et qu'il ne fallait pas compter sur un couteau pour se sortir de nombreuses situations. Un air satisfait sur le visage du Chapelier Fou, il regarda Victor, comme un riche regardait un pauvre dans le besoin, une mine amusée et légèrement moqueuse.
- "Un thé ? Aurais-tu appris les bonnes manières, Victor ? Cela m'étonne. Tuer Alberto Falcone n'aura aucune incidence sur les tentacules de la Mafia. Tu serais plus divertissant si tu avais quelque chose pour exterminer les restes de la Mafia de Gotham City."
Dit il avec un franc sourire, un plan a demi-exposé. Car après tout, le Chapelier Fou travaillait pour le Pingouin, et Tetch comptait sur le Pingouin pour saisir Gotham City et s'imposer en tant que nouveau maitre de la ville. Ce malgré les nombreuses trahisons, saloperies et autres mensonges que le Pingouin avait desservit dans la ville.
- "Mon allégeance revient à Oswald Cobblepot, et je sais que tu ne l'aimes pas. Ivy me l'a déjà dit, Zsasz, tu es un être vicieux et méprisable. Tu es indigne de gouter au thé du Pays des Merveilles."
La séance était close. Mais avec Zsasz, fallait se méfier, il était du genre ... Tatillon. |
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mar 28 Fév - 20:29 | |
| Son "protecteur" l'empoigna soudain par les cheveux, lui arrachant un cri de surprise melé de douleur, et hurla :
« Ça suffit !!! »
Il la relâcha brutalement, la projetant quelques mètres plus loin, cependant par ce qui semblait un miracle, la jeune fille resta sur ses deux jambes. Elle baissa la tête, serrant sa main sur son couteau dont la lame brillait dans la mélancolie du sang versé. A travers le voile de ses cheveux bruns, un sourire macabre s'esquissait, ses yeux s'assombrissaient, laissant place au démon qui sommeillait en elle.
Sa rage, sortie de sa torpeur, libérée des barreaux de sa cage psychique reprenait le dessus, l'inondant d'une chaleur sauvage qui ne laisserait bientôt plus que l'ombre de la gentille fillette. Elle regarda sans mot dire, sans un geste, le chapelier retirer ses gants, inconscient de son changement d'attitude.
Il parlait cependant elle n'écoutait déjà plus. Son esprit s'étant retiré au plus profond d'elle même. Seul le mot huitre l'éveilla un peu lui rappelant une étrange et tragique petite histoire ou des gentilles petites huitres naïves se faisaient gobées toutes crues. Cependant son esprit fut rapidement rattrapé par les ténèbres et disparut derrière le voile de sa folie.
Relevant brusquement la tête, souriant d'un air sadique, Alice sortit de son petit sac une étrange théière de sa fabrication.
-Il me semble bien que vous souhaitiez du thé .. Laissez moi m'en charger je vous prie.
Elle tourna le couvercle de la théière, dont le bec était étrangement grand, remontant le mécanisme secret qui ne fit aucun bruit. La jeune fille tenait adroitement l'instrument par sa anse et pointait l'extrémité béate en direction de Victor. Brusquement elle lâcha le petit bouton du couvercle, qui tournoya dans l'autre sens, projetant en direction de l'homme , qui avait reculer d'un air suspicieux , un petit objet qui atterrit a ses pieds. L'objet tournoya au sol une fraction de seconde avant qu'une formidable explosion ne retentisse.
L'instant d'après un trou fumant se tenait fièrement dans le bitume malmené.
-Ceci n'était qu'un avertissement, monsieur Victor, et je vous prierais de ne point recommencer ce genre de manière qui ne me plait point du tout, de sorte que je n'ai pas plus a vous montrer l'étendue de mes capacité, car cela serait fort ennuyeux n'est-il pas ?
Cependant alors qu'Alice regardait le trou béant, il lui sembla qu'il eut été convenable de souffler sur ce dernier afin de le refroidir, car cette sorte de thé était tout a fait brûlant. Toutefois elle garda cette singulière pensée pour elle et n'en dit rien. |
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Jeu 1 Mar - 19:32 | |
| - "Un thé ? Aurais-tu appris les bonnes manières, Victor ? Cela m'étonne. Tuer Alberto Falcone n'aura aucune incidence sur les tentacules de la Mafia. Tu serais plus divertissant si tu avais quelque chose pour exterminer les restes de la Mafia de Gotham City. Mon allégeance revient à Oswald Cobblepot, et je sais que tu ne l'aimes pas. Ivy me l'a déjà dit, Zsasz, tu es un être vicieux et méprisable. Tu es indigne de gouter au thé du Pays des Merveilles.»
