L'aigle s'ennuie dans la rue. [Pv: Huntress]

J'écoutais les explications qu'Huntress avait la gentillesse de me fournir et je regrettais de n'avoir rien pour noter ce qu'elle me disait. Toutes ses notions, ses noms, j'étais certain d'oublier la moitié demain. Donc il fallait que je pense à faire des recherches, des recherches poussés.

- Il va falloir que je me mettes vraiment au parfum sur qui contrôle quoi en ville. Dis je en souriant, me mettant fouiller aussi les différents hommes de mains pour aider Huntress dans son recensement des malfrats que nous avions mis à terre. C'est vrai que je sache au moins quel genre de criminels je risquais de rencontrer en frappant à telle ou telle endroit. Ce serait sans doute des plus utiles pour planifier mes missions, mais d'un coté, quand je patrouilles au dessus de la ville, je ne choisissais pas qui allait commettre un crime ou un délit.

- Tu crois qu'ils sont assez bêtes pour faire des trafics en ayant leurs papiers d'identités sur eux. je veux dire des gamins qui font un petit braquage d'accord, mais là c'est quand même des pros non? Demandais je, essayant de comprendre. En tout cas, il faudrait que je pense à prendre comme Huntress un petit appareil pour prendre des photos et noter des informations. C'est vrai que je n'avais pas pensé au coté enquête du boulot de Vigilant, pour le moment je m'étais surtout contenter de tabasser les criminels et délinquants que je croisais.

- Mais même s'il nous a menti, s'attaquer à une famille mafieuse ne peut être que bénéfique non? Encore une question, oui je sais, mais je voulais comprendre. Ce ne serait pas plus facile d'aller attaquer tout les grands Q.G des familles mafieuses et les arrêter tous en même temps. Bon dans le contexte actuel, c'est sur ce n'était pas forcement une idée des plus brillante. Fin de toute façon, je ne voyais pas vraiment nous lancer toutes les deux à l'attaque d'un Q.G d'une des familles de la Mafia de la ville, surtout pour tous les arrêter.

- Enfin je préfère quand même te prévenir tout de suite, je ne suis pas du tout une enquêtrice. Enquéter ne faisait pas vraiment partie de la formation de base des pilotes de L'US Air Force, ni celle plus poussé que j'avais suivit quand j'étais devenue Pilote d’essai, bon on nous avait appris à analyser notre appareil et nos vols, mais de là à fouiller un hangar pour trouver un indice, il y avait un monde. Je retirais mon harnais, pour me mettre un peu plus à l'aise afin de fouiller les lieux.

- Une arbalète, cela m'étonnerait, tu dois bien être une des rares personnes à en utiliser. Je me demandais d'ailleurs pourquoi elle utilisait ce genre d'arme Archaique. Tout en réfléchissant je fouillais les caisses de munitions, les déplacement sans trop de problème malgré leurs poids. Je les ouvrais toutes méthodiquement, il y avait de quoi équiper bon nombre d'hommes de mains avec autant de puissance de feu. Bon le Beretta n'était pas l'arme la plus efficace qui soit mais dans des combats de rue, c'était largement suffisant et surtout s'était une arme facile à utiliser et robuste surtout.

- Ils doivent préparer quelques choses. Autant d'armes, ce n'est pas juste pour ce faire du fric quand même? Ils prévoyaient peut être de s'attaquer à une famille rival ou d'équiper des nouvelles recrues. Je parlais dans le vide, réfléchissant peut être un peu rapidement.

La jolie blonde posa plusieurs question à la non-moins jolie brune avec qui elle faisait équipe. Même si Lady mini-jupe était dotée d'un talent certain, on sentait tout de même que c'était une débutante en la matière, et qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'affaire. Huntress lui lança un sourire un peu moqueur. Blackhawk avoua elle-même qu'il serait sans doute temps qu'elle se renseigne sur les différents parrains du crime de la ville. Helena venait de citer les familles mafieuses Odessa, spécialisé dans le trafic d'arme pas chères venant d'Ukraine, les irlandais Rilley, les russes Dimitrov... Il y en avait une paire de famille mafieuse qui tranait encore dans les rues, et c'était sans compter le Clan du Dragon et ses différentes associations de familles asiatiques, chinoise, coréenne ou japonaise, ou encore le Hill gang, qui était plus un gang d'afroaméricain qui voulait protéger ses terres de toutes cette criminalité organisé.

« Assez bête, je ne sais pas, mais il suffit qu'il n'y en ai qu'un qui fasse l'erreur. C'est statistiquement possible. En attendant, on peut aussi trouver ce genre de chose...

Huntress montra un ticket de réservation pour une boîte de nuit nommé « La Notte Selvaggia ». Sans aucun doute la propriété de Galente, ou d'une famille mafieuse concurrente qui avait décidé de lui mettre des bâtons dans les roues en amenant les justicières sur sa piste. D'après ce que Huntress avait entendu dire, c'était une boîte de nuit du quartier très fermé, avec strip-tease, alcool, drogue, et sans doute prostituions. Les salles V.I.P. pouvaient très bien servir au gérant pour faire affaire et notamment du trafic d'arme, de drogue et de femmes. Tout ça était finalement assez commun à Gotham City. Lorsque la police réussissait à fermer une de ses boîtes, il fallait être sûr que dix autres ouvraient quelques temps après. Mais comme l'a fait remarqué Mini-jupe, le nombre d'arme faisait penser à une guerre de gang qui se préparait, et c'était autrement plus grave.

« J'en ai trouvé sur pas mal de type. Je pense qu'ils auraient dû y aller après la marchandise récupérée et prévenir leur boss que tout c'était bien passé. Ça peut très bien être un piège également...

Lady Blackhawk eu alors une réflexion sur les effets bénéfiques d'attaquer une famille mafieuse. Évidemment, arrêter un parrain de la mafia était toujours plaisant, voir jouissif, mais si c'était pour voir une autre grandir et se renforcer...

« Oui, on peut voir ça comme quelques choses de bénéfiques. Mais les chef de familles sont malins, ont beaucoup d'avocat et de méthode de persuasion qui les rends difficile à mettre sous les verrous. Si en plus on les accuse avec des preuves fausses, ou pas assez nombreuse, tout ce qu'on fera sera anéantis. Il ne pourra plus être accusé pour les affaires dont il a été blanchis. Il faut donc réussir à trouver un consensus entre ce qui est bénéfique, et ce qui sera efficace.

Huntress continuer un peu de fouiller, quand elle commença à entendre les sirènes de police. Ils arrivaient toujours en retard ceux-là. Les coups de feu du M-60 de Lady Blackhawk avait dû les alerter. Il ne fallait donc pas traîner outre mesure.

« Je m'occupe de l'enquête, occupe toi de veiller sur mes arrières. Ne restons pas ici.

Sans prévenir davantage, elle attrapa Mini-jupe par la taille et sauta par la fenêtre. Elle tira rapidement avec son arbalète grappin sur le toit de l'immeuble d'en face et la corde se rétracta jusqu'à leur permettre de l'atteindre. Une fois sur le toit, elle continua sa course jusqu'au bout et sauta de nouveau, et continua sa course de toit en toit, passant parfois au dessus des routes, certain passant les regardant étrangement. Une fois qu'elles étaient éloigné des lieux du crime, Huntress lâcha sa coéquipière.

« Oui, il est fort probable qu'ils nous préparent quelques choses... Il faut trouver quoi, et pourquoi. Il va falloir enquêter sur ce « La Notte Selvaggia ».

Bon en effet, ce qu’Huntress faisait était loin d’être inutile. Je dois l’avouer je n’aurais sans doute jamais vraiment fait attention à ce petit détail là. J’aurais plutôt réveillé un à un les différents mafieux pour leurs taper dessus jusqu’à ce qu’ils se mettent à table. J’allais avoir beaucoup à apprendre je le sentais et cela me démoralisait un brin. J’avais espéré que cela soit aussi simple qu’à l’armée, un problème, on intervient, on frappe le plus fort possible et on part en laissant le bordel derrière nous. Je pris le ticket qu’elle me tendit.

