"Proposer de m'aider est une forme de politesse exagérée."

Je refuse la main tendue par l'Ergot et pénètre sans problème à l'intérieur Penthouse de Sébastian Clark. Le voyage n'a guère été difficile, et j'ai longuement pu observer mon guide. Souple, agile, rapide, vif, il profite de sa jeunesse et de ses muscles, ainsi que d'une bonne technique globale, mais il lui manque encore l'expérience. Il se donne à fond, n'économise rien ; un jour, il apprendra à conserver ses forces pour les moments difficiles. Et ce jour lui fera mal.

"La politesse exagérée est une forme d'insulte."

Debout au milieu d'une pièce vide, je fixe le vieil homme en face de moi. Immobile, silencieux, il m'observe également, avec une attitude mêlée de crainte et d'arrogance. Sébastian Clark, certainement - une légende urbaine qui se cache depuis des années. En un sens, le moment est presque émouvant, quand je découvre un mythe, même si mon esprit est occupé ailleurs.



"Et m'insulter est une forme de suicide."

Mon ton et mon discours sont volontairement agressifs, tranchants ; je n'aime pas être ici. Je refuse toujours de croire en l'existence de la Cour des Hiboux, mais les récentes déclarations d'Arthur Lindenberg et l'ambiance étrange de cette nuit précise m'inquiètent.

"Quelles sont les preuves ?"

Droit au but - je n'ai pas de temps à perdre.

"Bien sûr que non."

Guidé par Clark et l'Ergot, j'ai assisté à un défilé rapide de vidéos, photographies, et autres documents supposés me convaincre de l'existence de la Cour des Hiboux. Même si les évènements de cette nuit me poussent à leur donner une chance, je ne peux pas foncer dans un piège tracé par les véritables responsables de l'agression d'Artur Lindenberg.

"Ces éléments peuvent être fabriqués, construits pour me faire croire à cette fable. Je me suis prouvé la non-existence de la Cour il y a des années, et il en faudra plus pour me permettre de reconsidérer ma position."

Mes yeux vont et viennent entre l'Ergot et Sébastian Clark. Beaucoup d'éléments me font m'interroger sur cette situation, mais ma paranoïa prend le dessus en cet instant. J'ai trop souvent souffert d'une confiance mal placée pour m'arrêter et imposer de sérieux tests aux inconnus qui veulent m'aider ou me guider.

"Quelle est votre origine ? D'où venez-vous ? Et où est localisée la Cour des Hiboux ? La comptine indique que la Cour a différents repaires... certains doivent être accessibles, non ?"

J'ai bien vu sur les images diffusées par Clark que certaines semblaient toucher l'Ergot à côté de moi - certainement des passages de ce qu'il considère être sa vie. Je ne sais pas si je dois le croire, mais il est en tout cas suffisamment bon acteur pour me faire penser qu'il est véritablement ému.
En un sens, je viens d'ailleurs de les guider tous deux pour me convaincre plus. Je ne sais pas pourquoi j'agis ainsi, mais mon entrevue avec Lindenberg m'a troublé. Quelque chose l'a mis dans un tel état, et je dois absolument trouver quoi, pour empêcher que d'autres soient touchés et anéantis comme lui.

Gotham City est ma ville. Hors de question que des petits malins espérant s'inspirer d'une comptine enfantine la terrorisent.

J'acquiesce en silence durant le discours de l'Ergot. Certains éléments sont intéressants : le Cirque Haly, l'apparition de Richard dans la conversation, les noms des lieux où doivent normalement se trouver les repaires de la Cour des Hiboux... le monologue de Calvin Rose est construit, je dois l'admettre. Il me faut juste maintenant être sûr qu'il est vrai, et non pas le fruit d'un affreux piège de mes adversaires.

"Mène-moi à un de leurs repaires."

Ma voix est calme, posée.
J'ai vu, évidemment, l'Ergot toucher régulièrement son couteau. Je sens en lui une grande nervosité, qui peut être issue autant de son besoin de me convaincre pour faire tomber la Cour des Hiboux que de sa peur de voir son plan bien huilé tomber à l'eau.

