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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Seven Drunken Nights

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MessageSujet: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyMer 19 Sep - 11:52

Le modus operandi était d'une simplicité affligeante.
Depuis près d'une semaine celui qu'on appelait le Moonshiner frappait les magasins d'alcool. Il devait guetter les environs jusqu'à ce que les magasins se retrouvent vides de clients, de préférence à la fermeture, souvent au petit matin pour ceux qui restaient ouverts toute la nuit. Lorsque le gérant s'apprêtait à fermer, le Moonshiner entrait en scène. Il était armé d'un pistolet de gros calibre et sous cette menace il faisait vider la caisse dans un sac en papier provenant d'un fast-food, ensuite il demandait au malheureux de remplir le sac de sport qu'il trimballait également, mais cette fois avec toutes les bouteilles d'alcool qui pouvaient y rentrer.
C'était simple mais efficace, et un peu bizarre aussi. Des braqueurs, ça courait les rues, littéralement, mais voler autant d'alcool c'était déjà un peu plus original, d'autant qu'aucune bouteille ne réapparaissait sur les marchés parallèles. Malgré tout, ce n'était pas vraiment ce qui faisait l'insolite originalité des braquages du Moonshiner. Les 6 braquages qu'il avait commis l'avaient été sans la moindre dissimulation de son identité, le braqueur ne portait ni masque ni cagoule, ni bas sur la tête, ni rien d'autre. Rien du tout !
Le Moonshiner avait la particularité unique de commettre ses crimes totalement nu.
Il entrait dans les boutiques drapé dans un grand imperméable qu'il retirait dés qu'il commençait son braquage. Il y avait de quoi détourner l'attention de son visage qu'aucune de ses victimes n'avait pu décrire avec précision. Ce type était soit un imbécile total soit un génie.
Baseball avait son avis.

Planqué dans sa Ford Durango, il attendait devant le magasin d'alcool. La devanture, éclairée d'un jaune sale était couverte d'affichettes mentionnant des réductions, Baseball aurait peut-être trouvé un intérêt à les lire dans d'autres circonstances, malheureusement l'heure n'était pas au shopping. Il attendait de voir poindre la silhouette de l'homme à l'imperméable qui ne manquerait pas de venir ce soir. Les 6 autres magasins dévalisés montraient clairement que le Moonshiner était du quartier et celui devant lequel il se trouvait ce soir était le dernier dans les parages. La police n'avait guère prêté attention à cette histoire de dingue, tant pis pour le Moonshiner, Baseball n'avait pas beaucoup d'humour sur certains sujets, savoir si son irritation venait du fait qu'on attaquait d'honnêtes petits commerçants ou plutôt du fait que de grosses quantités d'alcool se soient évaporées dans la nature, ça c'était son affaire.
Il avait attendu plusieurs heures, et l'affichage de la voiture annonçait bientôt 4h du matin, il commençait à désespérer quand, enfin, un homme grand et maigre, vêtu d'un imperméable grisâtre s'approcha de la porte du magasin. Il portait au bras un gros sac de sport qui semblait vide, et sa main droite était glissée à l'intérieur de son imperméable. Baseball espérait distraitement que c'était bien son revolver que le type agrippait nerveusement.
Il le laissa entrer, puis attendit patiemment la suite des événements.