- La Notte Selvaggia? Ca fait nom de boite de nuit dans un vieux film naze de maffieux. Dis je un sourire au coin de lèvre. Je rangeais le billet dans la ceinture que j’avais autours de la taille, cela pourrait nous servir en cas d’infiltration ou ce genre de chose.

Je ne connaissais pas les lieux, mais j’imaginais bien la boite un peu glauque avec des filles à moitié nue qui danse partout pendant que des vieux mafieux pervers reluquaient les filles. Fallait que j’y fasse un tourne et rapidement. J’étais certaine de m’amuser là bas.

- Je comprends ce que tu veux dire, on ne vise pas l’éradication, mais l’équilibre.

Cela me semblait étrange. Je pensais qu’en tant que vigilante, je devais m’attaquer sans merci, sans retenu à toutes les formes de criminalités qui croiseraient mon chemin, mais Huntress avait de l’expérience, elle devait avoir raison, à moins qu’elle était juste blasé, difficile à dire, je ne la connaissais pas assez, voir pas du tout. Soudain le flot de mes pensés furent interrompue par les sirènes de police. Merde, il fallait qu’on décampe. Immédiatement je me saisis de mon M-60, même si je faisais attention quand je le manipulais de toujours bien porter des gants, je préférais éviter de le laisser trainer, puis j’en avais pas d’autre.

Sans que je m’y attende, Huntress m’attrapa par la taille et nous décollions du sol. Par reflexe et pour l’aider à me soutenir, je passais mon bras autours de ses épaules. Je devais aussi me tenir pour éviter de pousser un bon gros crie de plaisir. J’avais toujours adorer voler et même si c’était loin d’être aussi rapide que lorsque j’étais dans un de mes avions, mais j’adorais.

- Va falloir que je m’en trouve un. Dis je à l’oreille d’Huntress alors que nous touchions de nouveau le sol, enfin le toit d’un bâtiment.

- Enquêter là bas? Je regardais Huntress de bas et haut.

- Sans vouloir être vexante, tu ne vas pas être très discrète Violette, moi encore je retire ma vareuse et ma casquette c’est bon, à moins que tu veuille qu’on entre la dedans comme des brutes?

Sans connaitre les lieux? Ce serait sans doute la façon la plus simple. Je dois bien avoir deux fusils à pompe en réserve, mais pas sur qu’Huntress soit prete à utiliser ce genre d’arme.

- Ecoute, je te suis et je protège ton petit cul, quelque soit la méthode que tu veux adopter. Dis je sérieusement.

C’est vrai qu’il serait dommage que ces petites fesses soient abimé.

Helena ne savait pas trop comment prendre la dernière remarque de Lady mini-jupe. Le sérieux des paroles et les mots étaient un peu en décalage. Mais peu importe, l'heure était au combat contre le crime. En retour, Helena protégerait sans doute les jolies jambes de la blonde, qu'elle affichait avec fierté. Le reste de ses paroles n'étaient pas dénué de sens. Helena aurait dû mal à s'infiltrer sans mettre en danger son identité. Il fallait réfléchir à une stratégie d'entrée. Ce genre de boîte était souvent remplis de type armé qui, certes n'avait pas les idées clairs, mais pouvait être dangereux pour eux ou les innocents qu'il y avait dans la pièce. C'était des lieux clos et souvent sombre, bruyant.. dangereux.

« Bien que l'idée de te voir retirer ta vareuse peut-être tentante, je pense que le mieux est de s'y infiltrer et de se fondre dans la masse. Suis-moi !

De la même façon que tout a l'heure, Helena agrippa Zinda et les dirigèrent avec son grappin et plusieurs sauts vers une petite pizzeria, le Ingordigia. C'était en réalité une pizzeria de couverture. Le propriétaire pensait que c'était de la contrebande, mais en réalité c'était un point d’appuis pour la justicière, un genre de QG secondaire pour elle avait quelques ravitaillement et autre. Très utile. Helena, toujours en traînant Zinda par la taille, cette dernière semblait d'ailleurs apprécier cette petite ballade aérienne. Pas très étonnant de la part d'une pilote. Elles arrivèrent a l'arrière du bâtiment dans une ruelle. Comme tout bon vieux cliché de film d'espionnage, Helena tapa quelques codes sur son gantelet et la benne a ordure laissa paraître une porte secrète. Celle-ci s'ouvrit lorsqu'elle reconnu Helena. Tout ce dispositif coûtait cher, mais c'était la moindre des choses de dépensait l'argent que son père avait gagné grâce au crime en combattant ce crime. Un juste retour des choses.

Quelques meubles, un ordinateur pas très grand, voilà ce qui était entreposé dans ce mini QG. Elles trouveraient des vêtements de Helena dans un des meubles. De quoi se camoufler pour entre dans ce night club mafieux.

« On devrait trouver de quoi faire ici. J'te laisse choisir ce que tu veux, il y a pas mal de type de déguisement. C'est essentiel pour l'infiltration. Je te conseil de te faire toi-même quelques panoplie et de le ranger avec tes armes.

Je ne pus m’empêcher de rire fortement en entendant les paroles de Huntress, faut dire je l’avais bien cherché, mais je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’elle réponde de manière si désinvolte. Je voyais les vigilants bien plus coincé et sérieux, moi j’avais toujours aimé rire, me moquer et je n’avais absolument pas l’intention de devenir sombre et sinistre parce que je combattais le crime dans la nuit. Elle ne me laissa même pas le temps de répondre qu’elle m’attrapa par la taille pour s’élancer de nouveau dans les airs. Cette fois je ne pus pas retenir un crie de plaisir et d’amusement, me serrant contre Huntress pour ne pas tomber et surtout pour ne pas m’écraser en bas.

Nous arrivâmes devant une pizzeria, le Ingordigia? Rien que le nom ne me donnait pas envie de manger là dedans. Je suivi Huntress qui s’arrêta devant une poubelle avant de taper un code, sur un clavier à son poignet et la poubelle s’écarte pour nous laisser entrer.

- Tu as une sacré installation. Dis je admirative.

Moi j’avais surtout aménagé un bunker sous terrain en dessous d’un de mes hangars et pour mes appareilles, j’avais juste décidé de les cacher dans un hangar un peu à l’écart verrouillé, sans doute pas suffisant, mais je doutais qu’on vienne me chercher aussi loin à l’extérieur de la ville. Bon la cachette était pas des plus équipés à l’intérieur. Cela me faisait bizarre d’être chez un autre vigilant, enfin vigilante du coup.

- J’imagine que ce n’est pas ta base principale. Dis je en souriant, déposant mon M-60 sur l’un des meubles.

Elle me montra tout un lots de vêtements qui pourrait nous aider à nous infiltrer dans la boite de nuit. Je déposais ma casquette de pilote à coté de mon arme, avant de commencer à fouiller dans le tas de vêtements.

-Chez moi, j’aurais ce qu’il me faut, mais je n’ai pas de base directement dans la ville. Dis je en souriant, extrayant de la pile de vêtement une petite robe à bretelle noir et argent. Elle devrait bien me mouler et surtout bien appâter le chaland.

Je m’écartais, laissant Huntress choisir une tenue pour elle, lui tournant le dos alors que je commençais à me déshabiller. Alors que j'avais retiré ma vareuse et le t-shirt que je portais en dessous, je plaçais instinctivement la main sur la trace de morsure que j'avais au niveau de la taille. Cette marque de belle taille et très net, on pouvait encore compter les dents du chien qui m'avait mordu quand j'étais encore toute petite. A cause de cette sale bète, j'avais hérité d'une peur panique, phobique même des chiens.

- J’imagine que tu as de quoi nous maquiller et nous coiffer? La coiffure, je sors d’une bagarre avec des mafieux, pas sur que cela plaise beaucoup et si tu avais aussi un peu de parfum.

