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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
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 Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]

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Seikyo Akumu/Kagi
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Seikyo Akumu/Kagi
MessageSujet: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 15:45

Il était presque deux heures de l'après-midi.
L'ambiance était toujours la même au sein de Chinatown.
Cependant, dans certains cœurs, certaines âmes, ce n'était pas pareil.

Mélancolie, tristesse.

Wanryoku marchait lentement aux côtés de Mathéo.
Ils tentaient de trouver les mercenaires chargés de les tuer avant que ce ne soit eux qui les trouvent.
Le blond ne savait pas ce que pensait l'autre, mais le yakuza était peiné. C'était lisible dans ses yeux.
Il avait la tête baissée, les yeux rivés sur le sol. Il essayait d'oublier la vision du cadavre de son patron qui s'était écroulé au sol, rendant son dernier soupir.
Sa scie, il la tenait de sa main droite, posée sur son épaule, le côté lame tranchante pointée vers le ciel.


-J'arrive toujours pas à croire que j'ai sauvé la peau d'un flic.

Ce fut tout ce qu'il réussit à dire après plusieurs heures de silence à la recherche de leurs assassins dans Chinatown.
Il avait besoin de briser le silence.

Aucune haine, aucun mépris dans sa voix. Pas un regret.
Juste de la surprise de l'avoir fait.


-J'arrive toujours pas à croire que cette enflure de Shitsuji nous a trahit.

Là, par contre, sa haine ressortait.

-Dis-moi, dit-il d'une voix plus calme, pourquoi t'es avec nous au juste? J'ai pas tout compris au téléphone la fois dernière. T'es contre le petit mangeur de grenouilles c'est ça?

Petit mangeur de grenouilles.
C'était comme ça que Wanryoku voyait Morgan.
Termes assez péjoratifs indiquant son mépris pour le Français qui avait osé s'attaquer à Jade et donc toute la famille Akumu.
Parmi les règles de survie à respecter pour éviter de mettre le patron en colère, il y avait celle-ci: Ne jamais s'attaquer à sa fille. Et ceci vaut aussi pour sa fiancée. Ne jamais faire de mal à Dark Hawk sama. Wanryoku l'avait compris; c'était elle maintenant, la future Matrone.
Qu'allait devenir Cassandra sama? Serait-elle libérée de sa demi-mort? Probablement. Et elle retrouverait toutes ses facultés, la vie recoulerait dans ses veines. En partie.
La vie serait de nouveau en elle mais pas dans son âme. On ne se relève pas d'une épreuve comme ça. Pas normalement.
Il était un des rares à savoir ce qui s'était passé réellement.
Il n'était pas le médecin de la famille pour rien.

Il mit sa main à sa poche et sortit son portable qui venait d’émettre un bip. Un SMS lui a été envoyé. Par qui? Il n'y avait pas de numéro d'affiché.
Ce qu'il lut le surpris.


"Je viens de vous voir, vous tournez en rond depuis des heures apparemment. Allez donc voir si le libraire du Silver Dragon a toujours sa clé et s'il est disposé à vous aider. Méfiez-vous, je crains qu'il ne soit de mauvaise humeur et qu'il ne soit en mode Mister Hyde. Au fait Yukio, je te pensais plus bavard."

Il resta figé un moment avant de montrer le SMS à Mathéo.


-Je crois qu'il faut qu'on aille rendre visite à quelqu'un.

Il se mit à sourire, une petite lueur d'espoir dans les yeux se mit à briller.

-Peut-être que Kagi est vivant en fin de compte. Il est le seul à savoir mon prénom...enfin...il était le seul...Tu gardes cette information pour toi, ok?!

Wanryoku pointa une direction de sa scie.

-J'ai déjà entendu parler du Silver Dragon. La librairie était en rénovations et elle aurait rouverte récemment. De plus, je crois que les rénovations ont débuté quelques jours après le décès de l'ancien propriétaire. J'aimerai bien savoir ce que l'auteur du SMS - en espérant que ce soit bien notre patron - voulait dire sur le nouveau libraire. Il voulait dire quoi par "en mode Mister Hyde"? Ce truc me rappelle une vieille histoire qu'Hachi a raconté une fois. Une histoire de...Stevenson je crois? J'ai pas tout pigé. Oh et puis, la littérature c'pas mon truc. Bon, tu viens Keikan san? Tu préfères que je t'appelle Keikan san ou Mathéo san au fait?


Wanryoku rangea son téléphone et attrapa le flic par le bras pour l'obliger à courir avec lui.

-Faut qu'on se grouille, faut pas que nos assassins nous trouvent...quoiqu'ils sont longs pour nous retrouver, tu crois pas?

Sur un toit, une silhouette grise les observaient en souriant. Elle rangea son téléphone dans une de ses poches et reprit sa faux posée non loin d'elle, et les regarda s'éloigner vers la librairie.
La silhouette attrapa son chapeau parfaitement ridicule et le remit sur sa tête.

-Binkusu no sake wo...

La même mélodie, toujours et encore. La silhouette espérait juste que le misanthrope ne soit pas trop de mauvaise humeur en les voyant débarquer.






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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 16:36

Ils marchaient lentement tous les deux, silencieux. La mort de Kagi choquait encore le flic même s'il n'arrivait pas à éprouver de la tristesse pour cet homme qu'il n'avait pas eu le temps de bien connaître.

-J'arrive toujours pas à croire que j'ai sauvé la peau d'un flic.

Mathéo eut un petit sourire et répondit.

- Ce n'est pourtant pas si compliqué à croire.

Ils cherchaient les assassins, ceux qui devaient payer.

-J'arrive toujours pas à croire que cette enflure de Shitsuji nous a trahi.

Mathéo revit la scène dans son esprit. Les deux coups de feu et le sourire vaniteux de Shitsuji. Cet homme le dégoûtait, tout simplement.

- Il faut avoir fait confiance pour se sentir trahi. Je ne lui ai jamais fait confiance. Le fait est que nous avons des tueurs aux trousses.

Ils marchaient silencieusement en réfléchissant. Comment trouver Shitsuji ? Comment faire pour sauver la famille Akumu du gouffre.

-Dis-moi, pourquoi t'es avec nous au juste? J'ai pas tout compris au téléphone la fois dernière. T'es contre le petit mangeur de grenouilles c'est ça?

Mathéo craignait qu'on lui pose la question. Il y avait deux raisons : s'allier à l'ennemi de Julien Morgan et se renseigner sur l'organisation Yakuza de Gotham.

- On a essayé de me tuer à plusieurs reprises car j'ai trouvé des informations que je n'aurais jamais dû connaitre. Même mes collègues pouvaient avoir été corrompus par Julien Morgan. A ce stade, je ne pouvais faire confiance qu'à la famille Akumu.

Le portable de Wanryoku émit un bip. Il le prit et lut attentivement un sms. Il montra le message à Mathéo qui ne comprenait pas toute la signification de cette histoire.

- Qu'est-ce que ça signifie ? Qui a bien pu envoyer ce message ?

-Peut-être que Kagi est vivant en fin de compte. Il est le seul à savoir mon prénom...enfin...il était le seul...Tu gardes cette information pour toi, ok?!

Mathéo mit son doigt devant sa bouche pour montrer qu'il garderait le silence.