________________________

Seven Drunken Nights  Hoolig13


Il s'agissait de ne pas se rater. Elle savait que le bougon dans la voiture ne lui laisserait pas passer un ratage. Il l'avait brieffée en détail sur la façon dont les choses devaient se passer, et la façon dont elle ne devaient pas se passer aussi. Au début elle avait écouté avec attention mais au bon d'un moment elle avait un peu décroché. D'accord il était très fort mais ça n'empêchait pas qu'il se prenait un peu trop la tête avec des détails. Franchement, ce mec rendait la justice avec une batte en acier ! En vrai acier, super lourd en plus ! Ce n'était pas vraiment ce qu'on appelait de la stratégie de pointe ! Donc, elle avait écouté le plan, mais selon elle il s'agissait surtout d'agir vite et bien pour que tout se déroule au mieux. Pas la peine de calculer les probabilités selon la vitesse du vent ou l'humidité de l'air...
Quand le type en imper entra dans le magasin, elle attendit quelques instants avant de traverser la rue. Elle veilla à ce que personne d'autre ne soit présent à l'intérieur, comme il le lui avait dit, puis poussa la porte et n'eut que quelques secondes pour analyser la situation.
Nu, et armé de son revolver, le Moonshiner, visiblement agité, scrutait le vendeur, un pauvre gars en fauteuil roulant en plus, qui remplissait le sac en papier avec des billets. Il était visiblement terrifié et quelque peu dérouté aussi. Elle ne perdit pas une seconde, le Moonshiner l'avait entendue entrer et il se retourna vivement, au plus grand desarroi de la jeune fille. Par chance, il n'eut pas le reflexe de tirer immédiatement, elle eut le temps de s'approcher et d'un moulinet de la main, elle fit virevolter un lourd antivol pour motos qu'elle maniait comme un fouet.
-Mais t'es qui toi bordel ! Cria le Moonshiner alors que la tête métalique de l'antivol heurtait violemment sa main qui tenait le revolver. L'arme tomba par-terre.
La jeune fille ne répondit pas, elle administra un nouveau coup d'antivol, moins ajusté cette fois ci, qui frappa l'homme au visage dans un bruit mou. Elle bondit alors, le bousculant comme si elle avait été la plus charmante des joueuse de football américain. Les pieds nus du Moonshiner glissèrent sur le sol étrangement propre de la boutique et elle n'eut aucune peine à le jeter au sol. Là, alors qu'il tâchait de reprendre ses esprits, elle lui saisit les mains, fit passer l'antivol derrière le cou du criminel et le ferma promptement. Ainsi, le Moonshiner se trouvait sur le sol, les mains et le cou pris dans l'antivol dans une pause tout à fait ridicule. Elle tira un second antivol et l'utilisa pour lier ses jambes, en serrant un peu trop fort exprès. Elle se redressa alors puis, non sans un sourire de triomphe, posa les poings sur ses hanches.
Le vendeur abasourdi ouvrait de grands yeux sur le tableau.
Devant lui se tenait une jeune fille tout à fait ravissante, plutôt petite, vêtue d'un débardeur vert, d'un court kilt vert et noir, portant de lourdes chaussures qui montaient jusqu'à ses genoux écorchés. Elle avait un tatouage qui courait tout le long de son bras gauche et ses cheveux en bataille étaient d'un roux éclatant, même dans l'éclairage faiblard du magasin. Elle lui adressait un sourire victorieux, et c'est avec un accent Irlandais marqué qu'elle lui dit ces quelques mots :

-Mon nom est Hooligirl ! Ce type ne vous ennuiera plus. Elle tendit le menton vers le Moonshiner qui la regardait de travers et se mit à grimacer de dégoût. Et donnez lui une putain de couverture ! Cria-t-elle.

Le vendeur lui jeta le plaid qui recouvrait ses jambes, assis dans son fauteuil roulant. Hooligirl le balança à son tour sur le Moonshiner, qui disparut ainsi à son regard. Sous la couverture il grogna rageusement.

-Bon, je vous laisse appeler la police, on m'attend ailleurs, c'fut un plaisir m'sieur. A la surprise du vendeur, elle tira de sa poche un billet de cinq tout chiffoné qu'elle posa près de la caisse. Gardez la monnaie ! Dit-elle en attrappant une bouteille de Kilkenny dans le rayon tout proche.

Elle quitta alors le magasin, et se rendit à la voiture où l'attendait Baseball.

-Alors ? Pas mal ? Lui demanda-t-elle comme une écolière fière de sa rédaction.
-Pas mal. Il vit la bière qu'elle lui tendait. Pas mal du tout.
-Franchement, j'aimerais bien qu'on en fasse un qui est habillé la prochaine fois. Elle monta dans la voiture et claqua la portière.
-Oui, je suis d'accord, mais il faut bien commencer. Il la regarda avant de reprendre. Tu as été rapide, c'est ton gros avantage. Puis il sembla se souvenir de quelque chose. Tu as pensé à laisser les clefs des antivols au vendeur ? Pour les flics ?
-Oh merde non ! S'écria-t-elle.
-Pas mal du tout ! Répéta-t-il en décapsulant la bouteille.


Dernière édition par Baseball le Sam 22 Sep - 15:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyMer 19 Sep - 22:15

Sa sortie au My Alibi avait tourné au fiasco. Jean Paul ne s'était jamais douté d'à quel point il pouvait être trouillard. A entendre les histoires de ces justiciers, l'on pouvait facilement croire que c'était facile, un seul homme qui en défait dix autres armés ... Mais la réalité était tout autre, le commun des mortels est généralement terrifié quand il se retrouve face à une arme à feu. Et ce soir là, Valley s'était retrouvé dans une situation cocasse et ne s'était pas sentit très courageux.

Qu'à cela ne tienne, affronter Black masket Cobblepot en même temps c'était quand même quelque chose, aussi se décida-t-il à tenter sa chance sur une proie plus simple.
En discutant avec sa chère et dure, il avait entendu parler d'un étrange braqueur qui sévissait dans un quartier plutôt mal famé de Gotham. Alors qu'il regagnait son chez-lui, il décida de faire un tour dans ce quartier pour voir s'il croiserait le braqueur fou.
Il gara l'Impala à quelques pâtés de maison, sortit le révolver de la boîte à gant, en ricanant à l'idée de la tête que ferait Lulla si elle savait. Madame lui faisait la gueule parce qu'elle trouvait qu'il semblait se moquer de son "problème", mais il prenait quand même le taureau par les cornes !