Cela me faisait étrange de me retrouver là avec une autre vigilante entrain de revêtir une robe qui s’avéra un poil trop petite, mais c’était sans doute bien mieux, juste un petite détail. Je retirais mon soutien gorge, pas l’idéal pour ce battre, mais là effet garantie sur les hommes. Bon par contre ce qui était moins glamour c’est le tatouage militaire que j’avais sur le bras droit, avec le symbole du septième escadron de l’Us Air Force dessus. On faisait mieux pour draguer le mafieux, mais à part m’arracher la peau, je voyais pas d’autre solution, surtout rapidement.

Je remis mes bottes, vérifiant que mes deux seuls armes blanches étaient encore là. Un petit poignard de plongé et de l’autre coté un matraque rétractable. C’était presque invisible.

- Bon comment tu me trouve? Dis je en souriant, me retournant de nouveau vers Huntress.

Si Lady Blackhawk n'avait cessé de crier de plaisir durant le voyage, au risque de se faire remarqué par les éventuels passants, elle était désormais très admirative par la petite installation de Huntress. Évidemment, c'était le genre de chose qui impressionnait toujours ceux, et celles, qui n'en avait pas l'habitude. Huntress lui répondit par un sourire, mais ne rajouta rien. En effet, ce n'était pas son installation principale, qui était située aux sous-sols du manoir Bertinelli. Elle avait d'ailleurs montrer cela à l'inspectrice Lulla Brogan, par obligation, et elle avait été encire bien plus impressionner. C'était d'ailleurs ce soir-là qu'elle s'était découverte une étrange sensation d’attirance pour la gente féminine, en plus de la masculine. Cela l'effrayait un peu, car ce n'était pas encore dans ses habitudes, mais cela finissait par l'amuser. Par exemple, elle ne pu s'empêcher de relooker du coin de l’œil sa jeune coéquipière.

* Drôlement bien foutue * ne put s'empêcher de penser la fervente catholique. Même si l'uniforme de Lady Blackhawk permettait déjà d'avoir cette aperçue.

Elle remarqua cependant une sorte de cicatrice sur le dessus de la hanche gauche, que Lady Blackhawk ne manqua pas de masqué avec sa main, sans doute par réflexe.

« Oui, je dois avoir ce qu'il faut. Quand je ressors d'ici, il faut que je paraisse de nouveau une civile normale. J'ai même une douche un peu plus loin. Pour les parfum, n'en abuse pas trop, certains d'entre eux peuvent coûter plus de $200 la bouteille.

Produit de luxe italien, et les plus chers qu'elle avait n'était certainement pas ici. Lady Blackhawk aurait vite fait de comprendre que la jeune justicière n'était une fille de la rue. Elle comprendrait même sûrement, au vu de toute les marques présentes ici, majoritairement italienne, qu'elle était également une ritale. Quoiqu'il en soit, la jeune sicilienne n'avait pas louper le moment où la blonde retirait sous soutien-gorge, même si elle ne pu admirer que son dos, et regretta quelques secondes de ne pas être de l'autre côté. Elle s'en amusa intérieurement, s'étonnant elle-même de tout cela, et choisit enfin ses propres vêtements. Elle choisit une robe assez guindée, dans le genre robe de soirée. Longue robe rouge avec un très large décolleté, qui força Helena a enlever elle aussi son soutien-gorge. Elle choisit bien évidemment les chaussures qui allaient avec, et n'oublia pas également de mettre des collants pour rajouter son petit effet. Elle passa ainsi au maquillage, se coiffa... bref, la totale pour une belle infiltration à l'ancienne.

Une fois terminé, elle se tourna vers Lady Blackhawk qui lui demanda comment elle la trouvait.

« Magnifique ma chérie, je n'espérais même pas que tu trouve des vêtements qu'ils t'iraient si bien. On n'a pas vraiment... la même taille...

La plupart des vêtements de Helena étaient fait sur mesure par des artisans italiens, et Lady Blackhawk, déjà que Lady Blackhawk était plus petite qu'elle, mais elle avait une poitrine un peu moins généreuse, ce qui pourrait s'avérer gênant, surtout sans soutien-gorge.

« J'espère que tu es prête, on a des messieurs à charmer ce soir. L'arme la plus efficace que Dieu a mis à notre disposition nous sera très utile.

L'aigle s'ennuie dans la rue. [Pv: Huntress] - Page 2 Huntress03-3332ff9

Je ne sais pas si elle se croyait vraiment discrète, mais j'avais bien repéré qu'elle me regardait de façon bien différente que lors du début de cette soirée. D'intrus sur son territoire, elle me regardait maintenant avec un intérêt bien différent. Cela ne me gênait nullement, cela fait longtemps que j'avais laissé derrière moi ce genre de gène, si je les avais jamais vraiment eut. Aussi loin que je me souvenais j'avais toujours eu une attirance équivalente pour les hommes et les femmes. Peut être un poil plus pour les femmes, surtout les grandes brunes, mais bon tant que je trouvais du plaisir, je n'avais pas de gènes. Aussi cela m'amusait de la voir me regarder du coin de l'oeil, elle semblait bien moins assuré que moi dans ses envies et idées déplacés.

- $200 la bouteille??! Tu as des gouts de luxe violette.

Oui, c'était le budget que je réservais à ce genre de chose pour l'année et encore, je ne portais presque jamais du parfait, seulement du déo pour masquer l'odeur de sueur et de cambouis que je portais presque en permanence au boulot. Même quand je sortais je m’embarrassais rarement de chose de la sorte, faut dire je préférais les pubs irlandais au restaurant huppé, ce qui ne devait pas être le cas d'Huntress. J'avais pourtant de l'argent vue le succès de Blake Aviation, mais je préférais tout utiliser pour racheter de nouveau appareil et des équipements plutôt que du parfum. J'hésitais un bref instant devant les différentes, bouteilles choisissant celle qui semblait la moins chère pour m'en mettre juste un peu. Puis un bon coup de brosse dans les cheveux avant de me retourner de nouveau vers Huntress.

J'eus un choc, elle était sublime dans sa robe rouge et je me sentis minable à coté d'elle, enfin presque. Cela nous servirait peut être elle la grande dame qui amène une petite proie timide dans les lieux.

- Je suis un peu serré sur les fesses, mais sa ira. On a une morphologie pas trop trop différente, puis celle que j'ai trouvé devait être à toi quand tu étais un peu moins formé. Dis je en ayant un sourire amusé sur le visage. Mes grosses fesses, rattrape le vide de mes petits seins.

Je m'approchais d'elle allant récupérer sa trousse de maquillage, bien plus fournis que la mienne, pour me faire rapidement une beauté et mettre mes yeux bleu en valeur.

- Et moi qui est jamais été très doué pour jouer la comédie, mais m'amuser à flirter je devrais réussir sans problème. J'espère quand même que je ne ferais pas tout foiré par mon inexpérience. Dis je doucement, en me regardant dans un miroir. Je faisais vraiment fille de campagne à coté d'Huntress, bon d'un coté à la base je venais de la campagne.

La surprise de Lady Blakhawk lorsqu'elle vu Helena dans sa robe, et pour la première fois sans son masque, enchanta Helena. Bien entendu, elle avait souvent porté ce genre de robe lors de soirées mondaines et souvent certaine personnes restaient bouche bée quelques instant, mais c'était bien souvent le cas des hommes, les femmes essayant de critiquer le moindre défaut qu'elle pouvait trouver. Bref, l'attitude de sa coéquipière était assez flatteuse. Helena en aurait presque rougit si la situation avait été plus propice à cela. Mais elles étaient toutes deux en missions, assez improvisé certes, mais elles ne devaient pas se laisser déconcentrer l'une comme l'autre. Ça, c'était le but qu'elle voulait atteindre avec les mafieux.

« Des goûts de luxe ? Tu n'as encore rien vue ma chère...

Elle n'avait pas encore vue le manoir Bertinelli, le grand QG, sa lamborghini, ses tableaux, ses meubles... enfin bref elle n'avait encore rien vue. Helena n'avait pas à se plaindre de sa vie. Me^me si derrière elle exerçait la modeste profession de professeur d'anglais.