-J'ai déjà entendu parler du Silver Dragon. La librairie était en rénovations et elle aurait rouverte récemment. De plus, je crois que les rénovations ont débuté quelques jours après le décès de l'ancien propriétaire. J'aimerai bien savoir ce que l'auteur du SMS - en espérant que ce soit bien notre patron - voulait dire sur le nouveau libraire. Il voulait dire quoi par "en mode Mister Hyde"? Ce truc me rappelle une vieille histoire qu'Hachi a raconté une fois. Une histoire de...Stevenson je crois? J'ai pas tout pigé. Oh et puis, la littérature c'pas mon truc. Bon, tu viens Keikan san? Tu préfères que je t'appelle Keikan san ou Mathéo san au fait?

- L'étrange cas du docteur Jekyll et de Mr Hyde. Un classique de la littérature anglaise. J'ai lu ça quand j'étais gosse. Appelle moi plutôt Mathéo san. J'aime pas trop les surnoms.

Wanryoku rangea son portable et tira Mathéo par le bras pour qu'ils se mettent à courir. Mathéo courut derrière Wanryoku. Il vérifia que son fidèles Walther PPS était chargé et qu'il avait encore trois chargeurs dans la poche intérieure de son blouson en cuir.

-Faut qu'on se grouille, faut pas que nos assassins nous trouvent...quoiqu'ils sont longs pour nous retrouver, tu crois pas?

- Soyons méfiants et prêts à riposter s'ils nous tombent dessus. Dépêchons-nous d'aller à cette librairie.

Ils arrivèrent devant le bâtiment. Mathéo poussa la porte et entra doucement. Il admirait la décoration. Ce style asiatique était admirable. Il vit qu'il n'y avait personne à l'entrée. Il s'éclaircit la voix et appela dans le magasin.

- Y a t'il quelqu'un ?
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 16:56

Perkins se trouvait dans l'arrière-boutique en train de tout vérifier.
La librairie était rouverte depuis peu, après plusieurs semaines de rénovations pour l'agrandir.
Perkins. Le mauvais côté, le psychopathe, le futur tueur.
Il contrôlait ses pulsions meurtrières comme il le pouvait, mais c'était dur. Chaque fois il voulait tuer quelqu'un.
Mais la seule personne qu'il voulait vraiment tuer, c'était son alter-ego. Dawson. Le mec qui sert à rien dans la vie. Trop timide, trop faible. Il tombait dans les pommes à la vue du sang ou d'un mort, frémissait quand il apprenait qu'il y avait de nouveaux meurtres à Gotham.
Et puis, il avait eu peur aussi quand l'étrange homme aux cheveux d'argent était venu le voir, lui confiant une clé.

________________
-Bonsoir, à qui ai-je à faire? avait-il dit.

-Je...m'appelle Bartholomew Dawson. Vous êtes l'homme en gris de la dernière fois, non?

-Hi hi hi hi! On s'en fout! Oubliez ça! Hi hi hi hi! Je suis venu vous remettre ceci.

L'homme lui donna une clé de quatre centimètres, en fer, avec le chiffre 2 gravé dessus.

-Une clé?


-Hi hi hi hi! Ce n'est pas n'importe quelle clé mon cher! Hi hi hi hi!

Soudain, son sourire disparut de son visage.

-Je vais vous raconter quelque chose monsieur Dawson. Rares sont ceux à qui j'ai dévoilé ce qui va se passer dans quelques jours. Ecoutez jusqu'au bout Cavalier Gris...Et ne dévoilez rien à personne.
________________
Il n'avait rien dit. Dawson n'avait rien dit à personne.
Perkins non plus.
Perkins savait que l'enjeu était vital, apparemment, pour le parrain de la famille Akumu.
Il lui avait tout dit.
Ok, pour l'avoir sauvé de la mort, il lui devait au moins quelque chose et c'était ça.
Le Yakuza Gris lui avait aussi présenté ses condoléances pour le vieux, son oncle. Dawson lui avait dit merci en le regardant partir.
Perkins s'en foutait par contre.

Il serra la clé dans la paume de sa main gauche. Il l'avait attachée autour du cou avec une ficelle qu'il avait cachée en la mettant dans sa chemise.


- Y a t'il quelqu'un ?

Des clients?

-J'arrive.


Perkins alla à leur rencontre et s'arrêta, les scrutant de haut en bas, principalement le blond à lunettes.
Bon ok, vous en voyez beaucoup, vous, des blonds à lunette qui viennent dans une librairie avec une scie?
Personnellement, Perkins n'en avait jamais vu dans la sienne.


-Je peux vous aider?...et vous pouvez faire gaffe avec vos armes, si vous en avez plusieurs? Et puis vous êtes qui vous?

Perkins avait toujours ce ton un peu désagréable du type qui ne vous aime pas.

-Rassurez-moi, vous êtes pas des flics quand même?

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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 17:26

La mission devait être réglée en moins de dix minutes. La cible Onze était en visuel depuis une heure, elle était à la librairie et avait l'air très légèrement perturbé. Encore un à Gotham qui n'est pas tout seul dans sa tête me suis-je dis. Je l'observe depuis que je me suis installé avec mon fusil sniper Mauser SP66, je n'avais pas du tout l'habitude de cette arme mais c'était tout ce que le marchand d'arme pouvait me proposer en aussi peut de temps. La cible Onze voyageait entre l'arrière boutique et la caisse, probablement pour ranger ou classer des bouquins. J'ajustais ma lunette de visée en voyant deux autres personnes approchées. L'une avait les cheveux blonds avec des lunettes et l'autre était assez maigre, pâle et portait un costume, c'étaient probablement les cibles Sept et Une. Le client m'avait spécialement contacté via téléphone pour récupérer quelques objets et assassiner les onze personnes de sa liste. Pour chacune d'entre elle, il y avait une photo et une description.

Sept et Une entrèrent dans le magasin, j'avais une assez bonne vue sur elle mais ces trois s'enfonçaient dans la librairie je n'aurais plus aucune opportunité de tir. Je vais devoir attendre le moment opportun pour les éliminer toutes en même temps, c'est à dire dès qu'elles sortiraient.

Mon casque grésilla puis j'entendis plusieurs voix :


- Y a t'il quelqu'un ?

-J'arrive.

-Je peux vous aider?...et vous pouvez faire gaffe avec vos armes, si vous en avez plusieurs? Et puis vous êtes qui vous?

-Rassurez-moi, vous êtes pas des flics quand même?

Au moins le mouchard fonctionnait correctement. Au moindre signe indiquant qu'ils quitteraient mon champ de vision je tirerais sur le blond. C'était nécessaire, je ne devais pas perdre ce contrat.

La seule chose dont je n'étais pas au courant, c'était que je n'étais pas le seul à attendre les deux dernières cibles...
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Seikyo Akumu/Kagi
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 17:53

Wanryoku préférait que ça soit Mathéo qui réponde aux questions du libraire. Il risquait de gaffer.
Le yakuza se pencha pour chuchoter quelque chose au flic.


-Je crois qu'il est schizophrène.


Puis il regarda le libraire et sourit de façon amicale.

Pendant ce temps-là, autre part, sur un toit, se trouvaient deux personnes dont l'une avec un fusil sniper Mauser SP66. L'autre, venait juste d'arriver, furtivement, très furtivement.
L'autre, c'était un homme, de grande taille avec un manteau noir style XIXème siècle, qui se pencha très silencieusement vers l'autre assassin pour lui chuchoter à l'oreille:


-On dirait que je ne suis pas le seul sur ce contrat...