Enfilant sa super veste, il partit zoner dans le quartier, l'oeil aux aguets et tourna pendant de longs quart d'heure. Finalement, il allait renoncer à de l'action pour la soirée, lorsqu'il entendit du bruit. Il se mit à courir en direction du bruit et surpris à travers la baie vitrée, un individu de sexe masculin en braquer un autre, tout en étant totalement nu.
Jean-Paul ne put s'empêcher de pouffer de rire, mais devant le visage blême du propriétaire, il chassa très vites ces pensées pour remarquer cet effroyable pistolet.
Et là, tout se mit à cogiter très vite dans sa tête. Il voulait rentrer, il était armé et pouvait arrêter cet exhibitionniste. Mais le cul-nu aussi l'était, et à la moindre erreur il pouvait descendre l'otage.
Comment pouvait on supporter une telle responsabilité ? Finalement, Lulla était quand même sacrément courageuse, elle faisait ça tous les jours et sans de supers gadgets très chers.
Mais, il l'imagina en train de lui dire un truc du genre "avant tu aurais traversé la vitre et mis hors d'état de nuire".
Ouais ben là, il avait du mal à y croire.

A force de tergiverser et toujours caché derrières les caisses qui trainaient devant la boutique, une étrange femme pénétra dans l'échoppe et savata le cul-nu sans qu'il pu y comprendre quoi que ce soit. A en juger par son accoutrement, il devait s'agir d'une justicière, mais sa tête ne lui disait absolument rien.
Jean paul resta bouche bée par le courage de la jeune femme et son efficacité. Elle sortit de la boutique en toute hâte et sans lui jeter un regard.
Valley sortit son revolver et passa la tête dans la porte pour voir l'exhibitionniste attaché par terre.
Il se retourna toujours l'arme au poing, et la vit monter dans une Ford Duango.

Cette voiture lui disait quelque chose, et un souvenir brumeux remonta à sa conscience : Baseball, le justicier avait une Ford Durango.
Paul leva les bras et les agita, le pistolet toujours en main et se mit à crier tout en courant vers la voiture :
"BASEBALL ! HEY BASEBALL ! "
Il ne savait rien d'autre de lui que le simple fait qu'il était un justicier qui connaissait Batman. Il ne se souvenait pas de l'avoir déjà rencontré, il ne se souvenait même plus qu'Azrael et lui s'entendait plutôt bien. Mais Baseball avait une réputation de dur à cuire, peut être qu'il pouvait quelque chose pour lui.
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyJeu 20 Sep - 8:54

-Mais merde qu'est-ce qu'il fout là lui ? Demanda soudainement Hooligirl à Baseball qui avait bu une gorgée de bière et qui lui tendait maintenant la bouteille.
Baseball se pencha pour voir cet ahuri à la veste de V.R.P. qu'il avait déjà croisé au My Alibi avec les conséquences qu'on savait. Le type fonçait vers eux, armé d'un revolver tout en criant son nom !
Hooligirl réagit la première, elle saisit la bière des mains de Baseball, en renversant pas mal sur les sièges de la voiture sans y prêter attention et la propulsa par la fenêtre en direction du jeune gars, l'atteignant à la tête avec un "poc" sonore.
-Démarre, il est armé ! Hooligirl tapa sur la robuste épaule de son mentor pour l'enjoindre à se dépécher.
Baseball n'en fit rien cependant. Ce type avait bien plus l'air d'un paumé que d'un dangereux criminel. Il faisait un peu peine à voir et il était un danger pour lui même avant tout, se balader arme à la main dans ce coin n'était pas une bonne idée si on ne savait pas s'en servir.
Calmement il descendit de la voiture en tenant ses mains loin du corps en signe d'apaisement.

-Arrête de brandir ça ! Lui cria-t-il. Et arrête aussi de gueuler mon nom ! Il fit signe à Hooligirl de rester en arrière. Viens par là mais arrête de gueuler OK ?

Il regrettait que son acolyte ait jeté la bière sur ce gars, elle n'avait pas dû lui faire bien mal, mais à présent la bouteille qui, incroyable, n'était pas cassée, répandait son précieux liquide sur le sol de la rue. Cet élément en rajoutait dans le fait qu'il se maudissait de son attitude, en temps normal il les aurait laissés, lui et sa veste, se débrouiller tout seul, mais sa conscience lui intimait de ne rien en faire et de porter secours à l'homme qui venait vers eux. S'il avait su à qui il avait réellement affaire peut-être qu'il n'aurait pas autant tergiversé.
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyJeu 20 Sep - 10:56

Alors qu'il courrait vers la Ford Durango avec des l'espoir de promesses plein la tête, gambadant vers un avenir meilleur, Jean-Paul reçut une bouteille de bière en plein sur la gueule. Elle avait été lancée par cette sale petite hooligane. Jean-Paul eut mal, dans sa tête et dans son coeur. Il s'agissait de malveillance pure et simple, vouloir tout bonnement faire mal et humilier. C'était quelque chose qu'il n'appréciait pas !

