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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

©PA Batty Epicode
©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Un coup de fil différent...

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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyLun 6 Fév - 0:35

Alors que Lock-Up s'approcha de Victor d'un air menaçant, savourant déjà à l'avance la raclée qu'il prévoyait de lui flanquer, quelqu'un l'interpella dans son dos.

« Hey, j’ai quelque chose qui t’appartient »

Il se retourna, surpris, et se prit sa propre matraque sur le torse. Il avait été imprudent, il ne s'était pas assuré que le compagnon de Zsasz était véritablement assommé. Erreur de débutant, il se maudit lui-même d'avoir été trop sûr de lui sur le coup, son rôle de justicier lui était monté à la tête. Il fallait dire qu'à l'asile d'Arkham, durant la belle époque, les choses étaient différentes. C'était lui qui faisait la loi et la plupart des fous étaient terrorisés par Bolton à cause des supplices qu'il leur avait subir. Mais c'était normal, cette vermine indisciplinée devait comprendre qui était le chef, ils devaient être punis pour leurs crimes et on devait leur apprendre les bonnes manières pour les réinsérer. Il y avait bien quelques évasions de temps en temps, assez souvent même, mais là-bas, tout était plus simple. Il y avait des règles, des consignes à respecter et Lyle savait faire taire les tarés et s'occuper d'eux individuellement lorsque c'était nécessaire. Mais le vieil asile ressemblait à une cours de récréation pour maternelle comparé à Arkham City, la ville sans loi. Ici, il n'y avait aucune règle, que du désordre, de l'indiscipline, un manque flagrant de respect de la part de ses résidents. Arkham City était le cancer du poumon de Gotham City. Sharp prétendait que personne ne pouvait en sortir, que les frontières étaient totalement cloisonnées, que les criminels étaient véritablement enfermés, cloîtrés. Mais ces mêmes criminels avaient prouvé le contraire quelques mois plus tôt lorsqu'ils avaient fait exploser les douanes et avaient effectué une évasion massive. Tant qu'ils ne seraient pas enfermés entre quatre murs, derrière des barreaux solides et une porte blindée cadenassée à double tour, la vermine de Gotham serait libre.

Furieux envers l'homme de main de Zsasz, il leva son bâton électrique vers lui, imposant et menaçant.


"Espèce de -"

« Un pas de plus enfoiré et je te jure que je là crève. Elle ne représente rien pour moi…Je n’hésiterai pas ! »

La voix de Zsasz, cette fois-ci.

*Merde.*

Le psychopathe avait profité de l’inattention de Lock-Up pour s'en prendre à la vieille dame. C'était pas bon. Avec un otage, Victor était dix fois plus dangereux. Il n'hésiterait pas, Lyle le savait. Il se retourna de moitié vers Victor afin de le regarder. Il était dans une position de profil à la fois par rapport à Victor et à Bill, son homme de main, de façon à pouvoir surveiller les deux d'un simple mouvement de tête. Zsasz demanda à Bill de regarder sur un écran de caméra, puis il affirma que des personnes devraient bientôt arriver. Comme il s'en était douté en voyant ses hommes de main quitter le bâtiment, Zsasz les avait bel et bien envoyer chercher quelqu'un et ils allaient revenir d'une minute à l'autre. Voilà qui était embêtant, il n'était pas sûr de pouvoir s'occuper de tous ses hommes à la fois. En fait, il était même sûr de passer un sale quart d'heure si tous les hommes de Zsasz rentraient au bercail avant qu'il n'ait pu s'en occuper. Heureusement, il avait pris ses précautions en tournant le verrou intérieur de la porte d'entrée lorsqu'il était arrivé. Cela ralentirait un peu les hommes de main, le temps que Bill aille leur ouvrir, au moins. Mais le plus gros problème actuel restait l'otage.

"Alors, que vas-tu décider? Avancer et avoir la mort de cette femme sur la conscience...Si tant est que tu en ai une...Ou disparaître d'ici après m'avoir gentiment donner ton nom? Réfléchis-bien l'ami...Cette dame est peut-être quelqu'un d'important...Ou a dans sa famille une personne...Puissante. Es-tu prêt à courir ce risque...Allons sois raisonnable, tu auras d'autres occasions pour me coffrer...Mais pas aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur."

*Merde... Que faire ? Réfléchis Lyle, réfléchis...*

Son regard ne cessait d'alterner entre Zsasz et Bill. Situé entre les deux, il était plutôt mal placé. Il baissa le regard une demi-seconde : sa matraque était à ses pieds. Il avait bien envie de la ramasser, mais il n'osait bouger. Zsasz pouvait enfoncer son couteau dans la gorge de la vieille à n'importe quel instant.

*Allez... C'est pas la première fois que t'es confronté à cette situation... Souviens-toi... Zsasz a déjà pris des otages pour tenter de s'évader de l'asile... Comment faisais-tu pour l'arrêter, hein ?... Combien de fois as-tu réussi à l'empêcher de s'évader ?.... Heu... En y réfléchissant bien, zéro.*

Lyle n'avait pas une seule fois le souvenir d'une victoire face à Victor. Dés lors que ce dernier prenait un otage, il devenait bien trop dangereux et imprévisible pour qu'on puisse s'approcher de lui. Les psychologues avaient beau tenter leur blabla pour l'en dissuader, ça ne changeait jamais rien. Et le temps que l'on appelle la police ou Batman, il avait déjà pris la poudre d'escampette après avoir atteint la sortie de l'asile en compagnie de l'otage, sans oublier de la tuer avant de partir bien sûr. C'est là que Lyle eut comme un éclair de génie. Systématiquement, Zsasz avait tué ses otages lorsqu'ils étaient devenus inutiles. Il ne pouvait pas s'en empêcher, il était attiré par ça... Il y avait "sa cicatrice" qui l'appelait, comme lui avait expliqué un psychologue une fois. Cela signifiait que lorsqu'il prenait quelqu'un pour cible, il devait le tuer, forcément. Donc, cette vieille dame, qu'elle soit innocente, folle ou génie du mal, était déjà morte. A partir de ce constat, la menace de Victor ne tenait plus debout. C'était vraiment dramatique que cette dame doive mourir, ça oui, mais qu'il bouge ou non, Victor la tuerait lorsqu'il n'aurait plus besoin d'elle. Donc, inutile de rester là à ne rien faire.

Cette simple pensée suffit à le remettre à l'aise, et son visage redevint serein. Son ancien métier nécessitait d'avoir des nerfs d'acier, pour ne pas céder aux situations difficiles où la tension était à son paroxysme, exactement comme celle-ci. Et c'était justement l'un de ses points forts. Oh non, Lyle ne céderait pas au chantage. Il regarda Victor dans les yeux, et affirma d'un air sûr de lui :


"Et tu feras quoi une fois que tu l'auras tuée, hein ? Tu n'auras plus de bouclier humain pour te protéger. A moins que tu comptes utiliser Bill et le prendre en otage lui aussi ? Mais si tu le tues lui aussi, là, tu te retrouveras définitivement seul, et tu n'auras plus personne derrière qui te cacher."

Tout en les surveillant à tour de rôle, il s'abaissa doucement pour ramasser sa matraque et la rangea contre sa ceinture. Ensuite, il se tourna totalement vers Zsasz pour être entièrement face à lui, et commença à marcher lentement dans sa direction.

"Tu vois, Victor, tu pensais pouvoir me faire chanter, mais Lock-Up ne cède pas au chantage."

Il jeta un bref coup d'oeil derrière lui pour vérifier que Bill ne l'attaque pas en traite.

"Tue-la, et tu me laisseras tout le loisir de te démolir ta sale petite tronche pleine de cicatrices. Alors maintenant arrête ton petit numéro et relâche-la, ou sinon je vais te coller une raclée que tu seras pas prêt d'oublier."

Il n'avait jamais été bon négociateur, même lorsqu'il travaillait à l'asile. Après tout, il était gardien, pas psychologue. Il avait toujours pensé qu'on apprenait la discipline et le respect par la force et la terreur, non pas par la raison. Tout du moins, pas avec des gens dépourvus de raison comme les tarés d'Arkham.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyLun 6 Fév - 14:38

Repaire de Zsasz, Intérieur.


Ça avait l'air de fonctionner. Le psychopathe bluffait, c’était évident. Jamais, il n’aurait fait de mal à Anna. Cependant, il le faisait assez bien. La preuve, Lyle y croyait. Son visage avait perdu de sa superbe. La situation avait changé, Bill et Zsasz dominaient à présent les débats…Enfin, c’est ce qu’ils pensaient. Il ne restait plus qu’à attendre tranquillement Lulla, peut-être qu’elle pourrait l’aider.

Mais subitement, le regard le Lock-up changea. A quoi venait-il de penser ? Victor était à nouveau plongé dans la plus grande des craintes.

"Et tu feras quoi une fois que tu l'auras tuée, hein ? Tu n'auras plus de bouclier humain pour te protéger. A moins que tu comptes utiliser Bill et le prendre en otage lui aussi ? Mais si tu le tues lui aussi, là, tu te retrouveras définitivement seul, et tu n'auras plus personne derrière qui te cacher."

Le plan de Zsasz avait tellement bien marché que Lyle y croyait trop. Il n’imaginait plus du tout Anna survivre. Pour lui, elle était déjà morte, et c’était logique. Dans une situation normale, un otage de Victor Zsasz est un otage mort, quoi qu’il en soit.

