Dans l'asile d'Arkham, Karl Hellfern allias Dr.Death est dans sa cellule avec une camisole de force et un masque de fer. Il est considéré comme un patient extrêmement dangereux et instable. Sa seule compagnie son les nuages et les étoiles qu'il aperçoit au-delà de la fenêtre de sa cellule et une caméra qui l'observe 24 heures sur 24 sur ses moindre fait et geste. Il n'avait même pas le droit de lire un livre ou d'avoir quelque chose pour écrire, la seule occupation du docteur c'est de prendre le mal en patience, imaginer de nouvelles inventions et fantasmer sur la destruction de Gotham. C'est alors qu'une ombre se dresse devant la porte de sa cellule. « Karl Hellfern, c'est l'heure de vos médicaments. » Un infirmier accompagné de trois gorilles en blouse blanche pénètre dans l'entre du diable et encercle le patient quand l'infirmier fait un sourire amical. « Comment allez-vous aujourd'hui ? Je vous rappelle que vous avez une séance de deux heures avec votre psychiatre dans 15 minutes. »

Dr.Death n'aime pas les médicaments et encore moins les psychiatres, des individus qui croient comprendre parfaitement les pensées humaines, mais pour le docteur ce ne sont que des charlatans avec une science inexacte. Toujours aussi silencieux le docteur de la mort se laisse faire, prend les médicaments et se dirige vers la sortie avec deux gorilles qui l'attrape avec des chaînes de chaque côté, l'homme est ensuite attaché sur une chaise roulante et emmené dans une salle là où son psy l'attendait. Mademoiselle Ross, une forte femme afro-américaine de 57 ans qui soigne les fous depuis de bonnes vingtaines d'années avec un caractère bien trempé et qui n'est pas facilement impressionné par les menaces. Une personne que le docteur rêve de gazer à mort, elle et toutes les personnes de l'hôpital d'Arkham.

Les infirmiers le pose devant la table et lui retire son masque de fer. Dr.Death garde à un visage inexpressif avec des yeux vides sans âmes donnant l'impression que les médicaments font effets. La forte femme s'assoie devant lui en consultant son dossier. « Monsieur Hellfern, aujourd'hui est un jour spécial, vous allez recevoir de la visite. » Mais il ne réagis toujours pas à l'annonce de la nouvelle comme si rien ne pouvait le faire réagir. La psychologue l'observe et continue son speech. « C'est la première fois que quelqu'un passe vous voir, vous devez être content ? Un membre de votre famille peut-être ou ami de longue date ? » Soudain l'interphone dans la salle protégée sonne. La psychologie appuie sur l'inter-phone et écoute la voix d'une jeune fille qui annonce la venue de son mystérieux visiteur... « Très bien ! » Dis la bonne femme « Dite lui que je vais le recevoir avant. » La psychologue voulait connaître le visiteur avant qu'il rencontre le Dr.Death et sort précipitamment de la salle en laissant un vigile pour le surveiller..

Le psychiatre rencontre enfin ce fameux Dagget, un type pas commode qui se disait comme étant un ami du Docteur. D'ailleurs qui pouvaient se dire comme étant l'ami d'un dingue sociopathe se demandait la psy en observant minutieusement l'apparence du visiteur, mais peu importe, elle espérait qu'un peu de visite réussira enfin à arracher des mots à son patient qui a fait le vœu du silence depuis son traitement. Ainsi avec le dossier du patient dans les bras elle serre la main au fameux Roland Dagget...

« Bienvenue, monsieur je suis madame Wilson. Je suis le psychiatre en charge du dossier. »

Elle sort son badge de la poche de sa blouse blanche et lui lance un regard peu commode. À croire qu'elle n'est pas ravie de le voir. « Suivez-moi, le patient se trouve en salle d'isolement. » La grosse femme lui fait une rapide visite des lieux tout en expliquant son travail sur tous les bienfaits de l'asile d'Arkham et tout le bla bla bla habituel... Puis enfin vins la question qui la tracasse depuis un moment et elle se devait de le prévenir.

« D'où connaissez vous le docteur Karl Hellfern ? Savez-vous que c'est un psychopathe extrêmement dangereux ? Il a tué énormément de gens avec ses armes biologiques et si l'occasion ce pressente lui permet il se jettera sur vous. Ne baissez jamais les yeux en sa présence sinon il va croire qu'il a une emprise sur vous. Vous devez toujours garder une distance de sécurité de trois mètres avec au moins une présence d'un infirmer dans la salle. »

Elle arrive enfin devant la porte du lieu de rencontre et se retourne face à Dagget avec un air sérieux.

« Le docteur Death est quelqu'un d'imprévisible, donc faites attention sur ce que vous dites et de ne pas vous laissez vous embobiner avec ses bobards. Rappelez-vous monsieur Dagget, c'est un malade mental et peut devenir à tout moment votre croquemitaine si vous détournez les yeux.. »

Un infirmier de garde ouvre enfin la pièce blinder ou se trouve le Docteur Death avec une camisole de force assis en face d'une table blanche tout ayant un regard euphorique sur la situation pour enfin dire ses premières paroles depuis son incarcération avec son accent de gentleman britannique et un sourire cachant ses intentions.

Bienvenue, que peut faire le docteur de la mort pour votre service cher visiteur ?

Le psychiatre n'en revient pas qu'il ouvre enfin la bouche et elle fait tomber ses dossiers soudainement à terre avec l'air surprise.

« Vous venez de parler, comment est ce possible ? »