Le français grimaça et se contint de crier. S'il se mettait à jurer et à brandir un poing vengeur, il ne récolterait sans doute qu'un crissement de pneu et un coup de portière, chose qu'il ne pouvait accepter étant donné qu'il devait absolument lui parler.

Il avança donc jusqu'à la voiture après avoir titubé sur quelques pas, se massant le crâne à l'endroit où une bosse commençait déjà à poindre.
Il s'arrêta aussi de geindre et rangea son calibre. Une fois au niveau de la fenêtre il regarda avec beaucoup de rancoeur la dénommée Hooligirl.

"Et bien, c'est ta robin ?" demanda-t-il en ricanant.

" Elle est fiable ? Parce que j'ai une sacré histoire à te raconter. Tu vas sans doute pas me croire alors autant y aller directement. Je sais que tu es allé à une petite sauterie au phare il n'y a pas si longtemps. Avec quelques uns de tes amis. Mais allons dans un lieu plus sûr. Les bières sont pour moi, mais Robinette n'en aura pas, elle gaspille."

HJ : l'épisode du phare auquel je fais référence est la réunion du Réseau.
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyVen 21 Sep - 9:18

Hooligirl pointa du doigt la bosse qui commençait à se former à l'avant de sa tête.
-Ouais, je suis sa Robin, et toi tu dois être le roi des Licornes ! Baseball esquissa un sourire mais il lui fit néanmoins un geste de la main lui signifiant de laisser passer l'histoire.
Là le gars avait piqué la curiosité de Baseball, pourquoi faisait-il allusion à la réunion du Réseau ? Le justicier réfléchit un instant, se pouvait-il qu'il en ait fait partie lui aussi. En répertoriant mentalement les membres de leur groupe aucun ne correspondait à l'homme à la veste, il les avait tous étudiés, Azrael avait été absent mais il l'avait déjà cotoyé deux ou trois fois, sans pour autant en voir le visage.
-T'as l'air de savoir beaucoup de choses pour quelqu'un qui d'habitude rampe sous les tables. Il y a pas la place pour trois là-dedans. Il tapota l'aile de la voiture, si tu veux tu peux monter derrière.
En effet le véhicule ne disposait que de deux places, l'arrière étant constitué d'un plateau pick-up fort pratique pour les activités de Baseball et l'organisation de barbecues en pleine nature.
Il n'était pas vraiment certain de devoir faire confiance à cet homme qui en savait trop pour quelqu'un qui portait une veste si aberrante. Néanmoins, la curiosité le taraudait et il fallait penser également à quitter les lieux car la police finirait bien par arriver sur les lieux tout proches du hold-up avorté.
Hooligirl quant à elle arborait un visage dubitatif, non pas qu'elle s'en soit voulue d'avoir dégainé la bouteille de bière un peu trop vite, mais elle se demandait plutôt pourquoi ils perdaient leur temps à discuter avec un nouveau détraqué, habillé cette fois. Elle fut néanmoins rassurée par l'intervention de Baseball.
-Sûr qu'elle est fiable. Appelle là comme tu veux mais si elle n'avait pas été là au My Alibi on y serait restés toi et moi. Il avait du mal à croire que le gars, aussi désorienté qu'il soit, ne la reconnaisse pas, lui qui s'était presque littéralement réfugié dans ses jupes pendant l'altercation dans le bar. C'est où ton endroit sûr ?
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptySam 22 Sep - 13:09

Jean-Paul lança un regard mauvais à Hooligirl quand elle se permit cette remarque déplaisante.

" Je pourrais très bien porter plainte pour coups et blessures contre vous mademoiselle.Vous êtes censée défendre la loi, pas l'enfreindre."

Ce n'était pas une réponse très appropriée au justicier qu'il était censé être, et encore moins au loubard qu'il aspirait devenir.
Baseball par contre, agit en véritable professionnel, il saisit l'allusion et le questionna à demi-mots pour essayer de lui tirer les vers du nez.
Il accepta la proposition de Valley et tapota la carrosserie de sa Durango.

" Non merci, j'ai ma propre auto garée non loin de là."

Il fit demi-tour et fit mine de s'en aller, avant de se retourner brusquement et de lancer son révolver à travers la vitre ouverte de la durango, sur les genoux d'Hooligirl.

"Je pense que j'en ai pas besoin."

Paul tourna les talons et couru jusqu'à son Impala 67' .Il s'installa au volant, vit vrombir le moteur et toisa Baseball du regard. Lui aussi avait une super voiture.
Après avoir roulé une bonne quinzaine de minutes, les deux auto arrivèrent devant une espèce de vieux troquet.
Il descendit de l'Impala et alla à la vitre de Baseball.

"C'est un endroit sûr, on y sera tranquille".


Entrant dans le bar, il demanda au patron, une connaissance à qui il vendait des vins de lui donner le salon privé et d'apporter deux pressions et un panaché pour la jeune fille.

