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NEWS :

Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

©PA Batty Epicode
©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Master & Servant (Az/Théa)

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MessageSujet: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyJeu 13 Déc - 18:49

J’avais passé quelques jours à me morfondre dans mon appart, et heureusement que Tommy était là. Devoir m’occuper de lui, l’amener à l’école, lui préparer à manger et lui consacrer du temps m’avait empêchée de sombrer totalement, même si j’en étais vraiment pas loin. Je m’efforçais de garder la tête hors de l’eau alors que je me débattais en plein cauchemar. Mon mec, l’homme de ma vie, venait de mourir. Buté comme un chien dans un égout crasseux par un putain de truc louche.

Déjà tout ça m’avait foutu sur les genoux, me donnant l’impression qu’on avait plongé une main dans ma poitrine et qu’on pressait mon cœur avec une poigne de fer. Et peu après est venue la haine. Une fois la première vague passée et que j’ai eu assez de force pour me remettre sur mes pieds, je me suis mise à gamberger de longues heures dans mon fauteuil dans le salon, contemplant la fumée de ma cigarette d’un air absent. Je voulais les trouver, utiliser tous mes talents de limier pour les débusquer comme on enfume une taupe. Je voulais les traquer, et leur régler leur compte. Parce qu’ils m’avaient ôté le mec que j’aimais à en crever. Le seul qui m’ait jamais fait me sentir aussi vivante. Qui avait risqué deux fois sa vie pour moi. Qui me considérait comme sa femme et la mère de son fils. Ces enfoirés qui avaient fait que maintenant, à 23 piges, je me retrouvais seule avec le fils de mon mec mort et un demi-million de dollars alors que d’autres ont juste à se préoccuper du bar dans lequel ils comptent aller choper le soir-même.

Mais je ne pouvais pas. Pas avec Tommy. Il avait cru qu’on l’avait abandonné toute sa vie, et après avoir retrouvé et perdu son père, je voulais pas lui imposer la douleur de perdre la seule personne qui se soit battue pour lui.

Sauf que je venais à peine de me remettre sur pied qu’une nouvelle gifle m’arriva dans la gueule avec la force d’un ouragan. Mon boss, Knox, venait de se faire buter par une bande d’allumés qui prétendaient diriger la ville. Pas lui. Il était le seul qui avait cru en moi, qui m’avait donné ma chance, et qui était venu me sauver dès que j’ai été dans la merde, au péril de sa vie. Je lui étais reconnaissante comme un chien fidèle, et d’apprendre qu’il s’était fait refroidir parce que justement, il faisait son boulot, m’avait achevée. C’était trop. Deux de mes seuls repères venaient de m’être enlevés, et ça en était trop. Je devais agir, je devais faire quelque chose, pour que ce qui venait de m’arriver ne se reproduise plus. Et pour les venger, eux qui avaient, chacun à sa manière, tenté de changer cette putain de ville, de l’améliorer, de l’assainir. Et chacun, mort.
Entre temps, Bard était parti, mon dernier garde-fou. Le soir où j’appris la nouvelle, je confiai Tommy aux soins de son baby sitter habituel et enfourchai ma fidèle Killjoy. Une seule personne pouvait me permettre d’atteindre mon but, que je n’avais jamais appréciée mais que je respectais. Car sans lui, sans ce qu’il pourrait m’apprendre, je fonçai droit dans le mur. Je roulai à tombeau ouvert dans les rues encombrées, me faufilant dans le trafic dense avec agilité malgré la pluie, et finalement arrivai en vue du massif portail permettant l’accès du château d’Ossaville.

Je sonnai et m’arrêtai devant le perron dans un crissement de pneus, ôtant mon casque que je gardai suspendu à mon coude. Je grimpai la volée de marches menant à l’antique demeure, et entrai alors que la matrone me laissait passer.

Où est-il ? Où est Valley ?

Je commence à arpenter les pièces les unes après les autres, le cherchant du regard et faisant résonner ma voix. J’ai conduit vite, et j’ai les mains qui tremblent d’avoir lutté pour garder le contrôle malgré la vitesse, et je sens encore mes battements de cœur qui résonnent dans mes oreilles.
Enfin, je le vois, et je fais un pas vers lui.