"Je ne vous connais pas. Je ne vous ai jamais vu. Mon enquête sur la Cour m'a emmené à penser qu'elle n'existait pas, monsieur Clark est un mythe urbain et tu as passé l'existence que tu me décris à fuir et à cacher tes traces. Je n'ai aucune raison objective de vous croire, d'autant plus que tu viens me demander de l'aide la nuit même où un de mes alliés est agressé par un homme vêtu comme toi."

Les menaces et l'agressivité les ont énervé : autant changer de plan et adopter une nouvelle approche. C'est peut-être une faiblesse, c'est peut-être faire leur jeu, mais Arthur a été agressé violemment et je dois en savoir plus. Peut-être que j'y arriverais grâce à eux, ou par eux, mais je sens qu'ils peuvent m'être plus qu'utiles.

"Menez-moi à leur repaire, pour que je puisse décider comment continuer avec vous."

Je m'avance lentement vers la sortie du Penthouse, là où nous sommes entrés il y a quelques minutes. Je n'ai pas de temps à perdre, et s'ils veulent me convaincre, autant agir rapidement pour pouvoir lancer la véritable enquête sur les responsables de tout ça - la Cour, ou ceux qui se cachent derrière.

(HJ/ Je te propose de ne pas changer de sujet, vu que nous ne sommes pas dans une partie "QG de Calvin Rose", donc autant rester ici et jouer juste le voyage. /HJ)

La relation entre Sébastian Clark et l'Ergot est intéressante. Ils ne semblent pas vraiment se connaître, leurs hésitations et regards en coin en disent long sur les liens naissants entre eux, mais ils donnent l'impression de tenir déjà l'un à l'autre. Comme s'ils partageaient une souffrance, une peine commune - comme s'ils avaient déjà subi des sorts similaires et se nourrissaient de leurs douleurs pour avancer.

Il me faudra en tenir compte pour la suite. Si Sébastian Clark semble être une sorte d'Alfred pour Calvin Rose, je dois encore découvrir s'ils sont une copie ou une version maléfique de ma relation avec mon père de substitution.

"J'espère que vous dites vrai, monsieur Clark."

Mon regard blanchâtre se fixe sur la silhouette âgée d'un homme longtemps considéré comme une légende urbaine. Son profil ressemble, en biais, à celui d'un hibou, et je ne sais comment interpréter cela - mais ça ne me plaît guère.

"Je serai peiné de devoir revenir en de moins bonnes circonstances."

Par respect pour mon père, qui appréciait les oeuvres de son géniteur, je lui laisse le bénéfice du doute - mais guère plus.
En silence, je rejoins l'Ergot et m'élance dans le vide, utilisant avec dextérité mon grappin et mes qualités athlétiques pour suivre mon guide. Cette soirée est définitivement étonnante et troublante, et j'espère pouvoir obtenir des éléments pour mon enquête sur les responsables de l'agression d'Arthur Lindenberg.

A voir si l'Ergot devant moi va aider ou contrecarrer mes plans.

(HJ/ Je te laisse le soin de décrire la Metropolitan Tower et d'y placer des pièges ou non. Après tout, c'est un peu toi qui mène ce sujet précis. :laugh: /HJ)

"Quels sont les systèmes de sécurité ?"

Ma voix est lente et posée. Mon avis commence à réellement changer.

La route jusqu'à la tour a été simple et classique : même si l'Ergot n'est clairement pas habitué à son nouveau grappin, il a l'intelligence d'avoir choisi le chemin le plus cours jusqu'ici. Il connaît la ville - pas uniquement comme un simple Gothamite.
Calvin Rose connaît les raccourcis, les passages rapides, les pièges des toits et des courses nocturnes dans Gotham City. Qui qu'il soit, il a été formé par des professionnels qui lui ont permis d'en apprendre autant que certains de mes alliés proches sur cette ville, mais pas encore autant que moi. J'ai encore une longueur d'avance, mais elle se raccourcit. Et je n'aime pas ça.