Victor tentait une dernière fois de soudoyer Jervis. Il serait un allié parfait pour tuer Alberto. Il provoquait sans cesse l’homme au chapeau en continuant de l’appeler « l’ami » :
« J’ai toujours fait preuve de bonnes manières, l’ami, il suffit simplement de me connaître un peu. Tuons Alberto, ce sera toujours un début. Nous élargirons notre combat par la suite. De toute façon, seul Alberto est à Arkham, pour le reste de la famille nous verrons plus tard. C’est sincère, je dois les tuer, ne me demande pas pourquoi, ce sont mes nouveaux jouets. Effectivement, je ne suis pas un fervent défenseur des discours de Cobblepot, mais on s’en fiche pour le moment. Allions-nous, le temps de trouver le fils Falcone…Je te laisserai la joie de le tuer si tu veux. "
La fillette insista pour échapper des mains menaçantes de Victor. Le psychopathe là saisit violemment par les cheveux tout en lui hurlant au visage :
« Ça suffit !!! »
Le regard d’Alice avait changé. Il faisait même peur à Victor. Avec un sourire glacial elle s’approcha du psychopathe qui se tenait sur ses gardes. Et il avait raison, la théière, que la jeune fille tenait dans sa main, n’était autre qu’une sorte d’explosif. Une fois jeté aux pieds de Victor, une épaisse fumée en jaillit et plongea l’homme aux cicatrices dans une confusion totale, si bien qu’il agita son couteau dans tous les sens afin de s’assurer une protection. Il ne pouvait que deviner la jeune fille derrière la fumée. Elle s’exclama :
Ceci n'était qu'un avertissement, monsieur Victor, et je vous prierais de ne point recommencer ce genre de manière qui ne me plait point du tout, de sorte que je n'ai pas plus à vous montrer l'étendue de mes capacité, car cela serait fort ennuyeux n'est-il pas ?
Elle avait du cran. Elle plaisait beaucoup à Victor…Il pourrait en faire une alliée considérable, une « élève » modèle. Il se reconnaissait un peu en elle. Zsasz contempla le trou laissé par l’explosif… Son sourire avait totalement disparu. Il ne se sentait plus en sécurité ici. Il fallait conclure rapidement. Se tenant sur ses gardes, il s’adressa au Chapelier Fou :
«Jervis ! Je veux une réponse, une vraie. Ne joue pas avec moi. Les cartes sont entre tes mains. Soit tu acceptes ma proposition, et la jeune Alice fera partie du voyage…Si elle le veut bien, soit tu refuses et je peux te garantir que l’on se reverra, et ce sera la dernière fois. Que choisis-tu ? »
En cas de réponse négative, Victor était prêt à s’enfuir, prêt à abandonner la jeune Alice aux mains de Jervis Tetch, après tout, il valait mieux qu’il s’en prenne à elle qu’à lui, tant pis.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Sam 3 Mar - 15:25 | |
| Tetch observa la jeune fille faire preuve d'un flegme presque suicidaire. C'était rare de voir une jeune femme se comporter en dominante surtout avec un monstre tel que Zsasz. Mais ce dernier restait dangereux quand même, il restait une créature, un boucher, que Tetch n'apprécierait jamais. Observant alors sa montre de gousset, Tetch hocha la tête.
- "Voyez vous, Zsazs ..."
Dit il, pour la première fois en appelant Victor par son nom de famille. Chose familière que Tetch affublait pour les personnages qu'il détestait. Il l'observa d'un oeil méfiant, le monstre était capable de tout.
- "De toutes les ordures, je préfère quand même rester dans l'ombre d'Oswald Cobblepot. Il reste digne, et lui, ne s'amusera certainement pas a me tuer pour en faire une moindre cicatrice. Je n'ai aucune confiance en toi, Zsasz. Le Pingouin n'est pas fou, contrairement à toi."