Valley… Catman… et Knox ils… ils sont morts ! On les a tués putain on… Aidez-moi…

Je sens ma gorge qui se noue et j’éclate en sanglots, mon casque retombant sur le sol.
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyMer 19 Déc - 10:55

Valley était en plein combat. Des ennemis surgissaient de partout et voulaient lui faire la peau. Il se défendait du mieux qu'il pouvait. Les bougres étaient armés, de véritables professionnels : arcs, katana, shurikens ... Ils sortaient de nulle part et frappaient sans s'y attendre, survivre demandait des réflexes de jedi.
Il était donc confortablement assis sur son sofa, jouant à la PS3 lorsqu'une furie entra dans la pièce.
Naturellement, Valley tourna la tête, surpris. Erreur fatale, les ennemis se jetèrent sur lui, GAME OVER.
Alerté par le jingle, il retourna la tête sur l'écran, poussa un soupir de mécontentement, resta quelques secondes coi devant l'écran avant d'éteindre la télé et se retourner vers l'intruse et lui lancer :

"J'ai pas commandé de prostitué et c'est pas noël encore."

En fait, la jeune femme lui disait vaguement quelque chose, il savait qu'il la connaissait mais n'arrivait pas à remettre ses idées en place.
Puis la jeune femme parla de Knox, Catman. Les contours informes de ses souvenirs commençaient à mieux se dessiner, quelques formes en ressortaient . Finalement, il se souvint de qui elle était : Théodora Wesson, une journaliste qui connaissait son identité, et qu'il n'avait que fort peu apprécié même s'il ne voyait pas pourquoi.

" J'ai bien peur de décevoir tes attentes Wesson, je ne suis plus Azrael."
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyVen 21 Déc - 11:33

J'erre quelques minutes dans l'immense chateau avant de retrouver enfin la trace de Valley. Après tout, je ne suis venue ici que deux fois, et malgré ma bonne mémoire visuelle, je suis complètement paumée. Heureusement, j'entends bientôt un bruit de télévision qui résonne non loin, et à tout hasard je traîne mes bottes dans cette direction.

Je tombe sur un salon, et remarque le justicier vautré dans le canapé en train de jouer à la console. Tout ce que j'ai pu retenir si longtemps me submerge, et j'éclate en sanglots. Pourtant, là où je m'attendais à un minimum de compassion, il me traite de but en blanc de prostituée. Classe, vraiment.

Je serre les dents et je sens la rage qui remplace la tristesse et le désespoir. Valley est un con arrogant et prétentieux, mais on a quand même partagé des trucs ensemble. Je connais son identité, on s'est serré les coudes quand on s'est fait envoyer à Arkham City à cause de cet enfoiré de Sharp. Et surtout, je pensais que lui, mieux que quiconque, serait à même de me comprendre, et de m'aider, surtout après ce qu'il m'avait dit sur Thomas avant qu'il ne meure...Un minimum de compassion, simplement un "Je te comprends" plutôt que de m'envoyer bouler comme une conne hystérique.

Je pensais simplement que la petite parcelle de compassion qu'il vous resterait vous ferait au moins m'écouter. Je me suis plantée, elle s'est barrée avec votre sens de l'humour on dirait.

Je commence à tourner les talons, en me disant que mon dernier espoir vient de voler en éclats, lorsqu'il se remet à parler. J'ai du mal à comprendre ce qu'il veut dire. Mais au moins, il se souvient de moi.

Comment ça? Comment ça vous n'êtes plus Azraël? C'est quoi ce délire?

A vrai dire, j'ai bien entendu parler de lui dans le commissariat, mais j'étais trop occupée à enquêter sur la mort de Thomas pour me renseigner sur lui. Qu'est-ce qu'il peut bien entendre par là?
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyMer 2 Jan - 13:42

Valley fixa longuement la jeune femme. Ses pensées embrumées défilaient à une vitesse pâteuse, un peu comme s'il émergeait d'une sieste prolongée. Que pouvait bien lui vouloir cette folle en talons ? La bonne femme entrait en trombe chez un gars, qu'apparemment elle ne semblait pas vraiment apprécier, faisant comme si elle était chez elle, ou pire, comme si le maître de céans était son débiteur. Quand on rentre chez quelqu'un, en dédaignant les gens qui vous ouvrent la porte, c'est qu'on part du principe que tout vous est dû.
Valley secoua lentement la tête et poussa sa main dans le vide comme s'il voulait signifier "laisse-tomber".

" Dans mes souvenirs, et même s'ils sont vaporeux, nous n'étions pas amis. Tu débarques chez moi avec ta gueule enfarinée, limite en défonçant les portes et en envoyant chier mes amis et t'arrives là en exigeant que je t'aide. Désolé ma grande, mais y'a pas de plaque en cuivre à l'entrée du château, j'suis pas psy."


Lança-t-il avec acidité sur les dernières paroles. Il tourna les talons et se dirigea vers une belle armoire construite dans un bois solide, il en ouvrit les portes et tira une carafe de whisky. Il se servit un verre, et ignora la jeune femme.

" Tu vois ma grande, ça se fait pas de débarquer chez les gens en leur gueulant dessus pour qu'il t'aide. Parce que ces gens n'en ont peut-être rien à foutre, ou pire, ils ont eux aussi certains problèmes."