"Tu vois, Victor, tu pensais pouvoir me faire chanter, mais Lock-Up ne cède pas au chantage.
Tue-la, et tu me laisseras tout le loisir de te démolir ta sale petite tronche pleine de cicatrices. Alors maintenant arrête ton petit numéro et relâche-la, ou sinon je vais te coller une raclée que tu seras pas prêt d'oublier."


Victor devait la tuer, c’était la suite logique des choses, c’était son plan. Mais son plan n’était pas vrai, c’était une ruse et il était obligé de le montrer à Lyle. Alors, Zsasz relâcha la vieille dame, puis laissa tomber son couteau. Il se rendait. Il regarda Anna et lui chuchota :

« Dites-lui que j’aurai tout essayé. »

Victor commença à s’avancer vers Lyle, vers un lynchage parfait, et presque gratuit, quand subitement, des voix se firent entendre :

« Hey ! Patron ! Ouvrez ! C’est nous ! On a la fille. Patron ? Merde mais qu’est-ce qu’il se passe ? »

Il étaient revenus.


Repaire de Zsasz, Extérieur.


Après une longue marche sans un bruit, où la peur et la crainte étaient les maîtres mots, les hommes de Victor ainsi que Lulla et Jason arrivèrent enfin à destination : Le repaire secret de Victor Zsasz. Personne n’avait confiance en personne, les regards se croisaient et ils étaient loin d’être amicaux.
D’ailleurs, un des hommes demanda à Jason de lui remettre son ou ses armes, bizarrement il ne demanda rien à Lulla.

Un des hommes fît signe à un autre d’ouvrir la porte, le patron allait être fier d’eux. Ils avaient réussi. Malgré l’insistance du détenu, la porte resta fermée. Pour le moment ça ne les étonnait pas, Zsasz faisait bien de s’enfermer dans son bâtiment, on ne sait jamais les visites que l’on peut recevoir. Il était plus prudent de faire croire à une bâtisse abandonnée et fermée pour toujours.
L’homme signalait alors le retour de la mission en s’exclamant assez fort

« Hey ! Patron ! Ouvrez ! C’est nous ! On a la fille. Patron ? Merde, mais qu’est-ce qu’il se passe ? »

Ils devenaient de plus en plus inquiets, Zsasz aurait dû leur répondre, ce qu’il ne faisait pas. Il ne pouvait pas être parti. Visiblement, il tenait beaucoup à cette mission. Certes c’était un être imprévisible, mais pas assez pour abandonner en plein milieu, une mission qui lui tenait tant à cœur. Non, quelque chose n’allait pas, et les fidèles hommes du psychopathe devait le découvrir. Ils mirent alors tout en œuvre pour enfoncer la porte. Cette dernière, bien qu’épaisse, était vieille et fragile, elle ne tiendra pas longtemps face aux assauts des détenus.

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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyLun 6 Fév - 17:32

    Un coup de fil différent... - Page 2 Anna10
    PNJ – Anna Brogan

    L’homme ne voulait pas capituler, malgré la menace du psychopathe à l’égard d’Anna. Elle se retrouvait menacée par la lame contre sa jugulaire, mais finalement l’emprise de Zsasz se fit moindre. Il se résigna à la lâcher et elle resta là, immobile, les yeux dans le vide à se rendre compte de ce qu’il était en train de faire. Le chuchotement lui parvint et elle inclina légèrement son visage, tant affecté par la situation actuelle.

    « Dites-lui que j’aurai tout essayé. »

    Petit à petit, Anna se sentit défaillir, comme accablée par un immense chagrin. Peut-être parce que le fait de voir cet homme l’épargner la touchait plus que ça ne le devait. Elle savait pertinemment qu’en plus d’être dingue, il était méchant. Il se permettait d’ôter des vies, dans d’atroces souffrances. Tout le monde connaissait Zsasz pour ça. Elle le regardait s’éloigner, se rendre à cet homme dont elle ne savait rien. Ce dénommé Lock up.

    Mais une voix les interpella. Elle provenait de la porte par laquelle était partie toute la bande de Zsasz. La poignée tournait dans le vide et ils frappaient contre le pan de la porte avec insistance. Le cœur d’Anna fit un bond dans sa poitrine.

    « Lulla ?! » Cria-t-elle en courant en direction de la porte pour leur ouvrir, ne portant plus aucune attention à Zsasz, son acolyte et leur adversaire.

    ------------------------------------------------------------

    Je marche sans dire mot, jetant quelques coups d’œil méfiant aux hommes de Zsasz qui nous cernent. Je sens la démarche claudicante et régulière de Jason à mes côtés – un quelque chose de rassurant dans notre progression. A tout moment, ces hommes auraient pu se retourner contre nous deux, et pourtant, ils n’en ont rien fait. Les ruelles que nous traversons se ressemblent toutes pour moi. Je suis tellement préoccupée par mon but que je manque d’observation avec ce qui m’entoure. Mais la présence du détective m’inquiète, comme pour me rappeler que s’il est là, c’est seulement à cause de mon égoïsme. Les hommes de Zsasz ralentissent finalement et mes yeux se posent sur la façade du bâtiment qui nous fait face. Sinistre. Mon cœur s’emballe quand je pense que ma mère pourrait être à l’intérieur.

    Puis un homme se tourne vers nous et exige de Jason qu’il lui donne ses armes. Mon regard passe de l’un à l’autre, perplexe avec un brin d’hostilité à l’égard de l’homme de main. Nous désarmer alors qu’ils sont majoritaires ? Ce serait du pur suicide. Et pourtant, il ne me demande pas à moi. Je ne suis pas certaine de vouloir capituler de toute manière.

    Puis, un homme ouvre la voie et tente de rentrer dans le bâtiment, mais en vain. La porte est manifestement verrouillée, et à la tronche que font les hommes de Zsasz, je n’en retiens rien de bon. Mes muscles se tendent, ma respiration s’accélère imperceptiblement et je m’avance d’un pas avant qu’un homme ne me fasse signe de m’arrêter.

    « Hey ! Patron ! Ouvrez ! C’est nous ! On a la fille. Patron ? Merde, mais qu’est-ce qu’il se passe ? »

    Les hommes de Zsasz semblent inquiets et commencent à emboutir la porte à coup d’épaule. Entre le grincement et le bruit sec des coups donnés, j’entends une voix de femme qui crie mon nom. La porte grince et finit par céder. Deux ou trois hommes s’engouffrent par l’entrée, bousculant une frêle silhouette que je reconnais de suite. Je me glisse entre les corps des hommes en mouvement pour la rejoindre.

    « Maman… » – Je lui souffle ça sur un ton effrayé, constatant à quel point elle est maigre et couverte de bleus. « Est-ce que tu m’entends ? »

    Elle semble inconsciente et je ne comprends pas pourquoi. Je lève les yeux sur les hommes de Zsasz qui en viennent à cerner le psychopathe et un autre homme qui tient une matraque et fixe Zsasz d’un mauvais œil. Je dois avoir l’air farouche, à moitié à genoux en tenant la tête de ma mère d’une main fébrile. Quelques hommes ne sont pas encore rentrés dans le bâtiment et bloquent l’entrée en regardant leur chef, ahuris.




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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyLun 6 Fév - 22:18

"Putain de bordel de merde."

Le juron sortit naturellement de ses lèvres. Jason fixait la porte ouverte, la vieille femme dans les bras de Lulla, les hommes de Zsasz entourant leur patron et un homme étrange, armé et surpuissant ; c'était bel et bien le chaos. L'absence de son arme à feu se faisait d'autant plus sentir.

Quelques instants auparavant, il avait dû donner de mauvaise grâce son pistolet à la troupe qui les escortait. Ils avaient également tenté de s'emparer de sa canne, mais il avait été inflexible sur ce plan-là : hors de question de s'en débarrasser. Arguant de son handicap, de sa blessure, de son incapacité à avancer clairement et sereinement sans elle, il haussa même le ton, dans des proportions prudentes bien sûr, pour affirmer son opinion. Il avait réussi à emporter l'adhésion du groupe, plus par leur envie de rejoindre rapidement leur patron que par leur réelle confiance en lui ; ils avaient raison, d'ailleurs.

Jusque-là, il n'avait pas eu à utiliser sa canne - les vraies possibilités de sa canne. Volontairement discret et prudent, il espérait ne s'en servir qu'au dernier moment, et encore éviter si possible. Hélas, vu la situation, il n'avait plus le choix. Les hommes de Zsasz allaient très vite se reprendre, le combat allait s'engager avec l'inconnu d'apparence surpuissant et lui et les Brogan seraient en plein milieu ; ils ne pourraient s'enfuir suffisamment rapidement et assez loin pour éviter les problèmes.
Il devait agir. Maintenant. Et se révéler.

"Lulla."

Le ton était autoritaire, sec - il ne demandait aucune réponse.
Aussi calmement que possible, Bard leva sa canne et posa sa main gauche au milieu. Sa main droite s'entoura autour du pommeau, son index glissant sur le petit bouton discret qu'il savait cacher au milieu dudit pommeau. Tenant la canne comme un fusil, il menaça alors Zsasz et ses hommes en commençant à reculer.

"On s'en va."