Il se releva, un petit sourire énigmatique aux lèvres et s'assit juste à côté de l'autre homme. Dans ses mains il tenait ce qui ressemblait à une canne-épée, surtout lorsqu'il sortit la lame pour l'admirer durant quelques secondes avant de la ranger.


-Pensez-vous réellement pouvoir tuer Wanryoku avec cette arme? Vous savez, cette famille est spéciale. On dit qu'ils pourraient presque revenir vous hanter sous forme de morts-vivants et vous dévorer la nuit. Ah ah ah ah! Moi, je n'y crois pas, mais après ce que j'ai vu...

Il regarda l'homme droit dans les yeux, sans cligner des yeux.

-Le seul moyen de vraiment les tuer pour de bon, c'est d'être sûr qu'ils ne respirent plus. De là où vous êtes, comment pourriez-vous en être sûr? Je m'apprêtai à aller les tuer là-dedans, mais je vous ai aperçu d'abord, sur ce toit. Vous êtes l'autre assassin que le patron a payé pour les tuer. Je suis aussi sur le coup, pour vous assister en cas de problèmes.

Il n'avait rien d'Asiatique dans ses traits et son accent trahissait son origine Britannique.


-Je suis l'un des futurs membres de cette nouvelle famille.
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 18:15

-Je peux vous aider?...et vous pouvez faire gaffe avec vos armes, si vous en avez plusieurs? Et puis vous êtes qui vous?

-Rassurez-moi, vous êtes pas des flics quand même?


Mathéo fut surpris en entendant l'homme lui répondre aussi bizarrement. Il entendit Wanryoku lui chuchoter quelque-chose.

-Je crois qu'il est schizophrène.

Génial, il manquait plus que ça. Un taré à double personnalité. Cela expliquerait au moins la référence à Mister Hyde. Mathéo restait prudent et gardait sa main droite prête a attraper son arme si jamais ça tournait mal. Il gardait également à la ceinture, la petite hache que Kagi lui avait donné mais utiliser une telle arme maintenant ne serait pas très judicieux.

- En effet, je crois que vous pouvez nous aider. Un de nos amis communs nous a demandé de vérifier si vous étiez toujours en possession d'un objet qu'il vous a confié. Il s'agirait d'une clé.

Mathéo prit un air sérieux.

- Nous ne sommes pas de la police. Rassurez-vous. Voyez-vous de quelle clé je parle ?

Mathéo avait toujours son badge d'inspecteur du GCPD sur lui mais il ne voulait pas le sortir de peur d'effrayer son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 18:37

- En effet, je crois que vous pouvez nous aider. Un de nos amis communs nous a demandé de vérifier si vous étiez toujours en possession d'un objet qu'il vous a confié. Il s'agirait d'une clé.

Perkins se mit à rire - vous savez, ce rire moqueur du psychopathe dans ces thrillers quand le gentil lui dit un truc qu'il trouve stupide.

-Je n'ai aucun ami et je ne vous fait pas confiance.

- Nous ne sommes pas de la police. Rassurez-vous. Voyez-vous de quelle clé je parle ?

-Si vous n'êtes pas de la police, vous êtes qui alors?

Le blond soupira, s'approcha du psychopathe en devenir et le prit par le col.

-Bon, alors écoute-moi bien, tu nous la montres ta clé? Que je sache, Kagi sama n'aurait tout de même pas confier une clé aussi importante à un petit con désagréable dans ton genre, si?!

Le libraire sortit sa clé.
Wanryoku le lâcha aussitôt.


-Pourquoi faut toujours user d'un peu de violence pour que quelqu'un nous dise quelque chose, hein? Moi, on m'appelle Wanryoku, je suis un yakuza au service de Kagi sama. Lui c'est Keikan. C'est comme ça qu'on l'appelle dans la famille.

-Keikan..le flic? C'est un flic!

-...il sait parler Japonais lui?

-Merde...Depuis quand les yakuzas sont avec les flics?!


-Depuis quand les libraires ont l'air aussi louches et psychopathes que toi?


-Depuis quand les yakuzas ont des armes aussi...bizarres?

-Depuis quand un homme de lettre n'a aucune répartie?

-Damare!

-Urusee!

-Kiero!

-Fuzakenjanee!

On aurait dit deux gamins qui se disputaient.
Soudainement, le libraire porta ses deux mains à sa tête et manqua défaillir.
Et puis il releva la tête, regarda autour de lui, parut les voir pour la première fois et dit:


-Bonjour messieurs, que puis-je pour vous? demanda t-il en souriant, toute trace de haine disparue.

Wanryoku chuchota à Mathéo.

-Oh punaise! Le changement de personnalité, c'est rapide chez lui.
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 19:02

Un homme me surpris en arrivant derrière moi. J'étais tellement focalisé sur les cibles que je ne faisais même pas gaffe à mon environnement. Heureusement, ce n'était pas un ennemi, sinon je serais déjà mort. L'homme était vraiment bizarre, il portait un chapeau tout à fait ridicule et une canne-épée... personne ne lui avait dit qu'on avait changé d'époque? Malgré cela, je ne comprend toujours pas pourquoi le client aurait mit un autre que moi sur ces cibles sans m'en tenir informer. Peut-être qu'il voulait être sûr de récupérer les clefs...

-Pensez-vous réellement pouvoir tuer Wanryoku avec cette arme? Vous savez, cette famille est spéciale. On dit qu'ils pourraient presque revenir vous hanter sous forme de morts-vivants et vous dévorer la nuit. Ah ah ah ah! Moi, je n'y crois pas, mais après ce que j'ai vu...

- Je pense qu'une balle entre les deux yeux règle souvent le problème de la mort...

-Le seul moyen de vraiment les tuer pour de bon, c'est d'être sûr qu'ils ne respirent plus. De là où vous êtes, comment pourriez-vous en être sûr? Je m'apprêtai à aller les tuer là-dedans, mais je vous ai aperçu d'abord, sur ce toit. Vous êtes l'autre assassin que le patron a payé pour les tuer. Je suis aussi sur le coup, pour vous assister en cas de problèmes.

-Vous n'avez pas à m'apprendre mon boulot. Je sais ce que je fais... une fois les cibles éliminées, j'irais là-bas pour vérifier et récupérer les clefs, à moins que vous ne vouliez y aller?

Je marquais un temps de pause, vérifiant rapidement dans ma lunette si la situation n'avait pas changée là-bas.

-Si vous êtes là pour m'assister, vous voulez peut-être vous donner la peine de descendre alors? Faites en sorte d'amener ces trois cibles en dehors de la librairie, dans la rue pour que je puisse les aligner...Plus vite on aura fini de discuter, plus vite on aura fini. J'ai d'autres cibles dans ma liste...

Futur membre de la nouvelle famille ou pas, je m'en fichais. Tout ce que je voulais c'était d'en finir le plus rapidement possible tant qu'il n'y avait personne d'autre dans la rue. Je recheckais dans la lunette. Visiblement, deux des cibles étaient en train de se disputer mais l'une avec une clé dans la main. C'est bon, c'est confirmé, c'était le moment d'y aller...
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Seikyo Akumu/Kagi
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Citations : Binkusu no sake wo...
Seikyo Akumu/Kagi
MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyDim 16 Déc - 22:48

L'homme à la canne-épée sourit. Une sorte de sourire assez énigmatique.
Il se leva et s'inclina légèrement devant l'autre.