Une fois installé, il attaqua directement.

"Tu ne vas pas le croire, et moi non plus, mais apparemment je suis Azrael et j'aurai quelques soucis."
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptySam 22 Sep - 15:11

Il fallait reconnaître que l'homme avait une voiture qui avait de la gueule.
Baseball ne savait pas vraiment où cette histoire allait les mener. Il avait cependant été très agréablement surpris du fait que l'individu se soit débarassé du flingue qu'il agitait un peu trop sous leurs nez.
Hooligirl avait ri quand l'homme l'avait admonestée. Coups et blessures ! Rien que ça. Un jour elle expliquerait à ce type la différence entre défendre la loi et défendre la justice.
-J'ai jamais eu un flingue à moi. Dit-elle en le rangeant dans la boîte à gants. Marrant non ?
-C'est pas vraiment l'idéal pour ce qu'on fait. Un jour je te montrerai comment je contre un tir avec ma batte. Il souriait pour lui même en ne quittant pas des yeux la voiture qui filait devant eux.
-Tu fais pas vraiment ça ! Sa voix n'exprimait aucun doute, elle ne le croyait absolument pas.
-Tu verras. Dit-il simplement. Je sais pas où ce type nous conduit, si c'est un piège c'est un mauvais piège. Tu as le gant ?
-Ouais, il est là. Elle tira un gant de baseball usé de sous son siège. Il est vieux non ?
-Un peu, c'était à mon père. Le sourire du justicier s'aténua lentement et il reprit son expresion ferme habituelle. J'm'en suis jamais servi encore, à part pour essayer. Garde-le. Baseball était gaucher, le gant ne lui convenait pas.
-On va pas s'en servir ce soir ? Sa voix trahissait une certaine pointe de déception.
-J'espère pas ! Ce truc est un peu dangereux.


Ils se garèrent devant un bar, encore un, Baseball et Hooligirl firent claquer leurs portières. La jeune femme avait rangé la batte et la cape de pluie de Baseball dans un sac de sport qu'elle portait au bras, sa main gauche portait le gant de baseball, ça lui donnait un style. Le justicier paraissait nettement moins louche, juste un gars très costaud avec une casquette.

L'homme les conduisit jusqu'à un salon privé, où ils prirent place. Hooligirl ne dit pas un mot quand on commanda un panaché pour elle. Elle se contenta de se masser ostensiblement le front, comme si elle avait mal, et avec un sourire faussement adorable elle réclama une paille au garçon.
Une musique douce, un peu anésthésiante environnait la scène tandis que dehors, la pluie se mit à tomber à verse.
Hooligirl buvait à grand bruit à travers une paille d'un joli vert fluo en maudissant celui qui était chargé de la sélection musicale, sans doute le genre de gars qui portait des vestes à coudières renforcées. Elle se serait crue dans un feuilletton à l'eau de rose.



-Tu ne vas pas le croire, et moi non plus, mais apparemment je suis Azrael et j'aurai quelques soucis. Balança alors l'homme à la veste.
Baseball le regarda, interdit, comme s'il cherchait à déceler un indice qui pourrait le pousser à le croire ou non. Il n'avait jamais vu le visage de cet Azrael, mais c'était possible. Pas crédible, mais possible.
-Azrael ? Je te dirais pas que je t'aurais pas reconnu. Baseball le fixait tout en commençant à boire sa bière. C'est de plus te battre avec les bikers qui t'a ramolli ? Si l'homme était bien celui qu'il disait être alors il comprendrait peut-être l'allusion, il ne lâchait pas beaucoup d'informations de toutes façons. Si l'homme disait vrai, il était impatient d'apprendre les raisons de ce soudain revirement vestimentaire, sinon, ils auraient peut-être besoin du gant.
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyDim 23 Sep - 22:19

Le serveur avait amené les commandes et s'était retiré sans mot dire, laissant les trois clients dans l'intimité de ce "salon privé" où ils pouvaient discuter en paix.
Jean-Paul bu une gorgée de sa bière, franchement pas terrible, et tira une petite grimace.
Baseball semblait vouloir le croire. Pas de grincements de dents, pas de moqueries, au contraire il semblait aller dans son sens.
Mais Jean-Paul secoua la tête après que le justicier à la batte eut terminé son speech.

" Je t'arrête tout de suite. Je n'ai pas le moindre souvenir d'avoir été Azrael. Je ne me souviens même pas que nous nous soyons déjà rencontré. Si je suis venu te voir, c'est parce que je te connais de réputation comme tous les habitants de la ville, et parce qu'on m'a dit que je te connaissais, professionnellement parlant."


Le frenchie but une nouvelle gorgée de bière, et jeta un oeil à Hooligirl qui sirotait son panaché de manière totalement décontractée.
Un peu nerveux, il se mit à jouer avec son sous-boc.