Il savait que la situation allait exploser sous peu, et que tout allait devenir encore plus anarchique et chaotique. Si l'un de leurs ennemis fonçait vers eux, il n'hésiterait pas : même s'il détestait tuer, il n'avait hélas pas le choix ici. Pour le reste, il utiliserait son autre surprise, même s'il était moins à l'aise avec cet aspect de sa canne.
Lentement, prudemment, le détective privé reculait et fixait alternativement chaque adversaire potentiel. Ca allait devenir moche, mais toujours moins que la gueule de celui qui oserait s'en prendre en premier à son petit groupe.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyMar 7 Fév - 20:05

Lyle était prêt à bondir sur son adversaire. Il savait que sa maigre tentative d'intimidation et de menace ne fonctionnerait pas sur le psychopathe, cette dame allait y passer et, hélas, il n'aurait rien pu faire de plus. Il attendait le moment pour pouvoir bondir sur le malade et le rouer de coups, lorsque, soudain, une expression d'étonnement put se lire dans ses yeux. Zsasz relâcha l'otage et jeta son arme avant de s'avancer vers le justicier.

*Quoi ?... Il se rend... ?"

Bolton jeta un regard derrière lui pour voir si Bill ne s'apprêtait pas à l'attaquer dans le dos, pour vérifier qu'il ne s'agissait pas d'une ruse. Mais non, l'homme de main restait immobile, et Zsasz se rendait réellement. C'était impensable, inimaginable et c'était bien la première fois. Comment avait-il pu abandonner le triste sort qu'il réservait à sa victime ? Comment pouvait-il se rendre sans même essayer de le tuer, ou de fuir ?

*Est-il possible qu'il ait changé ? Qu'il ait obtenu une conscience ?.... Non !... Cela ne se peut pas ! Pas ici ! Pas à Arkham City ! Il n'a pas pu changer sans loi, sans ordre, ni discipline !*

"Bonne décision !" s'exclama t-il, essayant de masquer son étonnement.

Il était presque déçu que Zsasz ne lui procure pas une bonne raison de lui flanquer une raclée, ne lui permette pas de pleinement justifier son futur acte. Mais la prise d'otage, la menace d'autrui, était une raison suffisante pour qu'il puisse passer ses nerfs sur le psychopathe, surtout que le fait qu'il se rende avait eu le don d'énerver Lyle. Il serra bien le manche de sa matraque dans sa main, reculant légèrement son bras pour s'apprêter à le frapper de toutes ses forces, lorsque...


« Hey ! Patron ! Ouvrez ! C’est nous ! On a la fille. Patron ? Merde mais qu’est-ce qu’il se passe ? »

Il interrompit son geste et tourna la tête vers la porte d'entrée.

*Quoi, déjà ? Zut ! Il faut que je les retarde !*

Il sembla se fouiller durant un instant avant de s'apercevoir qu'il n'avait pris aucun de ses verrous personnels et adaptables sur lui. Décidément, sa première sortie était plutôt bâclée.
C'est alors que la vieille dame se mit à courir vers la porte en criant le prénom d'une fille. La situation devenait de plus en plus incompréhensible, apparemment les hommes de Zsasz avaient kidnappé une autre fille qui semblait être une proche de la dame.


"Non, attendez ! N'ouvrez-pas !" s'exclama t-il à l'encontre de la vielle femme en brandissant une main devant lui.

Lorsqu'il entendit les bruits des hommes de main tentant de défoncer la porte et qu'il vit celle-ci trembler, il se rua à son tour vers la porte d'entrée dans l'espoir de les retenir.


"Enfoiré de Zsasz, une victime ne te suffit pas ? Il faut que tu en captures une autre !" s'exclama t-il en courant.

Il venait de comprendre pourquoi Zsasz s'était rendu : il attendait que ses hommes de main reviennent pour pouvoir s'occuper de Lock-Up.

Il s'apprêta à bousculer la vieille dame pour pouvoir se mettre devant la porte et empêcher les sbires de la défoncer, mais aussitôt la porte s'ouvrit et plusieurs hommes s'engouffrèrent dans le bâtiment.


"Merde !" ragea t-il entre ses dents.

La vieille dame fut bousculée par plusieurs hommes de main avant qu'une femme plus jeune se dépêche vers elle pour la prendre dans ses bras. Lyle ne comprenait plus rien, il était complétement paumé.

De plus, un autre homme fit son apparition, il pointa une canne vers les sbires de Zsasz comme s'il s'agissait d'un fusil, chose plutôt surprenante qui valu un haussement de sourcil de la part de Bolton. L'homme commença à reculer, apparemment il voulait sauver les deux femmes mais... Que faisait-il parmi les hommes de main de Zsasz ? Peut-être s'était-il fait passer pour l'un d'entre eux avant de sortir de sa couverture pour les sauver ?


*Je ne comprends plus rien, mais ça a l'air d'être la merde !* pensa t-il.

Il serra fermement sa matraque de la main gauche et son bâton électrique de la main droite, tandis que ses yeux ne cessèrent d'aller de droite à gauche et de gauche à droite, s'apprêtant à foncer dans le tas au moindre geste brusque. Il n'était même pas sûr de qui il fallait taper et qui il fallait protéger, dans cette histoire. Sa seule certitude étant qu'il devait menotter Victor.
Finalement, son regard se fixa sur l'homme à la canne étrange.


"T'es dans quel camp, gaillard ? Celui de la justice, ou celui de Zsasz ?"
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyMer 8 Fév - 19:23

Ça y est. Les hommes de Zsasz sont entrés dans le bâtiment après avoir forcé la porte. Lulla fonça directement, et un peu inconsciemment en direction de sa mère. Cela peut se comprendre, après tant de temps, Lulla avait presque perdu espoir de là retrouver vivante. Pourtant, ce jour est arrivé.

Tous les hommes de main de Victor entourent leur chef à présent, ce qui le met dans une situation avantageuse. D’ailleurs, le psychopathe s’empressa de ramasser sa fameuse lame. Victor était sûr de lui maintenant. Il pensait avoir le temps de discuter avec Lulla, de tout lui expliquer, presque calmement, mais l’homme qui était avec elle, l’homme qui semblait là protéger s’était mît à menacer Zsasz et ses hommes avec ce qui semblait être à première vue une simple canne. Victor se mît à parler, presque à lui-même et assez aisément :

« Tiens donc, le même système de canne que ce cher Oswald…Tu sais..Je déteste ce mec !..Et tout ce qui lui ressemble. »

L’homme toujours menaçant ordonna à Lulla de le suivre pour s’en aller. La situation pouvait dégénérer à tout moment. Pendant ce temps Lyle semblait complétement perdu et désemparé. Lui qui pensait sortir vainqueur de son altercation avec Zsasz, un peu trop facilement à son goût d’ailleurs, se trouvait dans une situation bien délicate. Il demanda au compagnon de Lulla de choisir un « camp ». Mais c’était impossible, car il n’y avait pas vraiment de camp à choisir, il n’y avait pas vraiment de bien et de mal dans cette histoire. Les méchants tentaient de réalisaient des bonnes choses et les gentils faisaient tout pour leur en empêcher. Comment choisir ?

D’un coup, Victor tapa violemment sur son bureau, où étaient disposés ses ordinateurs, afin de requérir toute l’attention de ses « invités ».

« Messieurs-dames, tout d’abord, bienvenue chez moi. Je suis désolé pour le désordre…Et aussi pour le manque d’espace. Pour cela, vous allez devoir nous aider à faire de la place en ayant la gentillesse de foutre le camp, sinon…Nous serons forcés, mes hommes et moi-même, de faire le ménage à notre façon. Mais avant, je vais m’adresser à chacun de vous.
Lulla, je vous ai promis que vous retrouveriez votre mère, là voici. Je suis désolé de « l’état » dans lequel elle se trouve mais elle était déjà comme ça quand nous l’avons trouvé. A présent, je vous prierai de sortir de chez moi, et j’espère très sincèrement ne plus jamais vous revoir.
Je pense que le jeune homme à la canne se fera un plaisir de vous raccompagner, et même si ce n’est plus mon problème…Faites attention dehors Mademoiselle Brogan. »


Les propos de Zsasz étaient très durs. Il parlait d’un ton très sec, mais il paraissait à la fois sur de lui. Il se tourna ensuite vers Lyle et il s’approcha de lui.

« Bien, à nous maintenant. Voyons, qui pourrait se cacher sous ce masque…Le même homme qui se prend, toutes les nuits, pour une chauvesouris ? Non, tu n’as pas son talent. Pourtant, ton visage m’est familier. Alors, nous allons vérifier ça tout de suite. Ôte ton putain de masque et montre-nous ton vrai visage. Un geste brusque, et mes hommes te font la peau. C’est compris ? »

Zsasz était redevenu comme avant, le psychopathe qui aimait s’amuser avec ses victimes, pour ensuite les liquider sans merci. Il se fichait qu’une flic était là, ainsi qu’un autre homme, qui semblait être un détective lui aussi. Il savait que pour leur bien, il ne fallait pas qu’ils restent longtemps chez lui. Deux des hommes, gardaient la porte ouverte pour laisser passer Lulla, sa mère et l’autre homme. Tous les autres avaient les yeux rivés vers le psychopathe et l’homme masqué. Victor ne portait plus d’intérêt aux Brogan, il avait trouvé un nouveau « passe-temps », et puis après tout, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas tué.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyMer 8 Fév - 20:20

    Je fais face à un bordel sans nom. Mon regard affolé passe des sbires de Zsasz à lui-même avant de s’attarder sur cet homme armé de matraques dont le visage est dissimulé sous une sorte de cagoule noire. Puis c’est la voix de Jason qui m’interpelle.