Tetch avait quand même peur de Zsasz. La dernière fois qu'il s'était associé a ce psychopathe, Tetch avait bien failli finir comme cicatrice sur le bras de l'homme aux cicatrices. Et Tetch avait bien l'intention de continuer a vivre. Regardant la jeune Alice, Tetch eut une moue. Que pouvait faire une fille pareille dans Gotham et pourquoi cette fixation sur le Wonderland ?
- "Jeune fille, nous parlerons seul à seul quand cet épisode sera terminé. Rassurez vous, nous allons parler longuement de votre nouvelle passion." |
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Dim 4 Mar - 19:53 | |
| A travers l'écran du fumée, Alice entendait l'homme au couteau s'agiter et fendre l'air de sa lame. Cependant elle n'avait pas bouger, et il 'n'était pas une source de danger immédiate. Toutefois elle tenait ferment son couteau de sorte qu'elle était prête a toute éventualité. Lorsque la fumée se dissipa en se dispersant dans l'air , à l'odeur vissé de goudron brûlé, elle put constater que le sourire suffisant de l'homme c'était également effacé. Il semblait pressé de conclure, cependant elle était certaine d'avoir enfin son respect et de ne plus être traiter comme une chose. Car en effet elle était une personne et il était impoli de la traiter comme un vulgaire objet si elle n'en était pas un.
L'homme au chapeau quand a lui était rester de marbre, ce contenant d'observer cette étrange scène, il semblait lui aussi pressé de conclure, et observait son adversaire d'un œil méfiant. ToutefoisAlice s'intéressais plus a son chapeau, qu'a la conversation des deux autres protagonistes. La jeune fille se demandait en effet si le couvre-chef lui conviendrait ou non. Serait-elle plus jolie avec un chapeau, paraitrai-t-e-elle plus grande, voici les choses qui lui traversais l'esprit. Car en effet sa colère et son agacement était assez vite retombé, et déjà elle ne se souciais plus de cette étrange querelle.
Elle vit Tech faire la moue est eu envie de rire, cependant ne voulant pas le vexé elle se retient.
- "Jeune fille, nous parlerons seul à seul quand cet épisode sera terminé. Rassurez vous, nous allons parler longuement de votre nouvelle passion."
Elle l'observa sans savoir que dire, devait-elle vraiment suivre ce fou , cependant un fou en valait un autre et si il l'invitait au thé, peut être que la discussion pourrait-elle être plaisante. Alice ne savez pas si elle devait réellement se sentir rassurer, cependant elle était perdu dans ce monde onirique et violent et en savait guère ou allé, peut-être lui indiquerait-il le chemin. La jeune fille ne voyait pas vraiment de quel passion cet homme fantasque pouvait bien vouloir parler, cependant peut lui importait, pour l'heure elle voulait juste quitter cette avenue, ou l'air empestait.
Elle fit une petite révérence, en pliant ses jambes sagement croisée, et en remontant sa robe, s'inclinant avec respect.
-Comme il vous plaira.
Cependant elle aurait bien aimer découvrir également un peu l'autre personnage, cependant elle verrait plus tard, après tout dans les rêves, on finit souvent par tourner en rond et recroisé inlassablement les mêmes gens.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mer 7 Mar - 19:12 | |
| (H.R.P.) Excusez du temps de réponse. En ce moment c'est assez tendu pour moi. Vraiment désolé.
Tetch paraissait sûr de lui. Cependant, c’était comme si il craignait Victor, comme si il s’attendait à une attaque direct de sa part. Zsasz était un malade, mais il n’était pas fou à ce point. Le Chapelier Fou s’adressa alors à la jeune fille.
"Jeune fille, nous parlerons seul à seul quand cet épisode sera terminé. Rassurez-vous, nous allons parler longuement de votre nouvelle passion."
Il osait lui demander de le suivre ? C’était son plan, pour le faire tomber justement. Le psychopathe aux multiples cicatrices ne comptait laisser passer ça sans rien dire. A l’instant même ou Zsasz allait prendre la parole, Alice avança sûr d’elle vers Tetch. C’était de l’inconscience. Si seulement elle savait quel taré se cachait sous ce chapeau, et quelles horreurs elle allait subir. Elle s’adressa à Jervis.
-Comme il vous plaira.