" C'est pas une histoire d'amnésie. Apparemment j'aurai subi un traumatisme sévère, mais le problème serait plus profond et ancien. Une histoire d'héritage, de système et autre choses liée à cet Azrael."

Pliant, dépliant le sous-boc. Il se mit à le déchiqueter pour s'occuper, les yeux baissés sur sa bière, mélange de honte et de manque d'intérêt.


"Tiens, pour te prouver quand même que je ne suis pas totalement un illuminé."

Il fouilla aussi dans la poche intérieur de sa veste, et en tira le masque de l'Ange Exterminateur, qu'il lança à Baseball.

" Apparemment, quand j'enfile ce masque je deviendrais Azrael l'Ange Exterminateur. Une espèce de monstre hyper puissant et hyper violent. Mais quand on me l'enlève, parce qu'il semblerait que je ne puisse le faire seul, j'oublie tout. Black out, rien, nada. Aucun souvenir quel qu'il soit.
Mais je deviendrais une espèce de machine à tuer instoppable. Ca, je le tiens de Batman. Que j'aurai presque battu à mort en quelques coups. J'ai vu la vidéo qui le montre, sans son repaire. Mais le mieux serait, si tu veux que lui demandes directement."


Cette fois-ci, Valley bu une plus grande gorgée de bière, descendant son verre de moitié.

"J'ai besoin de ton aide, mais pas pour ce que tu crois. Vois tu, je cherche pas à redevenir Azrael. J'ai vu ce qu'il était, et je n'aime pas tout cette violence, et n'ai aucune envie de redevenir un justicier."

Il termina son verre cul-sec pour se donner du courage et le claqua sur la table. Baseball demeurait l'air insondable et Hooligirl semblait assez intéressée.
Il avait parlé jusqu'à alors sur un ton plutôt détaché, comme si cette histoire d'Azrael ne le concernait que de très loin. Mais ensuite, son timbre prit une note de détermination.

" Vois tu, je suis lâche."

C'était pas facile à avouer, même si ça coulait de source après les deux piètres performances qu'il avait livré.

" Un véritable poltron. J'suis un geek, j'lis des comics, touche ma bille en informatique mais niveau cojones c'est pas tip-top. Ta copine, cette petite diablesse malpolie me fait presque peur. Je suis sûr qu'elle peut me mettre K-O d'un seul coup. Et ça, ça plait pas à ma nana."


Il marqua une courte pause et regarda ses deux interlocuteurs à tout de rôle.

" Elle a un sacré caractère, et apparemment elle a un peu en travers le fait que je sois si pleutre. Enfin, hein, elle non plus elle veut pas que je devienne Azrael au contraire, mais disons que l'homme que j'étais avant l'incident est différent de celui que je suis maintenant. Et perso, j'avoue que je la comprends. J'aimerai être un peu plus courageux, et c'est là que tu entres en scène."


Paul fouilla une nouvelle fois dans la poche de sa veste et en tira un paquet de cigarettes, neuf. Il l'ouvrit et en alluma une. Il toussa, mais continua à fumer, les yeux à demi-fermés à cause de la fumée qui les lui piquait.

" T'as une réputation de dur à cuire. De costaud, qui va tabaser du gros caïd avec sa batte. On dit aussi que tu traînes un peu avec des hooligans, et à voir ta pote il semblerait que ce soit vrai. Donc j'me suis dit que t'étais l'homme de la situation, pour me rendre mon courage."

Il eut une quinte de toux alors qu'il avalait la fumée sur la fin de sa phrase.

" Voilà, je veux que tu m'apprennes à devenir un loubard, comme toi et tes potes."




- - - - -
HJ : y'a beaucoup de parlotte, désolé Razz Mais j'préfère en venir au but des loubards si ça te gène pas.
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyMar 25 Sep - 10:49

Baseball écouta attentivement l'histoire de celui qui se présentait comme Azrael. C'était une histoire incroyable et tirée par les cheveux. S'il avait été d'abord plus que soupçonneux, lorsque le masque était apparu sur la table, les doutes avaient été balayés en grande partie.

Tandis qu'il avait développé son récit en buvant et en fumant nerveusement, Hooligirl s'était levée brièvement, son panaché achevé et était revenue avec une pinte, juste pour elle. Elle la posa doucement sur la table, et, entre deux gorgées, s'amusait à souffler dans paille. Elle gratifia leur camarade d'un sourire étincelant quand il mentionna le fait qu'elle lui faisiat presque peur. Etait-ce un compliment ?
Baseball finit par prendre la parole.