    "Lulla."

    C’est sans appel. Je le regarde, tentant de ravaler toute l’incompréhension et l’appréhension qui me transit. Le détective soulève doucement sa canne et en braque le bout sur les « ennemis » ce qui a le mérite de m’arracher un regard interrogateur. En quoi serait-ce étonnant que Bard dissimule un flingue en guise de canne ? Décidément, Bard nous réserve plein de surprises.

    "On s'en va." – Son ton est tranchant. Il ne semble pas avoir l’envie de s’attarder dans le coin pour voir ce qu’il s’y passe.

    Je le comprends. Mes prunelles se reportent sur ma mère, inconsciente dans mes bras. Elle qui semble si fragile et perdue. Zsasz émet une petite menace à l’égard de Jason en constatant l’arme improvisée mais je ne lui jette pas un seul regard, trop occupée à essayer de faire reprendre conscience à ma mère. Même si en y pensant bien, je tique quand il mentionne Cobblepot.

    "T'es dans quel camp, gaillard ? Celui de la justice, ou celui de Zsasz ?" – Demande alors l’inconnu masqué à Jason.

    Apparemment, ce type n’est pas un des leurs, ce qui ne veut pas non plus dire qu’il est réglo. Pour se jeter dans le repaire de Zsasz, il faut être sacrément timbré… Ou comme moi, complètement inconscient. La tension est largement palpable dans la situation actuelle. Je chuchote des mots à l’oreille de ma mère pour tenter de la ramener parmi nous. A côté de moi, je sens la nervosité du détective, sa canne en main. Puis c’est au tour de Zsasz de prendre la parole, avec cette voix si caractéristique du timbré qu’il est. J’ai du mal à imaginer que quelques semaines auparavant, j’avais croisé sa route et l’avais côtoyé de très prés.

    « Lulla, je vous ai promis que vous retrouveriez votre mère, là voici. Je suis désolé de « l’état » dans lequel elle se trouve mais elle était déjà comme ça quand nous l’avons trouvé. A présent, je vous prierai de sortir de chez moi, et j’espère très sincèrement ne plus jamais vous revoir.
    Je pense que le jeune homme à la canne se fera un plaisir de vous raccompagner, et même si ce n’est plus mon problème…Faites attention dehors Mademoiselle Brogan. »


    Je lui jette un regard méfiant, un bras sous la tête de ma mère inconsciente et mon autre main sur son visage. Zsasz avait tenu sa promesse. Il m’avait aidé à la retrouver, et bien que tout ceci paraisse inconcevable, cela semblait bel et bien vrai. Je ne réponds rien au psychopathe, optant pour réveiller ma mère à coup de baffes modérées. Tous les sbires de Zsasz avaient cerné l’homme masqué et maintenant, toute l’attention du psychopathe lui était destinée.

    « Bien, à nous maintenant. Voyons, qui pourrait se cacher sous ce masque…Le même homme qui se prend, toutes les nuits, pour une chauvesouris ? Non, tu n’as pas son talent. Pourtant, ton visage m’est familier. Alors, nous allons vérifier ça tout de suite. Ôte ton putain de masque et montre-nous ton vrai visage. Un geste brusque, et mes hommes te font la peau. C’est compris ? »

    Un justicier, ici ? Avec ce genre d’armes, il me fait plus penser à un garde d’Arkham qu’autre chose. Je me sens incapable de tourner les talons et de le laisser là, même si je ne sais rien lui. Jason va me haïr, c’est sûr. Ma main glisse dans la poche de mon sweat et j’en retire lentement mon arme. Je me redresse, braquant le canon sur le petit groupe de criminels.

    « Tu as tenu ta promesse, et je t’en suis reconnaissante Zsasz. Maintenant, tu vas laisser l’homme masqué repartir avec nous et tu pourras reprendre le cours de ton existence. En espérant que nos routes ne se croisent pas à nouveau. » – Mon ton est aussi autoritaire que celui du détective. D’ailleurs, je devine son regard sur moi. Il doit définitivement me prendre pour une folle.

    Mon regard passe de Zsasz, le visage couvert de cicatrices, à l’homme masqué qui reste immobile. Je suis presque sûre de faire une connerie. Me barrer d’ici avec ma mère et le détective serait tellement plus simple. Mais voir un type en pâture à un psychopathe tel que Zsasz et ses sbires ne me met pas en confiance.

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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyJeu 9 Fév - 15:37

"Putain de bordel de merde."

Le même juron sortit de sa bouche en voyant l'attitude de Lulla. Alors que Zsasz avait, étonnamment, tenu sa promesse, alors qu'il les laissait repartir avec sa mère vivante et sans leur avoir fait subir des tests ou de violences monstrueux, voilà que l'inspectrice voyait s'éveiller une once d'héroïsme et de conscience elle - elle ne voulait pas laisser l'autre psychopathe en justaucorps. Lui qui lui avait demandé dans quel camp il était, lui qui avait foncé tête baissée dans le quartier général d'un dégénéré pervers se voyait maintenant sous la protection de Brogan, avec sa seule arme à feu et sa mère inconsciente.

Elle était folle. Et stupide. Et débile. Et crétine. Et inconsciemment. Et foncièrement conne.
Mais, bordel de merde, lui aussi alors l'était.

Jason inspira longuement en continuant à fixer la scène et ses acteurs. Zsasz n'accepterait pas la décision de Lulla, et sa pitié s'arrêterait certainement là. Lui-même n'avait plus son arme à feu, et venait de lui promettre pas mal d'heures de souffrance s'il ne prenait pas l'occasion de fuir qui se présentait à lui. Evidemment, le seul geste qu'il fut capable de faire fut d'appuyer sur le bouton de sa canne.
Une détonation se fit entendre, une petite explosion apparut au bout de la canne et une balle fila alors dans la direction visée par le détective privé - Victor Zsasz en personne.

Bard s'était longuement entraîné au tir, et était devenu assez doué dans cet exercice difficile. Il avait donc beaucoup de chance de parvenir à toucher leur adversaire là où il le voulait, à savoir au milieu de la poitrine. Il voulait le blesser et l'handicaper au maximum, et il n'avait pas trouvé de meilleur endroit pour cela. Malheureusement, il venait de gâcher la seule balle présente dans sa canne - mais les autres n'étaient pas forcés de le savoir.

"TOUT LE MONDE FERME SA PUTAIN DE GUEULE ! LE JUSTICIER ET NOUS, ON SE CASSE ET PERSONNE NE BOUGE SINON JE L'ALLUME !"

Sa voix était dure, autoritaire et totalement psychotique. Même si ses lunettes cachaient encore ses yeux, il était clair qu'ils devaient être rougis par la rage qui l'habitait. Tenant encore sa canne comme s'il pouvait encore tirer, il menaça successivement les hommes de Zsasz ici présents, prêt à sortir la deuxième "surprise" si l'un d'eux faisait mine de le contredire.
Il fit également signe avec sa tête à Lock-Up, à Lulla et à sa mère de reculer pour le suivre. Toutes ces conneries avaient suffisamment duré.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyVen 9 Mar - 20:11

Au fil des explications de Zsasz, tout s'éclaircissait. Alors, apparemment ce tueur en série avait aidé cette fille à retrouver sa mère ? C'était vraiment bizarre, cette histoire. Lyle ne parvenait pas à comprendre le motif qui animait le criminel, lui qui n'avait fait que tuer durant des années. Il pouvait avoir une conscience, finalement ? Mais peu importe qu'il essaie de se racheter ou non, Lyle savait bien que Victor devait payer pour tout ce qu'il avait fait aux innocents. Après quelques explications, le psychopathe se mit à le menacer.

*Retirer mon masque ?! Pas question !*
pensa t-il.

Alors qu'il s'apprêtait à répondre, la fille prit la parole et braqua son arme sur les hommes de Zsasz, dans le but de sauver Lyle. Ce dernier trouva l'intention vraiment appréciable, mais il n'était pas question qu'il parte d'ici les mains vides. Il était venu pour Zsasz, et il comptait bien repartir avec ! C'était un être bien trop dangereux pour qu'on puisse le laisser en liberté à Arkham City. A peine quelques secondes après la tentative de Lulla de sauver le justicier, l'homme à qui il avait demandé dans quel camp il était tira sans préavis sur le criminel et se mit à crier comme un furieux ! Il n'avait pas l'air bien dans sa tête celui-là... Lock-Up devrait s'en méfier à l'avenir, mais pour le moment il voulait le faire venir avec eux.


"Comment ça, 'on se casse' ? On ne peut pas laisser cette vermine en liberté ! Il est beaucoup trop dangereux, combien de personnes va t-il encore tuer si on le laisse ici ?!" s'exclama t-il.

Les ennemis étaient plus nombreux et la situation très dangereuse, mais Lyle savait qu'ensemble ils avaient une chance de les faire taire, surtout après ce tir surprenant du type à la canne ! Il ne pouvait pas se résoudre à partir maintenant, surtout pas après que l'autre ait blessé Zsasz. D'ailleurs, il tourna la tête vers le tueur pour vérifier s'il avait été touché ou non...