Jean-Paul bu une longue lampée de son breuvage ambrée, grimaça pendant une seconde et se mit à fixer son verre comme si la vérité de l'univers s'y dissimulait.

"Ceci est un scotch, 20 ans d'âge. Une bouteille que m'a offert un ami en guise de remerciement. Je lui ai rendu quelques services assez désagréables et il m'a fait porter une bouteille de scotch. Sans doute pensait-il que ça me serait d'un quelconque réconfort. Et il ne s'y trompait pas ... Il est 15h et je bois du scotch depuis 11h AM."

Le français renifla profondément. Il se gratta sa barbe de trois jours et rebut une gorgée de son verre.

" Mon ami doit sans doute se féliciter de m'avoir offert ce précieux cadeau. Avait-il conscience que je m'en servirai pour me déchirer la gueule en journée ? Sans doute pas, et c'est ça le pire. Offrir un cadeau sans savoir s'il fera plaisir. Un remerciement de pure politesse, par un soit-disant ami. C'est comme si t'offrais un petit ballon d'héroïne à un pote un ancien toxico qui t'aurait ramené une baguette -c'est du pain- en te souvenant de manière lointaine que fût un temps, il aimait bien ça mais sans te souvenir de qui il est."

Valley leva les yeux sur elle par dessus son verre.

" Et c'est un bon ami, mon meilleur ami pour ainsi dire. Alors s'il m'offre ça, qu'est ce que je vais bien pouvoir offrir à une nana qui me méprise et que je n'aime pas particulièrement quand elle vient me exiger mon aide ? J'suis contre les armes à feu, mais j'dois bien avoir un mètre de corde qui traîne à la cave."

L'angelot termina son verre et en scruta le fond dubitativement avant de le reposer nonchalamment sur l'étagère de l'armoire. Celui-ci non plus ne contenait pas de réponse. Peut être le prochain, avec un peu de chance.

" Je suis plus Azrael, et t'es pas la première que ça emmerde. J'étais enfin débarrassé de cette vie de violence mais non ... On m'a pas demandé mon avis. Hop, vas-y que je te fais enfiler ton costume à nouveau. Alors donne moi un nom, je vais le flinguer pour toi. Je bois de la special brew d'ordinaire, mais étant donné tes moyens de l'atlas de clodo suffira, beaucoup, beaucoup."
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyDim 6 Jan - 17:04

Je me doutais bien qu’Azraël ne m’accueillerait pas à bras ouverts, mais je suis quand même surprise par la froideur dont il fait preuve. Et encore moins qu’il m’enverrait tout simplement chier, me traitant de pute au passage. Bon, après ce qu’il dit n’est pas faux, et je suis un peu arrivée à la hussarde. Je tente de mettre de l’eau dans mon vin pour tenter de me racheter un peu.

Ok… je suis désolée de pas y être allée dans la dentelle… Je…

Il ne me laisse pas en placer une autre alors qu’il s’éloigne vers une armoire et en sort une bouteille de whisky, enfin, d’alcool. Sa voix à le côté rauque de ceux qui ont bu. Chose confirmée par ce qu’il me dit : le fait qu’il soit bourré, et qu’il a ouvert la bouteille depuis l’heure du petit dej. Visiblement, il s’est passé sacrément de choses depuis la dernière fois que je l’ai vu… Aussi pourri que moi.

Putain Valley… je… je suis pas venue en larmes pour vous ORDONNER de m’aider, mais pour vous SUPPLIER ! Je suis…

Je passe mes mains sur mon visage pour tenter de mettre mes idées au clair, et surtout pour trouver quoi dire. J’ai mal à crever, j’ai un bordel monstrueux dans la tête, et j’ai en face de moi la seule personne à qui je peux parler. A qui je peux faire confiance.

Ok… je sais pas ce qui vous est arrivé et… ça a l’air d’être moche. Et je peux vous aider à résoudre ça. Vraiment. Je suis là parce que… parce que je n’ai plus personne. Ces… ces salauds les ont tous tués… Thomas… Knox… et Bard s’est barré. Je suis… je suis seule… Vous aviez raison. Vous aviez raison quand vous m’aviez dit de me tirer avec lui, loin. Mais il a voulu réparer ses conneries, et il… il s’est fait avoir. Knox, lui… c’est la Cour qui l’a buté, lui aussi parce qu’il voulait essayer de faire changer les choses… Je… Oh et puis merde.

Je me plante face à lui et je me mets à genoux, écartant les bras et plantant mon regard dans le sien.