C’était trop tard. Victor pouvait se défendre contre Alice, il pouvait aussi se défendre contre Jervis…Mais contre les deux réunis, il ne voulait pas tenter le coup. Il laissa Alice s’avancer vers l’homme au chapeau, sans rien faire, comme s’il savait que c’était peine perdue. Puis il s’exclama :
Mademoiselle Alice, vous avez fait votre choix ? Très bien…Je le respecte, mais un jour vous viendrez pleurer chez moi, à cause de lui…A cause de ce monstre. Toi, Tetch. Je dois reconnaitre que tu as gagné ce soir…Enfin tu as gagné la confiance de la jeune fille. Fais-toi plaisir avec elle.
Victor avait choisi ses mots. Il savait que ça risquerait d’énerver jervis. Après un dernier coup d’œil, il se retourna puis commença à partir, sans rien dire de plus. Il espérait juste que Le Chapelier ne l’en empêche pas, mais pourquoi le ferait-il ? Il avait ce qu’il voulait à présent.
Zsasz avait perdu ce soir et il le savait. Il se mît à la recherche d’une âme à prendre, à sauver dans Arkham City afin qu’il se sente meilleur.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Jeu 8 Mar - 14:55 | |
| Tetch ricanait. Non seulement il venait de se débarasser de Zsasz, mais il avait put mettre ses griffes et les refermer sur une jeune fille qui se faisait passer pour la Alice du conte de Lewis Carroll. Soit, si elle voulais jouer à ce petit jeu, c'est le Chapelier qui gagnerait, et lui seul. Regardant aux alentours, Zsasz avait bel et bien disparut. Ce serait plus tranquille, et bien sur, plus agréable pour continuer le début que Tetch avait entrepris. Il regarda la jeune fille et lui tourna autour, comme un vautour en train d'observer sa proie.
- "Bien, bien, bien ... Qui es tu ? Que fait tu la ? Pourquoi et comment oses tu ternir le nom d'Alice Liddell Pleasance ? Qui est tu pour oser être ce que tu n'es pas ? Alice est une fille innocente ! Pas une combattante !"
Cela l'énervait. Quelqu'un osait s'en prendre à la plus pure créature du livre du Pays des Merveilles pour en faire une version plus trash, plus délurée, et plus adulte. Tetch détestait les adultes, c'est pour ça qu'il aimait les enfants, si fertiles en imagination. Et elle, cette femme, elle osait devenir Alice, en faire une imitation monstrueuse dans le but de dénaturer Gotham City. Elle devrait avoir un châtiment sur le champs. Tetch se plaçât en face d'elle.
- "Quel est ton vrai nom et dis moi ce que tu fais la !" |
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Jeu 8 Mar - 17:40 | |
| Alice n'aimais pas qu'il tourna ainsi autour d'elle, elle sentais une aura de danger mais cependant elle ne pouvais se résoudre a accepter que cet homme n'était pas le gentil chapelier fou de l'histoire. Mademoiselle Alice, vous avez fait votre choix ? Très bien…Je le respecte, mais un jour vous viendrez pleurer chez moi, à cause de lui…A cause de ce monstre. Toi, Tetch. Je dois reconnaitre que tu as gagné ce soir…Enfin tu as gagné la confiance de la jeune fille. Fais-toi plaisir avec elle.
Les mots de l'homme lui revenait sans cesse a l'esprit, a l'évidence elle ne devait pas laisser ce chapelier la atteindre son cœur. Car il semblait vil, cependant elle ne voulait pas croire ce que l'on racontait a son sujet, et secrètement elle espérait qu'il soit celui du conte.
"Bien, bien, bien ... Qui es tu ? Que fait tu la ? Pourquoi et comment oses tu ternir le nom d'Alice Liddell Pleasance ? Qui est tu pour oser être ce que tu n'es pas ? Alice est une fille innocente ! Pas une combattante !" - "Quel est ton vrai nom et dis moi ce que tu fais la !"
A ses mots elle fronça les sourcils, sceptique et blessée. Pourquoi l'agressait-il ainsi, cela n'avait aucun sens, qui était-il pour dire ce qu'elle devait être ou ne pas être. Alice était une fille innocence, mais elle ont lui avait volé, elle n'avait plus 10 ans, sa maison avait bruler, ses parents assassinés, ses rêves annihilé, sa raison brisée ... Elle ne combattait pas, elle se protégeait car personne ne le faisais et elle était bien obligée de faire semblant d'être une prédatrice si elle voulait survivre dans ce monde chaotique en ruines.