-Yes my Lord, dit-il comme pour se moquer, avant de descendre faire sortir les trois.

Bien sûr, il ne lui avait pas dit la vérité.
Le véritable assassin envoyé par le commanditaire du sniper sur le toit, gisait au fond du canal de Chinatown. Enfin...ce qu'il en restait.
Mais avant de l'achever, Kurai l'avait fait parler; il savait tout ce qu'il y avait à savoir. Et le sniper avait été trop concentré sur ses cibles pour apercevoir l'arrivée de Kurai, qu'il y avait de grandes chances pour qu'il ne voit pas l'autre homme qui l'observait. De toute façon, comment le pourrait-il? Il était positionné ailleurs, de façon à ce que le sniper ne puisse le voir. Un sourire se dessina sur les lèvres de la silhouette aux cheveux d'argent. De là où il était il pouvait voir sans se faire voir.
Et il vit Kurai entrer dans la librairie.

Kurai était entré et venait de saluer les trois hommes. Puis il se mit à parler à Wanryoku...en Japonais. À la fin de son speech, le yakuza acquiesa d'un signe de tête. Quant à Dawson, il sembla redevenir l'autre psychopathe, car il eut de nouveau cette lueur mauvaise dans les yeux.
Wanryoku attrapa Mathéo par le bras, vivement et les quatre hommes allèrent dans l'arrière-boutique.


-Si le sniper veut nous tuer, qu'il vienne donc nous chercher...tous les quatre! dit le yakuza. Tu sais te battre le libraire?

-J'ai toujours voulu tuer, ça oui...

-....Quand ça sera fini, je pourrais revoir le gentil libraire? Nan parce que, les psychopathes, on dirait qu'ils sont légions ici.

-Wanryoku, c'est ça? Bien...Damare, baka!

-On dirait véritablement des enfants, vous ne trouvez pas monsieur...? dit Kurai en préparant sa canne-épée.
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyLun 17 Déc - 13:14

Un homme mystérieux venait de faire son entrée dans la librairie. L'homme portait un manteau noir assez ancien et arborait une cane. Il se mit à parler en japonais à Wanryoku.
Wanryoku tira Mathéo par le bras et les quatre hommes se rendirent dans l'arrière-boutique.

-Si le sniper veut nous tuer, qu'il vienne donc nous chercher...tous les quatre! Tu sais te battre le libraire?

-J'ai toujours voulu tuer, ça oui...

-....Quand ça sera fini, je pourrais revoir le gentil libraire? Nan parce que, les psychopathes, on dirait qu'ils sont légions ici.

-Wanryoku, c'est ça? Bien...Damare, baka!

L'homme qui avait fait son entrée se mit à parler à Mathéo.

-On dirait véritablement des enfants, vous ne trouvez pas monsieur...?

Le flic répondit au quart de tour.

- Sanchez mais vous êtes qui au juste ? Qui vous a envoyé pour nous aider ?

Mathéo chargea son PPS et dit aux autres.

- J'ai une arme et trois chargeurs. Je peux toujours faire un tir de couverture si jamais il n'y a pas d'autre sortie que la porte d'entrée. A vous de voir.
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyLun 17 Déc - 18:35

Kurai sourit en entendant la question de Sanchez. Il se contenta de sourire mystérieusement et de dire:

-L'Ombre des Cauchemars plane toujours. Le Roi Gris a toujours eu un coup d'avance sur son ennemi le Roi Noir, au sein de l'Echiquier des Cauchemars.


- J'ai une arme et trois chargeurs. Je peux toujours faire un tir de couverture si jamais il n'y a pas d'autre sortie que la porte d'entrée. A vous de voir.

-Tant mieux pour vous. Et vous monsieur Perkins, avez-vous une arme?


-De quoi je me mêle?!!

-Êtes-vous toujours aussi désagréable? Allez, soyez sympathique, faites-nous voir le gentil libraire.

-Espèce de...


Perkins s'apprêtait à se jeter sur Kurai. Wanryoku allait l'arrêter mais soudainement, le libraire changea. Comme tout à l'heure.
Et mince.


-Qu'est-ce qu'il s'est passé? Pourquoi vous me regardez tous comme si j'étais dangereux?

-Mon cher, vous allez vous battre contre des assassins et probablement vous faire tuer,
dit l'homme à la canne-épée en posant une main amicale sur son épaule.

Dawson le regarda bizarrement avant de tomber dans les pommes.


"Et merde." fut la dernière pensée de Perkins avant de sombrer avec son alter-ego inutile.

-Finalement l'autre il était pas si mal...dit Wanryoku en regardant le libraire par terre. Désagréable, misanthrope, asocial, psychopathe, mais pas...émotif...

-Bon, je vais vous laisser, j'ai fait mon travail. A plus tard!..et bonne chance! Et oui, il y a plusieurs sorties. Quatre je crois...

Il sembla vérifier quelque chose sur le mur en le frappant à divers endroits jusqu'à ce que ça sonne creux.

-C'est bien ce qu'il m'avait dit. Quatre sorties, quatre passages.

Il ouvrit le passage, juste assez pour qu'il puisse tout juste passer.

-A la prochaine!

Et il partit en les saluant, sans oublier de refermer derrière lui.
Il avait fait ce qu'on lui avait demandé. Il n'avait plus qu'une personne à rencontrer, une jeune femme très importante pour son patron.

Pendant ce temps-là, sur le toit, c'était une autre personne qui se présenta au sniper.


-Et vous l'avez cru? Kurai a le don de se faire passer pour ce qu'il n'est pas.


L'autre personne, c'était une femme. Elle avait une arme à feu dans la main mais ne le pointait pas sur le sniper.


-Décidément, le boss appelle beaucoup de mercenaires...Je crois qu'il a eu raison. J'ai vu le cadavre de mon collègue flotter sur le canal avec de s'enfoncer. Enfin, ce qu'il restait de lui, c'était pas beau à voir. Je descends les cueillir dans la librairie, vous venez? Le boss veut leurs clés à tout prix. Je m'occupe du blond, j'ai un vieux compte à régler avec lui.

Et elle descendit en courant, rapidement.
Elle entra la première dans la librairie, puis dans l'arrière-boutique. Le blond sembla la regarder avec surprise.


-Salut Wanryoku! Tu te la coules douce ici?


-Toi! Qu'est-ce que tu fous ici?

-Filez-nous vos clés et tout se passera bien! Sinon, on vous descend...dit-il en lui pointant son arme vers lui.

-Sanchez, laisse-la moi, j'ai un compte à régler avec elle...

Finalement, la bataille, ça sera du deux contre deux...

De son côté, l'homme à la canne-épée semblait chercher quelqu'un. Une personne très importante qu'il devait retrouver à tout prix.
Il s'éloigna dans les rues de Chinatown, murmurant le nom de la personne qu'il recherchait.


-Dark Hawk...
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyLun 17 Déc - 20:33

Je regardais l'étrange homme courir vers la petite librairie. Mon casque grésilla, il parlait à l'une des cibles en japonais...ce n'était pas normal. Quelque chose clochait... soudain il prit le bras de la cible Une pour l'entraîner dans l'arrière boutique. Par réflexe j'appuya sur la gâchette, cinq fois en tout. Qautre balles vinrent exploser les vitres et les meubles de la librairie mais l'une toucha le type en veste en cuir à la jambe.

Je jurais :


- Putain de bordel de merde !!! Je me suis fais avoir !!!