Je vous en SUPPLIE Valley. A genoux. Je veux que les salauds qui m’ont pris mon amour et mon deuxième père paient. Mais pour ça il faut que je sois forte. Plus forte que maintenant. Je veux les faire tomber, et vous êtes la seule personne qui peut m’y aider. Qui peut me transformer à machine à tuer. Je veux les buter, à n’importe quel prix. Vous pourrez me demander ce que vous voulez. Hacker n’importe quoi. Je peux vous filer tout mon blé, mon appart, ma propriété en Afrique, le bateau et même ma moto. Tout, vous avez compris ? Je suis toute seule et… j’en crève de ne rien pouvoir faire !

Je sens que mes larmes se sont remises à couler et j’imagine à quel point je dois être pathétique comme ça. Mais je n’ai pas d’autre choix, et j’ai laissé mon amour propre à la maison. Avant tout, je dois le rallier à mon camp.
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyDim 13 Jan - 21:46

Les mains dans les poches, les genoux légèrement fléchis et les épaules relâchées, Valley dont le regard se perdait dans l'horizon ne prêtait qu'une oreille lointaine aux suppliques de la jeune femme. Lorsqu'elle eu terminé son laïus, le Français dégagea ses doigts de leurs terriers de velours et gratta, l'air hagard, sa barbe empestant le scotch bon marché.
L'ivresse a quelque chose de réconfortante lorsqu'elle nait du mélange de désespoir et de piquette. Le côté pitoyable prend toute sa saveur, que le soiffard éploré boit jusqu'à la lie.
Le maître de céans se frotta le visage, massant ses paupières quelques instants comme pour s'éveiller d'un mauvais rêve, ses mains se rejoignirent, s'entrechoquant dans un tonnerre d'applaudissement.

"Bravo!" prononça-t-il en forçant sur l'accent outre-Atlantique "Bravo ! C'était parfait. De la retenue préalable jusqu'à la supplication finale, en passant par les légers tressaillements de lèvres, de cils et les larmes."

Le châtelain déchu resta quelques instants supplémentaires à saluer la performance de son invitée.

"J'ai failli me laisser prendre Théodora. J'aurai pu pleurer, mais .... mais dans le hall d'entrée du château il y a une PUTAIN de plaque en cuivre, une plaque de cuivre qu'une PUTAIN de journaliste a insulté une fois ici, en cherchant le scoop chez un candidat à la mairie."

L'amertume empoisonnait son coeur, il n'était que fiel désormais. Une rancoeur acide et corrosive de toute compassion.

" Avais tu montré un semblant d'empathie ? Non, tu avais tout ramené à ta propre gueule. A ton enquête. Et maintenant tu voudrais que je me gagne d'affection pour le triste sort de Théodora la malheureuse ?."


Pendant un moment il s'était tenu droit au dessus d'elle, la dominant de toute sa hauteur, comme un juge suprême, mais à présent il s'en détournait, tournant les talons pour regagner son trône sur lequel il s'avachit de nouveau.

" J'ai pris une balle à cause de ton incompétence, j'ai été incarcéré à Arkham City en manquant de trahir mon identité secrète pour te sauver la peau. J'ai manqué de mourir souvent pour te sauver. J'ai essayé de t'aider, je t'ai donné des conseils, tu en as toujours fait fi. Je t'ai dit de te barrer avec ta merde de mec, loin, très loin. Mais non, encore une fois tu n'en as fait qu'à ta tête et tu viens me trouver une fois de plus pour faire le sale boulot à ta place."


Les traits de son visages étaient crispés dans un rictus de fou. Il inspira longuement pour se calmer.

" Tu sais, même si je voulais t'aider ce qui est loin d'être le cas, je pourrais pas. Je t'ai dit que j'étais plus Azrael et ça veut dire ce que ça veut dire. Le putain de truc dans ma tête est complètement éclaté. Si je revêts mon masque, je deviens une bête furieuse massacrant tout ce qui vie sur sa route et ce, sans en avoir conscience. Moi, Jean-Paul Valley me retrouve totalement broyé par l'Ange Exterminateur. Alors tu voudrais que je te donne ma vie, ma conscience , que je me sacrifie pour venger la mort d'un assassin ? Tu es vraiment conne. Ton putain d'argent, t'as qu'à le filer à un tueur à gage de la mafia, et qui sait ... tu pourrais même trouver du réconfort dans son pieu."

La violence des propos tenus était à l'image de ce qu'il ressentait. La colère d'être seul, abandonné par ses soit-disants amis. Théodora était une sorte de reflet déformé de lui-même et il n'en supportait pas la vision qu'elle lui imposait.
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyVen 25 Jan - 11:44

Je mets quelques secondes à réaliser ce qui se passe alors que Valley se met à applaudir ma « performance ». Décidément, ce mec a l’air d’être le plus grand connard sur cette planète, et je me demande bien comment cette fliquette a réussi à s’enticher de lui. Ca doit pas être fun tous les jours. Je me mords les lèvres pour ne pas exploser alors que je me relève lentement. Il savoure son humiliation le salaud. Sauf que son argument sur ma soi-disant insulte ne tient pas.
Je pointe un index agressif envers lui.