-Je me nomme Alice Phantom, et je cherche ma place en ce monde qui n'en est pas un. Pour ma part c'est vous qui trahissez le nom du chapelier, car en effet vous être cruel de me dire cela. Je suis ce que je suis, et vous ignorez ce que je suis, vous ne jugez qu'un masque et je reste hors de votre atteinte.
Alice ne savait pas si ces paroles suffiraient a faire croire a l'homme qu'elle était effectivement une prédatrice. Cependant elle manquais d'aplomb et sa voix tremblais un peu, mais dans sa folie peut être ne le remarquer-t-il pas. Elle avait bien observer les gens et elle savait que comme Chester elle devait faire le gros dos et feuler afin de ne pas montrer ce qu'elle était vraiment. Sa main était serré sur le couteau, ses phalanges avaient blanchies, elle était tétanisé et se savait incapable de prendre la fuite. Mais peut être qu'elle parviendrait a lui faire peur comme elle l'avait fait avec le dénommé Victor. Elle n'aimais pas les cris du chapelier, ni son allure menaçante, cependant elle ne lui montra pas sa peur et resta droite, laissant ces cheveux a moitié dissimulé son visage aux lèvres décolorées.
Alice aurait bien aimer disparaitre mais elle ne voyais pas comment un tel miracle arriverait, peut-être que comme Chester en ce concentrant assez fort elle y parviendrais. Elle ne quittait pas l'homme des yeux, guettant ses mouvements, elle essaye de ce concentrer mais cela échoua. La jeune fille glissa sa main menue sous son tablier, serrant alors un petit objet dans sa main. Peut-être que la fumée et le gaz somnifère de la sphère de verre la masquerait assez pour qu'elle s'enfuit, avant qu'il ne réagisse.
Si elle courrait assez vite peut-être que l'autre homme accepeterait de la défendre et de la prendre comme éléve. Alice était lasse de circuler sur cet échequier aux cases déroutantes. Chaque fois qu'elle bougeait elle ne sembalit jamais être la direction esperée. Prise d'une soudaine inspiration , cessant de respirer elle lança la boule qui se brisa au sol, en éclat cristalin sur le macamdam brûlé. La jeune femme se mit a crourir la a poursuite de Victor.
Ombre du passé, a jamais oublié reve symphonique aux éclats sanglants Vent de liberté a présent déployé Voguant sur les pétales de sang !
Dernière édition par Little Alice le Jeu 8 Mar - 20:40, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Jeu 8 Mar - 18:56 | |
| (H.R.P. : Pardon, c'est très court.)
Victor était plus que déçu de son humiliation, face à une jeune fille en plus... Depuis quelques temps, il ne se reconnaissait plus. D’abord l’affaire Lulla ou il avait été incapable de tuer et là cette jeune fille qu’il trouvait menaçante, si elle s’alliait à Tetch. Zsasz s’en voulait à lui-même, il fallait tuer. Il avait besoin d’une nouvelle cicatrice sur son corps, comme pour se prouver quelque chose à lui-même.
Après quelques instants de marche, il entendit quelqu’un courir. Cette personne semblait fuir quelque chose vu la vitesse à laquelle on là devinait. On pouvait entendre sa respiration forte et très rapide. Peu importe ce que cette personne fuyait, le psychopathe lui tomberait dessus. Le fuyard s’est échappé des bras de quelqu’un ou de quelque chose, pour tomber, comme une fleur, dans ceux de Zsasz qui n’avait plus qu’à se venger sur cette âme inutile à ses yeux.
Victor se cacha derrière quelques buissons. L’effet de surprise faisait partie de la mise en scène, et cela était très important pour Zsasz. C’étaient ses œuvres d’art. Il fallait toutes les réussir. Celle-ci allait être parfaite. Caché, le psychopathe attendait sa proie. Soudain, il vît Alice. Il hésita à lui sauter dessus et à lui trancher la gorge sauvagement, mais il attendît. Si elle fuyait, Jervis ne devrait plus tarder à la poursuivre, et kidnapper le Chapelier, le livrer à Double-Face, et prendre Alice sous son aile serait plus que bénéfique pour Zsasz. Finalement, il n’avait peut-être pas perdu… Il restait caché, en guettant l’arrivée de l’homme au chapeau, pour le prendre par surprise…
Seulement, après quelques minutes d'attentes, minutes pendant lesquelles le psychopathe ne quitta pas Alice des yeux, Victor n'aperçut toujours pas Jervis. Alors, il se décida de sortir de sa cachette. Tout seul, il allait pouvoir la convaincre de le suivre. Doucement, il s'approcha d'elle et dit d'un ton très sur et avec son sourire légendaire.