« Une conversation plus approfondie sur tes attribues seraient très plaisante, mais nous avons du boulot. Il faut maintenant nous rendre à « La Notte Selvaggia », essayé de repéré Galente ou un autre chef mafieux et découvrir ce qu'il prépare. Il doit sans doute caché son stock d'arme là dedans, ou alors il faut trouver où est-ce qu'elles peuvent-être. Ce n'est certainement pas la première cargaison, les mafieux de tout a l'heure semblait s'être déjà rencontré, acheteur et vendeur. Enfin c'est mon avis. Quoiqu'il en soit ils comptaient bien les caché quelque part, et nous y trouveront sans doute de quoi incriminé Galente.

Sans doute y avait-il un bureau à l'étage de la boîte de nuit, ou le patron réglait ses affaires pas très net. L'objectif sera donc d'y accéder discrètement et de fouiller le bureau pour y trouver quelques choses d'intéressant.

« On devra donc charmer Galente où un des hommes qui possèdent la clef de son bureau, ce sera je pense le plus efficace. Ça fait très film d’espionnage féminin, mais c'est très efficace. L'une d'entre nous devra donc accéder au bureau pendant que l'autre tente d'obtenir des informations avec les autres mafieux. Et qui sait découvrir une planque en dessous du bar à cocktail ou je ne sais quoi où ils ont caché quelques choses d'illégal...

Helena avait peur qu'on reconnaisse la Bertinelli qu'elle était. Après tout, elle était issue d'une famille mafieuse elle-même, concurrente à celle de Galente. Il était fort probable qu'elle mettait sa vie en danger. Mais elle comptait sur sa coéquipière pour lui sauver « ses jolies petites fesses » en cas de soucis.

« Il nous faudrait également des noms d’emprunts, hors de question de donné nos vrais à ces criminels. Dans le meilleurs des cas, il faut éviter de donner une quelconque identité, mais si on nous la réclame d'une quelconque manière, il ne faut pas être prise au dépourvus. Je serais Rosa Robertini. Tu peux choisir ton propre pseudonyme.

Helena était donc prête à y aller. Elle chercha sur l'ordinateur le plus court trajet pour arrivé jusqu'au night club, et sortit du QG en attendant sa coéquipière à l'extérieur.

Je n'avais rien vue, cela me coupais le souffle, elle avait donc des moyens et de l'argent. Pourquoi combattait elle le crime alors? Comme moi autant par plaisir que par devoir de citoyen? Bon surtout par plaisir, mais c'était les évènements qui avaient fait que je décide de porter la mini-jupes et l'emblème du célèbres escadron Blackhawk. Je repris mes esprits, les questions sur sa vie viendrait plus tard, quand nous aurions plus de temps, là nous devions nous lancer dans notre mission d'infiltration.

- J'ai compris, on charme ceux qui semblent avoir le plus de fric et on essai de voir où ça nous mènes.

Voila en résumé ce que je retenais des objectifs de la mission. Simple, mais cela faisait appelle à plein de chose que je ne maitrisais absolument pas, la subtilité. Si c'est moi qui avait décidé de la mission et comment la mener nous serions déja entré un fusil à pompe à la main, mais bon, Huntress avait plus d'expérience que moi et c'était son coup à elle, pas le mien. Et pour tout dire, cela m'amusait. J'avais l'impression de me retrouver dans un vieux film d'espionnage que mon grand père aimait tellement.

- Si tu veux mon avis, tu as plus de chance de réussir à attirer leurs attentions, même si ma tignasse risque de bien me faire remarquer dans un bar rital.

C'est sur que moi blonde comme les blés je n'allais pas passer inaperçue, mais à coté d'Huntress, je faisais trop mal fagoté pour réussir à vraiment les attiré ou alors j'allais devoir jouer l'innocente fille de la campagne, mais à vingt huit ans, pas sur que cela passe encore.

- Des noms d'emprunts? murmurais je. Je n'avais même pas pensé à ça, c'était logique pourtant, mais non, cela ne m'était pas venue à l'esprit. Et cela m'amusait beaucoup. Bon par contre je n'avais jamais eu besoin d'utiliser de nom d'emprunt ou de pseudo, j'avais toujours été assez idiote pour donner mon vrai nom quand je me faisais chopper, faut dire j'en étais fière et je savais assumé mes conneries.

-Madame Rosa Robertini. Dis je en riant. Cela ne te va pas du tout je trouve. Même si tu semble aussi belle et dangereuse qu'une rose. Continuais je en la suivant. Moi flirter un peu, mais bon, je n'oserais jamais en mission.

- Ecoute je n'ai pas d'idée pour un pseudo, tu n'auras qu'à m'appeler Laura, Laura Harisson. C'est simple, j'arriverais à m'en souvenir et te répondre si m’appelle, mais en cas de danger, utilise quand même Lady.

On ne sait jamais, si je devais vraiment jouer la comédie, je pourrais oublier carrément oublié que j'avais pris ce surnom. Nom Laura était le prénom d'une de mes meilleurs amis au lycées et Harisson le nom du mac qui m'avait dépucelé, je devrais m'en sortir.

- on y va à pieds? Demandais je en passant mon bras autours de celui d'Huntress, comme une vieille amie un peu effrayé par les lieux. Cela me semblait cadrer avec le personnage et comme ça je pus sentir l"odeur agréable du parfum à deux cent dollars la bouteille.

« A moins que tu me paye le taxi...

De toute façon, le night club n'était pas très loin de la pizzeria. Les deux jeunes femmes ne mirent pas longtemps à l'atteindre, même si Helena dû d'abord se débarrasser de Lady Blackhawk qui s'était un peu accroché à elle. Au sens littérale. Au sens plus figuré, Helena ne voulait pas trop y penser. Il y avait la mission en premier. Après, elle ne savait même pas ce qu'elle pensait elle-même du beau petit bout de pilote. Après tout, certes c'était une belle femme, mais elle avait encore du mal a accepté son côté lesbienne et ne se savait pas encore prête pour ce genre de relation... malgré qu'elle avait encore les images de mini-jupe se déshabillant à l'esprit.

Elles arrivèrent donc devant le Notte Selvaggia, ou un gros type chauve, avec lunette de soleil et costume noir, les bras croisé avec un fil entortillé qui descende de son oreille, surveillait l'entrée. Bref, le videur. Encore un gros cliché d'ailleurs. Helena se demandait si elle n'avait pas été propulsé dans un de ses vieux films sur la mafia et l’espionnage. Elles montrèrent alors leur ticket pour le droit de passage, il les valida et elles purent entré.

Le night club était, comme tout night club, sombre et lumineux à la fois. Les nombreuses lumières bleus qui donner à la sale sa couleur étaient intense, et pourtant on sentait qu'aucune lumière naturelle ne pouvait pénétrer dans ce lieu. La musique y était assourdissante, trop même pour ce genre d'endroit. Il y avait une estrade au milieu de la salle, surmontait de poteau en fer, où les danseuses, ou plutôt les strip-teaseuses, se trémoussait devant les mafieux qui était bien souvent entourait de deux ou trois donzelles qui faisait semblant de sourire à leur situation. Au bar, pas mal de gros italiens étaient déjà complètement ivres, et sur certaine table on pouvait voir certaine personne sniffer de la drogue en essayant, vainement, de se montrer discret. Le crime a l'état pure. Huntress fit le tour rapidement de la sale pour tenter de repérer ce qui pouvait être leur cible. Trois mafieux, dont un type a moitié chauve et un cigare a la bouche et une chemise ouverte par le haut, et deux autres en costards bien sapé, était en train de discuté, tout en regardant de loin les jeunes danseuses. Ils étaient assis un peu a l'écart sur une table au fond. Non loin de là, il y avait une porte marqué par le panneau « Private » avec un autre gorille du gabarie du videur qui la surveillait.

Helena jeta un coup d'oeil vers sa coéquipière. Elle pointa du doigt une zone situé complètement à droite des trois hommes, puis une autre situé complètement à gauche.