Wow wow wow, déjà on va se calmer ! JAMAIS je n’ai insulté les gens qui sont morts ici, quand est-ce que vous vous mettrez ça dans le crâne ? Gordon venait de se faire enlever, Sharp avait disparu, et je cherchais un lien entre tous ces évènements, me demandant si l’attaque dont vos proches avaient été victimes auraient pu être liée. C’est TOUT ! J’ai cru distinguer une piste, je l’ai suivie, c’était une impasse, je l’ai abandonnée. Qu’est-ce que j’ai dit de désobligeant ? Qu’est-ce que j’ai dit d’insultant ? Je n’ai même pas publié un seul PUTAIN de mot sur toute cette affaire. Alors faut lâcher l’affaire, et arrêter de tout me foutre sur le dos. Je sais que j’ai fait une connerie, et une grosse, en tentant de vous faire chanter, et je le regrette. Mais ça, non, je n’accepte pas ! Je ne connaissais pas ces gens, donc non je n’ai pas été affectée, même si c’était une horrible tragédie. Comme je n’essaie pas de faire pleurer dans les chaumières. Je cherche juste à vous faire comprendre pourquoi j’ai besoin de votre aide !

Sauf qu’à un moment il dépasse les bornes, au point de me faire occulter les révélations qu’il vient de me faire à propos d’Azraël pour m’accuser d’être la dernière des traînées. Je ne sens même pas mon poing partir, et heurter violemment sa joue dans un magnifique crochet du droit. J’étouffe un juron de douleur en me massant le poing avec mon autre main, mais il m’a poussée à bout.

Espèce de sale connard ! Thomas est le seul homme que j’aie aimé, et je sais que je n’éprouverai jamais la même chose pour qui que ce soit d’autre ! Sauf qu’au moins moi j’ai aimé. Vous ne pouvez même pas imaginer ce que c’est. Moi je ne suis pas devenue un vieux con aigri qui se claquemure dans sa forteresse parce qu’il n’a pas les couilles de sortir vivre dans le monde, et qui se bourre la gueule au tord-boyau dès le chant du coq parce que la réalité est trop dure à affronter.

Je n’ai jamais demandé à ce que vous tuiez pour moi. Je n’ai jamais demandé à ce que vous fassiez tout le sale boulot. Juste m’entraîner pour que je sois en état de le faire moi-même. Je peux me défendre contre les hommes de main du Pingouin, mais je veux me frotter à de plus gros poissons. Vous me dites que je vous demande de sacrifier votre vie et votre conscience ? Sans déconner regardez-vous ! Il en reste quoi ? Il reste quoi à gâcher ? A vous voir, on dirait que vous vous en chargez très bien tout seul !


J’ai craché mon venin et je mets quelques secondes à reprendre mon souffle à quel point tout ça a été violent. Mes tripes ont parlé, et elles y sont peut-être allées un peu fort. Enfin, lui non plus ne s’est pas gêné pour m’allumer comme il se doit. Je me calme et prends quelques secondes pour le regarder. Il n’est plus que l’ombre de lui-même, loin du seul mec, à part Thomas, à qui j’aurai confié ma vie, et auprès de qui je me suis sentie en sécurité, même à Arkham City. Je reprends, d’une voix plus douce.

Visiblement, on est tous les deux dans la même merde. Et je crois qu’on est tellement paumés qu’on a plus l’un que l’autre pour éviter de sombrer. J’ai besoin que vous m’aidiez, et vous avez besoin d’aide. Vous êtes comme un chien blessé qui montre encore les dents à celui qui essaie de lui porter secours parce qu’il croit qu’il va encore s’en prendre plein la gueule. C’est pas mon but. Je sais pas ce qui vous est arrivé, et je connais rien à votre bordel, mais je peux essayer. Et de mon côté j’ai besoin de quelqu’un qui me rende suffisamment forte pour exterminer ces salauds. Et point de vue casting, y’a que vous comme candidat potentiel. Vous en dites quoi ? Un partenariat entre paumés ?
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyLun 28 Jan - 18:59