[HRP : Toutes mes excuses pour ce retard considérable... J'ai été très occupé ces dernières semaines. ]
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyDim 11 Mar - 16:02

« Tu as tenu ta promesse, et je t’en suis reconnaissante Zsasz. Maintenant, tu vas laisser l’homme masqué repartir avec nous et tu pourras reprendre le cours de ton existence. En espérant que nos routes ne se croisent pas à nouveau. »

Ces mots blessèrent Zsasz. Après tout ce qu’il avait fait pour elle, elle ne voulait pas le laisser s’amuser un peu…C’était évident, ce n’était et ça ne resterait qu’une flic, peu importe la situation. C’est cela même que Victor détestait dans la notion du « bien »…Les principes…Les putains de principes et de règles à respecter, toujours. Le psychopathe tourna son regard vers Lulla :

« Malheureusement, mes engagements qui me liaient à vous sont terminés, je n’ai plus rien à vous devoir, et c’est pour cela…Que je vais le tuer. »

A l’instant précis ou Zsasz allait mettre ses menaces à exécution, un coup de feu se fît entendre. L’homme aux multiples cicatrices venait de se faire tirer dessus. La balle se logea dans la peau de Victor, à gauche un peu au-dessus de la poitrine. Le psychopathe s’écroula, laissant tomber sa lame. Aussi bizarre que cela puisse paraître, Victor ne s’était jamais fait tirer dessus.
Bill, qui était sans doute l’homme le plus fidèle de Zsasz accourut vers lui.

« Monsieur Zsasz, monsieur Zsasz…répondez moi !! »

Victor, bien que conscient, était très sonné et dans l’incapacité de répondre tout de suite. L’homme qui venait de lui tirer dessus menaça les autres complices du psychopathe. Il se mît à hurler, et à ordonner à Lyle de le suivre pour s’enfuir. Lock-up refusa, il voulait profiter de la situation et pourquoi pas, achever Victor.

Bill se leva dans un excès de fureur, lui qui n’était pas du tout du genre violent…Enfin, c’était le moins violent des alliés de Zsasz. Il se mît à Hurler sur Lyle :

Mais vous êtes complétement inconscient mon pauvre ami, si vous ne les suivez pas maintenant, vous allez vous faire tuer. Croyez-moi, ces gens-là n’attendent qu’une chose, c’est de vous faire la peau…La plupart sait à peine parler, ils ne vivent que pour servir un homme, et cet homme vient de se faire tirer dessus. Pas par vous j’en conviens, mais comme nous sommes dans l’obligation de les laisser partir…Si vous ne les suivez pas maintenant, ils se feront un plaisir de se venger sur vous.

Bill était plus qu’utile dans cette « équipe ». Il ne savait pas vraiment se battre, mais il s’y connaissait parfaitement en informatique, en psychologie et même en médecine, ce qui dans le cas présent, pouvait s’avérer nécessaire. Et là, il venait de se comporter comme un chef, comme quelqu'un de fidèle et de courageux. C'est à ce moment précis que Victor perdit connaissance.
Après son discours, Bill retourna s’occuper de Zsasz en espérant que tout le monde s’en aille car la situation pouvait empirer.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyLun 12 Mar - 17:25

    J’entends bien Jason rager à côté de moi. Il doit me détester pour agir de la sorte, et j’avoue ne pas en être très fière. P’têtre bien parce que je n’ai pas envie qu’un massacre s’ensuive et que ce type qui s’improvise justicier y passe. Je ne connais rien de lui – je pourrais aussi bien tourner les talons et sortir ma mère de toute cette merde. Mes mots semblent affecter le psychopathe, et j’imagine que toutes ses bonnes volontés envers moi et ma mère ont du s’enlever avec mon ordre inquisiteur.

    « Malheureusement, mes engagements qui me liaient à vous sont terminés, je n’ai plus rien à vous devoir, et c’est pour cela…Que je vais le tuer. »

    Mon arme est toujours pointée en direction de Zsasz et de sa troupe, mais je me sens incapable de tirer ou de faire quoi que ce soit pour l’arrêter. Alors que je bloque, mon visage troublé par l’inquiétude, une détonation retentit. Je tourne mon visage vers Jason, interloquée. Le détective venait de tirer sur Zsasz.

    "TOUT LE MONDE FERME SA PUTAIN DE GUEULE ! LE JUSTICIER ET NOUS, ON SE CASSE ET PERSONNE NE BOUGE SINON JE L'ALLUME !" – Crache Jason avec un tel emportement que ça me fait frémir.

    Le psychopathe s’écroule au sol, blessé. Je ressens une légère pointe d’inquiétude qui me comprime le cœur mais j’essaie de faire taire cette stupide sensation. Depuis quand j’éprouve de la compassion pour des tueurs ? Ma mâchoire est toujours décrochée de surprise. Je regarde Jason puis je reviens surveiller les autres hommes présents dans la pièce. Mes mains sont moites et ma respiration se fait plus rapide.

    "Comment ça, 'on se casse' ? On ne peut pas laisser cette vermine en liberté ! Il est beaucoup trop dangereux, combien de personnes va t-il encore tuer si on le laisse ici ?!" – C’est la voix du justicier qui se fait entendre alors que les hommes de main de Zsasz s’activent autour de son corps inerte. Est-il mort ? Autant de questions qui me viennent à l’esprit jusqu’à ce que je réalise que le justicier ne compte pas en rester là.

    Je fusille l’homme du regard. Pour qui se prend-t-il ? Arkham City n’est-t-elle pas déjà une prison ? A quoi cela servirait d’enfermer Zsasz dans un endroit plus étroit ? Arkaham City est déjà une grosse blague, mais ce que compte faire le justicier me semble encore plus inconsidéré.

    « Ne soyez pas stupide ! »

    J’ai légèrement baissé mon arme, mon corps tendu de fureur. Je jette un regard méprisant au justicier. Soudain, une voix vient trancher dans le vif. Celle d’un des hommes de Zsasz.

    Mais vous êtes complétement inconscient mon pauvre ami, si vous ne les suivez pas maintenant, vous allez vous faire tuer. Croyez-moi, ces gens-là n’attendent qu’une chose, c’est de vous faire la peau…La plupart sait à peine parler, ils ne vivent que pour servir un homme, et cet homme vient de se faire tirer dessus. Pas par vous j’en conviens, mais comme nous sommes dans l’obligation de les laisser partir…Si vous ne les suivez pas maintenant, ils se feront un plaisir de se venger sur vous.

    Je n’avais jamais cru entendre ça de la bouche d’un des sbires de Zsasz. Si pertinent et juste. Mais peut-être que l’excès de zèle du justicier lui permettra de finir en beau trophée pour le psychopathe. Je range mon arme dans ma poche, jetant un regard affolé autour de moi.

    « Dites lui que je suis désolée. » Prononcé-je à l’égard de l’homme qui avait pris la parole. Bien sûr, ceci concernait Zsasz, et cela semblait fou, mais il fallait que je le dise.

    « Qu’est ce que… Vous avez fait ?! »

    Je me retourne vers ma mère, qui a repris conscience et s’est redressée sur ses genoux, jetant un regard fou autour d’elle. Je lui attrape les bras pour l’aider à se redresser mais celle-ci se rebiffe en me collant une gifle. Je la reconnais. Celle qu’elle est quand elle est folle.

    « Ton père et maintenant lui ! Tout meurt autour de toi Lulla ! »

    Il ne manquait plus que ça. Mon cœur se serre alors que je la vois me regarder avec mépris. Mon air offusqué laisse place à un visage fermé et j’attrape ma mère par le bras pour la pousser à l’extérieur du bâtiment. Bien sûr, elle ne se laisse pas faire, mais il est facile pour moi de la dominer vu comment elle est maigre et faible aujourd’hui. Le sort du justicier ne m’intéresse guère – j’espère seulement qu’il aura l’idée de nous suivre plutôt que de rester bêtement à prendre de si gros risques. Une fois dehors, ma mère pousse des cris, avant de se laisser tomber au sol, s’écorchant les genoux contre le bitume. Je la regarde, plus froidement que voulu.

    « Je viens te retrouver et c’est ça que tu m’dis ? Putain, si j’avais su j’t’aurais peut-être laissé crever dans cet enfer. »

    Je suis méchante et je n’arrive pas à le regretter. Les nerfs qui lâchent, j’imagine. Elle sanglote, me jetant des regards où ce que j’y lis ne me plait pas.

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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyLun 12 Mar - 23:30

Jason s'approcha de madame Brogan, allongée sur le sol et qui trouvait que le moment était bien choisi pour faire une crise de folie. S'il était relativement patient avec les malades, spécialement les malades mentaux, il n'avait guère envie de perdre du temps alors que le gang de Zsasz en était encore à vérifier si leur maître était bien vivant. Ils n'avaient qu'une petite fenêtre, de quelques minutes à peine, pour s'enfuir et éviter le contre-coup de son acte.

"TA GUEULE LA VIEILLE !"

Il ne pouvait pas se permettre de traîner un boulet.
Ce fut pour cela qu'il la gifla extrêmement fort, faisant claquer sur sa joue ridée le plat de sa main libre avec plus de brutalité que jamais. Et sans aucun remords.

"MAINTENANT ON SE CASSE, OK ? OK ?!"