« Tu vois le point central entre les deux endroits que je viens de pointé ? La table des trois mafieux ? Je pense que ce sont nos hommes. Galente n'est pas présent, peut-être occupé à autre chose, mais ce sont pour le moment nos cibles...

Huntress me repoussa alors que je m'étais accroché à son bras. Je haussais les épaules, ba si cela la gênait j'allais pas la forcer à me supporter à son bras. Moi qui pensait que cela faisait bien dans nos rôles de copines qui sortaient ensemble faire une petite virée. Je m'étais trompé visiblement, enfin tant pis, elle devait mieux savoir que moi ce qu'il fallait faire ou pas. A moins que l'idée d'avoir une fille à son bras la dégoutait? Possible vue la croix qu'elle portait au cou. J'avais ce stéréotype des ritals très croyant, elle l'était peut être, dommage, mais bon.

- Pour le taxie ce serait avec plaisir, mais il fait bon tu trouve pas? Non, enfaite je me pèle le cul, mais j'ai pas un cents sur moi. Je continuais de parler et de rire en avançant à coté d'elle. On était en infiltration, pas besoin de rester comme deux tombes cotes à cotes dans un vieux cimetière.

J'avançais, un pas derrière Huntress, si belle à coté de moi, pour qu'elle attire toute l'attention. J'étais un jolie brin de fille je le savais, mais tout les hommes qu'on croisait ne se tournait pas vers moi, j'en étais presque jalouse. Elle avait bien plus l'habitude que moi de se mouvoir dans ce genre de tenue. Faut dire moi d'habitude c'était le bleu de travail ou la jupe, plus ou moins mini, pas ce genre de robe. En pensant à ça je haussais les épaules avant de m'étirer de toute ma longueur en marchant. Nous étions visiblement pas du même monde et je m'en moquais. Je préférais le pub irlandais enfumé avec sa bière, ses cigarettes et ses bagarres plutôt qu'un cocktail de charité. J'avais essayé une fois, en accompagnant un riche homme d'affaire à qui je servais de pilote, cela avait été d'un chiant. Tellement chiant que j'étais sortis pour faire du bricolage en tenue de soirée sur mon hélico qui nous avait amené.

- Tu es déjà venue ici? Lui demandais je alors que nous passions le videur qui nous toisait derrière ses lunettes noirs. Un bon gros cliché comme on les aimes. C'était sans doute normal qu'il ne refoule pas deux jolies jeunes femmes comme nous.

Le lieux était sympa, presque des hommes dans leurs costumes tout droit sortit d'un lot pour figurant de film mafieux. Des hommes qui buvaient, des hommes qui se droguaient, des hommes qui nous reluquaient. Huntress me fit un signe et pointa un point du bar, puis un autre et murmura quelques choses à mon oreille. Les trois mafieux? C'est vrai qu'ils semblaient avoir un peu plus de présence que les autres.

- Qu'est ce qu'on fait? Demandais je, en me tournant regardant les différents alcools qui étaient proposé. Même pas une bonne bière blonde, zut. Fin d'un coté la bière était sans doute pas le meilleurs choix d'alcool pour cette infiltration.

« Ce qu'on fait ? On va les voir, on les charmes un peu et on verra ce qui en découle. Et surtout, il faut leur offrir un verre... ou deux.

Il fallait bien entendu embrumé leur esprit et leur faire faire n'importe quoi. Les manipuler. User de leurs atouts... Et Helena était très douée pour ça. Elle ne comptait pas les fois où elle avait réussit à obtenir ce qu'elle voulait rien qu'avec des vêtements bien choisis et un regard envoûtant. Et avec Lady Blackhawk, les choses allaient être encore plus aisé. Certains hommes assez intelligent pouvait se méfier d'une femme seule, car elle pouvait en effet être une flic infiltré, une espionne envoyé par un concurrent ou autre. Mais deux femmes, c'était souvent considéré comme des copines qui partaient à la chasse aux mecs ensembles.

Elle comprit alors le geste de sa coéquipière tout a l'heure. A son tour, elle lui agrippa le bras, tentant de ne pas penser ce que ce contact corporelle pouvait lui provoquer comme sensation agréable, et elles s'avancèrent vers les trois hommes, qui les regardaient s'approcher peu à peu. Ils eurent tous trois le même sourire vainqueur, macho et pervers. Ils étaient déjà tomber dans le piège. Helena en profita pour prendre un plateau de verre qui traînait sur une table, sans en demander l'avis aux véritables propriétaires, qui de toute façon étaient trop occupés à regarder son décolleté qu'à se plaindre.

« On peut vous offrir un verre messieurs ? J'ai tout de suite senti votre prestance ici. Vous gérez le club ? Ou un de vos amis peut-être ?

Ils ne répondirent pas, même si l'un d'eux sembla acquiescer, même si le geste était trop faible pour confirmer quoi que ce soit. Ils prirent chacun un verre, et Helena fit de même, laissant à son amie de soirée le soin de s'en choisir un. Elle espérait cependant soit qu'elle tenait bien l'alcool, soit qu'elle ne boirais pas trop.

« On peut avoir des chaises pour ce joindre à vous ?

« Bien entendue mes chéries. Esposito !

Le mafieux à moitié chauve au cigare claqua des doigts, et un jeune garçon de bar apporta deux chaises assez rapidement. Helena eu la confirmation qu'ils étaient lié à la direction de l'établissement. Il fallait maintenant se débrouiller pour les charmer, les soûler, et trouver des informations. Si possible entrer dans le bureau de la direction.

D'habitude, c'était à moi qu'on offrait des verres, je dois le dire. J'avais même rarement besoin de payer quand je sortais. Les mecs venaient souvent me payer un coup, puis ils finissaient par ce battre pour moi et ce faire battre par moi. Tout l'argent que j'économisais en bière passait en mobilier de bar. J'étais une spécialiste de l'envoi de poivrot à travers une porte fermé sans parler d'écraser un tabouret sur le dos.

- Je te l'ai dis que je suis nul en subtilité. Dis je en souriant, alors qu'elle m'attrapait par le bras pour avancer vers eux. Soit elle avait compris ce que j'avais voulu faire, soit elle souhaitait se donner un peu de courage en sentant ma présence.

C'est ça, tu as passé l'age de croire au père noel Zinda, ma fille. Heureusement elle prit les chose en main, piquant un plateau à une table pour offrir à boire au trois hommes. On dirait qu'elle avait fait ça toute sa vie et j'admirais la façon dont elle se débrouillait, il faudrait qu'elle m’apprenne ça. J'attrapais un verre à mon tour, commençant à le siroter doucement. Pfff, c'était presque rien, pourtant il faudrait que je simule un peu de gaité du à l'alcool. Je ferais une proie bien plus alléchante pour l'un ou plusieurs de ses hommes si je semblais moins mettre de moi même. du coin de l’œil, je vis que deux d'entre eux, ceux qui n'avaient pas encore ouvert la bouche semblait très intéressé par moi. Ils avaient peut être fait déjà entre eux le partage. Quel bande de porc.

- Hey, c'est fort votre boisson, on a pas de ça par chez moi. Dis je en souriant de toute mes dents, dédaignant la chaise ramené pour me poser immédiatement entre les deux hommes qui était intéressé par moi.

- Rosa, si j'avais su qu'on trouverait un truc aussi fort en arrivant, j'aurais jamais bu autant chez toi. Ce n'était pas facile, mais j'essayais de me rappeler l'accent que j'avais quand j'étais arrivé à gotham City, un accent du Middle west, un accent qui m'identifiait immédiatement comme une touriste, venant d'une petite ville, comme une proie facile. J'essayais surtout aussi de ne pas paraitre stable sur mon appuie, même assise. Comme s'il me fallait pas grand chose encore.

- Hey, tu aimes notre ville Banbina? Me demanda l'un des deux hommes qui m'entourait et immédiatement je me mis à rire. Le genre de rire de gamine de campagne bien pompette.