Replié sur lui-même, affalé sur son fauteuil, Jean-Paul leva les yeux au ciel en signe de renoncement désespéré. Théodora faisait partie de ces gens, qui sous couvert d’indépendance étaient en réalité profondément égoïste. Elle n’avait peut être publiée aucune ligne sur leur entretien, mais elle avait néanmoins pénétré la demeure d’un homme en deuil pour assouvir une curiosité et un fantasme héroïque malvenu. « Mes condoléances », un terme froid et vide. Une tape sur l’épaule, un regard, tous ces petits gestes qui parlent plus que ces pauvres mots de maniérés. La politesse, étant Français, il la connaissait. C’était l’apanage des prétentieux, un code de bienséance, des barrières entre rapports humains, et ces deux mots, « mes condoléances » étaient pleins d’un protocole hypocrite.
Qu’en avait-il affaire des condoléances de cette étrangère ? Rien. Qu’en avait-elle affaire du deuil de cet étranger ? Rien. « Mes condoléances …» complétées dans une suite prononcée dans l’imprononçable politesse : « je n’ai que faire de ta souffrance, mais elle me sert de prétexte pour me montrer courtois. Me montrant avenant et poli, tu ne peux pas me refuser cette politesse. ». Une politesse de rigueur. Une politesse rigide et implacable. En totale contradiction d’avec la chaleur humaine, le laisser-aller, le « pleure sur moi, pendant que je te retiens » qu’inspire le deuil.

Ceci, Théodora ne le comprenait pas, parce qu’elle trouvait dans cette politesse un moyen de se poser comme soucieuse et gentille. Aussi ramenait-elle tout à elle, et Jean-Paul ce salaud, refusait de la lui rendre.
Elle le frappa. Il ne dit rien, sa tête heurta violemment le dossier de son siège. Mais ses pupilles se rétrécirent, ses narines se pincèrent et ses dents mordirent sa lèvre inférieure. Alors, elle se lança dans son laïus de victime digne. Oh, il s’était peut être montré fumier, l’avait traitée implicitement de pute, de salope mais, il ne lui avait jamais dénié sa souffrance. Il la reconnaissait, savait que même si elle avait choisi cette voie elle n’en avait pas moins perdu quelque chose. Mais ces « moi, au moins j’ai aimé » renvoyaient à Valley sa propre souffrance, comme on renvoie en cuisine un plat décevant.
Il avait envie de lui rétorquer qu’il ne buvait pas parce qu’il manquait de courage de faire face. Il buvait parce qu’il avait eu une chance de s’en sortir, de quitter cette vie de merde et qu’il pensait qu’on l’aiderait. Mais ses proches lui avaient montré qu’en définitive, il n’était qu’un objet, un outil. Et ça, ça lui était insupportable. Théodora faisait de même, venant le trouver pour se servir de lui.
Mais là, toute cette rancœur accumulée depuis des semaines, cette aigreur et cette colère refoulée se trouvaient désinhibées grâce à l’alcool. Il n’avait plus rien à dire, avait perdu l’envie des mots.
Théodora avait certainement dû sentir, qu’alors que son poing s’écrasait sur cette figure molle, l’homme qu’elle frappait n’avait plus rien du viril justicier qu’elle croyait avoir en face d’elle.
Ses doigts s’agitèrent nerveusement, sa respiration se fit haletante et sèche à la fois. Il se leva, titubant presque, à la manière d’un homme blessé. Lentement il se dirigea vers le bureau qui trônait derrière. Son pas était lourd, et sa démarche glaciale.
Il ouvrit un tiroir et en sortit un bout de tissu.

« Tu vas voir ce à quoi j’ai renoncé par amour. » cracha-t-il sur un ton venimeux.

Il coiffa le bout de tissu. Ses épaules se redressèrent aussitôt. Toute sa posture en fut radicalement changée. On ne l’entendait même plus respirer. Lorsqu’il se retourna avec une vigueur monstrueuse, c’était Azrael, l’Ange Exterminateur qui faisait face à la journaliste éplorée. Jamais elle ne l’avait vu comme ça, jamais elle n’avait dû voir une telle fureur glacée. Son corps criait la violence sans limite, mais sans aucune trace d’humanité. Même chez les pires criminels de la ville l’on peut voir une lueur de sadisme certifiant que nous avons affaire à un humain. Pas ici, plus maintenant.
En un revers, l’Ange Exterminateur gifla la jeune femme. Un geste sec, cinglant, mais avec suffisamment de force pour la faire chanceler, voire la précipiter au sol en lui démettant une dent au passage.
Elle voulait être forte, c’était son vœu le plus cher. Et Valley avait voulu lui montrer le prix à payer.
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyVen 1 Fév - 11:44

Je n’en reviens pas que je sois allée jusqu’à frapper quelqu’un, et encore moins Valley. C’est vrai que pendant longtemps ce type m’a inspiré de la crainte et du respect. Pour sa force, son pouvoir, et sa dureté, plus que chez les autres justiciers de Gotham City. Parce qu’il m’avait sauvée et parce qu’on s’était retrouvés dans la même galère, bien qu’il m’ait foutue une cible dans le dos en me révélant qui il était vraiment.