Avec sa main libre, Bard la fit se relever très violemment, et la poussa en avant, permettant à sa fille de la rejoindre et de la faire s'enfuir avec eux. Il ne pensait plus au pseudo-justicier, qui avait fait le pari stupide de rester sur place pour subir les foudres des troupes de leur adversaire principal ; s'il était suicidaire, qu'il gère ça avec son propre karma, lui n'en avait plus le temps.

Malgré son handicap et sa blessure, il courut aussi rapidement qu'il le pouvait, jetant de réguliers coups d'oeil en arrière en continuant de menacer le gang de Zsasz. Même s'il n'avait plus de balle dans sa canne, eux ne le savaient pas et auraient certainement quelques hésitations avant de partir à leur poursuite ; s'ils avaient encore quelques secondes, quelques instants, ils pourraient s'en sortir - mais ce serait vraiment injustifié.
Jusque-là, Lulla et lui avaient tout mal fait : ils n'étaient arrivés ici que par chance, que par hasard mais il en avait assez. Maintenant, le détective privé prenait les choses en main et n'avait aucun remords. Marche ou crève. Et il ne voulait pas crever aujourd'hui.

Son objectif était clair : parvenir au coin de rue et d'immeuble en face d'eux, pour s'enfuir dans les petites ruelles et éviter d'être rejoints par leurs poursuivants.
Et il ne laisserait personne l'empêcher de réussir - madame Brogan comprise.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyMar 13 Mar - 0:34

    Alors que mes yeux sont toujours braqués sur elle dans un mélange de fureur et de dépit, le détective intervient en la giflant brusquement. Avec une telle violence que je regarde la scène dans une consternation à la limite du choc. Il semblerait que Bard ait complètement pété un plomb, comme si il était sous l’emprise de quelque chose. D’abord Zsasz, maintenant ça. Décidément, j’en serais arrivée à me poser beaucoup de question si je ne bouillais pas autant de colère.

    "TA GUEULE LA VIEILLE !"

    Ma mère se tortille de douleur sous la gifle et je peux d’ores et déjà voir la trace rouge marquer sa joue.

    "MAINTENANT ON SE CASSE, OK ? OK ?!"

    Un putain de névrosé ou un psychotique ! Voilà ce à quoi j’avais l’impression d’avoir à faire. Pour un ancien du GCPD, voilà de quoi me laisser perplexe. Il attrape brusquement ma mère par le bras pour la relever et la pousser vers la rue. Je me contrôle pour ne pas lui coller directement une droite. Pour le moment, s’éloigner du bâtiment est la meilleure des initiatives que l’on puisse avoir. Je glisse mon bras sous celui de ma mère pour l’entraîner dans ma course. Le détective est devant et je lutte un peu pour forcer ma mère à ne pas ployer les genoux. Elle pousse des grognements et sa joue commence à adopter une couleur violacée inquiétante. Arrivée au-delà de quelques bâtiments, je jette un œil en arrière là où je constate que nous ne sommes pas suivis. Mais je me sens brusquement déséquilibrée par ma mère qui s’écroule au sol, à bout de force.
    Le détective ne tarde pas à faire une nouvelle remarque. Une de trop. Je le rejoins en deux foulées et je l’attrape par la gorge pour violemment le plaquer contre le pilier du bâtiment qui nous borde.

    « Ne refais plus jamais ça. Ne t’avise même pas de la toucher ou de lui hurler dessus comme tu viens de le faire ! » – Que je lui lâche. De mon autre main, je lui retire ses lunettes histoire d’être bien certaine qu’il pige ce que je lui dis. Je suis hors de moi et Bard a largement dépassé les bornes. « Alors tu vas vite fait regagner ton sang froid, Jason, ok ? »

    Mon ton se fait moins sévère à la fin. Je redoute un peu sa réaction, vu comment le détective a pété un plomb ces dix dernières minutes – mais je me suis sentie obligée de mettre les choses au clair, car je n’accepte pas que l’homme se permette de se défouler sur ma mère qui vient de vivre un enfer.


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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyMar 13 Mar - 12:55

Sans ses lunettes, Lulla put découvrir les yeux de Jason. Usés, fatigués, exorbités même, ils étaient entourés d'énormes cernes marquant son extrême lassitude. Cependant, ce qu'elle y voyait était bien différent : elle y découvrait une colère féroce, difficilement contrôlée, et qui ne rêvait que d'être libérée pour lui montrer ce qu'il en coûtait de s'en prendre ainsi à lui. La jeune femme sentait alors combien son "associé" était un être violent, mais qui faisait des efforts surhumains pour se contrôler - jusqu'à présent.

Avec des gestes lents et sûrs, il lâcha sa canne et posa ses deux mains sur les deux poignets de l'inspectrice. Sans violence, mais avec fermeté, il la fit lâcher sa gorge et récupéra ses lunettes de soleil, qu'il reposa très calmement sur son nez. Toujours le dos collé au mur derrière lui, toujours serein d'apparence, il ouvrit lentement la bouche pour parler d'une voix posée mais très neutre... très détachée, presque terrifiante.

"J'ai fais ce que j'ai dû pour nous sortir de là et nous sauver - c'est mon contrat. Ta mère allait nous ralentir et offrir une chance au gang de Zsasz de se rappeler que je venais de tirer sur leur chef, un psychopathe notoire qui est fiché comme un des pires assassins de cette ville. Je ne regrette pas de l'avoir frappé."

Bard remit en place son col de veste en cuir et chercha calmement dans sa poche son paquet de cigarettes. A quelques centimètres à peine, il alluma un des tubes de papier et de tabac, ne faisant aucun effort pour éviter à Brogan la fumée ; elle ne le méritait pas.

"Je suis désolé d'en être arrivé là, mais je n'avais pas le choix. Tu m'as engagé pour un contrat, et je le remplis. Je préfère que tu m'en veuilles et que tu ais à soigner ta mère plutôt qu'on pourrisse dans un coin d'Arkham City et que le seul souvenir qu'on ait de nous soit trois foutues marques sur le foutu corps de Zsasz."

Il soupira longuement de la fumée, fixant soudainement madame Brogan ; il ne l'avait pas loupé. Le détective privé n'avait pas voulu en arriver là et allait aussi fort, mais la vieille ne lui avait laissé aucune autre solution.
A regret, il passa sa main libre dans sa veste de cuir, chercha quelques secondes et tendit un tube de médicaments à Lulla.

"Anti-douleurs. Très puissants. Ca lui permettra de tenir."

Pour elle, il venait de sacrifier les dernières pilules qui devaient lui servir à s'en sortir ici, une fois qu'il aurait ramené l'inspectrice et sa mère - mais il aurait préféré crever plutôt que de le dire.
Jason récupéra sa canne, se dégagea de l'emprise de la jeune femme et se mit à lentement marcher vers une des ruelles, pour se diriger vers les douanes et leurs sorties. Ils n'avaient aucun temps à perdre, il espérait que tous ici en avaient bien conscience maintenant.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyMer 14 Mar - 21:27

Tandis que Lyle avait exprimer son envie de mettre la main sur Zsasz ici et maintenant, l'un de ses sbires, celui même qu'il avait assommé d'un coup de matraque mais qui était revenu à lui et l'avait attaqué par derrière, et qui semblait être le plus proche du psychopathe aux cicatrices, s'exclama à l'encontre de Bolton qu'il était complètement stupide, et que s'il restait, il risquait de se faire massacrer. Tentative d'intimidation désespérée, ou bien volonté sincère de le sauver en lui disant de fuir ? Lyle penchait surtout pour la première solution. Après tout, les criminels étaient tous les mêmes. Donc, s'il essayait de l'intimider, cela signifiait qu'il craignait pour sa peau, et que donc Lock-Up avait toutes ses chances !

Mais malheureusement pour lui, le type à la canne-fusil avait complétement perdu les pédales. Il hurla de nouveau en giflant la vieille dame qui avait reprit ses esprits, avant de prendre les deux femmes et de sortir de la pièce. Lock-Up analysa la situation. Bon, il était vrai que les hommes de Zsasz étaient assez nombreux. Et puis bien armés. Maintenant que ceux qu'il avait considéré comme des alliés étaient partis, ses chances de parvenir à capturer le criminel étaient grandement réduites. Toutefois, Zsasz s'était pris une balle dans la poitrine... Il devait être mort, ou en tout cas, il n'en avait plus pour très longtemps. Bolton était venu pour lui à la base, donc s'il était mort, il n'avait plus besoin de le capturer. Et puis, dans sa piaule actuelle, en attendant d'avoir de vraies cellules, il n'avait pas assez de place pour enfermer tous ces moins que rien. Il devait se concentrer principalement sur les gros poissons, car la petite vermine ne pouvait rien faire sans leader et ne représentait qu'une menace très légère. De plus, il n'avait sur lui qu'une paire de menottes, et était venu à pied, sans sa fourgonnette. Cela serait trop compliqué de capturer tous ses hommes de main. Avec Zsasz mort, il devait se concentrer sur un autre criminel de grande ampleur.
Après mûre réflexion, il se dirigea donc vers la sortie.


"Vous avez de la chance !" s'exclama t-il en hochant son index devant lui comme pour mimer le geste 'attention à toi'.

Puis, une fois dehors, il voulut refermer la porte derrière lui, mais celle-ci avait été défoncée.
Il regarda alors le fou hurleur et les deux femmes qui courraient à quelques dizaines de mètres de lui, et se mit à courir vers eux. Ils bifurquèrent dans une ruelle, et Lock-Up les suivit. Il trouva finalement la vieille dame à terre, la femme plus jeune à côté, et le type en train de partir.