- Une ville, mais c'est gigantesque, mais j'adore ça quand c'est si grand. Hop une petite allusion et ils se mettaient à parler en Italien, enfin je suppose, mais là je ne pouvais plus suivre ce qu'il disait.

Lady Blackhawk se débrouillait pas mal dans la fausse drague, pour une première mission de ce genre. Helena sentait malgré tout une certaine crispation. Infime, sans doute trop infime pour que les mafieux qui matait autre chose que son visage ne s'en rendent compte. Elle jouait efficacement la fille sortait de nul part et découvrant les joies de la débauche des grandes villes, que sa brillante amie lui faisait découvrir. Une chose était certaine, elle avait déjà amadouer les deux mafieux avec cette stratégie. Helena les surpris a discuter avec un accent milanais de la façon dont ils allaient se faire sa coéquipière. Ils pouvaient tenter d'en discuter le plus discrètement qu'ils voulaient, les années passées dans la ferme des Asaro avaient affûté ses sens, ce qui faisait d'elle une excellente Chasseresse. Mais elle fit comme si de rien était et approcha sa chaise un peu plus vers le mafieux presque chauve.

Il était d'ailleurs dommage, voir même écœurant, d'être obliger de faire du charme à trois porcs sans aucun charisme naturel alors que la blonde à ses côtés étaient bien plus intéressantes à regarder, et à écouter sans nul doute. Depuis qu'elle s'était découverte une attirance pour les femmes, notamment depuis sa soirée avec l'inspectrice Lulla Brogan au manoir, Helena avait essayé de ne plus trop y penser. Si certaines hommes continuaient a attiré son attention, même distante, il arrivait parfois que la vue de belle blonde, souvent des blondes d'ailleurs, la perturbait. Helena dû même transposer les images de Lady Blackhawk et du vieux rital pour paraître plus sincère...

« Vous venez également d'Italie, signora Rosa ? Demanda-t-il.

Lady Blackhawk n'avait pas oublier l'utilisation du faux-nom. En réalité, Rosa n'était pas vraiment un faux-nom trouver au hasard. C'était son deuxième prénom, que sa grand-mère maternelle portait de son temps. Maria Bertinelli, sa mère, avait tenu à ce qu'elle en hérite. C'était une des rares choses, avec son rosaire et son désir de vengeance, que sa mère lui avait laissé. Elle aurait aimé la connaître davantage, et elle n'aurait aucun repos tant qu'elle n'aurait pas détruit tout ce qui représentait le crime organisé, ce même crime qui l'avait faite assassiner. La mafia, et notamment italienne, la dégouttait au plus haut point. Si ça ne tenait qu'à elle, tout les parrains de la ville serait déjà mort. Galente était le prochain sur la liste. Car elle était à présent certaine qu'il s'agissait de Galente. Il était milanais de souche, et elle avait reconnu cette accent chez nombreux de ses sous-fifres. Ce n’était pas un hasard.

« Si, de Catane, mentit Helena.

Catane était en effet la deuxième ville la plus peuplé de Sicile, après Palerme. Mais Helena, si elle était bien sicilienne, était bien plus proche de Palerme que de Catane. Aucune chance que le gros balourd de mafieux n'y fasse attention de toute façon. Seul un vrai sicilien pouvait sentir la différence. Et comme ça, il ne ferait jamais le rapprochement avec les Bertinelli. C'était efficace.

« <J'adore l'Italie. Son ciel azur, dépourvu de nuages, ses villes, ses bons vins... et ses hommes...>

La remarque, prononcé dans un italien suave, fit son petit effet. C'est à dire un rire bien gras et vulgaire, un rire de macho milanais. Cette homme avait tout pour répugné Helena. Elle avait de la peine pour les femmes qu'il devait sans doute forcer à le toucher. Pour se donner un peu de courage et d'envie, elle passa brièvement la main sur la jambe de son amie. Un léger frisson la traversa, mais les trois hommes, qui discutaient entre eux, ne remarquèrent rien.

« Il fait un peu chaut, vous ne trouvez pas ? Je vais aller nous chercher quelques... rafraîchissement, dit elle en feintant un sourire complice.

Elle plaça sa main sous sa robe, au niveau de sa poitrine, et en sortit quelques billets verts qui lui permettront d'acheter les dites boisson, qu'elle agita vers les mafieux et clignant d'un œil. Elle se leva donc et partit en direction du bar, imaginant les quelques regards qui suivaient sans aucun doute le mouvement de ses hanches. Elle avait pris l'habitude de donner ainsi son corps en spectacle pour amadouer ses ennemis. Mais elle espérait également secrètement que Lady mini-jupe ne manquerait pas d'en profiter. Elle revint donc quelques instants plus tard avec un nouveau plateau de cinq verres d'alcool assez fort. Helena n'en buvait pas souvent, elle ne le tenait pas particulièrement plus que ça n'ayant jamais pris cette habitude. Mais elle savait aussi qu’elle n'irait sans doute pas au bout de celui-ci. Malgré tout, le premier verre lui avait déjà rougit le visage, il fallait donc faire attention. Elle ne but qu'une gorgée de celui-là et reposa le verre.

Le mafieux porta à son tour son verre à la bouche. Helena en profita pour lui faire discrètement du pied, remontant doucement le pantalon du mafieux. Celui-ci comprit le message, reposa son verre et se redressa. Ses deux hommes de mains étaient trop attiré vers les arguments de la blonde pour y faire attention. Il se leva brutalement, sans doute dans un état d'exitation avancé.

« Vous venez donc de Catane ? J'ai un excellent vin de la région dans le bureau, peut-être voudriez-vous m'en donner des nouvelles.

Il fallait sans nul doute possible traduire par « je veux te baiser tout de suite sur le bureau à l'étage ». Helena avait donc réussit son coup, comme elle l'avait prévu. Elle se leva à son tour.

« Mais ce sera avec plaisir...

Elle passa sa main autour de son bras, et avant qu'ils ne passent cette fameuse porte « private », Helena se retourna vers Lady Blackhawk et lui fit un clin d’œil. Elles avaient réussis la première étape.

Il puait, honnêtement, j'avais rarement sentie une odeur aussi désagréable, mais quand il m passa le bras autours des épaules, je crus que j'allais mourir asphyxié. SI je n'avais pas compris les paroles qu'ils s'étaient échangés, le sens était assez clair et se résumait à qui allait me passer dessus le premier entre eux deux. Même pas en rêve, beurk, beurk et beurk. J'avais quand même un certain gout et là aucun des deux ne s'en approchaient. Pourtant je le laissais jouer le mâle dominateur avec moi, le laisser me pencher vers lui, en profitant d'ailleurs pour laisser négligemment descendre une bretelle de ma robe. L'autre en profita pour poser la main sur ma cuisse. Je lui donnais une petite tape sur la main, riant en même temps, mais je ne protestais pas quand il en profita pour "sans le vouloir" remonter un peu ma robe en retirant sa main. Si je les laissais faire, ils allaient essayé de me sauter là sur la banquette devant Huntress et le chauve. L’exhibitionnisme, ne me gênait absolument pas, mais d'une j'étais en mission, de deux hors de question que je fasse plus que les allumer et de trois pas sur que se serait une bonne image à montrer à Huntress.

- Oh, c'est gentil. Je piaillais en attrapa l'un des verres qu'Huntress avait recommander. Je l'avalais cul sec, sans fioriture. Il m'en faudrait bien plus que ça pour arriver à ressentir les effets, mais je voyais déjà le visage d'Huntress Devenir rouge et je me mis à rire de façon idiote, comme si j'étais bien aviné.

Celui qui me tenait par l'épaule avait un sourire carnassier de plus en plus marqué. Sa main descendait doucement, faisant reculer la mince bretelle. Ma robe ne tenait vraiment plus que par ma simple volonté. Doucement je posais une main sur sa cuisse, la faisant aller et venir, m'approchant de plus en plus de cette partie si intime que j'aimais tellement. Du coin de l’œil, je vis Huntress se lever et se diriger avec le gros porc vers le bureau. Elle me fit un clin d'oeil. C'était parfait, elle avançait et allait donc fouiller le bureau, à moi d'essayer de fouiller ailleurs.