Mais il n’est plus le Azraël qui régnait sur la ville, et il n’est plus non plus Valley, l’homme d’affaires français parfait crétin mais avec un code d’honneur. Il n’est plus qu’une loque, qu’un débris, qui m’a poussée à bout, et qui a fait que je n’ai pas hésité une seconde à lui faire comprendre qu’il a dépassé les bornes.
Il est furieux intérieurement mais ne dit rien. Il se relève, passe auprès de moi et cherche un truc dans un meuble ancien. Je le suis du regard, sans oser lui demander ce qu’il fout, et il me tourne le dos pour nouer quelque chose autour de son cou. Sérieusement, on dirait un môme qui se déguise en superhéros avec la couverture de son lit. Sauf qu’il m’annonce qu’il va me montrer quelque chose, ce à quoi, d’après lui, il aurait renoncé par amour.

Puis il se tourne et s’avance vers moi. Ce n’est plus le même homme. J’ai face à moi une machine à tuer, au regard vide, et plus un crétin blessé imbibé d’alcool. A cet instant précis, je ne sais absolument pas quoi faire, et je n’ai aucune idée de ce qui va se passer. Je recule d’un pas mais je ne vois pas sa gifle venir. Une explosion de douleur retentit dans mon crâne en même temps que mon tympan droit se met à siffler sous la violence du choc. C’est tellement violent que je retombe sur les fesses, contre le marbre glacé. Je mets quelques secondes à voir clair et me rappeler qui je suis et où je suis. Ma main se porte à mes lèvres et je sens le goût du sang. Je me remets sur mes pieds d’un bond et lui fais face.

Ca ? A ça par amour ? Tabasser une nana ? Ah ben c’est bien ! Tu te sens un vrai mec maintenant ? T’es trop amoché pour aller arrêter les méchants alors tu te défoules sur quelqu’un qui fait la moitié de ton poids ? Ca va tu bandes là ?

Je suis furieuse et en même temps déstabilisée par l’abîme de souffrance dans lequel il semble être plongé. Qui l’empêche de vivre, de penser, de raisonner correctement. Enfin, de faire ça comme un être humain. Sauf qu’il a dépassé les bornes.

Je veux bien avoir été une petite conne, je veux bien avoir été arrogante, égoïste ou quoi que ce soit, mais ça, CA, ça va trop loin ! J’ai joué franc jeu en disant que j’avais besoin de votre aide en disant que j’étais totalement paumée et que j’avais besoin de vous. Et j’ai jamais caché que si j’avais proposé de vous aider, c’était pour que vous m’aidiez en retour. Sauf que j’ai l’impression que c’était la seule proposition valable que vous ayez eue depuis un bail. Ok je suis pas toute blanche, mais au moins je vous ai proposé mon aide. J’ai pas l’impression que ça se bouscule au portillon pour remplir ce rôle. Alors allez cordialement vous faire foutre Valley, restez dans vos emmerdes jusqu’au cou, je me démerderai autrement.
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyDim 10 Fév - 10:49

En l'espace de quelques secondes seulement, le boudoir dans lequel se trouvaient Théodora et Azrael fût transformé en une véritable arène. La journaliste était au sol, en un seul revers l'Ange Exterminateur l'y avait précipité, et maintenant il la relevait, la saisissant au cou pour lui porter l'estocade. Ce n'avait pas été un combat, ça ne l'était jamais avec lui. Il s'agissait toujours d'une exécution. Peu importait que le condamné luttait hardiment pour sa vie, il ne trouvait en réponse à son cri de vie, que l'immuabilité de la sentence.
Théodora tenta de l'émouvoir, tout cela lui tombait dessus et elle devait être bien en peine de concevoir les raisons de sa propre mise à mort. Mais bien qu'elle parla, la poigne de son bourreau n'en perdit vigueur. Elle parlait dans le vide, et ce dût être une bien amère expérience que de voir sa parole échoir dans le néant. Parce qu'il s'agissait bien de ça, une parole peut être acceptée ou refusée, que ça change quelque chose ou rien du tout, mais elle est généralement reçue. Mais pas ici, pas par l'Ange Azrael. Elle était renvoyée, non pas à un statut de victime, pas même de gène, mais à quelque chose qui devait être détruit car aucun intérêt à sa présence dans la pièce.