Le type louche était un des leurs, et non pas un autre mercenaire comme je l'avais cru au premier abord. Comment ai-je pu être aussi stupide? Maintenant ils étaient dans l'arrière boutique et dieu seul sait combien il pouvait y avoir de sorties. Il va falloir que j'y aille les descendre moi même. J'empoigna mon fusil, le démonta et le rangea dans mon sac. Soudain autre personne se présenta derrière :

-Et vous l'avez cru? Kurai a le don de se faire passer pour ce qu'il n'est pas.

C'était une femme, avec une arme, mais elle n'était pas pointé sur moi.

- Et...vous êtes qui vous? Vous allez être combien à venir me visiter???

-Décidément, le boss appelle beaucoup de mercenaires...Je crois qu'il a eu raison. J'ai vu le cadavre de mon collègue flotter sur le canal avec de s'enfoncer. Enfin, ce qu'il restait de lui, c'était pas beau à voir. Je descends les cueillir dans la librairie, vous venez? Le boss veut leurs clés à tout prix. Je m'occupe du blond, j'ai un vieux compte à régler avec lui.

C'était une mercenaire, une vraie cette fois-ci peut-être. Je pris mon sac et descendit avec elle, j'avais mon P90 accroché en bandoulière que j'utiliserais dès que je serais assez proche. La jeune femme entra dans la librairie pour se présenter et exiger les clefs en échange de leur vie. Je n'avais pas le temps pour ces discutions, j'étais payé pour un objectif bien précis et non pas chercher la discussion. Je pris un masque à gaz et le mis autour de mon visage puis je sortis plusieurs joujoux de mon sac.

Une puis deux grenades arrivèrent dans la librairie. L'une était une grenade flash qui explosa en touchant le sol. Elle avait pour but de désorienter toutes les personnes dans la librairie...y compris la mercenaire. Je ne pouvais pas lui faire confiance, pas encore après ce qu'il venait de se passer. La deuxième grenade éjectait du gaz lacrymogène. Si la première grenade n'avait pas rendu tous les occupants de la librairie hors-service, cette lacrymo devrait les rendre moins résistants.

J'entrai enfin dans la boutique avec mon P90 prêt à tirer. Je tendis un masque à gaz à la mercenaire.


-Désolé pour ça, mais vous ne m'avez même pas laissé le temps d'expliquer le plan...

Il fallait que je frappe fort et rapidement, tant que les occupants étaient surpris. Il n'y aura aucune négociation. Dans le nuage de gaz lacrymo je vis plusieurs mouvements...c'était le moment d'arroser toute la zone et de ne laisser aucun survivant.
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Seikyo Akumu/Kagi
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyMar 18 Déc - 19:31

-Désolé pour ça, mais vous ne m'avez même pas laissé le temps d'expliquer le plan...

La jeune femme mit rapidement le masque à gaz.

-Vous ne connaissez rien de leurs capacités! Je sais que Wanryoku peut...

Elle fut soudainement tirée en arrière, par les cheveux.
Avec la fumée, on ne voyait pas grand chose.

Wanryoku venait de tirer la jeune femme par les cheveux, d'une main, tandis que de l'autre, une fois qu'elle fut bien à portée, lui arracha son masque à gaz.
Il toussait bien sûr et ne voyait pas grand chose.
Mais il avait toujours cette même habitude. La lacrymo, c'est moins pire que Ketsueki qui vous harcèle, s'était-il dit. Et encore, il ignorait lui-même comment il avait réussi à ne pas le tuer ces soirs-là.
Oui. Ketsueki, c'était pire que de la lacrymo dans les yeux. Ketsueki c'était de la lacrymo à lui tout seul. Chaque fois qu'il le voyait, Wanryoku saignait des yeux. Il avait toujours voulu le frapper à mort et le jeter dans le canal de Chinatown. Mais Hachi le protégeait, le couvait presque discrètement. Le blond soupçonnait Hachi d'être amoureux. Bon. Chacun son truc! Lui, il était bien amoureux de Mikomi...
Mais revenons au sujet de départ.

Wanryoku avait mal mais tant pis. Il frappa la mercenaire qui fut un tant soit peu sonnée, tandis que rapidement il chercha Mathéo Sanchez dans la fumée, une main sur sa bouche pour éviter de trop respirer de gaz. Les lunettes ne protégeait pas, mais cela faisait très légèrement barrière, juste assez pour que ça ne soit pas trop irritable, bien que ça l'était énormément en fait. Mais il ne faisait pas parti de l'élite de la famille Akumu pour rien.
Il repéra Mathéo dans la fumée, de toute façon, ça ne pouvait qu'être que lui.
Il lui balança le masque à gaz à la tronche - essayez de bien viser à sa place. Lui, il avait une arme à feu, autant qu'il l'utilise et qu'il ait le masque.
Wanryoku devait s'occuper de la jeune femme. Il ramassa sa scie et distingua une forme au sol. Etait-elle déjà K.O.?
Quoiqu'il en soit, tant pis. Il la prit - de toute façon elle était trop légère - et la balança vers l'autre forme qui était sans nul doute l'autre assassin. Et quand on dit balancer...c'est jeter oui...


-Hep! Mathéo! dit Wanryoku avec quelques difficultés. Oublie pas de protéger l'autre petite chose!
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyMer 19 Déc - 18:02

L'homme à la canne épée était reparti. Mathéo n'avait pas franchement confiance en quelqu'un d'aussi mystérieux. Il fallait agir et vite. Une femme entra dans l'arrière boutique. Alors que Wanryoku lui parlait, Mathéo mit un chargeur dans son arme et se prépara à se défendre.

-Sanchez, laisse-la moi, j'ai un compte à régler avec elle...

Mathéo sourit malicieusement.

- Si tu veux

Mathéo vit soudainement une grenade aveuglante rouler dans la pièce. Il se cacha le visage par réflexe et attendit le choc. Il s'était couché mais il se releva en quelques secondes alors que des lacrymos envahissaient la pièce. C'était la confusion dans la pièce et des tirs de P90 fusaient dans leur direction.
Mathéo distingua la silhouette de Wanryoku s'approcher de lui. Il lui jeta un masque à gaz que le flic mit à son visage et Mathéo put sentir près de lui le pied d'une table. Il alla juste derrière et en souleva les pieds pour la faire basculer et former un mur protégeant son corps.

Mathéo vit que le tireur était assez près d'un extincteur servant dans les cas d'incendies. Il visa quelques instants et tira. Le jet de fumée sembla surprendre l'assassin qui a été diverti pendant ces quelques instants. Mathéo se leva et traversa la pièce en long tout en continuant à tirer.
La fumée et les tirs répétés devaient empêcher l'homme de viser correctement et devait l'avoir un peu blessé. De plus, le flic bougeait et il évitait ainsi d'être une cible repérable. Les tirs ne venaient pas du même endroit et il ne pouvait pas clairement s'orienter ainsi.

Mathéo se baissa et se roula près d'une étagère quand il en fut à sa dernière balle. Il avait fait signe à Wanryoku de se mettre à l'abri et de protéger le libraire. Mathéo retira le chargeur et en prit un autre. Il tira deux balles en direction de la position présumée de l'assassin et cria.