On s'est perdu?
Il garda une main sur sa lame, mais il était assez confiant quant à la coopération de la jeune fille.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Lun 9 Avr - 20:29 | |
| Bruissements de feuilles dans la nuit d'encre, raisonnant au cœur des ténèbres, hors d'atteinte de la lumière sporadique du survivant métallique. Rouillé et mélancolique il grince férocement sous les vents glacés qui le brise méthodiquement, prenant plaisir a sa lente agonie.
La jeune fille se fige, guettant a travers les flashs aveuglants, plissant ses yeux félin a la manière d'un animal traqué. Sa main a déjà empoigné la garde de cuir éliminé de son couteau. Lame étincelante disproportionnée dans ses mains infantiles.
La voix de l'homme lui parvient, porté par le vent, se mêlant aux feuilles mortes.
On s'est perdu?
Alice, se demanda si elle ressemblait au petit chaperon rouge, et si cet homme n'etait pas le loup.
Elle ignorait, du chapelier ou de victor, était le plus dangereux, et aucun des deux ne semblait tout a fait rassurant. Elle préféra ne pas répondre et s'avança doucement vers la voix, aveuglée par la les bref éclairs de luminosité, elle dépassa le vieux lampadaire tordu et put enfin voir le visage de victor. Sa main n'avait pas cessé de tenir fermement l'arme tranchante et aiguisée.
-Je ne suis pas perdue car je n'ai aucun chemin prédestiné , je cherche mon maître. Etes vous mon maître ?
Elle dit cela d'une voix fort fluette mais cependant très assurée, et ponctua sa phrase d'une petite révérence. Croisant les jambes et les pliant tout en tenant un pan de sa robe de sa main libre, inclinant la tête, le regard interrogatif se perdant dans les méandres nébuleuses de ses pensées insaisissables.
Un immense échiquier géant découpé en avenue et en coupe jarret slalomé entre les ruines des bâtiments désabusé, les rares habitants de ce monde psychédélique ou le chaos régnait en maitre semblaient plus névrosés les un que les autres. Alice venait de changer de case, sautant a deux pieds dans la nouvelle qui n'en restait pas moins déstructurée. Le bords de cette case s'effritait sous ses pieds et elle espérait que le milieu en supporterait le poids de son destin. Elle imaginait déjà sa chute a travers les gravats de pierres et de ciments , son corps basculant gracieusement en arrière dans un long ralenti. Ses cheveux en apesanteur remontant le long de son visage, laissant sa nuque nue sous la caresse du vent, ses bras et ses jambes tendant vers le ciel. Puis le temps reprennant sa juste réalité et que sa chute reprenne sa vitesse l'entrainant au plus profond de la folie de son esprit voilé.
Mais bien sur ceci n'était que la représentation du monde dans l'esprit brisé de la jeune demoiselle et pour victor rien de tout cela n'était réalité. Tout ce qu'il voyait était cette jeune fille se tenant prête a en découdre si sa vie était en danger, le regard rebelle derrière ses mèches d'ébène qui volait dans les bourrasques.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mar 10 Avr - 19:10 | |
| Victor savait qu’on pouvait le trouver menaçant au premier coup d’œil. De ce fait, la jeune fille hésita à lui répondre tout de suite. Il essaya alors de « changer » de visage pour en adopter un plus bienveillant. Apparemment, sa tentative ne fût pas vaine. En effet, elle se détendit tout de suite et plongea son regard dans celui de Zsasz. Les deux restèrent un moment en s’observant l’un l’autre. Puis, d’une manière plutôt sûre d’elle, elle répondit au psychopathe :
-Je ne suis pas perdue car je n'ai aucun chemin prédestiné, je cherche mon maître. Etes vous mon maître ?