-C'est moche ce qui t'arrive. Je veux dire, j'ai déjà vécu des trucs franchement pas normaux, mais si tout ce que tu me racontes est vrai, il me semble que tu as pas mal de soucis à te faire. Baseball conservait un calme absolu, contrastant avec la nervosité du type et la gaie agitation de Hooligirl. Il n'avait même pas fini sa bière, il fallait reconnaître qu'elle était mauvaise, et ses yeux bleu délavé se posaient avec attention sur celui qui disait être l'Ange Exterminateur.
-Si tu crois que c'est la solution, je peux peut-être t'aider, après tout si tu es bien Azrael je t'en dois une après ce qu'on a vécu avec Grundy.
Hooligirl l'interrompit.
-Quoi ? Grundy ? Le Solomon Grundy ? Tu m'as pas dit que tu l'avais déjà vu ! Elle ouvrait de grands yeux verts, très jolis d'ailleurs.
-Je peux pas tout raconter, et puis ça ne s'est pas super bien passé. On a bien cru ne jamais s'en sortir. Enfin le sujet n'est pas là.
-Quand même, j'aurais voulu voir ça ! Son accent irlandais résonnait dans la pièce. Elle semblait réellement enthousiaste à l'idée de rencontre le colossal mort-vivant.
-Bref, s'il faut t'aider je veux bien qu'on le fasse. Le truc c'est que... Baseball alluma une cigarette. Le truc c'est que t'as pas vraiment le profil pour qu'on t'injecte parmi une bande, surtout avec ton accent français... Les Kildares ne sont pas vraiment une association de quartier.
Il regarda pensivement la pinte de Hooligirl. Il était tard et il avaient encore de la route à faire, il se contenterait de son verre.
-Et tu vois, je bosse parfois avec eux parce-qu'ils ne sont pas un vulgaire gang qui cherche à foutre la merde. Pendant les évenements qui ont conduit à faire Arkham City, ces gars se sont battus, pas pour leur gang, pas pour leur quartier, mais pour leur ville. Quelque part ils sont plus impliqués dans la vie de cette ville que les citoyens de base, ils ont une conscience...euh civique.
Pandant qu'il parlait Hooligirl affichait un air sérieux exagéré, appuyant son dernier propos par un signe de tête ironique.
-Disons qu'ils sont pas les pires, mais c'est pas non plus des anges. Continua Baseball. Il y a aussi le fait que j'en fasse pas partie, de leur gang. On est liés parce-que je les ai bien aidé à un moment, mais je pense pas pouvoir aller les voir en leur disant "Salut les gars, je vous confie le cousin Jean-Claude, ou quelque soit ton nom de Français, il a besoin de s'endurcir un peu, faites lui voir comment on fait quand on est un vrai loubard !" Il sourit. Si tu penses que c'est ce que tu dois faire, je suis prêt à t'aider, mais je ne sais pas si j'en ai les moyens.
Un silence se fit un instant. Ce fut la voix de la jeune femme qui le brisa.
-Moi j'peux, peut-être. Après tout ces gars m'ont envoyé dans la gueule du loup au My Alibi, ils me doivent bien ça. Qu'est-ce que vous en dites ? Elle fixa son regard sur celui du Frenchie, tout en buvant sa bière, parodie trash de la conclusion des épisodes de soap-opéras.
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyLun 8 Oct - 17:18

Baseball buvait sa bière assez lentement et parlait de manière assez posée pour jurer avec sa silhouette de bourru. C'était assez bizarre de voir ce colosse parler de manière aussi calme.
Au début il semblait ne pas croire l'histoire que Valley lui présentait, mais c'était bien normal , jusqu'à ce qu'il voit le masque que lui avait donné le français.
Il se mit alors à mentionner quelques anecdotes d'aventures que les deux justiciers semblaient avoir partagé, notamment une rencontre avec le célèbre et monstrueux Solomon Grundy.
Malheureusement, s'il cherchait une quelconque validation de Valley, celui-ci était dans l'incapacité de la lui fournir parce qu'il ne se souvenait de rien. De cepoint de vue, celui qui était Azrael fit preuve de la même confiance qu'avait fait montre son interlocuteur en acceptant ce qu'il lui disait.
Néanmoins, Baseball refusa la proposition de Valley, pour des motifs bien compréhensibles, mais le français ne put s'empêcher d'afficher une déception marquée. Il ne pourrait pas s'endurcir en rejoignant un groupe de hooligans.
C'est alors que la jeune fille se proposa de le prendre en charge. Cette fois-ci ce fut une expression de surprise et de gène qu'afficha le poltron.

"J-je... c'est bien gentil mais ... Une fille... Une fille ne peut... je ne peux pas me faire entraîner par une fillette..."

Il rougissait un peu, à l'idée de décliner l'invitation sur ce prétexte. Mais l'ombre de Lulla apparut derrière Hooligirl, une ombre terrifiante à vrai dire. Lulla était un individu de sexe féminin, mais Jean-Paul n'aurait jamais eu le cran de lui sortir une pareille réplique sans redouter de perdre son paquet.

"Mouasis... A vrai dire ... c'est vrai que tu t'es bien débrouillée avec ce criminel. Peut être que t'en es capable. En plus tu bois de la bière et parle comme un camionneur. J'suis sûr que tu fais des bras de fer et t'écarase des canettes sur le front en rotant. Ouais, j'pense que j'peux apprendre de toi. m'enfin, t'en penses quoi toi baseball ?"