Alors que la poigne allait tout simplement broyer la trachée de la jeune femme, la porte du salon s'ouvrit à la volée et Robert et Donna entrèrent armés de fusils mitrailleurs. Azrael tourna instinctivement la tête et, étrangement relâcha un instant sa poigne, alors qu'il lui suffisait de serrer les doigts pour abattre Théodora dans le même laps de temps qu'il lui fallut pour relâcher l'étreinte. Les Ossavillois ouvrirent le feu sans sourciller. Des rafales des fléchettes le touchèrent alors qu'il bondissait déjà sur ces agresseurs. En deux secondes, il s'écroula sur le sol. Donna baissa sa position de tir et se précipita vers Théodora, la releva, l'installa sur le divan, pendant que Robert toujours en joue s'avança vers Azrael qui semblait déjà commencer à s'en remettre et lui retira le masque. Valley s'effondra.

Le couple posa ses armes de guerre et tenta de réconforter Théodora. Robert sortit du brandy et lui tendit un verre.

" Ce n'était pas Jean-Paul. C'était Azrael. Il fait chier quand il fait ça !" ragea Donna.

" Surtout qu'après c'est à nous de l'arrêter et ces armes suffisent à peine. Si on lui plante pas dix fléchettes, de quoi endormir trois éléphants, il nous massacrerait."

Les deux résidents regardèrent leur amis.

"Il va bientôt revenir à lui. En tout cas, je prends ça." Donna récupéra le masque et le mit dans sa poche.

Valley ouvrit les yeux, commença à remuer comme s'il sortait d'une grosse cuite, se mit sur son postérieur et inspira bruyamment.

"Connard" lui lâcha Donna.

Valley baissa les yeux. Robert le leva et le posa sur le divan. Il alluma la télé, et appuya sur un bouton. L'écran se mit à diffuser des vidéos de surveillance, enregistrées par les caméras de sécurité.

"Maintenant tu te démerdes pour expliquer !"
lâcha-t-il, lui aussi en colère.

La vidéo montra toute la scène, avec l'audio. Valley fût horrifié par ce qu'il vit, et baissa les yeux.

" Je suis désolé. Mais ... tu vois mon problème maintenant ?"
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MessageSujet: Re: Master & Servant (Az/Théa)   Master & Servant (Az/Théa) EmptyVen 15 Fév - 11:49

Je pensais qu’après m’avoir envoyée chier, et m’avoir roustée de façon plus qu’appuyée, la discussion s’arrêterait là, et que je pourrais me barrer en me mettant ma bonne idée là où je pense. Sauf qu’une seconde ou deux à peine après lui avoir tourné le dos, je sens sa poigne m’attraper, et sans que je comprenne ce qui se passe, il m’attrape à la gorge et commence lentement à me hisser dans les airs. Mes pieds tentent désespérément de garder leur attache sur le sol, mais ils battent rapidement dans le vide. En même temps, son étreinte s’intensifie, et je sens que j’ai de plus en plus de mal à respirer. Mes mains enfoncent mes ongles dans ses doigts, je tente de lui labourer le visage, de lui balancer des coups de pied, j’essaie tout ce que j’ai appris chez le Pingouin, mais rien ne marche ici. Pas avec cette machine à tuer.

Je vois des points noirs danser devant mes yeux, alors que je lutte pour avaler quelques bouffées d’air, sans succès. Je ne vois plus clair, et je sens que je vais partir quand tout à coup un raffut se fait entendre non loin de moi. Une porte vient de s’ouvrir à la volée, et des coups sont tirés. Avant que je ne comprenne quoi que ce soit, je retombe lourdement sur le sol, et respire à pleins poumons, vautrée sur le côté. Au bout d’une à deux secondes je lève les yeux et regarde Valley. Il est mort ? On m’allonge sur un canapé, et je reprends mes esprits en écoutant leur discussion. On dirait qu’il y a un bug dans la matrice…

J’ouvre les yeux quand j’entends Valley s’excuser. Je pensais pas entendre ça un jour. Ma respiration est toujours sifflante, et je préfère ne pas me relever tout de suite.

J’aurais préféré une explication claire plutôt que des travaux pratiques… putain j’étais à deux doigts d’y passer ! Il s’est passé quoi exactement pour que tu pètes un plomb comme ça ? Ton interrupteur Azraël/Valley déconne ?

J’entends ses explications, et je revois un peu mon premier jugement trop hâtif. Il a des circonstances atténuantes, bien qu’il ait essayé de me tuer. Et qu’il ne se soit pas montré des plus sympas. Tant pis,j’ai trop à y perdre si je laisse filer cette opportunité et… il me fait aussi pitié. Prisonnier de lui-même et de ce qu’il pourrait devenir.

Ma…-Je tousse un peu avant de pouvoir reprendre, de ma voix qui n’est qu’un murmure- Ma proposition tient toujours. Vous êtes un sale con misanthrope mais je crois bien que vous êtes aussi paumé que moi…
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