"Hey ! Attendez !" s'exclama t-il en courant vers eux.

Arrivé à quelques mètres, il ralentit pour se mettre à simplement marcher vers eux. Il se dirigea d'abord vers la fille, qui était la plus proche de lui, et lui présenta sa main droite pour la lui serrer.


"Merci pour le coup de main... "

Il regarda également le fou furieux par dessus l'épaule de la fille.

"Je ne cautionne pas les morts... Mais Zsasz le méritait bien, après tout ce qu'il a fait."

En fait, il méritait même pire que la mort : l'enfermement à vie. Mais maintenant, c'était trop tard, car Lyle pensait que Zsasz était bel et bien mort ou alors condamné.

"Je m'appelle Lock-Up. Et vous, qui êtes vous ? Vous n'avez pas l'air d'être des criminels..."

*Sinon, ils m'auraient laissé mourir.*

En fait, le fou furieux avait quand même une attitude de criminel, mais il semblait être en quelque sorte contrôlé par la fille. Avec cependant quelques excès de folie auxquels elle ne pouvait rien faire.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyMer 14 Mar - 23:21

Juste avant de partir, Lulla adressa un dernier mot aux sbires de Zsasz. Elle leur demanda de transmettre ses excuses à Victor lorsqu’il sera réveillé…S’il se réveille. Bill le ferait, il a toujours considéré Lulla comme quelqu’un de bien. De toute façon, il rejoignait à chaque fois les idées de son « maître ».

Aussi bizarre que cela puisse paraitre, la vieille dame, éveillée depuis peu, semblait refuser de partir d’ici. La flic essaya tant bien que mal de là faire bouger, elle ne voulait pas les suivre. Alors, l’homme se mît à la gifler et à hurler en l’insultant. Bill eu un sursaut de peur lorsqu’il repensa au sort de la dernière personne qui avait levé la main sur madame Brogan…Victor l’avait exécuté sans aucun remord. Si le psychopathe se réveille, Bill lui dirait tout ce qu’il a vu. D’abord car il est un homme fidèle, mais aussi, car ça fera une raison de plus pour le tuer…. Ce… « Flic », devenait violent…Mais c’est normal il paniquait à l’idée de se trouver dans l’antre de Victor Zsasz. D’abord le psychopathe, ensuite la mère de Lulla…Quand Zsasz saura ça…Il fera de lui sa nouvelle cible, c’est certain.

Finalement, les deux trois personnes finirent par s’enfuirent. Les hommes de Zsasz restaient autour de leur patron, afin de ne pas l’abandonner au sort du mystérieux justicier. Ce dernier semblait hésitant. L’occasion de coffrer Zsasz, et d’empirer son cas était belle, certes…Cependant, il devait s’attendre à ce que les fidèles sujets lui tombent dessus si jamais il levait le doigt. Il décida de partir. Bill fît un signe à ses camarades pour qu’ils n’attaquent pas. .L’important pour le moment était de s’occuper de Victor. Bill, en finissant d’examiner son chef, prît la parole. Il sanglotait presque

« Mes amis, Monsieur Zsasz va mal…Très mal. Je ne sais pas si il peut s’en sortir. En tout cas nous devons partir d’ici pour un moment. »

Un autre homme s’exclama

« Pourquoi ? »

« Pour deux raisons, la première…C’est qu’à partir de maintenant, nous sommes recherchés…Enfin, surtout Monsieur Zsasz est recherché, par l’autre taré costumé…Et peut-être même par l’auteur du tir. Je croyais pourtant que nous étions dans une prison, mais il faut croire que cela ne suffit pas à certains idéalistes qui en veulent toujours plus. Ils veulent nous faire payer « mieux que ça » tous nos crimes. Nous devons fuir pour cela. Aussi, je n’ai pas le matériel nécessaire pour le soigner ici…Alors prenez ce que vous voulez, on s’en va dans dix minutes. »

« On va ou ? »

« J’ai ma petite idée…Maintenant, c’est quitte ou double. »

Alors, dis minutes après ce discours, les hommes abandonnèrent le bâtiment. Deux d’entre eux portait l’homme blessé, puis quatre les entourait. En tous cas, tous suivaient Bill sans vraiment savoir où il les menait.
Ils s’avanturent alors dans Arkham City, en pleine nuit et en prenant soin de ne croiser personne.


(H.R.P : Fin du Rp pour moi, je vous remercie tous. Vous pouvez continuer ici si vous le souhaitez.)
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyJeu 15 Mar - 10:38

    Je traque son regard alors que je le maintiens fermement contre le mur. C’est bien la première fois que je vois ses yeux. Sans surprise, j’y lis une fureur latente, quelque chose qui me convaincrait presque de le lâcher et de me reculer. Jason semble à bout de nerfs, et à bout de force aussi. Et je crois que vu ce que l’on vient de vivre, ça peut être justifié.
    Je suis toujours inquiète, parce que jamais je n’aurais cru que le détective – lui d’ordinaire si calme – puisse se mettre dans un état pareil. Là, je le sens à deux doigts de craquer, peut-être même à la limite de m’en coller une.
    Mais ce dernier ne fait aucun geste violent. Il se contente de me prendre les poignets pour me faire lâcher ma prise. Je ne rechigne pas et lorsqu’il récupère ses lunettes pour les poser sur son nez, je le fixe, attentive. Il ne hurle plus quand il prend la parole. Loin de là même – il est étrangement calme. Comme au début de notre petite escapade.
    Je fronce les sourcils, perplexe et méfiante, écoutant son discours prononcé avec détachement.

    "J'ai fais ce que j'ai dû pour nous sortir de là et nous sauver - c'est mon contrat. Ta mère allait nous ralentir et offrir une chance au gang de Zsasz de se rappeler que je venais de tirer sur leur chef, un psychopathe notoire qui est fiché comme un des pires assassins de cette ville. Je ne regrette pas de l'avoir frappé."

    Comment peut-il être convaincu d’avoir fait ce qu’il fallait ? Il y a bien d’autres manières que la violence pour régler ce genre de situation. Mais bien sûr, il n’a pas tort sur plusieurs points. Mais le « Je ne regrette pas de l’avoir frappé » m’horripile – m’inquiète même carrément. Il ne se montre même pas affecté et remet en place sa veste avant de sortir son paquet de clopes pour s’en griller une. Sous mon nez. Sans aucune gêne. J’imagine que c’est sa manière de me faire payer mon geste. Je plisse les yeux, bien trop fière pour démontrer une quelconque gêne au fait qu’il me souffle sa fumée sur le visage.

    "Je suis désolé d'en être arrivé là, mais je n'avais pas le choix. Tu m'as engagé pour un contrat, et je le remplis. Je préfère que tu m'en veuilles et que tu ais à soigner ta mère plutôt qu'on pourrisse dans un coin d'Arkham City et que le seul souvenir qu'on ait de nous soit trois foutues marques sur le foutu corps de Zsasz."

    Ouais… L’argument du professionnel ne fait pas tout… Mais j’imagine que je dois apprendre à pardonner ce genre d’excès, surtout dans un endroit comme Arkham. Mes mains viennent rejoindre mes hanches et je lâche un long soupir, jetant un regard en direction du repaire de Zsasz. Toujours personne. Plutôt une bonne nouvelle, mais mieux vaut ne pas traîner. Ma mère est toujours assise sur le sol, fixant d’un œil vide le bitume tâché.

    "Anti-douleurs. Très puissants. Ca lui permettra de tenir." – Je suis surprise par l’attention et je prends le tube de médicaments en y jetant un œil vague.

    Mon visage se détend peu à peu et j’esquisse un bref sourire.

    « Merci. »

    Jason ne s’attarde guère et se met en mouvement. J’ai parfaitement conscience que Jason m’a été d’une aide indispensable – et en même temps, cet homme que j’apprends à connaître à mesure de nos déboires me semble encore plus mystérieux qu’à notre première rencontre. J’dirais même, inquiétant. Je rejoins ma mère pour lui faire avaler des antidouleurs, espérant qu’elle ne me fasse pas de cinéma. A ce moment, j’entends des bruits de pas derrière nous et je fais volte face pour braquer un regard inquiet sur le silhouette qui nous rejoint. Je ne peux pas m’empêcher d’être soulagée de constater qu’il s’agit du justicier qui nous interpelle pour nous rattraper. Je le considère d’un œil méfiant avant qu’il ne se plante devant moi pour me tendre sa main.

    "Merci pour le coup de main... "

    Je ne réponds pas grand-chose – après tout, c’est aussi de la faute à ce justicier si tout s’est compliqué. Mais je lui serre quand même la main, avant de me détourner de lui pour m’occuper de ma mère. L’homme s’adresse ensuite à Bard pour lui assurer que Zsasz méritait de mourir. Je me crispe légèrement mais je me la ferme. Je glisse ensuite mon bras derrière le dos de ma mère pour l’aider à se relever et l’entraîner à la suite du détective. L’homme masqué se présente alors sous le nom de Lock-Up et quand il soumet l’idée qu’on ne ressemble pas à des criminels, je ne peux pas m’empêcher de sourire.

    « Lulla Brogan. Je suis flic. La seule raison pour laquelle je suis ici c’était pour récupérer ma mère. Mais que fait un justicier à Arkham ? Après tout, les criminels sont déjà en prison non ? » – Ma remarque est un brin sarcastique.