" Viens me chercher si t'as les couilles ! "

Mathéo sentait la douleur dans sa jambe. Il l'avait réveillé en faisant sa roulade.
Hijo de puta ! Je vais te tuer !
Mathéo restait accroupi derrière l'étagère et attendait de voir sa cible apparaître pour tirer. Il ne pouvait pas retourner derrière la table assez vite. Il allait devoir être rapide pour éviter de se faire tuer par son adversaire.
Il fit une prière en espérant un miracle pour s'en tirer. Un homme armé d'une mitraillette était statistiquement mieux équipé même si Mathéo avait son entraînement d'agent de terrain de la CIA.
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyVen 21 Déc - 17:16

Pour l'instant c'était entre Mathéo et le mercenaire, ce qui laissait Wanryoku contre la jeune femme avec qui il avait apparemment des comptes à rendre. De vieux comptes qui dataient depuis une bien sale époque pour elle et d'une joyeuse époque pour lui.
Tout est relatif. Chacun son point de vue.
Quoique. Epoque joyeuse pour lui parce qu'il avait trouvé une famille qui ne chercherait pas à le pendre au final. Mais il avait aussi su que celui qui l'avait sauvé était juste malade. Horriblement malade. Le parrain de la famille Akumu était gravement malade. Vous savez, ces maladies dont on ne se relève pas à moins d'avoir un coup de chance un jour et de vite aller à l'hôpital aussi...
Le genre de choses ennuyeuses qui pour guérir, cela cause le malheur des uns et le bonheur des autres.
Si seulement ça n'avait été qu'un rein!
Il a fallu que ça soit ce qui lui permet d'exister d'après le parrain de la famille.
Wanryoku repensa à lui, à sa mort, à ce qui restait de lui. Un cadavre. Mais il avait une lueur d'espoir dans ses yeux, son coeur, son âme. Kagi était vivant. C'était évident! Qui d'autre aurait pu envoyer le mystérieux SMS? Qui d'autre que lui puisqu'il était un des seuls à savoir son vrai nom?...Bon...à part Mathéo. Ils étaient deux maintenant.
Wanryoku devait se battre contre cette folle furieuse qu'il avait connu plus tôt dans sa vie, à son arrivée dans la famille Akumu, et protéger la fragile petite chose qu'était Dawson et éventuellement couvrir les arrières de Mathéo.
Ah! Il s'en souviendrait le blond; avoir sauvé la peau d'un flic.
Bref...revenons à son combat contre la jeune femme.
Pour tout vous dire, entre eux deux c'était si compliqué. Si compliqué et si inintéressant et si inutile à l'avancement de l'intrigue qu'on y reviendra plus tard...


-T'as pas changé, toujours aussi sexy!...

-Damare bayayarô! cria t-elle en lui mettant un coup dans le tibia.

-...et toujours aussi délicate dans tes gestes que dans tes paroles!

-Kutabare!


Wanryoku esquiva, tira sur les cheveux de la jeune femme et la plaqua contre un mur.
La fumée lacrymo commençait à se dissiper.
Mince, bientôt il serait à couvert avec la petit chose fragile et inutile.

-T'es là pour quoi au juste?

-Ta clé, donne-moi ta clé et celle de ton ami et tout se passera bien!


-Tu rêves!

-Vous allez crever, tous, de toute manière! Si tu me la donnes, ta mort sera plus douce!

-Ou pas...

Le blond lui claqua la tête contre un mur.
De toute façon, elle avait toujours été si légère et même si elle savait se battre, elle n'avait jamais réussi à battre Wanryoku, même par le passé.
Elle en fut légèrement sonnée, du coup contre le mur. Il faut dire que le yakuza n'y était pas aller de main morte, mais il n'avait pas vraiment l'intention de la tuer maintenant. Cela faisait juste si longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus. Il aimerait bien discuter avec elle, de préférence dans un endroit plus intime, sans personne pas même le flic. C'était pas qu'il n'appréciait pas la présence du flic c'est juste que...voilà quoi...deux ex qui se retrouvent après de longues années et qui s'étaient aimer jadis...bon...ça fait des émotions et des souvenirs qui reviennent...
Wanryoku en eut un frisson dans le dos.
Nan.
Maintenant c'était Mikomi. Pas elle. Et encore Mikomi ne voulait pas vraiment de lui. Pas encore du moins...
Bref...
Revenons au sujet principal....

Wanryoku venait d'à moitié assommer la jeune femme qu'il laissa en plan et traîna comme il put le corps du libraire à l'abri, là où Kurai avait disparu tantôt. Au pire ils fuiraient par là.
Pour l'instant au moins un était à peu près à l'abri, au fond de l'arrière-boutique.
Le blond vérifia s'il avait encore sa clé. Ce n'était pas le cas. Qui a pris la clé du libraire?


-Bon, assez joué, donne-moi cette foutue clé!


-Depuis quand tu te remets facilement d'un coup sur la tête?


-Depuis quand tu tripotes un mec évanoui?

-Je vérifiai s'il avait encore sa clé! dit-il en s'indignant presque.

-Hmm...Bien sûr...

-Eh! Je suis fidèle à Mikomi!


-Quoi? Tu m'as remplacé par ce petit bigleux?!


A ce moment-là, Wanryoku s'emporta et scie à la main, se jeta sur la jeune femme, prêt à en découdre pour de bon.
Celle-ci riposta.

Et une joute verbale, quelques coups de feu dans un mur qui sonnait creux, la découverte du passage secret qu'avait emprunté Kurai et un K.O. plus tard, la jeune femme se releva triomphante. Bon, elle n'avait pas trop amoché son ancien amant, ils étaient en vie encore, lui et le libraire mais elle s'en fichait.
Elle tenait une clé dans ses mains; celle du blond.
Elle n'était pas là pour éliminer, juste pour prendre.
Elle fila un coup de pied dans le ventre de Wanryoku, inanimé et complètement K.O. Il se relèverait avec difficultés, cela était sûr, mais il serait vivant mais pas en bonne santé physique et ne s'en remettrait qu'au bout d'un moment.
La jeune femme courut vers l'autre mercenaire et lui lança la clé de Wanryoku.


-Le libraire s'est fait prendre sa clé par Kurai. Je vais aller la chercher!

Elle retourna vers le passage secret et s'y engouffra sans trop savoir ce qui l'attendait.

Wanryoku ouvrit un oeil, puis deux.
Le combat entre Mathéo et l'autre mercenaire était toujours d'actualité.
Il n'avait alors dû sombrer dans l'inconscience que durant quelques minutes. Suffisamment pour que l'autre lui prenne sa clé.
Et mince! Quel abruti il faisait. Il aurait dû la tuer.
Il avait mal et même en luttant contre ce fait, il retomba dans l'inconscience.
De son côté, le libraire se réveillait, regarda tout autour de lui et se rendit compte de ce qui se passait.
On aurait pu croire qu'il aurait pris en charge Wanryoku et ses blessures. Il vit du sang, tourna de l'oeil et retomba aussitôt dans l'inconscience dont il venait pourtant de sortir.
C'était encore Dawson qui s'était réveillé.
Et mince!
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptyVen 21 Déc - 18:20

Je rentrais dans l'arrière boutique. Le gaz lacrymogène rendait difficile la visibilité mais si c'était dur pour moi, c'était pire pour les autres. Je voyais quelques formes bouger et je commença à presser la détente. Les balles déchiquetèrent les murs mais ne touchèrent personne. Je me retourna pour voir où en était l'autre mercenaire...elle avait disparu. Pourtant elle se tenait juste derrière moi, quelque secondes plus tôt. L'épaisse fumée ne m'aidait pas beaucoup. Soudain je vis l'une des cibles soulever une table et la renverser pour se protéger de mes attaques. Qu'importe, mon arme comprenait une cinquantaine de balles et j'avais encore quelque chargeurs en réserve. Je mitraillais la table qui se déchiqueta en une centaines de petites échardes, mais celle-ci était assez dense pour supporter ses derniers tirs. J'éjecta mon chargeur vide pour le remplacer, c'était une erreur, j'aurais du être plus économe sur les balles. Le type derrière sa table se releva et mit une balle à côté de moi. J'ai cru qu'il m'avait raté jusqu'à ce que l'extincteur dégage une énorme quantité de fumée qui le surpris. Je pouvais clairement entendre l'homme se déplacer ainsi que la bagarre qui éclatait entre l'autre mercenaire et l'autre cible. Je finis de recharger et recommença à tirer quand deux tirs de pistolets me firent tomber au sol.