Cette fille semblait complétement folle…Aussi folle que pouvait l’être Victor parfois. Cela lui plaisait tellement…Elle lui plaisait. Alors, s’avançant vers elle, doucement, sans geste brusque. Il passa sa main dans la chevelure d’Alice. Elle était douce…C’était étrange, mais quelque part, elle rassurait Victor, lui qui avait tout perdu…Sa base, Lulla…C’était une des meilleures choses qui arrivait à Zsasz depuis la trahison de la flic. Car pour lui, c’était une trahison, il ne l’avait pas digéré. Il la retrouverait…Un jour. Très posément, il répondit à la jeune fille.
Si vous le voulez bien, je serai votre maître…Alice…Venez avec moi et n’ayez pas peur.
Lentement, il saisit la main de la jeune fille, qui semblait désormais soit très impressionnée soit totalement en confiance. Ils marchèrent tous les deux, main dans la main, dans la nuit d’Arkham City, dans le froid de cette prison, comme pour se rassurer l’un l’autre. Les yeux projetés vers l’avant, Victor continua de parler :
Vous savez, nous sommes tous le maitre de quelqu’un, et nous sommes tous le disciple d’un autre quelqu’un…Voulez-vous que je vous présente à mon maitre ? N’ayez crainte, c’est un homme bon.
Sans vraiment tenir compte de la réponse, Victor continua d’emmener Alice quelque part dans un lieu qu’elle ignorait et pour des raisons inconnues. Zsasz allait la présenter à Double Face ! C’était son plan, il devait le garder secret pour le moment, de peur de faire peur à Alice, car même si elle semblait complétement perdue dans son univers à elle…Elle avait forcément déjà entendu parler, ou vu quelque part le nom d’Harvey Dent.
Victor souriait, enfin il allait être fier de lui. Il l’avait déçu mais grâce à Alice, il se rachètera…Grace à Alice, il fera tomber l’un des plus grand alliés du pingouin…En la personne de Jervis Tetch. Victor était trop désorganisé pour l’attaquer sans plan…Il l’avait bien vu tout à l’heure. Il lui fallait la personne et la beauté d’Alice d’un côté et la stratégie de Double Face de l’autre. Zsasz souriait en pensant à la mort du Chapelier Fou. Mais tout cela, n’était pas le réel but du psychopathe…
(Après ta réponse, on continuera chez Harvey d’accord ? Je te donnerai le lien.)
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages Mer 11 Avr - 19:33 | |
| L'homme s'avança d'un air bienveillant vers elle, d'un air aussi doux qu'il pouvait adopté malgré ses cicatrices et son aura de prédateur. Lentement il passa la main dans les cheveux soyeux et mal peigné d'alice. Si vous le voulez bien, je serai votre maître…Alice…Venez avec moi et n’ayez pas peur.
Doucement il lui pris la main, l'entrainant dans le dédale de chaos urbain au milieu des cris et des incendies qui ravageaient la prison a ciel ouvert. Elle serait sa main dans la sienne, cherchant un peu de réconfort et de chaleur humaine dans ce monde infernal. Il ne lui accorda pas un regard, trop concentré a observé les alentours.
Vous savez, nous sommes tous le maitre de quelqu’un, et nous sommes tous le disciple d’un autre quelqu’un…Voulez-vous que je vous présente à mon maitre ? N’ayez crainte, c’est un homme bon.
Alice ne souhaitait pas voir un autre homme, un seul lui suffisait amplement, elle craignait les inconnus comme els connus désormais. Elle fit mine de ralentir mais il tirait sur son bras sans sembler s'en apercevoir, l'entrainant malgré elle. Elle soupira et se résigna a se laisser faire.
Sur le chemin elle croisa plusieurs étrange créature au visage inhumain, tantôt insecte tantôt monstre indéfinissable mais toujours cauchemardesque. Ils la regardait de leur regards fous et globuleux avant de disparaitre dans la nuit noire, entre deux falaise de bitumes. La jeuen fille entendait des rires lugubres et sadiques qu'elle seule percevait. Mentalement elle revoyait des souvenirs chaotiques qui se mêlait au présent, des scènes qu'elle aurait aimé ignoré.
Elle serrait fort le glaive Vorpalin, et parfois fendait l'air dans le vide.
Une, deux! Une, deux! D'outre en outre! Le glaive vorpalin virevolte, flac-vlan! Il terrasse le monstre, et, brandissant sa tête, Il s'en retourne galomphant.
|
| | | | Sujet: Re: L'avenue des mirages | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|