- Hey, Rosa! Dis je en me relevant vivement. Je savais qu'elle ne pouvait plus m'entendre, mais paraitre encore plus faible serait l'idéal. Je fis semblant de commencer à trébucher alors que je faisais semblant de la suivre.

-Hey attend Banbina. Les deux hommes me rattrapèrent, l'un passant son bras autours de mes épaules, l'autre de la taille. Combien de femmes et de jeune fille s'étaient faites avoir de cette façon, en tout cas ils avaient l'habitude de bosser en duo, s'était certain. Je les laissais me guider et me porter en même temps, droit vers la réserve.

- On va rejoindre ton amie. Dit il en rigolant. J'avais envie de lui écraser là tout de suite mon poings dans le visage, mais je devais attendre, je devais faire preuve de patience. Ils m’amenèrent dans une petite pièce sombre, un lit était là, les draps encore sale de la dernière femme qu'ils avaient forcé ici. Il me poussa dessus tandis que l'autre ferma la porte. Si seulement ils savaient qu'ils s'enfermaient avec une vigilante.

- Lâchez moi! Il sourit, s'approchant de moi en ouvrant sa braguette.

- Si tu es bien obéissante, tu n'auras pas trop mal. Je frappais tout de suite, envoyant mon pied droit dans ses noix. Il hurla même pas, ses yeux roulèrent dans ses orbites alors qu'il s'effondra au sol. Je ne laissais pas le temps à l'autre de réagir, je bondis, l'attrapant par la gorge et je planquant contre le mur. Je commençais à serrer attrapant de mon autre main mon couteau.

- Maintenant, tu vas être bien sage et me dire tout ce que je veux. Sinon tu perds tes Gnocchis. Je collais ma lame à son intimité, preuve que je ne plaisantais pas.

Helena et le mafieux entrèrent donc dans un couloir assez sombre, uniquement éclairé par quelques panneaux vers indiquant notamment les accès aux sorties de secours. Au bout de ce couloir assez étroit, ils grimpèrent quelques marche pour passer à l'étage, où il n'y avait qu'une porte, a priori celle du bureau. La Chasseresse était certaine que cette homme n'était pas Silvio Galente, mais ce bureau avait l'air de lui appartenir. Elle avait déjà croisé Silvio une ou deux fois par le passé, mais celui-là était légèrement trop vieux pour être lui, sans compter qu'il n'y avait que très peu de ressemblance, avec sa quarantaine déjà passée. Il était en revanche probable qu'il gère le night club en l'absence du boss Galente. L'homme, dont elle ne connaissait pas le nom d'ailleurs, sortit donc les clefs de sa poche et laissa entrer la justicière infiltrée en première. Elle n'était pas du tout mise à l'ase par ce geste qui se voulait sans doute galant. Même si le mafieux pensait sans doute a lui faire des choses qui n'avait rien d'une galanterie une fois à l'intérieur. Avant de passer le seuil de la porte, Helena eut une courte pensée pour sa coéquipière, qui était sans doute déjà en train d'y passer avec ses deux ritals. C'était d'ailleurs déjà un exploit que ce ne soit pas encore le cas, à la vue de tous, tellement ils n'avaient eu de cesse de la tripoter de toute part. Cela rendit même Helena un tentiné jalouse... même si elle savait que Lady Blackhawk n'aurait certainement pas été consentante en temps normal, même si la sicilienne ne connaissait finalement rien de sa vie. Elle espérait simplement qu'elle s'en sortait bien.

Helena avança donc jusqu'à au centre du bureau. Il n'y avait aucun siège. Elle dû donc rester debout, pas très agréable. Le milanais entra à son tour. Il passa jusqu'à son bureau, tout en retirant sa chemise et laissant apparaître une pilosité d'ours brun grisonnant, et un embonpoint qui avait sans doute été construit à coup de bière et de nourriture grasse et dégoûtante. L'alcool n'aida même pas Helena a afficher un semblant de sourire. Elle dû plutôt se forcer pour réussir à masqué son dégoût face à cette horrible vue. Elle n'avait pas connu beaucoup d'homme dans sa vie. Il y avait bien eu Tony Angelo, mais cela avait plus ressemblé à une courte idylle innocente de jeune fille qu'une véritable relation. Ils avaient juste échanger un baiser, avant qu'il ne quitte la Sicile pour rejoindre Gotham et se marier à une pétasse blonde. Il était même devenu un mafieux, comme son père avant lui. Elle avait ensuite charmé des hommes pour obtenir divers services facilement, sans jamais s'être forcé à aller aussi loin que ce soir. Et il y avait eu Omerta... ce meurtrier, qui, en plus d'avoir assassiné froidement sa famille, l'avait enlevé puis violé. Alors qu'elle n’avait que huit ans. Jamais elle n'avait révélé à quiconque ce traumatisme, qu'elle avait enfuit au plus profond d'elle quand elle avait entrepris de venger sa famille. Sa Vendetta. Elle n'avait jamais réellement compris à l'époque la véritable signification des actes de Omerta. Et Elle savait juste que ça avait été horrible, sans doute pire qu'une balle dans la tête. Mais aujourd’hui, elle ne pensait plus à tout ça. Elle n'avait qu'un objectif, trouver assez d'information pour tomber sur une piste qui lui permettrais de stopper Galente.

Le mafieux dégarnis, qui ne l'était d'ailleurs que de ses cheveux, servie deux verres de vin sur son bureau, d'un bouteille dont Helena ne voyait pas l'étiquette d'où elle était. Avant de les apporté à celle qui se faisait appeler Rosa pour la soirée, il sortit d'une boîte sur le bureau deux pilules bleues. Du viagra. Cela termina de dégoutter complètement la sicilienne. Il avait sans doute peur que les effets que l'alcool, le tabac et la vieillesse pouvait avoir sur ses attributs mâles. En attendant, Helena avait eu le temps de faire rapidement le tour du bureau des yeux et d'analysé un peu la sale. Il y avait dans le cendrier une marque unique de cigarette et quelques cigares. Le milanais ne fumant uniquement du cigare, à s'en pourrir les poumons, et ils n'étaient pas du genre a se grillé quelques clopes. Une visite qui remontait à quelques jours seulement donc. Peut-être même ce matin. Il y avait une affiche représentant San Siro, le célèbre stade de football de Milan. Il était par ailleurs assez abîmer, et seulement attacher au mur grossièrement avec de la pâte a fixe. Il devait cacher un coffre ou quelques choses dans ce genre là. Il n'y avait en outre qu'un bureau et un meuble, dont le haut était remplis de divers alcool et verre correspondant, et le bas sans doute de documents et dossiers divers. La fouille de la salle ne serait sans doute pas très longue, Helena se demandait ce qu'elle pourrait tirer du mafieux avant de le mettre KO. Il arriva d'ailleurs près d'elle, qui eut le déplaisir de sentir l'odeur putride de transpiration et d'alcool, et de voir à son pantalon l'effet que le viagra avait déjà fait sur lui.

Helena prit le verre de ce fameux vin tendu par son faux compagnon et en bu une gorgée. Son vis à vis répugnant l'avait déjà vidé. Elle reconnu en effet un vin sicilien, mais il ne venait certainement pas de Catane. C'était un vin de Palerme. Bien qu'il y avait un arrière goût assez mauvais que Helena ne reconnaissait pas. Mais c'était bien un Marsala de Palerme.

« Vous vous moquez de moi, plaisanta Helena, avec un rire légèrement surjoué. Ce n'est pas...

« De Catane, je sais. En réalité, il vient de Palerme. J'ai pensé que vous l’apprécieriez davantage. N'est-ce pas, signora Bertinelli ?