    Je sens ma mère trembler et je la retiens contre moi en tentant d’avancer au mieux tout en tapant un brin de causette avec ce dénommé Lock-Up.

    « Tout seul alors que tous les criminels d’Arkham s’organisent en bande, vous prenez d’énormes risques, vous êtes au moins au courant de ça ? »


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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyVen 16 Mar - 18:01

"Je me fous de votre putain de jugement. On a failli y passer à cause de vous, j'ai dû tirer sur un psychopathe à cause de vous, et on doit fuir maintenant à cause de vous. Alors dégagez avant que je me rende VRAIMENT compte de la merde dans laquelle nous sommes à cause de vous."

Jason avait craché ses paroles à Lock-Up comme s'il avait une nourriture infecte dans la bouche. Il avait subi le regard de Lulla jusqu'à ce qu'elle le lâche et qu'elle accepte, enfin, de partir pour rentrer chez elle et s'occuper de sa tarée de mère, mai le pseudo justicier avait décidé de faire des heures supplémentaires et de venir se mêler à leur petite troupe ; ce qui était hors de question pour lui.

"On veut sortir d'ici, et ce n'est pas un sociopathe en tenue de dominateur S-M qui va nous aider. Vous affichez une foutue cible sur nos foutues tronches et je le cautionne pas ! J'ai dû tirer sur Zsasz parce que vous avez pensé que foutre un collant et une cagoule vous offrait des droits, mais je m'en branle, moi ! J'viens de me faire un ennemi mortel d'un serial killer qui terrifie toute personne sensée et je l'ai pas voulu ! Alors maintenant foutez-nous la paix et allez tabasser Killer Moth, ou vous tripotez ensemble, mais dégagez !"

Il n'avait fait aucun geste agressif durant tout son monologue. Il était demeuré calme, stoïque, avec une attitude passive et les mains jointes sur sa canne ; il ne voulait pas donner une excuse au pseudo justicier pour le tabasser. Il savait que ce genre de type avait de réels problèmes pour comprendre les codes sociaux, et si le Batman avait une vraie bonne influence en ville, il ne connaissait rien de ce "Lock-Up" à part qu'il avait failli les faire tuer ; on faisait mieux comme première impression.

"Je ramène Lulla et sa mère aux douanes, je les fais retourner en lieu sûr mais on vous laisse là. Je suis sûr que vous avez d'autres voyous à pourchasser, mec, alors allez-y."

Bard s'approcha de madame Brogan en boitant, et aida sa fille à la faire avancer en se plaçant sous son bras, pour lui apporter un soutien important. Il n'appréciait toujours pas celle qu'il considérait comme une "vieille folle", mais il avait un contrat et ne pouvait pas les laisser ici.
Même si l'inspectrice était douée et dure à cuire, c'était Arkham City - et elle n'y connaissait pas grand-chose. S'il n'était pas beaucoup plus expérimenté, il savait au moins quelques ficelles et pouvait paraître plus menaçant qu'elle. C'était déjà ça de gagné.

Calmement, mais avec entrain et puissance, il força donc les deux femmes à accélérer le pas et à se diriger de ruelle en ruelle, pour se rapprocher des douanes et sortir enfin d'ici. Le détective privé n'avait aucune envie de reparler à Lock-Up et de s'occuper de lui : ça n'avait rien de personnel, mais la soirée était suffisamment pourrie pour ne pas y rajouter un pseudo justicier.
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyLun 26 Mar - 19:06

La jeune femme répondit qu'elle s'appelait Lulla, puis lui demanda ce qu'il faisait ici, prétextant qu'Arkham City était déjà une prison. Elle le prévint ensuite du danger qu'il courait.

"Arkham City, une prison ? Vous déconnez j'espère ! On leur a carrément donné une partie de la ville, gratuitement ! Une prison est sensée les punir, les empêcher de recommencer leurs méfaits, mais là, ils sont libres de satisfaire leurs pulsions meurtrières sais rien craindre ! C'est la pire des choses qui peut leur arriver ! Cette zone anarchiste et désordonnée n'a rien à voir avec une prison, croyez-moi, et je m'y connais !" s'exclama t-il avec conviction.

"Je sais que je prends des risques, mais il faut bien que quelqu'un se charge d'enfermer VRAIMENT ces fous furieux ! Mais je n'ai pas l'intention de combattre tous les criminels seul ! Je suis le seul justicier-gardien de la ville, et je compte bien sur les autres justiciers pour m'aider à capturer les pires ordures qui trainent ici !"

Puis, le type un peu fou se mit à lui faire tout un tas de reproches à moitié fondés. Il l'accusa d'être la cause de leur situation actuelle de fuite et de danger de mort et lui fit savoir qu'il voulait qu'il les laisse tranquille.
Lock-Up brandit sa main droite, paume ouverte, vers lui, comme pour faire un geste signifiant "attends".


"Ohlà, doucement l'ami ! Je ne vous ai quand même pas demandé de tirer sur Zsasz ! Je vous suis très reconnaissant de m'avoir aidé, c'est vrai, mais ne me reprochez pas un truc que je ne vous ai pas demandé de faire. Et puis, de toutes façons, Zsasz est sûrement mort à l'heure qu'il est, non ?... C'est pas comme si vous aviez encore à le craindre. Mais vous avez tout de même raison sur un point : si je reste avec vous, je risque de vous mettre encore plus en danger que vous ne l'êtes déjà. Bonne chance ! Mademoiselle Brogan, Madame."

Il fit un signe de tête aux deux femmes, avant de se retourner, tandis que Jason prenait déjà les deux femmes pour partir de là.

*Attends... Il a bien dit qu'il voulait aller aux douanes ?*


Il se retourna aussitôt, et s'exclama :

"Attendez ! Vous avez bien dit que vous alliez aux douanes ?... Vous voulez passer la frontière ? Vous n'avez pas l'ombre d'une chance, ils ne laissent personne ressortir d'Arkham City ! Et croyez-moi, la sécurité a vachement augmenté depuis les derniers attentats. Comment est-ce que vous comptez vous y prendre ?"
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MessageSujet: Re: Un coup de fil différent...   Un coup de fil différent... - Page 2 EmptyMar 27 Mar - 23:34

    J’aime bien la manière qu’a le justicier d’affirmer qu’Arkham City n’est pas une prison. Comme si il y avait ici de quoi enfermer tous les criminels les plus dangereux. Je n’ai jamais été pour l’idée de cette ville-prison, surtout qu’ici c’est le règne du plus fort, et même si les criminels ne blessent plus des « innocents », ils peuvent toujours s’adonner à leur passe temps favoris.

    « Les capturer ? Mais pour les mettre où ? » – Je laisse échapper ça dans un élan sarcastique, de manière rhétorique, avant de me concentrer sur ma mère.

    Jason ne tarde pas de répondre à la volée, agacé. Il a décidément mal digéré la présence du pseudo justicier dans notre affaire et lui met tout sur le dos, comme si je n’étais nullement coupable dans tout ce qui nous a conduits ici. Je laisse promener un regard inquisiteur sur les deux hommes alors que le détective reprend la parole comme il savait le faire – d’apparence calme mais sur un ton autoritaire et sans appel. Et il fallait avouer que son petit discours avait de quoi faire sourire – si on était dans une situation autre qu’Arkham City en pleine nuit après cette confrontation. Ma mère est toujours serrée contre moi et les antidouleurs ont d’ores et déjà l’air de faire effet. Je la sens qui vacille un peu, alors qu’elle ne pipe pas un mot de la discussion et des gens à qui elle a affaire.

    Le détective finit par formuler le plan d’une voix très claire, rayant le justicier de la suite des évènements. Il se joint à moi pour soutenir ma mère et la faire avancer. Lock-Up, quant à lui, tente de raisonner Bard – chose qui à mon goût est bien inutile. J’ai pu entrevoir ce que donnait un Jason Bard furieux, et je n’ai pas vraiment envie de retenter l’expérience. L’homme semblait néanmoins décidé à s’en aller, jusqu’à ce qu’il nous interpelle à nouveau.

    "Attendez ! Vous avez bien dit que vous alliez aux douanes ?... Vous voulez passer la frontière ? Vous n'avez pas l'ombre d'une chance, ils ne laissent personne ressortir d'Arkham City ! Et croyez-moi, la sécurité a vachement augmenté depuis les derniers attentats. Comment est-ce que vous comptez vous y prendre ?"

    Je me retourne, desserrant légèrement la prise sur ma mère pour offrir un regard au justicier.

    « On va ressortir comme on est entré y a quelques heures de cela. On est juste venu pour récupérer ma mère. C’est gentil de vous inquiéter mais vous devriez rentrer chez « vous ». Après ce qu’il vient de se passer, c’est assez risqué de se balader dans Arkham. » – Je plisse les yeux en regardant l’homme masqué. J’me demande bien qui peut être assez taré pour rester ici en espérant enfermer les plus dangereux criminels. Je me replace correctement pour soutenir ma mère et je jette un œil à Jason à mes côtés. « Quand vous disiez que vous nous ramèneriez en lieu sûr, vous parlez aussi d’vous n’est-ce pas ? »

    Parce que j’ai eu un doute, en entendant sa formulation – comme si l’homme n’avait pas l’intention de quitter Arkham.

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