" Viens me chercher si t'as les couilles ! "

Merde...j'ai perdu conscience pendant trois secondes tellement la douleur au niveau des côtes était atroce. Mais je survivrais, mon gilet pare balles avait tout encaissé. J'avais du mal à respirer mais ce n'était pas le moment pour l'enlever, il fallait que je me mette à couvert pour retrouver mes esprits.

La fumée du gaz lacrymogène commença à se dissiper et je vis l'autre mercenaire m'envoyer une clé que je mis immédiatement dans l'une de mes poches. Vu la situation, j'avais un certain avantage mais l'autre type était bon tireur, j'aurais beaucoup de mal à le déloger. De plus la fumée s'était à présent complètement dissipée et j'avais complètement perdu l'effet de surprise. Il fallait improviser maintenant...

Je me releva rapidement puis recommença à tirer sur le flic tout en couvrant ma retraite jusqu'au dénommé Wanryoku encore inconscient. Je l'attrapa par le col pour le mettre entre moi et l'autre cible. Mon P90 était posé juste sur le creux de son dos, une rafale à cette distance le couperait simplement et horriblement en deux. Je me mis à distance raisonnable du libraire tout en le gardant à l'oeil...il ne fallait jamais tourner dos à ses ennemis, même s'ils tournent le l'oeil fréquemment.


"Okay, okay ! La situation a un tout petit peu évoluée on dirait. J'ai pour objectif de récupérer les clefs...votre mort représente un petit bonus sur mon contrat. Comme j'ai pas non plus envie de risquer ma vie pour rien, je vous propose de me remettre la clé que vous possédez et j'essaierais de ne pas faire plus de mal à votre amis...La solution de l'équation est simple : vous me donnez votre clé, vous vivez."

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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptySam 22 Déc - 11:07

Il n'avait hélas plus le choix. Il avait encore de quoi tirer mais il n'allait pas laisser Wanryoku se faire tuer. Il gardait son arme pointé dans la direction de l'assassin en écoutant ce qu'il disait.

"Okay, okay ! La situation a un tout petit peu évoluée on dirait. J'ai pour objectif de récupérer les clefs...votre mort représente un petit bonus sur mon contrat. Comme j'ai pas non plus envie de risquer ma vie pour rien, je vous propose de me remettre la clé que vous possédez et j'essaierais de ne pas faire plus de mal à votre amis...La solution de l'équation est simple : vous me donnez votre clé, vous vivez."

Mathéo se baissa et prit la clé qui était dans sa poche avec sa main gauche. Sa main droite maintenait le PPS prêt à tirer en espérant avoir une fenêtre de tir inespérée. Il posa la clé et la fit glisser au sol en direction de l'assassin. La clé était maintenant aux pieds de l'ennemi. Mathéo serra ses deux mains sur son arme et la garda pointé en direction de l'ennemi.

"Vous avez ce que vous voulez. Allez vous en sans tuer personne sinon c'est moi qui vous tuerais."

C'était tout ce que Mathéo avait à dire. Il était bon tireur et avait subi l'un des fameux entraînements dignes de la Central Intelligence Agency. Il ne pouvait plus rater sa cible mais il ne voulait pas risquer la vie de Wanryoku.

[Post court et moins inspiré. Je m'avoue vaincu.]
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MessageSujet: Re: Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth]   Les Cavaliers Gris; le flic et le libraire [Mathéo+Barth] EmptySam 22 Déc - 17:46

"Okay, okay ! La situation a un tout petit peu évoluée on dirait. J'ai pour objectif de récupérer les clefs...votre mort représente un petit bonus sur mon contrat. Comme j'ai pas non plus envie de risquer ma vie pour rien, je vous propose de me remettre la clé que vous possédez et j'essaierais de ne pas faire plus de mal à votre amis...La solution de l'équation est simple : vous me donnez votre clé, vous vivez."

"Vous avez ce que vous voulez. Allez vous en sans tuer personne sinon c'est moi qui vous tuerais."

Wanryoku était toujours dans les vapes, inconscient. Mais même inconscient il entendait des bribes de mots.
Même inconscient sa vie défila dans sa tête. Que des souvenirs mauvais jusqu'à un jour précis...

________________
Il était une fois un petit garçon du nom de Yukio Sato. Il n'avait que trois ans lorsqu'il prit la peine de son père à sa place, car la police n'avait pas réussi à retrouver ce criminel qui était son géniteur et qui s'était lâchement enfui, laissant son fils tout prendre à sa place.
Yukio avait vécu toute sa vie en prison.
Il n'avait rien connu d'autre que sa froide cellule humide sans rien d'autre. Il ne connaissait pas ce qu'il y avait au dehors.
Les seules personnes qu'il connaissait, c'était ses geôliers.
Au début ça allait, même si Yukio ne comprenait pas et qu'il demandait sans arrêt où était son papa.
Que voulez-vous répondre à un gosse de trois ans? Que son père était un meurtrier, à la fois lâche et menteur, qu'il a tué sa femme et qu'il a laissé son fils prendre sa peine de prison à sa place? Eh bien...oui...c'est ce qu'ils avaient répondu.
Et le gosse s'était mis à pleurer.
Après tout, c'était qu'un enfant, que voulez-vous qu'il fasse de plus contre des geôliers armés?
Et il avait grandi. Sa haine envers les seules personnes qu'il connaissait grandissait avec lui, tout comme sa haine envers ce père qu'il avait toujours voulu avoir et qui l'avait salement abandonné. Ce salaud. Un jour, il le tuerait. En fait, il les tuerait tous.
A dix-sept ans, ses geôliers en avaient marre, il fallait faire de la place dans la prison. Il fallait faire un sacrifice, se débarrasser de Yukio. Ce n'était que le fils d'un lâche et d'un assassin, il ne valait rien, autant le tuer.
Et ses geôliers avait décidé de le pendre.
Il était monté sur l'échafaud et il était mort. Officiellement.


-Sors.

Le geôlier avait ouvert la porte de sa cellule.

-Tu es sourd ou quoi? Sors! Tu es libre!


-Quoi?

-Quelqu'un a payé pour toi, tu peux sortir. Officiellement tu es mort, officieusement...


-...je suis vivant...

-Hi hi hi hi! Eh bien alors petit, ne me dis pas que tu as peur de moi! Hi hi hi hi!

Ce rire. Il était à la fois lugubre et un brin effrayant. Mais il avait vu pire. Yukio haussa les épaules.