* Merde... * pensa Helena. Elle était repérée. C'était ce qu'elle craignait le plus depuis le début de la soirée. Elle ne s'affichait pas souvent en public, surtout dans cette zone de la ville, elle ne pensait donc pas que quelqu'un la reconnaîtrait. Il avait donc jouer le jeu depuis le début volontairement pour pouvoir l'amener seule ici. Il fallait agir vite. Helena voulait lui porter rapidement un coup, mais elle ne bougeait plus. Elle lâcha son verre. Elle ne maîtrisait plus son corps. Le vin... il avait donc été drogué ? C'était catastrophique, elle était vraiment dans une très sale position. Elle tenta, en vain, de se ressaisir, mais elle n'arr0+ivait plus à mouvoir la moindre parcelle de son corps. Sa respiration était désormais saccadée. Elle paniquait. Cela n'arrivait habituellement jamais, mais cette fois, elle s'était bien faite avoir. Pourquoi ce mafieux n'était pas dans le même état qu'elle ? Elle ne l'avait pourtant pas vue verser quoi que ce soit dans son verre... Qui était-il ?

Le milanais lui montra alors une cicatrice sur son torse, que Helena n'avait jusqu'alors pas remarqué, sans doute parce qu'elle était bien camouflé par cette touffe de poil grisonante.

« C'est un souvenir de Franco Bertinelli. Il y a des années, quand il était encore en vie, c'était un concurent de mon père, Pascale Junior Galente, et de ma famille, notamment mon frère Silvio, et moi, Davide Galente. Lors d'une fusillade visant mon père, Franco le tua et faillit m'atteindre également. Il toucha une zone proche du cœur. On n'a dû me mettre dans le coma artificielle pendant un an. Etant le fils aîné, j'aurais dû hérité de l'empire de mon père, mais mon frère a profité de mon sommeil pour prendre ma place. Il ne m'a laissé que ce misérable club, ce vaffanculo. J'attendais le jour où la fille Bertinelli viendrait terminer le travail de son défunt père pour prendre ma vendetta. Mais j'espérais que ce soit après que j'ai donné une bonne leçon à Silvio et récupérait ce qui me vient de droit.

C'était donc à ça que servait les armes ? A attaqué son propre frère et reprendre la tête de la mafia Galente ? Au moins, si Helena s'en sortait, elle aurait gagné une information très précieuse. En attendant, ce gros porc avait retiré son pantalon et affichait fièrement ses attributs tout aussi écœurant que le reste de sa personne à Helena, lui rappelant ainsi ce qu'il l’attendrait d'ici quelques instants. Intérieurement, elle bouillait d'une rage terrible. Mais elle n'arrivait toujours pas à bouger d'un pouce.

« Je devais recevoir ma dernière cargaison aujourd'hui, mais ses foutus flics sont apparemment intervenu et ont tout confisqué. J'espère que Paolo et Filipe s'occuperont de vider le hangar après avoir baisé ta salope de blondasse. Faudrait pas que les flics remontent jusque là. [HRP : Information pour Zinda : Paolo, l'homme que tu menace, te diras qu'il était censé, sous ordre de Davide Galente, bouger la cargaison d'arme stockée jusqu'à prison du hangar D-85 au C-44 dans les docks, qui contient habituellement les stupéfiants.]

Helena ne savait quoi faire. Elle aurait voulu pouvoir se battre, prendre son arbalète ou son bâton de combat et mettre hors service son adversaire. Elle avait commis une grave erreur. Elle n’aurait pas penser que celles de son père la mettrait une nouvelle fois en danger de mort, et pire encore. Sa vie était véritablement une lutte constante contre son passé, à racheté les erreurs des Bertinelli, et les siennes par la même occasion. Dieu la mettait décidément dans de drôle de disposition.

« Maintenant, trêve de bavardage. On peut au moins accorder à ce connard de Franco d'avoir donner une fille aussi bonne. Je vais pouvoir prendre un sacré pied avant de te trancher la gorge.

Il s'avança de plus en plus et déchira sèchement la robe de Helena. Au bout de quelques secondes, il n'en restait plus rien, sauf quelques bouts de tissus éparpillé un peu partout dans la sale. Il attrapa Helena par les cheveux, la souleva et la plaqua contre le mur. Avec son autre main, il en profita pour toucher violemment ses seins, jusqu'à en griffer un à sang, puis continua à la descendre pour la passé en dessous de ses bas et lui toucher grossièrement sa partie intime. Il aggripa l'intérieur de ses sous-vêtements et les arracha également. Helena aurait voulu crier, hurler, le frapper, plein de chose, appeler Lady Blackhawk à l'aide. Mais elle ne parvint pas, totalement paralysé par ce produit qu'elle avait ingéré. L'une des pilules bleus qu'avait pris Galente servait sans doute à l'immunisé contre les effets de ce vin drogué. Les derniers vêtements qui pouvait gêner Galente n'était plus, il ne restait que le bas de ses collants complètement déchira. Il ne lui restait plus qu'a agir, l'acte terrible était sur le point de commencer.

Trop tard, j'arrivais beaucoup trop tard et je crois qu'à jamais je m'en voudrais. Que toute la vie ce retard me hanterait. J'avais pris mon temps pour massacrer les hommes qui croisaient mon chemin, mais j'aurais du, j'aurais du me dépêcher, j'aurais du venir directement ici. Elle était allongé nue sur le sol, ses vêtements déchirés dans toute la pièce. L'homme énorme, sa virilité bien dressé, mais c'était son visage, le visage d'Huntress déformé par la peur, la douleur et la honte. Je n'aurais jamais crue voir des larmes sur ce visage si sévère.

- Hey la blondasse chacun son tours. Cracha le mafieux.

Je vis rouge, je sautais sur lui, faisant un mouvement de pivot lui envoyant mon pied droit dans le visage. Son nez émit un craquement sinistre alors qu'il alla s'écraser sur son bureau, l'entrainant dans sa chute. Immédiatement je me précipitais sur la jeune femme. M'agenouillant à coté d'elle. J'espérais que mes yeux, mais le sang qui coulait d'elle ne me permettait pas de douter.

- Non, par pitié, non. H répond moi, répond moi!! J'hurlais, mes yeux étaient pleins de larmes et les siens si vitreux. Il avait du la droguer, jamais un homme comme lui n'aurait prit l'ascendant sur elle, j'espérais qu'elle n'allait pas en mourir ou devenir accro, je ne savais même pas ce que cela pouvait être.

- H, regarde moi, regarde moi. Elle était toute molle, sans force physique, sans résistance.

- Sa*ope d'américaine. Le gros porc s'était relevé, se mettant dos à une fenêtre et avait prit une arme qu'il pointait vers moi. JE ne réfléchis même pas à ce que je faisais, J'attrapais vivement ma matraque télescopique que j'avais dans ma botte, lui envoyant. Il se pencha pour esquiver et ce fut sa dernière erreur. J4étais sur lui, mon pied frappant son intimité alors que mon crane le frappais dans un coup qui résonna dans le silence morbide de la pièce. La force du coup brisa le verre de la fenêtre et il s'écrasa nue sur le sol, dans un craquement sinistre. Je ne regardais même pas s'il était mort.

- H, tiens bon, je t'en supplie, je vais t'emmener en sécurité. Je lui parlais doucement, pour qu'elle me reconnaisse, qu'elle ne se sente pas agresser. J'attrapais l'un des rideaux que je tirais d'un coup sec et je couvrais sa nudité avec. Elle était plus grand que moi et plus lourde, mais j'arrivais à la porté, la tenant comme un vaillant mari sa femme le jour de leurs mariages.

Je passais par la fenêtre, la tenant d'une main, alors que je grimpais grâce à une echelle de secours sur le toit. Le Nighthawk n'était pas loin et je me dépéchais pour le rejoindre et amener Huntress en sécurité.

[Fin de se sujet, la suite: Le réveil va être dur. ]

Sujet: Re: L'aigle s'ennuie dans la rue. [Pv: Huntress]

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L'aigle s'ennuie dans la rue. [Pv: Huntress]

L'aigle s'ennuie dans la rue. [Pv: Huntress]

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