Cependant, je concentre mon attention sur l'instant et sur mes découvertes. J'avais déjà découvert que de multiples bâtiments dans la cité bénéficiaient de multiples éléments inspirés par les hiboux - je m'étais convaincu que la Cour n'existait pas suite à mes analyses, mon enquête et surtout mon quasi-trépas dans un des passages les moins reluisants de mon existence. Peut-être avais-je tort.

L'intérieur de la Metropolitan Tower est impressionnant, extrêmement typé comme prévu, mais avec un soin qui dépasse les capacités financières et générales de tous les acteurs de la ville. Le tout est suffisamment daté pour faire croire à une construction ancienne, et mes doutes s'intensifient de plus en plus.
Peut-être... peut-être a-t-il raison, même si tout mon être refuse cette hypothèse.

"Y a-t-il des défenses agressives ? Des gardes ? D'autres comme... toi ?"

Calvin Rose semble un homme sympathique, ou au moins volontaire pour détruire la Cour des Hiboux, mais il ressemble férocement à l'être qui a agressé Arthur Lindenberg. Si beaucoup d'éléments me poussent à le croire, je ne peux m'empêcher de me demander s'il ne s'agit pas finalement de la même personne.

(HJ/ Pour les plans de notre Cour des Hiboux, il serait préférable qu'aucun Ergot ne fasse son apparition. Merci. /HJ)

La technique de Calvin Rose est bonne : même si la prudence me pousse encore à douter de ses paroles, ses actes justifient les années d'entraînement qu'il dit avoir suivies. Certains de ses mouvements me rappellent mêmes la discipline de Richard, quand il était plus jeune, lorsque je l'ai formé après ses années au cirque ; cet Ergot est aussi un enfant de la balle, et de plus en plus d'éléments viennent confirmer ses thèses.

La porte devant nous est désormais accessible, après la déconnexion des systèmes de sécurité. Si la Cour des Hiboux est aussi puissante et discrète qu'ils le disent, elle n'a pas dû s'arrêter à cette simple étape pour protéger un de ses repaires, mais nous n'avons pas le choix : sans plus d'information, nous devons tenter notre chance.
Ma main se pose sur la porte, et mon regard se pose une nouvelle fois sur Calvin. Je parle d'une voix plus calme, moins agressive qu'auparavant.

"Le symbole est important pour s'en prendre aux adversaires, mais il joue autant pour que contre toi : vois ma réaction. Si la Cour des Hiboux existe, et si elle a agressé le procureur Lindenberg, toute la ville sera informée des rumeurs. Et toute personne vêtue comme toi sera chassée."

Je pousse en avant et pénètre à l'intérieur d'un des repaires de la Cour des Hiboux - et mes doutes s'envolent encore un peu plus. Devant moi se dresse en effet une sorte d'appartement rempli d'éléments rappelant les hiboux, mais aussi d'armes, de tableaux, d'affiches et de documents d'apparence ancienne... très ancienne, même.
Un immense plateau argenté avec une figure de hibou trône sur un mur. J'attrape une lampe à ma ceinture et découvre encore un mannequin recouvert d'un costume daté d'Ergot - la poussière présente ici est impressionnante.



"Tu sembles avoir raison, Calvin Rose."

Après avoir faits le tour de la pièce, mes yeux blanchâtres se posent sur l'Ergot. Tenant toujours à bout de bras ma lampe, je m'approche du mannequin pour l'observer plus en détail - tout y est criant de réalisme.

"Une organisation que je ne connaissais pas semble bien avoir placé ces éléments ici, et avoir pris le hibou comme emblème."

Il n'obtiendra rien de plus : je ne suis pas de ceux qui admettent aisément mes erreurs. Espérons qu'il comprendra le signe et que nous pourrons en découvrir plus grâce à son expérience et ses connaissances... je déteste l'idée d'une telle structure agissant dans mon dos dans la ville.