Le français s'avachit sur sa chaise en essayant de prendre un air de costaud.

"ca consisterait en quoi ces leçons alors ?"

Puis, comme s'il se souvenait de quelque chose de fondamental, il se releva brusquement et tendit la main aux justiciers;

"au fait, moi c'est Jean-Paul, Jean_Paul Valley. Mais apparemment c'est peu courant de donner sa véritable identité quand on est justicier. Alors si vous pouviez garder ça pour vous ..."


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HJ désolé pour le délai. prends ton temps, je n'ai pas encore un accès à internet régulier.
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptyVen 19 Oct - 16:56

-OK, tu peux m'appeler Zacharie, mais personne ne le fait, Baseball c'est bien en fait. Cette jeune fille raffinée s'appelle Heather. La jeune fille hocha la tête en approuvant. On garde ça pour nous évidemment.

Les trois personnages eurent un moment de silence après le babillage nerveux du Français. Ils finirent leurs verres baignés par cette musique douce si inappropriée. Ce fut la jeune femme qui reprit la parole.

-Ecoute, on aura tout le temps de faire des bras de fer, tu serais surpris, maintenant si tu veux qu'on s'occupe un peu de toi voilà ce que je tr propose. Mes gars et moi on a parfois besoin d'aide, genre de quelqu'un que personne ne connait pour faire deux ou trois boulots pas spécialement dangereux mais qui nécessitent pas mal de prudence. Elle piqua une cigarette dans le paquet de Baseball qui grogna en abattant sa lourde main sur le paquet...trop tard, elle l'avait déjà allumée. Trop rapide ! Dit-elle. Donc, si j'entends parler d'un truc qui peut te convenir, je t'appelle, je t'explique le truc et on voit comment tu t"en sors. De là on voit ce qu'on fait pour la suite, si on décide de se passer de toi ou si on crache tous dans la paume de notre main avant de les joindre pour sceller le pacte. Elle se mit à rigoler un peu bêtement. Je ferai un peu office de chaperon tu vois, comme ça je garde un oeil sur toi pour voir ce que tu vaux, et en même temps je suis là s'il y a un souci. Qu'est-ce que t'en pense J.P ?

Baseball reprit, avant que Jean-Paul ne donne sa réponse.

-Hooligirl me tiendra au jus de comment ça se passe, on veillera à ce qu'il ne t'arrive rien, et on fera gaffe aussi à ce que ça ne dérape pas trop. Je pense que c'est un bon deal. Si tu as un numéro où te joindre...

Le justicier ajusta sa casquette en guise de conclusion. Il ne serait pas dit grand chose de plus, le jour n'était pas loin de se lever et chacun avait à reprendre le chemin du retour bientôt.



[hj : J'ai été super lent aussi, je propose que tu conclues par ta réponse, ensuite tu peux m'envoyer un mp quand tu es prêt pour l'initiation, on ouvrira un autre sujet, je pense qu'il y a moyen de rigoler un peu ! Tiens moi au courant stp !]
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MessageSujet: Re: Seven Drunken Nights    Seven Drunken Nights  EmptySam 20 Oct - 19:18

Tout se déroulait comme sur des roulettes. Baseball n'était pas un mauvais bougre, un peu brute épaisse mais cortiquée et avec un sens du devoir et de la justice prononcé. Intérieurement, Valley tapotait ses mains en signe de génie machiavélique, fort content que son plan se déroule sans accroc, et il aimait ça !
Mais, à écouter parler Hooligirl, son attitude changea du tout au tout. Tout s'était déroulé comme sur des roulettes, peut être même trop bien. L'action se profilait, et courageux mais pas téméraire qu'il était, l'approche de la bagarre commençait à le rendre anxieux.
D'un geste nerveux, il tripota à son tour le paquet de cigarette, l'ouvrit et en porta une à sa bouche avec quelques tremblements. Il l'alluma, tira dessus, toussa, retira et demanda inquiet :

" Dis Heatherl. Dit comme ça... on va rien faire d'illégal hein ? vous trempez pas dans des affaires de drogue ou des trucs sordides dans le genre hein ?"

La question pouvait être offensante même si elle était surtout profondément stupide. En tout cas, il semblait se dégonfler un peu. Mais finalement, pensant que le courage était de dépasser ces appréhensions là, il décida d'accepter car c'était ce qu'il avait de mieux à faire. Il griffonna son numéro de téléphone sur un sous-boc et le tendit aux deux loubards.

"Voilà, vous pouvez me joindre quand vous voulez. J'habite dans un vieux château situé dans le vieux Gotham. Je sais, je sais c'est cliché, mais je ne suis pas plein aux as. Enfin bon."


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Ok, merci pour ce sujet. Je vois avec mon emploi du temps et te contacte.
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