-Pourquoi? demanda t-il en sortant, à l'homme qui se tenait devant lui.

-Hi hi hi hi! Je n'aime pas les histoires qui finissent mal. Je ne suis pas un amateur des tragédies et ton histoire y ressemble beaucoup à moins qu'il y ait une deus ex machina...

-...et vous vous prenez pour ça?


-Je sais que tu veux te venger de ton géniteur. Je peux te le permettre si tu me rends un service en échange.

-Lequel?


-Rejoins la famille Akumu.

Le geôlier près d'eux sursauta.

-Vous...faites parti de la famille Akumu?


-Hum...hai...j'en suis le tout nouveau Chef si tu vois ce que je veux dire...Hi hi hi hi!

L'homme avaient des cheveux grisonnants et longs et était vêtu étrangement. Sans que le geôlier puisse faire un pas ou crier, l'homme lui avait plaqué sa main contre sa bouche et montra une faux que Yukio n'avait pas vu jusqu'alors.

-Les peut-être futurs collègues du petit Yukio sont en train de joyeusement massacrer les tiens - je parle de tes collègues bien sûr, tu n'as pas de famille de toute façon, je le sais je suis bien renseigné. Cette prison n'est pas bien protégée et vous n'avez jamais eu de fuites? Chapeau bas mon cher! Mais cette fois-ci il y en aura une. Vous êtes peu par ici, mieux vaut mettre un terme à la vie de cet endroit funeste.

Yukio regarda l'homme tuer le geôlier à coups de faux. Il hurla, ce qui rameuta d'autres personnes. L'homme attrapa Yukio et ils coururent ensemble.
Ils finirent par sortir, rejoindre ceux qui étaient de leur côté.
Un jeune homme, tout comme Yukio, tenait une sorte de sécateur en main, et remontait ses lunettes tout le temps.


-C'est donc lui Wanryoku san? demanda t-il tandis que l'homme hocha la tête vigoureusement.

-T'es qui toi?

-On m'appelle Hachi san. Et toi tu es Wanryoku.

-Je m'appelle Yukio Tora!

-Tu veux vraiment porter le nom de ton père et porter un prénom qu'il t'a donné?


-Non.

-Alors tu t'appelleras Wanryoku. Dites-moi Kagi sama, on fait quoi maintenant qu'on a du monde qui nous court après.

Le dénommé Kagi sourit joyeusement alors qu'il leva un talkie-walkie pour dire quelque chose.

-Roy...appuie sur le joli gros bouton rouge que ça fasse boum!

Et il se mit à rire avant d'entraîner les deux jeunes plus loin. Beaucoup plus loin.
Et pendant qu'ils s'éloignaient en courant, le lieu de détention où se trouvait Yukio fut détruit à jamais, ne laissant aucun survivant.

________________
De ce jour-là, Yukio Tora, maintenant appelé Wanryoku, se souviendra toujours.
Il avait enfin trouvé une famille.
Une vraie famille.
Il s'était promis de ne jamais échouer dans ses missions, pour faire plaisir à cet étrange homme du nom de Kagi, jamais il ne devait perdre. Il lui avait donné une seconde chance de vivre une autre vie en-dehors d'un lieu de détention, le yakuza lui devait tout.
Hélas!
Il était mort.
Il était mort et il s'était promis alors de retrouver les assassins.
Il n'était tombé que sur deux mercenaires.
Il n'avait plus sa clé, Mathéo idem, certainement.
Avec les bribes de mots, il put reconstituer la situation.
Mathéo l'avait protégé en donnant sa clé.


"Tu aurais dû me laisser crever..." parvint-il à penser.

Que dirait Kagi s'ils avaient perdus leur clé? Bien sûr, aucun des détenteurs de ces clés, exceptés certaines personnes, ne savaient vraiment à quoi elles servaient.
Wanryoku l'avait reçu il y a quelques mois, au moment de partir.

Quand Wanryoku sortit de son inconscience, il n'y avait plus personne dans la librairie, à part Mathéo et le libraire enfin réveillé.


-Gentil ou petit con? demanda t-il.

-Devine! répondit le libraire en le giflant.

-Ok...kono kuzu...

-Tu sais ce qu'il te dit le kono kuzu?!


-Euh...Urusee?

-Fuzakenjanee konoyarô!!!!!

-C'est bien. Si tu veux. C'est tout ce que tu sais dire en japonais?

Il se releva tant bien que mal et se dirigea vers Mathéo.

-T'es blessé? Laisse, je vais arranger ça...à moins que la petite crevette malpolie ne soit pas d'accord pour nous passer deux trois trucs de sa trousse à pharmacie?


Perkins lui passa tout ce dont il avait besoin à contrecœur et en pestant.

-Je prédis que ce type n'aura jamais de femme ou de mec avec qui il s'entendra et vivra toute sa vie...Euh...j'ai pas le bon matériel pour enlever les balles...Eh! La crevette t'as quelque chose pour?

-Franchement, j'ai l'air d'avoir quelque chose pour enlever les balles coincées dans une jambe?

-Franchement la crevette, tu peux pas arrêter d'être sarcastique?

-Franchement le binoclard, tu peux pas arrêter de m'appeler la crevette?


-Franchement le kono kuzu, tu peux arrêter de faire chier le monde et nous dire si oui ou non t'as quelque chose pour Sanchez?


-Non.


-Comment ça non?

-Non, j'ai pas le matériel nécessaire pour retirer une balle d'une jambe d'un flic. Je suis libraire, pas médecin ou infirmier. C'est une librairie ici, pas un hôpital!


-Bon...on va faire avec les moyens du bord...Tiens Sanchez, mords dans le tissu tu vas souffrir à mort...Je suppose que je te fais pas d'amputation? Non, bien sûr que non...de toute façon j'aurai rien pour arrêter le sang de couler après...Non parce que sinon tu me le dis hein!...


Il souriait.

-Si tu voyais ta tête...

-Qu'est-ce qu'on fait maintenant?

-L'autre a eu ce qu'il voulait, deux clés sur trois et mon ex - oui l'autre c'était mon ex - est partie chercher ta clé, la crevette. Donc aucun assassin est à nos trousses maintenant, on va vous aider à remettre de l'ordre dans votre arrière-boutique si vous voulez bien, c'est ce que ferait Kagi sama; il remettrait de l'ordre. Et puis je suis pas sûr que mon ami puisse remarcher tout de suite.

Wanryoku parlait et en même temps essayait de retirer la balle de la jambe de Mathéo. C'était pas facile. Surtout sans aucune anesthésie.
Pour l'instant, même si personne n'était à leurs trousses, il fallait bien se méfier. Tôt ou tard, le danger replanerait sur eux à nouveau.

Ailleurs, Kurai était sur la piste de la personne qu'il cherchait à tous prix.
Une femme lui barra le chemin.


-Enfin je te trouve! Donne-moi sa clé!

-Bonjour Mademoiselle je vois que vous êtes du camp adverse,
dit-il en sortant sa canne à épée. Aussi n'aurai-je aucune pitié pour vous...

Il se jeta sur elle, elle esquiva.
Mais quelques minutes plus tard, du sang tâchait la lame de l'épée et le corps tomba par terre, un trou sanglant au front et un trait sanglant à la gorge.
Kurai traîna le cadavre vers des poubelles pour l'y dissimuler puis continua ses recherches.


-Dark Hawk sama, où puis-je la trouver?
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