Un léger sifflement succède au cri de l'Ergot. Quelques secondes plus tard, je le rejoins après m'être jeté après lui dans le conduit. Si j'ai hésité quelques instants à m'élancer à sa suite, craignant toujours la présence d'un piège, j'ai décidé de lui faire encore un peu plus confiance et d'accepter l'idée qu'il puisse me dire la vérité.
J'en suis récompensé : je ne suis pas attaqué. Et Calvin Rose me fait face, visiblement soulagé d'obtenir un nouvel allié dans sa lutte. S'il dit la vérité, comme je commence à le croire, je peux le comprendre : seul face aux ténèbres, à un ennemi innombrable et puissant, il me rappelle ma propre mission et mon propre besoin d'aide. Alfred, Richard, Jason, Timothy et les autres m'ont appuyé, mais lui ne semble avoir eu personne depuis cinq ans - c'est long.

"Je suis Batman."

Ma voix est toujours autoritaire, mais beaucoup moins agressive qu'à notre rencontre. Une autre preuve de mon changement, du poids que je lui donne désormais.

"Cela suffira."

Mes bottes crissent sur un sol recouvert de débris, gravats et des tonnes de poussière. J'ai l'impression d'être dans une station de métro abandonnée, comme il en pullule dans les souterrains de Gotham City. Les fondations de la ville ont été peu à peu recouvertes par la modernisation de l'urbanisme, mais le phénomène n'est pas nouveau : le propre métro de mon ancêtre, poursuivi par mon père, s'est installé sur les premières lignes de train que les premiers grands constructeurs de la ville avaient édifiées.

"Où sont les archives ?"

Autour de nous, je ne vois que ravages du temps. La luminosité est minimale, et j'ai besoin de ma lampe pour voir devant moi. La longue descente que je viens de subir m'a fait passer toute la tour, et je me sens proche des lignes de métro et de train auxquelles je viens de penser. Cette soirée est véritablement une plongée au coeur de Gotham City, dans ses plus noirs secrets et dans son origine. Il y a certainement là un signe, mais je ne le comprends pas encore vraiment.
A voir maintenant ce que Calvin Rose a encore à me présenter maintenant.

"Non."

Ma voix est un murmure. Je me relève lentement, enlevant un peu de poussière sur ma cape. J'avais vu le danger, mais je suis satisfait de découvrir que Calvin Rose me veut encore vivant. Encore un petit pas pour me convaincre.

"Nous devons continuer."

Mon index se déplie et vise l'endroit que nous venons de quitter : la porte se referme par une importante grille qui glisse du plafond et bloque désormais toute sortie par cette voie. Quoi que les propriétaires des lieux aient prévu pour leurs intrus, nous allons maintenant devoir y faire face.

"Essaye de joindre ton contact. Je ne serai pas surpris que les communications soient bloquées à partir de maintenant."

Je me détourne de lui, et observe discrètement l'état de mes propres systèmes sur mon avant-bras gauche ; pour le moment, je peux encore joindre Alfred, mais je n'en dis encore rien. Seule la technologie WayneTech me permet d'accéder à mes communications à n'importe quel endroit du monde, et je ne veux pas en révéler plus qu'il n'en faut à mon allié du moment.

Mes pas sont lents, et m'emmènent vers la suite de la pièce.
Pour le moment, nous sommes dans un long couloir anonyme, rempli lui aussi de gravats et de poussière. Mes sens sont en alerte, je m'attends à chaque instant à subir une nouvelle attaque, mais cet endroit veut certainement jouer avec moi et me faire patienter. Pas de problème - je suis maître dans ce jeu, et j'ai été sur Mallet Island. Plus rien ne peut me faire peur.

Mais on peut encore me surprendre.
Comme la présence de deux mannequins au milieu d'une salle de taille moyenne. Debout devant nous, immobiles, ils sont vêtus de loques et de haillons qui rappellent légèrement les costumes des combattants confédérés durant la guerre de Sécession. Autour d'eux, les mêmes gravats, la même ambiance apocalyptique, mais mon esprit se reconcentre à nouveau pleinement sur eux.

Ils viennent de bouger, de s'animer - les mannequins s'approchent. Et s'emparent de leurs longues épées, certainement pour nous empêcher de passer.
Plus rien ne peut me faire peur, oui... mais je peux encore être surpris, et j'en ai ici pour mon argent.

Je ne bouge pas.

Tandis que l'Ergot attaque son propre mannequin, tandis que mon propre ennemi s'approche pour m'embrocher, j'observe. Mon allié du moment est intéressant et doué, mais je dois en savoir plus sur ses capacités pour décider vraiment de la suite. Je lui fais confiance, ou au moins autant confiance que je le peux pour un étranger vêtu comme l'agresseur d'un allié, mais je ne peux pas me permettre de me tromper.

Sa technique est bonne, son dynamisme intriguant, mais je ne peux continuer trop longtemps ce petit exercice. Mon propre agresseur envoie sa lame en avant, espérant me trancher un bras en s'acharnant sur mon épaule ; un simple mouvement me suffit à éviter le coup, mais je comprends le danger. Cela suffit.

Mes mains s'arrachent de ma cape et s'emparent de son bras armé, l'arrachant en un coup sec. La lame chute lourdement sur le sol, alors que mon genou vient briser le torse de mon agresseur. Son crâne est bientôt retiré de son tronc, et roule quasiment silencieusement à quelques mètres de nous.
Je laisse le reste tomber, reposant mes yeux sur l'Ergot qui a également arrêté son ennemi et s'en est sorti sans dommage. Je lui offre un signe de tête, comme un assentiment à ses actes.

"La Cour est-elle coutumière de ce genre d'imprévu ? Dois-je m'attendre à des zombies de la deuxième guerre mondiale ?"

Je fais lentement le tour du mannequin que j'ai affronté, reposant désormais en plusieurs morceaux à mes pieds. Mon esprit analyse tous les éléments étonnants de ces monstres, simples créations mécaniques pilotées par une intelligence artificielle bizarre et apparemment âgée ; cela me rappelle l'étrange robot sous le Bowery, et cela ne me plaît absolument pas.

"Quelle est la suite ?"

En face de nous, une porte sombre, en bois et fermée. Peut-être que Calvin Rose a-t-il une autre idée que la franchir : après tout, c'est lui le spécialiste ici.

(HJ/ Tu parles de l'Ergot en costume civil qui est le gardien de l'étrange musée de la Cour vu dans ce deuxième épisode ? Très bien, ça ne me dérange pas que tu l'incarnes /HJ)

"Je n'aime pas le suspense, Calvin Rose."

Je plisse mes gants en me touchant les doigts, mon regard blanchâtre bien fixé sur sa silhouette. Ma confiance lui est acquise pour le moment, mais ma paranoïa maladive cherche encore à m'influencer et me titille sur les mystères qu'il laisse planer volontairement sur ses connaissances. J'ai encore du mal à envisager l'existence réelle de la Cour des Hiboux, mon esprit forge encore des barrières issues de mon passé et de mes expériences, et ce n'est pas en étant autant évasif qu'il va améliorer les choses.

"Si tu veux que je t'aide contre tes anciens bourreaux, il faudra être plus clair et plus direct. Je ne suis pas celui qui a le plus à perdre, de nous deux."

Je suis mon allié du moment, en assistant à la destruction de la porte par un immense coup de pied. Nous pénétrons dans une pièce immense, avec en face une monstrueuse tête de hibou et un homme étrange à genoux à quelques mètres de nous.

Je me mets légèrement en retrait, laissant l'Ergot rebelle prendre ses responsabilités et mener l'interrogatoire ou le combat.
Ici, je ne suis pas dans un univers que je maîtrise, je ne suis pas dans un monde qui est le mien, et je préfère laisser Calvin Rose prendre les choses en main. Autour de nous, je sens que des dizaines de capteurs nous analysent et sont prêts à intervenir dès que nous ferons un mauvais pas. A nous de ne pas donner l'opportunité aux systèmes derrière ces éléments, et d'agir en conséquence.